En voyage officiel au pays du « Soleil Levant », le couple présidentiel malagasy fascine et continue de marquer ses griffes. A la tête d'une modeste délégation, Andry Rajoelina et son épouse, en déplacement de travail au pays de Sinzô Abe dans le cadre de la TICAD VII à Yokohama , malgré leur jeune âge, impressionnent le gotha des Chefs d'Etat et leurs épouses respectives grâce à leur engagement et leur conviction à combattre la misère et toutes les formes de violence dans le pays en particulier et en Afrique en général.
Une bonne nouvelle pour le secteur touristique. L'office régional du tourisme à Analamanga (ORTANA) a constaté une croissance de 20% du nombre de touristes visitant la ville des mille durant les sept derniers mois. Un bilan positif non seulement pour l'économie mais également pour l'image du Madagascar sur la scène internationale. « On peut dire que l'image de Madagascar s'est nettement améliorée au niveau international. La participation de l'équipe nationale Barea de Madagascar à la Coupe d'Afrique des Nations a apporté des effets positifs sur le tourisme.
33 spécialistes agricoles américains à Madagascar. L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a lancé la semaine dernière à Ranomafana au Centre ValBio, le projet « Farmer-to-Farmer » pour Madagascar. Ce programme associe notamment des spécialistes agricoles américains expérimentés à leurs homologues malagasy. Effectivement, l'USAID, le programme de bénévolat Farmer-to-Farmer ainsi que l'organisme d'exécution Cultivating New Frontiers in Agriculture (CNFA) ont réaffirmé leur engagement à renforcer l'agriculture et la résilience à Madagascar.
La presse - dont le journal que vous tenez en mains - avait déjà tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises sous l'ancien régime sur ces mêmes fraudes douanières à grande échelle, mais c'était resté lettre morte. Et pour cause, outre un homme d'affaires proche du Chef de l'Etat de l'époque, de très hauts fonctionnaires au sein du département concerné, celui des Douanes, étaient trempés jusqu'au cou dans le trafic. Ces derniers, après une longue enquête, viennent d'être placés en détention préventive par le parquet du Pôle anti-corruption (PAC) le weekend dernier. Il s'agit de l'ancien Directeur général des Douanes R. E. N., de l'ancien Receveur des Douanes à Tamatave R. T., de l'ex-Chef de Service Anti-fraude au sein de l'administration des Douanes R. H. L., et enfin de l'Inspecteur au Service des Renseignements et de l'Analyse des Risques, R. L.
Convoquée puis interrogée samedi soir par le département de la cybercriminalité de la Police à Anosy, la journaliste d'un quotidien de la place devra être entendue de nouveau par le même service ce jour. Elle aura à répondre de ses actes concernant le site d'information local sur Facebook de l'affaire du vol stationnaire d'un hélicoptère de l'Armée au-dessus du stade de Mahamasina, une nouvelle qui a entraîné un débat houleux, sinon une polémique entre les militaires et la Commune urbaine d'Antananarivo.
