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La fin !

Publié le lundi, 30 décembre 2019

Toute chose a une fin. L'année 2019 tire sa révérence. Dans quelques heures, 2019 ne sera plus. En pareille circonstance, il est courant sinon de tradition de dresser un bilan. Beaucoup ont été déjà dits et le Chef de l'Etat ne manquera pas de brosser le tableau global de son premier mandat ce soir. Les confrères du journal ont déjà retracé, photos à l'appui, le panorama des faits marquants de l'année. Toutefois, qu'il nous soit permis de revenir sur certains faits spécifiques illustrant d'une pierre blanche l'année 2019.

 

400 à 500 euros le kilo. Cette flambée du prix de la vanille de Madagascar, ces trois dernières années, a fini par détourner les gros importateurs composés entre autres des industriels alimentaires. Face à cette hausse vertigineuse du prix, ces derniers ont cherché ailleurs et opté à des produits de substitution, pourtant de basse qualité. «  Il est inimaginable pour ces industries agroalimentaires d'acheter à prix d'or la vanille malagasy alors qu'ils ne pourront jamais impacter ce prix d'achat sur leurs produits », note un cadre supérieur d'une société exportatrice de ce produit malagasy qui, aujourd'hui, connait le revers de la médaille. C'est une des raisons de la baisse tant au niveau mondial que local du prix de la vanille malagasy.

 

La liste des personnalités et politiciens ayant assisté à la cérémonie commémorative de feu Manandafy Rakotonirina, qui s'est tenue au Kianjan'ny Kanto à Mahamasina vendredi dernier, est longue. Ils viennent d'horizons différents. Ils sont même des rivaux politiques pour la plupart. Si les uns sont au pouvoir, les autres viennent carrément de l'opposition. Ce sont ainsi des gens ayant des visions diamétralement opposées surtout en ce contexte de disputes ravivées par les dernières élections municipales / communales.

 

LA UNE DU 31 DECEMBRE 2019

Publié le lundi, 30 décembre 2019

Choc mortel à Ivato - Un couple mixte en moto se tue

Publié le dimanche, 29 décembre 2019

Scène  d’accident meurtrier de la circulation observée sur la route de l’aéroport d’Ivato, vers 6h du matin hier.  La femme encore jeune, et  qui couchait au sol, et dont la tête a été dissimulée sous  un casque,  avait encore son sac à dos sur elle. Etendu tout près d’elle,  le motocycliste, un ressortissant suisse de 35 ans gisait également inerte, les membres fracturés…Il fut tué sur le coup, du moins selon ceux qui ont assisté en live  la scène horrible.  Quelques mètres plus loin, le moto-cross noir que le couple venait de monter, est couché  sur son flanc sur le bitume, avec quelques débris éparpillés aux alentours.  Cela prouve que le choc était violent, trop même.  Effectivement, la moto qui a roulé à vive allure via le « Lalam-baovao »venait  de percuter, et ce, à la suite d’une perte de contrôle du pilote, un poteau de la JIRAMA, faisant ainsi éjecter ses passagers quelques mètres plus loin, au pied d’un mur en béton…

Au moment où des témoins ont constaté les faits, la dame a encore respiré. Elle n’a succombé qu’après son admission dans une unité de soins à l’HJRA Ampefiloha. « Elle n’a pas tenu le coup des  suites  d’une atteinte grave  d’organe et d’un traumatisme cranio-facial », présume une source hospitalière. Quant à son compagnon, ce n’était malheureusement plus le cas. Il a rendu l’âme presque après le choc. Le port de casque ne lui a pas été salutaire. Plusieurs témoignages concordant ont  avancé que trouver le moyen d’évacuer à temps les victimes, était toute une autre histoire. « Aucun automobiliste qui passait à la hauteur des victimes n’a voulu les transporter à l’hôpital», relate un témoin. Il a fallu le sens de responsabilité d’un responsable au sein du Fokontany d’Ivato-Mandrosoa pour que le problème ait été finalement résolu. Le premier a accepté de prendre à bord de sa voiture les victimes.

