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L’une des rares aires protégées du même genre à Madagascar. L’autonomie financière reste un rêve pour les aires protégées, mais surtout pour leurs gestionnaires. Toutefois, ce rêve peut prendre vie. Et le Parc national Nosy Tanihely en est la preuve. Aujourd’hui, il constitue un vrai modèle de cogestion à dupliquer dans les différentes aires protégées du pays. « Le fonctionnement, les investissements et les dépenses relatifs au parc pour son développement sont entièrement supportés par ses ressources propres. Aucun financement venu des bailleurs de fonds ou subvention n’a été reçu par le gestionnaire. Les ressources sont obtenues à partir des droits d’entrée et d’autres services tels que la vente des articles de souvenir, mais aussi des droits de recherche, de la vente de produits ou des services effectués », a expliqué Dr Mamy Rakotoarijaona, directeur général de Madagascar National Parks. 

Après les diverses interventions médiatiques du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, ce fut hier au tour de l'intégralité du bureau du CENI, à commencer par son président, de se présenter à la presse pour tenter d'éteindre l'incendie née dès suite de la révélation de son vice-président. Celui-ci, en fin de semaine dernière, avait révélé l'existence de plus d'un million d'électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d'identité. Une annonce qui a fait réagir les différents courants politiques dans le pays, notamment l'opposition qui, se basant sur cette révélation, demande l'annulation de l'élection présidentielle suite à l'annonce faite par la CENI. 

Une aberration. Tel pourrait – on qualifier la dernière déclaration des membres de l’opposition rassemblés au sein du RMDM (« Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) avant – hier. Ce rassemblement d’opposants issus du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM) et du « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM) a, en effet, demandé l’annulation de toutes les élections depuis l’année 2018. Ces politiciens malheureux des dernières élections – dont Marc Ravalomanana et son poulain, Tahiry Ny Riana Andriamasinoro – ont profité de la déclaration de la CENI sur les irrégularités dans la liste électorale pour exiger que la présidentielle, les législatives, les communales et municipales soient à refaire. Ils sont jusqu’à remettre en question les résultats des scrutins lors de ces différents rendez – vous électoraux.

La présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a mis la pression sur le Gouvernement, hier, lors de son allocution d'ouverture de la session extraordinaire. Elle a exhorté le Gouvernement à travailler rapidement pour la réalisation de la Politique générale de l'Etat. A défaut, la Chambre dispose de moyens constitutionnels en conséquence.

La une du 5 mars 2020

Publié le mercredi, 04 mars 2020

Au cours d’une conférence de presse dans ses bureaux à Ambohidahy hier dans le milieu de journée, Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga, a donné son avis sur les sujets d’actualité du pays et de son gouvernorat. Réagissant à la polémique qui est née de la déclaration du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante Thierry Rakotonarivo, sur la supposée existence de plus d’un million d’électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d’identité nationale, le numéro Un de la Région Analamanga, a vogué dans le même courant d’idée que les proches du régime. Remettant en doute l’existence de ces cartes d’identité nationale avec des numéros identiques, il pointe du doigt une tentative de déstabilisation derrière cette annonce inattendue d’Alarobia.

En effet, l’information lâchée par le vice-président de la CENI avait été suivie presque dans la foulée par des demandes d’annulation de l’élection présidentielle par les candidats perdants. Et ce, même si le vice-président de la CENI s’est dédit avant-hier, affirmant notamment que ces CIN aux numéros identiques pouvaient simplement être issues d’une mauvaise retranscription dans les listes électorales. Afin d’éviter de nouvelles erreurs de retranscription, Hery Rasoamaromaka appelle ainsi les citoyens à vérifier les informations dans les listes électorales.

