Rivalités. Les employés de la société d’Etat Fanalamanga sont dans l’expectative. Depuis mercredi soir, deux cadres moyens sont placés sous mandat de dépôt à Moramanga à l’issue d’un double déferrement. La principale charge retenue contre eux s’assimile aux faux et usage des faux au sujet de planches de pin chargées dans trois conteneurs. Le procès des prévenus est prévu pour le 6 septembre prochain. Deux autres cadres auraient aussi écopé d’un emprisonnement ferme de 5 ans assorti d’une amende de 300 millions d’ariary pour cause de détournement. En même temps, un des bras droits de l’ancien directeur général (DG) Augustin Rakotonirina, actuellement devenu député élu à Moramanga, serait mouillé dans une affaire de corruption active. Les instances de lutte anti-corruption ont entre les mains le dossier le concernant, selon des sources concordantes.
Deux camps rivaux
Toutes ces intrigues mettent la puce à l’oreille des employés. « Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir percevoir le salaire du mois en cours », s’inquiète une mère de famille à Antsirinala, là où se trouve le siège social de la société Fanalamanga. En effet, les cadres de cette dernière s’engagent dans une guerre fratricide sur fond de conflit d’intérêts.
Une guerre froide a couvé entre eux depuis quelque temps déjà. Deux camps rivaux se sont formés. Les dirigeants d’hier s’érigent en adversaires de ceux en place. Cette semaine, l’une des deux parties belligérantes a saisi la compagnie territoriale de la Gendarmerie de Moramanga. Inversement, celle-ci a adressé une plainte auprès du commissariat de police de la ville contre le camp adverse. La rivalité latente a ainsi empesté le climat. Le traitement de l’affaire a donné des maux de tête aux officiers de police judiciaire. Les deux entités, chacune de son côté, ont transmis les résultats de leur enquête préliminaire respective au tribunal de première instance de la capitale du Mangoro mercredi. Plus d’une trentaine d’individus y ont été entendus. Tous sont des employés de la société mise en cause, y compris le directeur administratif et financier (DAF) qui assure l’intérimaire du DG. Tous les deux ont des liens de parenté, selon plusieurs sources.
Un agent de la police municipale déchire publiquement les papiers de véhicule d’un particulier. Un agent de la police nationale abat froidement, à bout portant, un citoyen au vu et au su de tout le monde. Un commandant de Brigade de la gendarmerie mouille sa barbe à des rapts. Des militaires dépêchés dans le sud pour sécuriser la population tirent sans sommation sur des personnes sans armes, etc. Des cas d’exactions gratuites, loin d’êtres isolés à l’échelle nationale, sèment la terreur dans le pays. Des abus qui doivent être anéantis un beau jour. A Behoririka, il y a quelques jours, à l’issue d’une banale altercation, un agent de la police municipale émietta les papiers d’un chauffeur pris en flagrant délit d’insubordination au Code de circulation à Tanà, avance-t-on. Les curieux et les témoins de la circonstance ont failli passer à tabac l’agent indélicat. Heureusement pour sa vie, les renforts arrivèrent à temps. Quelques années de cela, les agents de la Commune malmenèrent une femme âgée à Analakely qui succomba de ses blessures. A Ampefiloha, un Inspecteur de Police chargea sans autre forme de procès un citoyen. Sinistre disciple de la gâchette facile, l’agent inconscient de ses actes, tua bêtement un homme. Evidemment, la Justice le reconnut coupable et le jeta en prison à … Tsiafahy. La mémoire des pires exactions commises par les 40 agents de police sur les pauvres habitants d’Antasakabary, dans le District de Befandriana Avaratra reste encore ancrée dans les souvenirs. Cette terrible affaire qui demeure non élucidée jusqu’à ce jour hante toujours les esprits. A Tsaratanana, des rapts terrorisent les gens. Des chefs de gangs qui restent introuvables firent planer la terreur. Au final,
A nouveau, la localité d’Ankazobe a été le théâtre d’une série d’accidents meurtriers, tous survenus dans la seule nuit du mercredi. Deux personnes dont un enfant en bas-âge, ont perdu la vie au cours de ces drames et 17 autres sont grièvement blessées. A commencer justement par ce dernier fait survenu vers 23h à Fihaonana dans le même District. Un minicar Mercedes-Benz 508 d’une coopérative de transport assurant la liaison entre Mahajanga et la Capitale y a fait une embardée, provoquant ainsi la mort de cet enfant et les graves blessures sur 17 autres passagers du véhicule. Selon des témoins, l’accident s’est produit juste à un moment où le chauffeur du car a voulu dépasser un camion semi-remorque. Malheureusement, la manœuvre du conducteur a échoué au dernier moment. Une voiture a surgi en face de lui. Face à cette situation imprévue, le conducteur, ne sachant plus quoi faire, a complètement perdu le contrôle de son bus. Le véhicule a fait aussitôt une embardée à la suite d’une série de coups de volant impromptus. Une partie des victimes a été évacuée à l’hôpital de Bejofo à Mahitsy tandis qu’une autre le fut à l’hôpital d’Ampefiloha, dans la Capitale. Puisqu’il y eut mort d’homme, le chauffeur du car devrait être placé en garde à vue, situation qui préludera donc à son prochain déferrement. Mais il devra, lui aussi, être soigné car figurant dans la liste des victimes. « Une fois qu’il sera rétabli, il devra être soumis à une enquête », a assuré le commandant de Brigade de gendarmerie locale.