Selon la Gendarmerie, un excès de vitesse serait à l’origine de cette perte de contrôle chez le motocycliste. « De plus, il serait alcoolisé », commente cette source auprès de la Gendarmerie. On ne sait que très peu de choses à propos du Suisse. C’est un résident au pays depuis quelques années. Mais on ignore la nature de ses activités. Quant à la femme malagasy, aucun renseignement à son sujet, n’a été divulgué. Cette situation a poussé des témoins à faire circuler un communiqué dans l’intention d’aviser d’éventuels proches des victimes sur le drame.  L’un des rares éléments qui ont filtré de l’affaire, c’est que le couple allait justement regagner son foyer à Ivato au petit matin ce dimanche matin-là. Mais le destin en a donc décidé autrement.
Franck R.


A la veille des résultats officiels des élections communales et municipales, le parti Tiako i Madagasikara (TIM) fait des pieds et des mains pour les dénoncer. La pilule dure à avaler pour l’équipe du TIM, ou plutôt pour son président Marc Ravalomanana, demeure cette défaite dans la Capitale, un de ses fiefs historiques, du moins de ces dix dernières années. La cuisante défaite tant à Antsirabe, Ambatondrazaka ou à Antanifotsy ainsi que dans d’autres agglomérations où le parti régnait sans partage auparavant, ne fait pas bouger les sourcils de l’ex maire de la ville d’Antananarivo et non moins ancien président de la République, le comble du malheur pour lui c’est de reconnaitre à la fin que la population tananarivienne lui a tourné le dos. Un sort qu’il a déjà connu lors des dernières élections présidentielles mais qu’il ne voulait jamais admettre.

Et bis repetita, Marc Ravalomanana organise la comédie pour contester cette défaite annoncée. Il envoie son poulain Riana Andriamasinoro, candidat malheureux pour occuper le fauteuil de la Mairie d’Antananarivo –ville, au four et au moulin. Le maître tire les ficelles derrière et pratique le double  langage. A l’autel de la FJKM d’Imerinkasinina, il prônait la tolérance le jour de la Nativité mais en cachette, il pousse ses valets à aller de l’avant quitte à se faire ridiculiser. Ces derniers exécutent l’ordre sans murmurer et remettent sur le tapis le scénario écrit par Marc Ravalomanana au lendemain de sa défaite aux élections présidentielles. Il s’agit de rameuter la foule de ses partisans, la chauffer à blanc, la gaver des choses imaginaires et la faire croire que la victoire était de la sienne. Depuis un mois, c’est la stratégie adoptée par le TIM. Et samedi, il est passé à l’action en organisant une marche de Mahamasina à Anosy pour déposer les soi-disant preuves du disfonctionnement de la dernière élection communale.  Une mascarade déjà vue l’année dernière mais que le réalisateur voulait de nouveau mettre au goût du jour.

Et pourtant quand la Commission électorale nationale indépendante (CENI) demandait  à Ravalomanana et consorts de lui emmener les preuves entre leurs mains d’une manipulation des résultats présidentiels, ils mettaient du temps à venir pour finalement apporter quelques procès-verbaux des bureaux de vote. Mais après confrontation, il n’y avait eu rien d’anormal contrairement aux déclarations tonitruantes du candidat vaincu et ses alliés. Il fut même un temps, toujours aux élections présidentielles, l’annonce d’une déposition d’une centaine  de requêtes  « avec les preuves »  à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) mais à la grande surprise générale, l’équipe du TIM les aurait retirées avant l’heure. Bref, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un bluff.

Tout dernièrement, après un échauffement de quelques jours au MAGRO, les ténors du TIM envisageaient de rééditer les coups bas des dernières élections présidentielles en ne changeant d’un iota la stratégie adoptée. Après avoir annoncé sur le toit leur détermination à demander la vérité des urnes et leur contestation des résultats officieux des municipales et communales, ils projetaient une descente dans la rue pour aller déposer leurs plaintes au Tribunal administratif à Anosy. Mais là, la foule tant attendue n’a pas répondu à l’appel au grand désespoir des dirigeants.