Durant sa rencontre avec les gens des médias, le gouverneur de la Région Analamanga a par ailleurs touché mot sur d’autres domaines, notamment les infrastructures routières dans la Capitale, fortement endommagées par les eaux de pluie. De nombreuses rues d’Antananarivo sont en effet aujourd’hui dégradées, pour ne citer que celles aux 67ha. Face à cette situation, Hery Rasoamaromaka rassure et indique que le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, la Commune urbaine d’Antananarivo et la Région Analamanga, travaillent de concert pour trouver des solutions pour réhabiliter toutes les routes dégradées dans la Capitale. Avançant des garanties de la part des entreprises de construction de route, il annonce que la réhabilitation des routes débutera probablement la semaine prochaine. La Région Analamanga apportera son concours financier à la réparation de ces routes étant donné l’insuffisance du budget de la Commune urbaine d’Antananarivo, dit-il.

Parlant en outre des actions de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka souligne que la Région Analamanga ambitionne de finir le terrassement de l’intégralité des chemins de terre de la Région. Il indique que des projets pour l’amélioration du paysage urbain d’Antananarivo sont actuellement étudiés. Faisant le bilan des six derniers mois, le gouverneur rapporte la construction de deux marchés, à Ankazobe et à Alatsinain’ Ambazaha, l’érection d’un pont à Besarety, la réfection du chemin vers Croc Farm, la rénovation du Parc Analamanga et de la route d’Ambohijanaka, la réhabilitation du commissariat central de la Police et du siège de la Région à Ambohidahy. L’arrivée des engins promis par le Chef de l’Etat et la concrétisation des partenariats publics privés permettront le début des autres projets, indique-t-il.
La Rédaction

A cause du retard du versement des indemnités de 50 000 ariary dans leur bon de caisse, les enseignants issus des établissements publics, membres de la Plateforme des associations et syndicats de l’éducation à Madagascar (PACEM), ont observé une grève depuis hier devant le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) à Anosy. D’après leur explication, ils réclament une date exacte quant au versement de leurs indemnités ainsi que le recrutement des maîtres FRAM, âgés de plus de 45 ans. Ces derniers devront obtenir leur contrat de travail en tant que fonctionnaires au plus tard en 2022. Certains établissements ont laissé le champ libre aux enseignants de participer ou non à la grève, et d’autres ont totalement fermé leur portail, comme c’était le cas au Lycée technique d’Alarobia.

Face à cette grève qui est devenue une habitude pour certains syndicalistes, les élèves et parents sont les premières victimes. Leurs soucis se portent sur la reprise des cours et la réalisation du programme scolaire, d’autant plus que les dates des examens approchent à grand pas. « A chaque fois que les enseignants sont en grève, nous sommes toujours menacés. Qu’en est-il du programme scolaire et de la révision qui ont de gros impacts sur les sujets d’examen, les résultats ainsi que le niveau des élèves ? D’ailleurs, les grèves ne se produisent que durant le deuxième trimestre », a déclaré Finaritra A., étudiant en classe de terminale au Lycée J.-J. Rabearivelo.

Afin de ne pas mettre en jeu l’avenir des élèves, la majorité des enseignants ont décidé de continuer les cours, malgré que leurs problèmes ne soient pas encore résolus. « La ministre nous a promis de payer prochainement nos indemnités. Sur ce, la grève n’est pas une obligation afin de régler nos problèmes puisque la période des examens approche. D’ailleurs, elle a déjà avancé que les procédures sont en cours de finalisation », avance Clarisse R., enseignante. « A chaque fois que les enseignants font face à des problèmes ou sont en conflit avec leur chef hiérarchique, les élèves en sont victimes. Le programme scolaire est perturbé et les étudiants, notamment ceux en classes d’examen, perdent leur concentration. Il est ainsi évident que leur niveau ne cesse de se dégrader d’année en année », continue-t-elle.

Pour rappel, le 27 février dernier, la ministre de l’Education nationale, Andriamanana Josoa Rijasoa, a déjà avancé que son département utilise tous les moyens mis à sa disposition afin de pouvoir payer les indemnités des enseignants et du personnel au sein de ce ministère. Pourtant, des changements devront être faits afin qu’il y ait une égalité de droit entre tout le personnel. Un décret d’application est déjà certifié par le Premier ministre. Ceci devra être présenté en Conseil des ministres, ce jour même.
Anatra R.