Dans le cadre du développement et de la promotion de l’Education physique et sportive (EPS) et son environnement, plusieurs ateliers seront organisés par La Mention Enseignement- apprentissage et didactique des Activités physiques, sportives et artistiques (EAD/APSA). Le premier atelier d’échange et de partage vise à l’amélioration des capacités de recherche, l’enrichissement des connaissances acquises et le renforcement des compétences des étudiants et des enseignants dans le domaine de l’Education physique et sportive. Ainsi, la Mention EAD/APSA organisera le premier atelier d’échange et de partage qui se tiendra le 03 septembre 2019 de 9h à 13h au petit Amphi de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) à Ampefiloha. Ce premier atelier entre dans le cadre d’un échange et de partage sur le développement et la promotion de l’Education physique et sportive. L’Ecole Normale Supérieure de l’Université d’Antananarivo est une école de formation des enseignants d’éducation physique et sportive et des encadreurs de toutes activités physiques sportives et artistiques à Madagascar. La présence de cette faculté a pour objectif principal de former et préparer les étudiants aux métiers d’intervention en Education physique et sportive. « Pourtant chaque niveau d’enseignement est confronté à des problèmes constatés sur trois points : fonctionnel, opérationnel et structurel. Effectivement en cette période de réalisation du système LMD, la Mention Enseignement- Apprentissage et Didactique des Activités Physiques et Sportives et Artistiques (EAD/APSA) a pris des mesures importantes pour le développement et la promotion de l’Education physique et sportive et son environnement. C’est ce qui nous a motivés à organiser ce premier atelier. »
Enfin, la fameuse voiture du souverain pontife a été dévoilée ! A une semaine de la venue du Pape François à Madagascar, les organisateurs peaufinent les derniers détails. Hier, la Nonciature ainsi que la Conférence épiscopale de Madagascar (CEM) et l’entreprise Le Relais, constructeur de la gamme « Karenjy » ont donc présenté à Ivandry, la papamobile qui transportera le Pape, lors de ses différents déplacements dans la Capitale. Ce sera alors une « Karenjy » de type Mazana II, mais l’arrière a été modifié pour lui permettre de s’y asseoir confortablement. En tout cas, la papamobile ne sera pas blindée. « C’est une demande exprès du Pape. En effet, un cahier des charges définissant les points à respecter dans la construction de la papamobile nous a été envoyé. Nous nous sommes donc conformé à ce cahier des charges envoyé par l’équipe de sécurité du Vatican. Mais ce qui est sûr, c’est que le Pape François aime être en contact avec les gens. De ce fait, être confiné dans un espace ne lui convient pas du tout », a soutenu Henri Roussel, responsable commercial au sein de l’entreprise Le Relais, lors de la présentation de la voiture. En dehors du pare-brise, seul le toit sera donc vitré. Tout le monde pourra voir le Pape en direct et non par l’intermédiaire d’une vitre.
Fin de l’épisode. Le Conseil d’Etat vient de trancher sur la requête déposée par les nouveaux actionnaires d’AMETIS. Ces derniers ont demandé l’annulation et le sursis à exécution de la décision de résiliation du contrat de Délégation de service public (DSP) sur le projet « e-visa » (délivrance de visas électroniques), en novembre 2018. Le Conseil d’Etat étant la seule entité compétente à annuler une décision gouvernementale. Avec le verdict sorti le 27 août dernier, aucune voie de recours n’est plus possible pour la société AMETIS. Ces conflits internes des sociétés et actionnaires du projet « e-visa » n’ont toutefois pas impacté la délivrance de visas électroniques. Les activités quotidiennes se sont poursuivies normalement auprès de 8 aéroports malagasy. Ce système permet, rappelons-le, la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il contribue également au renforcement de la sécurité et à la traçabilité des recettes de l’Etat.
Chaque année, Madagascar perd environ 1 milliard de dollars à cause du pillage de ses ressources halieutiques. En 15 ans, presque 4000 marins de différentes nationalités ont été pris en otage avec des rançons estimées à 385 millions de dollars. Ce sont des constats avancés par le Président Andry Rajoelina, dans son discours, lors de la Conférence Spéciale sur la promotion de la coopération dans la région occidentale de l’Océan Indien. Un évènement qui s’inscrit toujours dans le cadre du 7ème sommet de la TICAD au Japon. En tant qu’orateur principal, le Chef de l’Etat malagasy a choisi de parler du problème de la piraterie maritime. Sur cette lancée, il souligne que le coût économique de la lutte contre la piraterie maritime de 2010 à 2016 s’est élevé à plus de 25 milliards de dollars. Un fléau qui, selon lui, nuit aux échanges économiques et à la sécurité des biens et des personnes.
« Face à ce constat, nous devons réagir ! Nous ne pouvons tolérer qu’autant de ressources qui pourraient contribuer à l’essor économique soient pillées par des actes de criminalité », a insisté le Président de la République. Il met l’accent sur la sécurisation maritime nationale et régionale pour permettre au développement d’une véritable économie bleue. La « Charte Africaine sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique », dite « Charte de Lomé » ainsi que la « Stratégie Africaine Intégrée pour les Mers et les océans-horizon 2050 » sont les principales initiatives rentrant dans la sécurisation maritime. Des initiatives qui manquent visiblement de concrétisation.