La dernière tentative de Ravalomanana a une fois de plus échoué. Il devra admettre que la population lasse des guéguerres politiques qui ne lui ait jamais favorables veut maintenant vivre dans la sérénité. Elle donne rendez-vous aux dirigeants et opposants dans cinq ans, aux futures élections.
La rédaction


Crever l’abcès !

Publié le dimanche, 29 décembre 2019

Autres temps, autres mœurs. Et autre régime, autre mode opératoire. Le vent du renouveau souffle. Les tenants du pouvoir, installés en début d’année sous la houlette du jeune Président Rajoelina Andry, insufflent une nouvelle empreinte dans la gestion des affaires nationales. Les deux têtes de l’Exécutif mènent un combat pour une nouvelle ère de gouvernance. De ce fait, ils incarnent la nouvelle génération de dirigeants auxquels le pays peut bien compter. La tolérance zéro  aux malversations, c’est le mot d’ordre. On ne badine point sur toute forme de mépris contre la bonne gouvernance et ce jusqu’à crever l’abcès.

Au centième jour de son accession au  pouvoir, au Palais des Sports à Mahamasina, RajoelinaAndry creva l’abcès sur le nébuleux mode de calcul opéré par les grandes compagnies pétrolières pour enfin  déterminer le prix à la pompe. Le mouvement de l’inflation en dépend étroitement. Ce fut un coup de théâtre !

Et Ntsay Christian, le numéro 2 de l’Exécutif, emboîte le pas. En tant que Chef de l’administration, il met tous les responsables devant leurs responsabilités.Lors de la clôture de deux jours du 19 au 20 août de la Concertation nationale des hauts responsables de commandement au niveau de la Police nationale au CCI Ivato, le PM a tapé sur la table. Il n’était pas allé sur le dos de la cuillère pour fustiger le corporatisme déplacé du Corps. Il est inconcevable, selon lui, d’entendre des voix qui s’élèvent au sein de la PN contre les mesures disciplinaires à l’endroit des brebis galeuses.

Dans son discours d’ouverturedu Salon des mines de Madagasikara ce 19 décembre, le PM a crié au scandale. En effet, il dénonce l’inexistence matérielle des retombées des exploitations minières dans la vie quotidienne des Malagasy. Tel un pauvre qui somnole sur une paillasse bourrée d’une mine de trésor ou de quelqu’un, sur sa pirogue, meurt de soif, le citoyen lambda reste englué dans une misère honteuse. La Grande Ile, en dépit de ses richesses naturelles inestimables, figure parmi les cinq Nations les plus pauvres de la planète. Un triste et révoltant tableau que le Chef de Gouvernement juge inacceptable. Un confrère de s’interroger « à qui la faute » ? Quelle que soit l’approche pour une réponse, une chose est certaine, la responsabilité n’incombe point aux pauvres citoyens. Des hauts dirigeants des régimes successifs, de mèche avec les exploitants miniers véreux, dilapident nos trésors et s’enrichissent impunément. Sur ce, le Président Rajoelina a été clair et net. Dans le point 4 du Velirano, il préconise la gestion formelle et transparente des richesses minières en élaborant un nouveau Code minier recadrant l’intérêt de tous.

Fou de rage, Ntsay Christian en tant que premier responsable de la sécurité du pays, lors d’une de ces descentes sur terrain, n’a pas pu retenir sa colère. En fait, ce jeudi  à Anjozorobe et à Isandra, le PM rejette avec la plus grande fermetéle dysfonctionnement des actions des tenants de responsabilité locaux, entre autres, représentants de l’administration centrale, les commandements de la FDS et les élus locaux qui finalement se gênent. Résultats, la recrudescence de l’insécurité. Une situation inadmissible !

