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La qualité et l’excellence. La Nouvelle Imprimerie des Arts Graphiques (NIAG) a obtenu la certification ISO 9001 : 2015. Celle-ci a été délivrée par SOCOTEC Certification France pour son système de management de la qualité. En activité depuis 1949 sous la houlette de son président-directeur général, Charles Andriantsitohaina, l’imprimerie NIAG s’impose comme l’un des leaders du secteur de l’imprimerie à Madagascar.

Cette entreprise opère dans l’imprimerie et les arts graphiques, sur tous supports et formats. Dès la phase de conception jusqu’à celle de réalisation, NIAG a toujours eu à cœur de mettre l’accent sur la qualité de ses produits. En 75 ans d’existence et au fil d’innombrables revues, magazines, journaux, livres ainsi que des supports administratifs et commerciaux,… tout droit sortis des entrailles de ses machines d’impression, l’imprimerie n’a pas cessé d’innover et de relever les défis technologiques pour allier « savoir-faire, numérique et arts graphiques ».

Entre désaveu et renouveau

Publié le mardi, 23 janvier 2024

Le remaniement du 14 janvier continue de focaliser l’attention. Après avoir remporté, haut la main, l’élection présidentielle du 16 décembre, dès le premier tour, Rajoelina Andry Nirina, dut passer par la première épreuve à savoir la formation du nouveau Gouvernement. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, étant démissionnaire comme le veut la tradition républicaine, il va falloir nommer ou reconduire, c’est selon, le PM et les membres du Gouvernement. Dans la pratique, c’est un exercice de grand écart sinon un parcours du combattant auquel le Président élu, en tandem avec son Premier ministre, doit affronter avant toute chose. Un travail de casting laborieux et un exercice de choix méticuleux. Aucun détail ne doit pas passer inaperçu voire négligé. L’avenir du Gouvernement, en particulier, et de la Nation en général dépendra de l’échec ou de la réussite de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale. Un travail bâclé coûtera cher au pays !

Accélération de contrôle des marchandises. Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane malagasy, a fait le point sur les projets de modernisation lancés en 2019 hier. Selon lui, une quinzaine des 31 projets entrepris ont été achevés depuis la fin de l'année dernière, avec une prévision de réalisation de 75% d'ici la fin de 2024. Un des points forts de cette modernisation  a été la mise en place du smart scanning, le plus long de tous, nécessitant trois ans depuis la conception jusqu'à la construction. Le début février marque une nouvelle étape, mettant l'accent sur l'aéroport. Un financement de l'USAID, géré par le PNUD, permettra d'équiper les douanes aériennes pour gérer les marchandises par voie aérienne, notamment grâce au système YATA. Ce dispositif ciblera efficacement les passagers à risque, améliorant ainsi l'efficacité du processus.

Une nouvelle récompense pour Anisha Jo en ce début d’année 2024. La deuxième édition du concours « Aficia Music Awards » vient de se clôturer et la mission a été fructueuse pour la scène culturelle malagasy. La chanteuse a remporté le prestigieux trophée dans la catégorie « Projet Coup de Cœur de la rédaction » face à l’artiste française Philippine Zadéo. 

Les chercheurs du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) expriment, leur inquiétude face à la propagation silencieuse de la bactériose vasculaire du riz à Madagascar. C'est ce que laisse entendre un article publié cette semaine dans la presse internationale. Cette maladie, détectée pour la première fois en 2019, affecte les rizières malgaches, et se serait étendue rapidement sur tout le territoire, y compris d'autres îles telles que Nosy Be, rapporte ce média. Les symptômes, tels que brûlures, flétrissements et nécroses sur les feuilles des épis de riz touchés, sont alarmants. 

L'arrestation des 9 personnes, impliquées dans l'assassinat du maire d'Andranomiely à Ankazobe, serait le fruit de l'enquête menée par la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie de Fiadanana. 5 d'entre elles sont des militaires du DAS à Andranomiely. Hier, les suspects ont été déférés au Parquet du Tribunal de première instance d'Ankazobe.

Au terme de leurs auditions par le procureur, ce dernier a placé les 5 militaires en cause en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy, dans le sud de la Capitale. 

La une du 23 janvier 2024

Publié le lundi, 22 janvier 2024

Enième « Coup de poing » !

