L’affaire des fuites de sujets au baccalauréat 2019, alimente toujours les conversations au sein de l’opinion. Mais comme elles l’ont promis, les autorités en place dont le ministère de l’Enseignement, ont réagi. Des têtes vont tomber. Et c’est ce qui devait arriver, arriva. Dans tout Madagascar, 27 personnes sont arrêtées, 7 ont été présentées jusqu’à maintenant devant le Parquet et 4 furent placées sous mandat de dépôt. Ces dernières ne sont autres que les incriminées dans la circonscription d’Imerintsiatosika et parmi eux le proviseur du lycée de la localité. Trois lycéens venant de la Capitale sont placés avec lui à la prison d’Arivonimamo à l’issue de leur passage devant le juge d’instruction samedi dernier. Les trois autres ont bénéficié de la liberté provisoire. Les autres personnes arrêtées, 12 à Fianarantsoa et 8 à Antananarivo sont actuellement sous les feux de l’enquête dans les bureaux de la Gendarmerie et passeront bientôt devant le Parquet. Lycéens et enseignants composent
Baccalauréat
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle
Une fuite de sujets occasionnant une désorganisation de la session 2019 du baccalauréat a marqué l’actualité du pays la semaine dernière. Réagissant à cette situation, le Président de la République Andry Rajoelina annonce la tenue d’une deuxième session pour l’obtention du diplôme du Baccalauréat. L’annonce a été faite au cours de l’émission spéciale du Président de la République diffusée hier dans la fin de soirée sur les chaînes de télévision et de radio nationales ainsi que sur quelques chaînes privées de la Capitale. « Annuler l’examen est impensable. Ce serait sanctionner ceux qui ont travaillé dur. Cela serait irresponsable (…) L’examen a pris fin. Nous attendons les résultats. Nous féliciterons ceux qui auront obtenu leurs diplômes. Pour ceux qui ont échoué, une deuxième session sera organisée, 3 ou 5 jours après la publication des résultats selon l’organisation qui sera faite », a avancé le Chef de l’Etat comme solution à la situation actuelle. Du 23 au 26 octobre, d’après les informations publiées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il s’agit selon le Président Rajoelina de « donner une chance » aux jeunes candidats recalés lors de la session normale. Silencieux depuis l’éclatement de cette affaire, le Président affirme avoir laissé les responsables travailler et avoir pris le temps de comprendre ce qui s’est passé. « J’ai ressenti l’agacement des parents, l’inquiétude des candidats, la colère des simples gens, car la fuite de sujets est un fait tout à fait exceptionnel », assure-t-il.
Des pyromanes, le pays n’en manquent pas ! Des rallumeurs de foyers de crise, le pays en regorge ! Des paroles incendiaires pullulent. Les feux de brousse font rage ces derniers temps. Chaque année des milliers d’hectares partent en fumée. Madagascar jadis appelé « l’Ile verte » vire malheureusement à l’ « Ile rouge ». Le Chef de l’Etat monte au créneau et avertit sévèrement les « mpandoro tanety » et les assimile au rang des « mpandorotanindrazana » et donc des « criminels » à traquer. Même les espaces protégés en l’occurrence le parc national d’Ankarafantsika qui abritent des espèces endémiques de faune et de flore n’ont pas été épargnés. Les interpellations par les Forces de l’ordre n’ont pas tardé. Des arrestations plus que légitimes s’imposent. Mais des mesures structurantes et pérennes s’avèrent nécessaires de fait à l’endroit des paysans limitrophes à ces zones dites protégées. Il faut évidemment leur offrir un cadre naturel de vie ou de survie. A l’entame du quatrième et dernier trimestre de l’année, le régime semble traverser une zone de turbulence. Des foyers de tensions savamment ou bassement, c’est selon, exploités et entretenus par les détracteurs apparaissent. Pour le besoin de la déstabilisation ou de perturbation, des rallumeurs de crise jettent de l’huile partout. L’inflation, ce terrain facile pour les ennemis de la nation, refait surface. Les produits de première nécessité (PPN) dont le riz et l’huile alimentaire se trouvent naturellement dans la ligne de mire. Toute augmentation des prix du kapoaka de riz et de l’huile impacte de plein fouet sur la vie des modestes ménages. La concrétisation du grand projet présidentiel relatif à la construction de la nouvelle ville « Tanamasoandro » avance à grands pas. Les détracteurs de l’IEM cherchent à tout prix stopper net ce projet hautement ambitieux et courageux et sèment la pagaille. En raison des terrassements obligatoires, les remblayages sont inévitables. Les négociations préalables menées par les responsablesauprès des paysans touchés par les travaux ont abouti à des ententes. Chaque famille concernée sera indemnisée à sa juste valeur. Mais les politicards mal barrés y trouvent toujours de quoi à attiser la « colère » de certains paysans. Malheur pour eux, le mouvement s’effrite. Etant le fer de lance de la campagne électorale de Rajoelina, « Tanamasoandro » est incontournable. Il faut impérativement désengorger la Capitale qui s’étouffe ! La nomination de la première vague des gouverneurs crée des vagues. Les « valets » de Ravalocherchent la petite bête et foncent la tête baissée. La Constitution devenue l’arme classiqueest utilisée pour fustiger le régime. Mais le débat jugé d’emblée faux et sans fondement, ne peut mener autrement les esprits obtus que vers une issue incertaine. Le redressement rapide du pays exige la mise en place des responsables opérationnels sur terrain. Le scandale sans précédent des fuites de sujets du Baccoffre aux rallumeurs de feu une opportunité inespérée.Seulement, la trame échoue car les dirigeants étatiques ont pris les devants de la chose. Des mesures drastiques de nature à apaiser la tension ont été décrétées. L’intervention du Chef de l’Etat, très attendue dimanche à la TVM, tombe à point nommé. Des éclairages plus qu’utiles pour décanter l’atmosphère et couper l’herbe aux pieds des rallumeurs de crise.