En cette fin d’année, les dirigeants ne cessent de monter au créneau pour crever l’abcès qui mine la vie du peuple.
Ndrianaivo

Ce mardi, à 19 heures, le Président Andry Rajoelina va adresser ses vœux aux Malagasy. Comme d’habitude, l’adresse à la Nation du Chef de l’Etat devrait être diffusée sur les chaînes nationales. De source informée, l’on apprend que cet ultime discours de l’année devrait différer totalement des précédents discours des précédents présidents. En effet, le Président va profiter de ce discours pour  faire le bilan de l’année 2019 et de parler de l’avenir, des réformes annoncées pour 2020. Et pour cause, le Président de la République aurait donné l’ordre de supprimer totalement la cérémonie de présentation de vœux qui se déroule traditionnellement au Palais d’Etat d’Iavoloha à chaque début d’année. Durant les précédents régimes, cette cérémonie se déroulait durant le mois de janvier au Palais d’Iavoloha. L’occasion pour les membres du corps diplomatique et des corps constitués d’adresser au Président et son épouse les vœux du nouvel an.

D’habitude, l’on avait droit à des discours successifs des présidents d’institution puis du Président de la République, lesquels dressaient à cette occasion leurs bilans et traçaient leurs perspectives pour les années à venir. Cette série d’allocutions précédaient un grand buffet accompagné de festivités auxquelles étaient invitées à participer parfois près de 1500 personnes. Cette fête avait été critiquée sévèrement par beaucoup pour son caractère budgétivore.  Austérité budgétaire oblige, cette cérémonie et le grand buffet seront désormais supprimés. Le Président Andry Rajoelina veut rompre avec le passé. L’adresse à la Nation de la fin de l’année de ce mardi sera donc également l’occasion pour le Chef de l’Etat d’adresser ses vœux pour le nouvel an et de tracer les perspectives. Pour de ce premier discours de fin d’année de son quinquennat, le Président de la République parlera des travaux débutés durant l’année écoulée, ceux qui sont en cours et ceux qui restent à effectuer. Le discours du Président de ce mardi va donc durer plus longtemps que d’habitude. Il se dit que le style diffèrera également des précédents du même genre.
La Rédaction

Si la population malagasy est habituée à passer la nuit de la Saint-Sylvestre sous un beau temps, pour cette fois-ci, le résultat des études menées par les prévisionnistes s’annonce plutôt négatif. Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), un temps pluvieux caractérisera la journée du 31 décembre 2019 et du 1er janvier 2020, entre autres dans les côtes Sud-est et Est. La présence d’une perturbation tropicale qui est actuellement en cours de formation dans l’océan Indien favorise la descente de la Zone de convergence inter-tropicale sur le Nord de Madagascar.  Cela stimule ainsi le retour des activités orageuses généralisées. Et ce cumul de pluies va être localement abondant sur certaines régions du Nord et des hautes-terres.

En ce qui concerne les températures, le niveau maximal connait une légère hausse. La Capitale va enregistrer un degré de chaleur estimé à 30° C. Les zones côtières doivent aussi s’attendre à un thermomètre affichant jusqu’à 34° C.

Au sujet de cette perturbation tropicale, samedi dernier, son centre a été positionné à 1 250 km à l’Est-nord-est de l’île Sainte-Marie avec un vent moyen de 45 km/h, accompagné par des rafales pouvant atteindre les 60 km/h. La dernière prévision météorologique a dicté son intensification dans les prochaines 60 heures, tout en s’approchant des îles Mascareignes. Pour cette raison, elle ne présente aucune menace pour la Grande île. Ce qui implique que pour le moment, il n’y a pas d’alerte cyclonique à Madagascar.

Par ailleurs, les usagers en mer des côtes orientales, naviguant en pirogues et petits navires, sont priés d’être prudents car le régime d’alizé se renforcera dans les prochains jours.
Recueillis par K.R.

La une du 30 décembre 2019

Publié le dimanche, 29 décembre 2019

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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