A la fois émouvant et horrifiant. C’est ce qu’on peut dire du sort réservé à ce piéton de 43 ans, ce dernier ayant été domicilié dans le secteur. Son corps avait été retrouvé puis finalement  repêché des eaux d’une canalisation drainant le cœur du quartier de Mahavoky-Besarety. Sur place, une poignée de curieux se tenait près de sa dépouille enveloppée d’un linge blanc. D’après une information, ce sont des riverains, des volontaires qui ont ramené le cadavre de la victime sur la terre ferme. Tous attendaient l’arrivée du BMH pour transporter le corps jusqu’à son foyer après que la Police eut procédé à un constat. « Le malheureux avait une blessure à l’abdomen et au visage », explique un jeune garçon. « La victime semble être complètement exsangue », précise une employée du Fokontany.
La victime dont l’identité n’a pas été déclinée, a commencé à disparaître totalement du circuit depuis dimanche dernier où un orage a éclaté au-dessus de la Capitale. L’eau a monté dans le quartier. Ce qui laisse donc supposer que le quadragénaire avait été accidentellement emporté par les puissants flots jusqu’à ce qu’il s’est noyé totalement sans que personne n’ait pu le sauver.

Mine de rien, le réseau de canalisations d’eau usée non protégé car à ciel ouvert, semble être innocent en temps ordinaire dans un quartier comme Mahavoky. Mais c’est  tout simplement l’enfer  lors d’un orage. Car les chenaux s’y transforment en de  torrents furieux qui peuvent tout emporter en quelques secondes. D’autant plus que l’eau déchaînée inonde tout, rendant difficile tout repérage. Ce qui représente une grave menace pour les piétons, notamment ceux qui n’ont pas l’habitude.

A preuve, cela fait au moins la troisième fois qu’un piéton s’est tué tragiquement à Besarety et ses environs. C’est ce qui était arrivé il y a quelques années à ce médecin, qui avait été emporté par les flots dangereux lors d’un orage, ou bien ce jeune qui avait été entraîné par les torrents depuis la ville haute pour choir dans un canal, toujours dans le même secteur.
Franck R

Même si l’information n’a pas été confirmée par Météo Madagascar, la Grande île serait actuellement menacée par une cyclogenèse qui se présente encore actuellement sous forme d’activité orageuse dans les îles voisines. Le système évolue peu avec potentiellement une lente dérive vers l’île Maurice. Selon la Direction générale de la Météorologie (DGM), la zone suspecte n’a pas encore d’impact sur notre pays. Tout dépendra de l’évolution du système qui sera à déterminer dans les prochaines heures. Mais il serait évident que plus il se rapprochera des côtes, plus le risque de forte pluie sera élevé. Le service météorologique à Ampandrianomby suit actuellement de près son déplacement pour déterminer l’ampleur des pluies pouvant éventuellement concerner Madagascar. « Demain, notre service disposera toutes les informations mentionnant si le système se transformera en cyclone et dans quelle direction il se dirige », affirme le service communication de la DGM.

« Le renforcement des hautes pressions subtropicales aura pour effet de repousser le système vers l’ouest nord-ouest ou le nord-ouest. Avec cette trajectoire, il se rapproche des côtes Nord-est de Madagascar, sans que ce soit possible de dire s’il atterrira ou non sur la Grande île. (…) Par contre, le signal pluviométrique semble un peu plus marqué pour le Nord-est de Madagascar », rapporte par contre Cycloneoi, un blog spécialisé sur les cyclones tropicaux.

En attendant, c’est la zone du mauvais temps qui détermine la météo sur quasiment toute l’île. Et cela se renforce par le flux d’alizé.  A partir de demain, la prévision prévoit un ciel couvert avec une possibilité de crachins sur les hautes terres. Plus précisément, les côtes Est recevront des pluies. Des activités orageuses seront également attendues sur les régions près du littoral nord-ouest, de même que sur Betsiboka et Bongolava. Ailleurs, on observera un temps sec. Une baisse des températures est même à prévoir.

