Après le départ de Coffi Agossu, devenu directeur régional adjoint de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour l'Afrique, le nouveau représentant de l’OIT à Madagascar a été nommé. Il s’agit de Frederick Muia. Plusieurs chantiers l’attendent. En effet, malgré les progrès effectués par ladite organisation, il reste beaucoup à faire concernant le secteur de l’emploi à Madagascar.
Actuellement, 3 points majeurs sont encore en suspens. En premier lieu, il y a l'adoption du Code du travail révisé. L’ancien code en vigueur date de 2004. Depuis, de nombreux ajustements doivent être pris en compte, notamment l’emploi des jeunes diplômés, l’impact de la Covid-19 sur le monde du travail et les changements post-Covid dans l’approche du travail. En plus, il existe encore 10 conventions qui n’ont pas été ratifiées. Le code révisé a été déjà validé par les travailleurs et les employeurs, mais il reste sa validation au niveau de l’Etat malagasy.
Deuxièmement, le problème lié aux cas de violence dans le milieu professionnel n’est pas encore réglé. Actuellement, 23 % des employés malagasy subissent des maltraitances, des violences physiques et morales, sans oublier les agressions sexuelles. Selon l’OIT, plus de 3 employés sur 5 en sont victimes à répétition. Dans son agenda, M. Frederick Muia suggère de faire ratifier la convention C 190 par l’Etat malagasy.
Enfin, dans un domaine plus pratique, Madagascar manque cruellement de structures dédiées spécifiquement à l'emploi et l'entrepreneuriat des jeunes. Ces derniers sont les premiers à souffrir du chômage. 70 % d’entre eux sont contraints d’exercer dans le secteur informel. Cependant, environ 500.000 jeunes entrent dans le monde professionnel chaque année. Dans ce domaine, la mise en place d'une bonne gouvernance est ainsi sollicitée par les jeunes.
Ainsi, plusieurs solutions clés sont à mettre en place sous l’impulsion du nouveau représentant de l’OIT à Madagascar. Le directeur du bureau des pays de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles, a pris ses fonctions à compter du 1er septembre dernier.
Né le 18 avril 1969, M. Frederick Muia est marié et a trois enfants. Il est titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en communication des affaires et sociolinguistique de l’Université Paul Valéry Montpellier III (France) et d’un master en sciences du langage et de la communication de l’Université de Franche-Comté, Besançon (France).
Avec plus de 22 ans d'expérience en tant que cadre dans le domaine du travail, de l'emploi et de la gestion des projets à l'échelle mondiale, M. Muia se concentre principalement sur le développement du secteur privé, les organisations patronales, le développement des capacités, l'engagement des parties prenantes et le tripartisme, la société civile, les gouvernements, les Nations unies, les organisations bilatérales et multilatérales. Il a acquis une expérience reconnue en matière de développement des compétences, d'entrepreneuriat et de création d'emplois, ainsi qu'un intérêt pour l'économie numérique et les médias sociaux en tant que moyen d'influencer les politiques.
Avant d’entrer au service de l’OIT, M. Muia a occupé le poste de chef de projet à l’ERS Global, projet de la Fondation Bill & Melinda Gates à Addis-Abeba (Ethiopie). Il a également enseigné au sein du Programme de formation pour les administrateurs, Centre de formation des institutions financières (« Financial Institutions Training Center - FITC ») à Lagos (Nigeria). Il avait également été enseignant à l’Université de Nairobi, au Kenya.
Par ailleurs, il avait aussi exercé le métier de conseiller principal pour l’Afrique au sein de l’Organisation internationale des employeurs à Genève (Suisse), puis chef de l’investissement et des relations gouvernementales auprès de la Commission française du commerce en Afrique de l’Est à Nairobi (Kenya).
