Publié dans Société

Essais cliniques d'une solution injectable - « Traitement basé sur l'association de deux médicaments excluant le CVO »

Publié le mercredi, 27 mai 2020

Lors du passage du Président  de la République Andry Rajoelina à Toamasina, mardi dernier, le début des essais cliniques d'une solution injectable a été annoncé officiellement. Il s'agit du développement d'un nouveau traitement pour lutter contre cette pandémie. Contrairement aux propos de certains médias, ce traitement s'effectue indépendamment des deux protocoles de traitement établis et élaborés, dont le CVO servant à traiter les  patients du Covid-19 à Madagascar. Afin d'apporter plus d'explications, le Professeur  Luc Rakotovao, médecin biologiste et investigateur  principal desdits essais cliniques  ainsi que le docteur Sahondrarimalala Marie Michelle, directeur des études juridiques auprès de la République, sont montés sur le plateau de la TVM, hier.

 

(+) : Que pouvez-dire de ces essais cliniques et quel est leur rapport avec le traitement du Covid-19 à Madagascar ?

(-) : Trois protocoles de traitement ont été développés par les scientifiques malagasy. Il s'agit en premier lieu de l'association de l'Azithromycine avec la Chloroquine du Professeur Didier Raoult, administrés aux premiers patients du Covid-19 à Madagascar. Par la suite, il a été découvert un remède traditionnel amélioré, composé d'artemisia et d'autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics. Compte tenu de son aspect naturel, sa transformation en forme injectable détourne catégoriquement du recours à la pharmacopée traditionnelle que nos scientifiques ont mise en place. Il sera donc gardé comment étant une décoction. Et le troisième protocole porte sur les essais cliniques d'une composition de deux médicaments injectables, indépendamment du Covid- Organics.

(+) : Le traitement CVO n'est-il pas efficace ou existe-il des particularités pour ces essais cliniques ?

(-) : Le remède traditionnel CVO a présenté des effets indésirables même si bon nombre de patients se sont remis de leur maladie grâce à ce Covid- Organics. C'est ainsi que ces essais cliniques demeurent importants afin de déterminer d'autres médicaments avec moins d'effets indésirables.

Quant aux essais cliniques, leur conception, leur conduite ainsi que leur administration ont été conçues par des scientifiques malagasy ainsi que quelques chercheurs exerçant à Maurice, Thaïlande et aux Etats-Unis. Tout cela a été approuvé par le Comité d'éthique et l'Académie nationale de la médecine. Il garantit la conformité aux normes éthiques dont son développement répond  conformément à ceux de l'OMS. Les deux médicaments ont été déjà approuvés scientifiquement au niveau mondial dont la toxicité et la tolérance sont déjà déterminées préalablement. Pour cette raison, les essais in-vitro ne sont plus d'ordre.

Néanmoins, Madagascar respecte le principe libre choix du traitement, c'est-à-dire que seul le médecin peut déterminer le traitement à administrer à un patient.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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