Deux rencontres coïncidant aux 2 domaines d'activités de l'association Fitia. Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar et non moins présidente- fondatrice de ladite association caritative, a eu des rendez-vous avec des personnalités japonaises pour s'échanger sur l'éducation et la protection de l'environnement. Le premier tête- à -tête s'est tenu mercredi dernier avec le président de l'association caritative baptisée « Ashinaga ». Celle-ci prend en charge des orphelins pour qu'ils puissent poursuivre leurs études. Le fondateur de l'association étant lui-même orphelin, ayant perdu sa mère très tôt.
Une nouvelle somme dans la caisse de l’Etat. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato ainsi que le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala ont procédé à la signature de deux conventions de financement hier à Antaninarenina. L’Union Européenne subventionne le pays de 85 milliards d’ariary pour une durée de 5 ans. Le Gouvernement investira cette somme dans deux secteurs stratégiques notamment l’agriculture et l’exportation. Deux programmes seront ainsi mis en œuvre à savoir le programme AFAFI CENTRE et le programme PADEIR pour une durée de cinq ans. « Le programme AFAFI CENTRE vise à améliorer durablement les revenus des ménages ruraux dans leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier celle des femmes et des enfants, dans un souci de préservation de l’environnement naturel dans la zone préurbaine d’Analamanga, et notamment sur 105 Communes des Régions d’Analamanga et Itasy. Le Programme PADEIR, de son côté, améliore la compétitivité des filières exportatrices notamment le textile, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication vers les marchés de l’Union Européenne et les marchés régionaux » , explique le ministre Richard Randriamandrato.
Promotion de l'Esprit Nelson Mandela à l'université. Dans le cadre de la Journée internationale de ce militant de la cause anti-apartheid et premier Président noir d'Afrique du Sud, la fondation Telma avec l'ambassade de l'Afrique du Sud à Madagascar ont choisi trois axes d'intervention dont l'assainissement et la gestion des déchets. Cette année, le grand nettoyage de l'université d'Antananarivo et de ses alentours a mobilisé l'attention et les intérêts de tous les acteurs . « Un grand problème de gestion de déchets est constaté sur le campus universitaire.
Favoriser le développement de l’écotourisme. Après la mise en concession des terrains agricoles, c’est maintenant au tour des parcs nationaux. Ainsi, les gestionnaires de réserves naturelles à l’exemple de Madagascar National Parks (MNP) mettront en location une partie de la zone protégée dans le but de permettre leur autonomie financière. « Dans cette idée de concession, nous souhaitons surtout développer le tourisme de luxe. Pour des parcs nationaux tropicaux comme les nôtres effectivement, le tourisme de masse n’est pas vraiment adapté pour la conservation. Il ne faut pas oublier que plus le nombre de visiteurs est élevé, plus la gestion et la préservation des ressources naturelles est difficile. La mise en concession de nos parcs nationaux va favoriser la venue des investisseurs locaux mais aussi internationaux et donc la rentrée de revenus supplémentaires » explique le docteur Mamy Rakotoarijaona, directeur du Madagascar National Parks, lors d’une entrevue. De ce fait, un terrain allant de 5 à 10 hectares sera mis à disposition dans chaque parc concerné. Pour les réserves naturelles gérées par le MNP, il en comptera alors 14 à savoir Andasibe Mantadia, Ankarana, Ranomafana, la Montagne d’Ambre, Ankarafantsika, Isalo, Bemaraha, Tsimanampesotse, Andringitra, Andohahela, Lokobe, Kirindy Mite ainsi que Marojejy et Nosy Hara.
Etudes
Ces zones exploitées seront placées dans les zones tampons de la réserve. « Un parc se divise en trois parties. Il y a la limite du parc, puis les zones tampons et les noyaux durs, la zone qu’il faut impérativement protéger. Pour pouvoir définir exactement la limite de ces concessions, une étude est spécialement faite par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Mais cette étude ne considère pas seulement la délimitation et la durée de la concession, mais aussi ceux qui pourront investir la réglementation en vigueur. Pour ce type d’investissements, un cadre juridique bien défini doit être mis en place pour que la conservation des réserves naturelles soit maintenue », soutient le directeur général du MNP. Dans ce contexte, cette étude de l’UICN devrait se terminer dans six mois, sauf si d’autres paramètres pourraient venir la modifier. En tout cas, six parcs seront présentés aux investisseurs le mois prochain, dans le cadre du Wave Madagascar, l’événement dédié aux investissements dans le domaine du tourisme et toutes les filières rattachées. « Au cours des rencontres, un ou plusieurs investisseurs se décident, le processus de mise en place pourrait être accéléré, pour que tout le monde puisse en profiter le plus vite possible, allant des gestionnaires des parcs aux communautés environnantes, sans oublier les investisseurs», notifie le Dr Rakotoarijaona. En tout cas, la conservation de la nature devra s’accompagner du respect des coutumes et traditions locales.
Rova Randria
Qu'il nous soit permis de revenir à la charge, tant soit peu, sur l'escapade verbale scandaleuse, humiliante voire dangereuse, par réseaux sociaux interposés, de cet énergumène jouissant d'une bi-nationalité, franco-malagasy, résident en Métropole, Rakotomalala Fleury. La France, traditionnellement réputée d'être la « Terre d'asile », serait-elle en phase de mutation vers la « Terre de refuge des poltrons » ? Depuis toujours, le sol français accueillait gracieusement, des personnes du monde entier victimes des exactions, notamment politico-religieuses, pour les protéger.