Nikki Razaf
Déjà la sortie de la liste des joueurs de l’équipe nationale de football malagasy, Barea de Madagascar, quelques heures après leur départ pour Luanda, capitale Angolaise, semble pas très catholique. En effet, la Fédération malagasy de football vient de dévoiler la liste des joueurs alignés contre l’Angola, comptant pour la dernière et sixième journée de la qualification de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, au lendemain du départ de l’équipe nationale. Organiser une conférence de presse, qui peut se tenir à froid pour présenter la liste des membres de l’équipe nationale, est devenu le cadet des soucis des responsables au sein de la Fédération depuis ces derniers mois. Les réseaux sociaux sont largement suffisants afin de faire un communiqué officiel pour l’instance du football à Madagascar.
De plus, la nomination d’un baby Barea au sein de la liste de l’équipe A a suscité des débats sur le réseau social Facebook. Il s’agit du défenseur des Barea U23, Ferron Gianni de Us Torcy. Un joueur qui évolue en national U19 France mais qui n’a pas de temps de jeu, même lors de la qualification olympique des Barea. Il était sur le banc durant les matchs des Barea U23. Ferron Gianni (US Torcy) a déjà été appelé à rejoindre la sélection pour les Jeux de la Francophonie. Mais coach Rôrô a peut-être ses raisons, d’après les observateurs.
L'on note de nouveaux arrivants, notamment Fortun Safidy Titouan, capitaine du FC Nantes et qui avait déjà joué pour les Barea U23.
Des joueurs chevronnés tels que Fabien Boyer restent à quai. On note le retour de Ilaimaharitra, de Loïc Lapoussin. Alors que Carolus, Zotsara ou Ibrahim Amada ne font pas partie du voyage.
Rappelons que cette rencontre contre les Palancas Negras n'a plus d'enjeu majeur pour Madagascar. Bien au contraire, une victoire est synonyme de qualification pour les Angolais. Elle servira de préparation pour les prochaines échéances, notamment la qualification pour le Mondial 2026. Lors du match aller au Stade Barea en juin 2022, Madagascar et l'Angola se sont neutralisés (1-1).
Elias Fanomezantsoa
Liste des Barea
Gardien de But : Nina (Elgeco Plus)-Adrien Melvin (Thonon Evian)- Allan (Red Star)
Defenseurs: Andy (Disciples FC)- Safidy (FC Nantes)- Berajo (Jet Kintana)- Be Rado (Fanalamanga)- Theodin (Saint-Suzane)-Tantely(CFFA)- Giani (US Torcy)
Milieux: ILaimaharitra (Sporting Charleroi)- Rayan ( AJ Auxerre Ligue 1 )- Rojo (Saint Paulois FC)- Lalaina (CFFA)- Tendry (Disciples FC)-TIavina (Fosa Juniors)
Attaquants: Jean Yves (Fosa Juniors)- Lapoussin (RU ST-Gillois)- Dorian (FC Arges Pitesti)- Arnaud (El Gouna FC)
Le week-end dernier, le jeune Falinambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy, a été retrouvé mort après d'horribles tortures. C’est le fait de celui qui l'a enlevé. Depuis, l'enquête menée par la brigade de Gendarmerie de Mahitsy, en charge de cette triste affaire, s'est rapidement développée. Car dès dimanche soir même, la Gendarmerie avait entre les mains l’homme. En fait, il s'agit d'un suspect, et il fut alors arrêté. "Depuis l'éclatement de l'affaire, nous n'avons pas cessé de rechercher le suspect. A entendre dire notre source, ce dernier n'est pas vraiment étranger des différents services de Police et de la Gendarmerie pour de nombreux crimes commis et passés. Autant dire que le suspect a les mains souillées de sang, pas uniquement pour les récents faits dont on l'incrimine, et qui sont survenus à Mahazaza Antanetibe.
"Et nous avons pu finalement mettre la main sur lui juste à un moment où il s'apprêtait à prendre la fuite. Il a déjà emballé des provisions en vue de sa prochaine cavale", explique une source au niveau de cette brigade de Gendarmerie locale.
