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Le mauvais temps qui s’est traduit par les fortes pluies enregistrées ces trois derniers jours, a lourdement affecté la partie Nord mais aussi le Sud-ouest du pays. Dans le Nord, l’axe RN6 est coupé dans trois différents points dont Marivorahona, situé à 13 km d’Ambilobe, Beramanja, une localité sise à 28 km de cette même ville, et enfin à l’embranchement Ambilobe-Vohémar. A Maevatanàna, les écoles ont  dû fermer en raison des inondations qui ont touché le secteur inondable de cette ville. Toutefois, il n’y eut encore officiellement de gens sinistrés dans cette ville.

A Mahajanga, la forte houle a entreposé des débris ou autres fragments de pierres sur l’artère principale des bords de mer. Et pourtant, il ne s’agissait pas encore de vents cycloniques alors que les dégâts qu’ils ont occasionnés sur les infrastructures à Mahajanga, sont considérables.

A nouveau, un autre corps venait d’être retrouvé sous les décombres. Après 5 jours  et de nuits de lutte acharnée,  c’est la mi-victoire pour les pompiers et leurs partenaires dans leurs tentatives communes pour  retrouver les corps de victimes restées sous terre sur le flanc de colline situé à Tsimialonjafy-Mahamasina, théâtre d’une tragédie liée à un glissement de terrain. Vers la fin de matinée d’hier, les pompiers ont de nouveau  localisé puis dégagé une autre dépouille, celle d’un adulte. Ce dernier fut repéré par ses mains et surtout par l’odeur de décomposition avancée. Ce qui ramène donc à deux le nombre de cadavres retrouvés, sur les quatre déclarés portés disparus. Les secouristes, portant des masques,  ont recherchés ces corps dans les pires conditions depuis le week-end dernier. Et encore, il a fallu enlever l’énorme bloc de pierre qui était tombé sur les restes d’une victime. « La dépouille en question se trouve à un mètre sous terre. Ce qui explique ces complications »,  a affirmé un commandant du Corps de protection civile (CPC).

Pour avoir une idée de la difficulté de la tâche et surtout du danger qui les guette à tout moment, 150 secouristes issus de différentes entités dont les sapeurs-pompiers, les militaires du CPC, les éléments de la Police et ceux de la Gendarmerie nationale, les scouts, et enfin la société Colas, sont engagés actuellement sur le terrain. A propos, il s’avère finalement quasi impossible d’introduire du matériel lourd, type BTP comme une pelle mécanique pour soulever les décombres à cause de la configuration géographique particulièrement défavorable du site de la catastrophe.  Le fait de l’acheminer à travers  tout ce chemin escarpé dont l’escalier dit 416, est impensable.  « Or, s’il y avait une accessibilité de cette pelle mécanique à l’endroit, cela aurait pu faciliter la tâche », commente un officier, chef d’équipe de la Gendarmerie.

Après une campagne sans suspens, le président sortant du comité olympique malagasy Siteny Randrianasoloniaiko est réélu à sa propre succession pour un quatrième mandat qui le maintiendra à la tête du comité olympique national jusqu’en 2023.

L'homme de la situation

Publié le mardi, 22 janvier 2019

« Ecce Homo » (Voici l'homme) s'écria le Gouverneur de la Palestine, le Ponce Pilate, au moment où il livra aux mains des Juifs un « homme » qui s'était pris pour Roi d'Israël et encore plus  Fils de Dieu, un certain Jésus de Nazareth. Le Haut représentant de César au pays de David se dessaisit du « dossier » de cet « homme » innocent pour laisser aux « griffes » des grands chefs religieux. On le savait à quel jugement implacable l'attendait. C'était en Palestine ! Il y a 2.000 ans.

Une entité méritante. La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) vient d'obtenir un certificat international de l'excellence attribué par l'Association internationale de sécurité sociale. Il s'agit, rappelons-le, d'une récompense internationale accordée suite aux efforts déployés par la Caisse pour promouvoir la sécurité sociale à Madagascar. En fait, le taux de couverture sociale dans le pays reste encore faible malgré les multiples activités entreprises, d'où la nécessité de les renforcer. Pour y arriver, la CNaPS mise sur la communication. La mise en œuvre de ses diverses politiques relatives à la redevabilité, la transparence, l'accessibilité, la sécurité sociale et l'excellence font désormais partie de sa politique de communication pour 2018 - 2022.

Madagascar - Le futur dragon de l'océan Indien ?

Publié le mardi, 22 janvier 2019

Mise à part, bien entendu, l'attitude négative des mauvais perdants, l'accession de Andry Rajoelina à la magistrature suprême du pays est accueillie favorablement aussi bien sur le plan interne qu'à l'international. D'une manière générale, l'optimisme est de mise et beaucoup s'attendent à un changement drastique dans la manière de gérer les affaires nationales et surtout, à une amélioration significative de la situation économique du pays.  D'aucuns prédisent même que ce sera sous Andry Rajoelina que Madagascar retrouvera le trio de tête en Afrique, place qu'il a occupée lors de la première République et deviendra le dragon de l'océan Indien. Ce qui n'est nullement impossible.

Un vent de panique souffle sur des anciens hommes forts du régime d'Hery Rajaonarimampianina depuis la chute de l'ancien Président malagasy, largement battu au scrutin présidentiel du mois de novembre dernier. Le nouveau pouvoir veut lâcher ses limiers sur les traces de tous ceux soupçonnés d'avoir puisé inconsidérément dans les caisses de l'Etat à seule fin de s'enrichir. Lors de son premier discours, à la suite de sa prestation de serment samedi dernier, Andry Rajoelina a affirmé sa volonté de mettre fin à l'impunité et d'instaurer des règles de bonne gouvernance afin de rétablir l'image de l'Etat aux yeux de ses concitoyens et de l'étranger.

A l'approche de la proclamation des nouveaux membres du Gouvernement de Ntsay Christian, des candidats douteux se font entendre. Prévue pour aujourd'hui ou demain, cette liste est jalousement gardée par les ayants droit dans le cercle des Dieux. Cela n'empêche pas tout de même certains à claironner sur le toit leur probable nomination à un tel poste ministériel tandis que d'autres font tout pour attirer l'attention des décideurs quitte à collecter des signatures de leurs « futurs subalternes ».

La UNE du 23 janvier 2019

Publié le mardi, 22 janvier 2019

La une du 22 janvier 2019

Publié le lundi, 21 janvier 2019

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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