Le directeur des examens nationaux pointé du doigt. Lors d'un point de presse hier dans son bureau, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) sous l'égide de la Professeure Blanche Nirina Richard, a donné des explications sur la désorganisation du baccalauréat et a fait des révélations. Sans hésiter, la ministre a désigné le premier responsable, en l'occurrence le directeur des examens nationaux et qui n'est autre que le premier responsable de l'Office du baccalauréat à Ankatso.
Au Pôle anti-corruption (PAC) des 67ha, le procès sur l’affaire de détournement de deniers publics et de faux, survenue entre novembre 2015 et avril 2017 dans la Commune rurale d’Andoharanofotsy, s’est déroulé hier. Le préjudice s’élève à 99,67 millions d’ariary, et c’est la Direction de la législation des contentieux (DLC) qui s’est constituée en partie civile. Devant la barre, l’ex -maire et ses deux co-accusés dont un responsable du service financier et un régisseur du marché local au sein de cette mairie. Mais l’audience est totalement à refaire suite à une demande de diligence de la part des avocats, et ce, après constat d’une existence d’un dossier de poursuite parallèle. La présidente de la Cour du PAC a approuvé l’ajout du second dossier. Du coup, les incriminés ont obtenu la liberté provisoire dans l’attente de la prochaine session dont la date n’a pas encore été fixée.
Le problème de prime est en passe d'être résolu pour les joueurs. La Fédération malagasy de football (FMF) a déclaré avoir viré les primes complètes dans les comptes bancaires des joueurs et staff concernés. Même si quelques joueurs affirment que la somme n'est pas encore positionnée, espérons que cela devra être fait dans les prochaines heures. De cet effet, Nicolas Dupuis poursuivra son aventure avec les Barea de Madagascar.
Le conflit entre les commerçants et les dirigeants de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le parking d’Anosibe ne cesse de s’empirer de jour en jour. Une trentaine de personnes, dont des commerçants et leaders d’opinion contestant la construction de box au parking d’Anosibe, ont été enquêtées hier au sein de la Police de sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT), située à Tsaralalàna. Ils sont inculpés d’être les auteurs d’un vol qui aurait lieu à cet endroit. D’après l’accusateur qui n’est autre que le dirigeant actuel de la Mairie d’Antananarivo, 800 sacs de ciment, 300 planches et d’autres matériels de construction auraient disparu sur les lieux. Ces 32 personnes ont été alors convoquées à Tsaralalàna.
Le mandat des premiers magistrats des villes, dans tout Madagascar, prend fin. En toute logique, c’est le temps des bilans. Chaque maire de toutes les Communes urbaines ou rurales du pays doit rendre compte des tenants et aboutissants de leurs actes durant les cinq ans de leurs mandats. Il s’agit d’un minimum auquel chaque élu doit se soumettre.
Rapide comme le train à grande vitesse. Après avoir mis en place un guichet unique des marchés publics le 27 août dernier à Antsahavola, la Commission nationale des marchés (CNM) entame des réformes complètes en matière de traitement des dossiers. En effet, le ministère de l’Economie et des Finances a adopté l’arrêté 20442 MEF du 17 septembre 2019 fixant les modalités de contrôle a priori et a posteriori de la CNM. Un communiqué au grand public a été publié mardi dernier dans le site officiel du ministère. Dans ce cadre réglementaire, le ministère de tutelle supprime les cadences de réception des dossiers en procédant à une réception journalière.