Et pas n'importe quel gibier ! Car d'après toujours cette information, le suspect dans l'affaire est un multirécidiviste. Dans un passé récent, il a déjà été déjà emprisonné pour 15 ans pour une autre affaire de meurtre.
Qu'est-ce qui pousse le suspect à se comporter comme un dangereux criminel ? Le problème serait plutôt mental, du moins selon notre interlocuteur de la Gendarmerie. "Nous ne croyons pas vraiment à un kidnapping car il est ridicule que la rançon demandée soit si dérisoire avec un montant de 1,5 million ariary. En réalité, et malgré les apparences, je crois qu'on a affaire à un psychopathe, qui tue, uniquement pour le simple plaisir de tuer", commente notre source.
Pourquoi ainsi le choix du suspect pour en finir de façon ainsi diabolique avec le jeune Mirado ? A entendre parler cette source, la victime et son tortionnaire se connaissaient. "Le suspect connait la famille et il arrive qu'on le voyait en compagnie de Mirado", précise-t-on encore.
Cela suffirait-il à expliquer tout ? Bien sûr que non. D'autant plus que le suspect a plaidé non coupable. Il n'a pas fait l'aveu. Néanmoins, les gendarmes l'ont placé en garde à vue pour le besoin de l'enquête. Or, le cours de celle-ci a été retardé par le fait que les proches de la victime ont dû encore aller à l'enterrement, hier.
En attendant, la thèse d'un meurtre sadique semble se préciser, et ce, rien qu'en observant la façon, particulièrement atroce et inhumaine que le tueur a éliminé le pauvre Mirado, autant parler de l’œuvre d’un « serial-killer » : scalp, coups et sévices, brûlures, strangulation de la victime, bref, des pires tortures.
Et un plaisir diabolique de tuer car, en marge du mode opératoire des kidnappeurs que le suspect a repris à ses comptes, il a encore menacé de s'en prendre à une fillette de la fratrie des Andrianarivony.
En attendant que les enquêteurs puissent vraiment confirmer le crime, un bref retour sur la genèse de l'affaire s'impose.
Le pauvre Mirado a commencé à ne plus laisser aucune trace de lui, vers les premières heures de la matinée, samedi dernier. Puis, ce n'était seulement que celui l’ayant enlevé qui s'était manifesté, du moins par téléphone, pour annoncer la mauvaise nouvelle de l'enlèvement de Mirado, et en même temps demander une rançon à sa famille. Là, le ravisseur s'était du coup montré impitoyable, faisant monter la surenchère des menaces en promettant d'enlever à son tour la petite sœur de Mirado. Et pourtant, les enquêteurs ont soupçonné qu'en contactant ainsi les parents au téléphone, le tueur aurait déjà fini d'assassiner Mirado, du moins dans la matinée du dimanche dernier. Et on connait la suite.
Mais comment ce même suspect a-t-il pu mettre la victime dans son filet. Des confessions d'un témoin, l'homme, d'un geste d'une main, a effleuré le visage de l'adolescent, précisément au niveau de sa bouche. Du coup, le pauvre garçon semblait n'être plus du tout maître de lui, et a suivi, malgré lui, l'inconnu, qui l'a entrainé vers une destination inconnue. C'était donc le signal de départ à tout ce cauchemar. Affaire à suivre !
Franck R.