Pour vendredi prochain, la prévision météorologique indique un temps nuageux avec une possibilité de crachins sur toute la partie Est des hautes terres. Les pluies orageuses se déclencheront sur la moitié ouest et nord-ouest, s’étendant jusqu’à l’extrême nord de l’île. En revanche, des pluies faibles à modérées toucheront Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra- Mangoro, Vatovavy-Fitovinany et Atsimo-Antsinanana. Ailleurs, le temps sera sec. En ce qui concerne la température, elle va continuer à baisser sur les côtes Est ainsi que sur les hautes terres. Néanmoins, la chaleur se fera toujours ressentir sur la partie ouest.
Recueillis par K.R.

La sonnette d’alarme retentit de nouveau du côté des consommateurs. Les produits de première nécessité connaissent une nouvelle flambée et ce depuis quelques semaines. Une situation qui fait monter la grogne dans les ménages. Apporter un billet de 10 000 ariary est devenu presque insignifiant pour les ménagères car ne suffit plus à acheter tous les besoins en une journée.

Le coût de l’huile, par exemple, a augmenté de 1000 ariary. Le prix de ce produit en cacheté est passé de 5000 à 6000 ariary. Pire, certaines marques d’huile peuvent même atteindre jusqu’à 8 000 ariary. Il en est de même pour le sucre qui connait une hausse d’au moins 300 ariary. Il va sans dire du riz, aliment de base des Malagasy, qui revient également toujours aussi cher et n’a connu aucune baisse pour le moment. Les prix du riz dans les épiceries de quartier varient de 1900 à 2100 ariary. Une différence de prix fixée selon le type de riz : Makalioka, Vary Gasy, Mavokely, etc. Les autres produits comme la farine ou la viande ne sont pas épargnés par cette hausse de prix.

Cri de détresse

Ce retour en force de l’inflation fait monter des cris de détresse.  Des cris qui devraient être sérieusement considérés par les responsables concernés. Faut – il rappeler que l’année dernière, vers les deux derniers mois de l’année, la même inflation a été observée dans le pays. A preuve,  en se référant aux chiffres de l’Institut national des statistiques (INSTAT), l’on peut noter une hausse de l’indice des prix à la consommation. « Des fois, je n’ose même plus aller au marché quand je n’ai pas assez d’argent car je sais que je ne pourrai acheter grand-chose », confie une femme au foyer.

Les causes de cette reprise de l’inflation sont assez floues. En effet, la monnaie malagasy est aujourd’hui dans une phase de stabilité. De leur côté, les commerçants eux – mêmes n’arrivent pas à expliquer les vraies raisons d’une telle inflation. C’est le cas, par exemple, pour le prix de l’huile. « Je ne sais pas pourquoi les prix ont augmenté. D’ailleurs, je crains que le coût de ce produit pourrait encore connaître une nouvelle hausse », déplore une commerçante du côté d’Analakely. A cette hausse des prix s’ajoute la très fâcheuse habitude des marchands de la Capitale à tricher sur la quantité des marchandises vendues par kilo en trafiquant les balances. Les consommateurs s'en sortent encore plus perdants!
Sandra R.

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Editorial

  • Le plus dur reste à faire !
    Désormais, le navire Madagasikara a de nouveaux dirigeants à compter d’hier vendredi 17 octobre 2025. Evidemment, cette présence massive des chefs de mission diplomatique au siège de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy suffit à clarifier la position de la communauté internationale qui, en fait, cautionne cette investiture. Et maintenant, tous les regards se fixent vers l’avenir de la Grande île. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, le plus dur reste à faire ! L’assistance composée d’invités de marque, des civils et militaires et des représentants de la communauté internationale a été prise pour témoins des engagements tenus par le Chef de l’Etat fraîchement investi. La Nation toute entière qui a suivi la cérémonie d’investiture retransmise en direct sur les deux chaînes nationales (RNM et TVM) prend note aussi des dits engagements. Un défi de Titan que les nouveaux maîtres du régime ne doivent jamais pris à la légère.

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