Les rideaux sont tombés sur le plus grand rendez-vous sportif de l’océan Indien. La flamme des Jeux est désormais éteinte, hier, au Stade Barea à Mahamasina, symbole de la clôture officielle de ces Jeux des îles de l'océan Indien 2023 à Madagascar. Mission accomplie pour les athlètes de la Grande île. Encore une fois, après l’édition de 2007, le pays hôte renouvelle son record en tant que pays le plus médaillé dans une édition avec 121 médailles d’or jamais enregistrée depuis les annales des Jeux des îles de l’océan Indien. Son record précédent remonte en 2007 lors de la 7eme édition tenue à Antananarivo avec 100 médailles d’or. Aucun autre pays n’a réussi a dépassé la barre de 100 médailles dans ces Jeux. Madagascar termine la 11eme édition sur un chapeau de roue avec 272 médailles dont 71 en argent et 80 en bronze. L’île Maurice se trouve en deuxième place avec 91 médailles d’or, 89 d’argent et 103 de bronze. Et La Réunion complète le podium de médaille avec 80 breloques précieux dans son escarcelle et 90 médailles d’argent et 74 de bronze.
La cruauté humaine dépasse l'imaginable ! C'est ce qui est arrivé au jeune Fano Nambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy. Il a disparu depuis samedi dernier vers 8h du matin. Il fut enlevé. Son corps sans vie et couvert de blessures fut retrouvé hier vers 11h du matin dans le massif montagneux de Mekotro, situé dans le nord d'Antanetibe Mahazaza. Ce sont des passants qui auraient fait cette découverte macabre.
Il s'agit d'un meurtre sadique et inhumain où la victime aurait été torturée jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'état du cadavre du malheureux l'atteste : il semblait avoir été scalpé, presque dans l'ensemble du corps. L'adolescent fut défiguré, sa mâchoire cassée. Son cou présente une trace de strangulation. Enfin, on l'a retrouvé dans une position couché sur le ventre et du sang s'échappait de sa bouche. Tout cela laisse croire que les geôliers de Mirado l'auraient torturé à mort, selon une source d'information.
Durant les épreuves sportives qui ont nécessité la fermeture de plusieurs axes dans la Capitale, les bicyclettes ont été les reines de la route. Les taxis-bicyclettes ont ainsi profité de l'occasion pour faire des bénéfices et se remplir les poches.
Cela a été surtout remarqué sur l'axe de la RN1. En effet, la course de bicyclettes du samedi, dans la cadre des Jeux des îles de l'océan Indien, a rendu cette partie d'Antananarivo impraticable pour les voitures. La compétition a duré dès la matinée jusqu'à midi. Les usagers de la route ont donc opté pour les moyens de transport disponibles pour rallier la Capitale.
Cette maladie qui cause la paralysie de membres n’est pas encore éradiquée à Madagascar. En effet, de nombreux cas de poliomyélite ont été répertoriés cette année. Par conséquent, la campagne de vaccination des enfants, mais également des adultes devra continuer. Elle se tiendra du 5 au 8 septembre prochain.
Ainsi, rien que cette année, la campagne de vaccination pour lutter contre la polio en est à sa troisième édition. Elle concernera entre autres toute la population dans les Régions d'Analamanga, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana. Ces Régions comprennent des Districts classés « prioritaires », vu que les nouveaux cas y ont été détectés.
Qui aurait cru, Madagasikara caracole en tête ! Pour une bonne surprise, c’en est vraiment une. Madagasikara impressionne. Les athlètes malagasy raflent la mise avec 121 médailles d’or (total : 272). Le pays revient de loin.
Effectivement, durant cette XI ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien, Madagasikara a réalisé un exploit inédit pour ne pas dire historique. L’avalanche de médailles d’or, une vraie razzia, un record sans appel que le pays n’a jamais pu le faire depuis 1979, la première édition des JIOI à La Réunion. La récolte est bonne parfois même abondante. Une belle moisson. Un résultat inespéré que tout le monde n’osait y croire !
La 11ème édition Jeux des îles de l’océan Indien a pris fin hier dans l’enceinte mythique du stade Barea à Mahamasina. Une cérémonie grandiose s’est déroulée sur les lieux où le public s’est régalé en savourant de la musique, le talent et le savoir-faire de différents artistes et danseurs, des jeux de lumière, feux d’artifice,...