Publié le lundi, 22 janvier 2024


Pour la énième fois, l’opération « Coup de poing » volait au secours de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) de manière à ce qu’elle puisse se débarrasser de ces immondices qui jonchaient de partout. Si un visage d’homme aurait encaissé ces coups de poing, à n’en plus finir, il serait défiguré et l’homme lamentablement méconnaissable !
Durant le premier Conseil de ministres à Iavoloha, le Chef de l’Etat donnait des consignes plus que précises et sévères pour que les ordures qui s’amoncèlent partout encombrant la circulation et  polluant gravement l’atmosphère soient enlevées illico. L’air de la Capitale est irrespirable en cette période de chaleur et de pluies.
Enième coup de force ! Enième échec ! De mémoire d’homme, la ville d’Antananarivo n’a jamais réussi à se débarrasser de façon définitive de ses ordures ménagères. Hormis, la parenthèse de la Première République, tous les dirigeants successifs, élus et nommés confondus, à la Mairie de la Capitale échouèrent face à cette complexe tâche, la première pour tout responsable d’une ville. Il est loin, très loin, le temps où la Ville des Mille brillait sinon excellait de sa propreté. Une ville ayant fait l’objet d’admiration et attire les visiteurs ou touristes. En effet, c’est de l’histoire ancienne où la Voirie gérée par l’agent Voyer prenait soin correctement d’Antananarivo, la première ville de la Grande île. C’est révolu où les inspecteurs de la Voirie contrôlait régulièrement l’état de la propreté des quartiers, où le Code de l’hygiène se faisait respecter à la lettre. Une structure et une méthode de travail héritées de l’Administration coloniale. La situation se dégrade à partir de la Deuxième République pour empirer plus tard. La Mairie est confrontée à des problèmes d’ordre organisationnel/structurel et d’ordre matériel. 
A l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, 2002-2009, le Service autonome municipal de l’Assainissement de la ville d’Antananarivo (SAMVA), censé être sous tutelle de la CUA fut rattaché au ministère de l’Eau et l’Hygiène. Dix ans après, la situation anormale en soi perdure, la CUA n’avait pas autorité sur la gestion de cette entité agissant dans sa propre circonscription créant ainsi un conflit de compétence et qui n’est pas sans conséquence sur le bon déroulement du Service. Ce n’est qu’en 2019, le nouveau maire élu, Naina Andriantsitohaina, a réussi à « récupérer » le SAMVA pour le baptiser en Société municipale de l’assainissement (SMA). A rappeler que le tout puissant service de la Voirie, à l’époque des meilleurs auspices, se trouvait sous tutelle directe de la Mairie. Ce qui explique son efficacité !
Mais un autre problème, récurrent d’ailleurs, bloque le bon fonctionnement du Service d’hygiène à Antananarivo à savoir le manque chronique des moyens matériels (financiers et engins roulants) dont dispose la CUA. Doit-on le préciser que l’enlèvement quotidien des ordures ménagères suppose l’existence de ressources financières suffisantes et aussi la présence des matériels roulants opérationnels. C’est là que le bât blesse. Résultats : les retards des enlèvements et les immondices s’amoncèlent.
En cette période de chaleur et des pluies, la situation se complique et porte gravement atteinte à l’hygiène de tous. Raison pour laquelle le Président de la République, en Conseil de ministres, ordonna à tous responsables concernés de faire, dans l’immédiat, le nécessaire pour enlever les ordures.
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le lundi, 22 janvier 2024

Sénat : le Général Richard Ravalomanana à la HCC. Le président du Sénat a déposé sa déclaration de patrimoine au niveau de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) hier. En effet, cela va en adéquation avec l’article 41 alinéa 2 de la Constitution malagasy qui stipule que « Préalablement à l’accomplissement de fonctions ou de missions et à l’exercice d’un  mandat, toutes les personnalités appelées à exercer un mandat public, à accomplir des fonctions ou à effectuer des missions au sein des Institutions visées déposent auprès de la Haute Cour constitutionnelle une déclaration de patrimoine ». Le président du Sénat a indiqué que l’exemple doit venir d’en haut. « Madagascar est un pays de droit et que chacun doit respecter la loi et cela commence par les responsables du Gouvernement ». Pour l’occasion, plusieurs sénateurs ont accompagné le Général et ont fait le déplacement à Ambohidahy ce lundi.

Formation sur l’entrepreneuriat, cérémonie de remise des diplômes des participants à l’American Corner d’Antananarivo. Au bout de 4 jours très enrichissants et de « speech », 23 jeunes sélectionnés au programme de formation sur la maîtrise et la gestion d’entreprise ont reçu leur diplôme de fin de formation, hier. Ce programme vise à approfondir les subtilités de l'entrepreneuriat, en guidant les participants dans l'élaboration d'un plan complet pour la mise en œuvre future de leur entreprise. Les « pitchs » de projets des jeunes porteurs de projet et la cérémonie de remise de diplômes ont été honorés par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa. Lors de son allocution, ce dernier a souligné l'importance d'accompagner la jeunesse malagasy dans l'atteinte de ses objectifs.  « La jeunesse malagasy, qui est majoritaire car représente 65% de la population malagasy, est riche sur le plan humain. Les idées et projets innovants présentés par ces jeunes formés contribuent également au développement de l’industrie. », indiqua-t-il.


Lors d'une conférence de presse marquante en son bureau à Ambohidahy, Hery Rasoamaromaka, fraîchement revenu au poste de gouverneur de la Région Analamanga, a partagé les orientations  du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) en préparation des prochaines échéances électorales. Le secrétaire national du TGV a débuté en annonçant qu'aucun candidat n'a encore été formellement investi par le parti pour les législatives et les communales. Il poursuit en évoquant une sélection rigoureuse basée sur des critères stricts, ajoutant que le bureau politique jouerait un rôle essentiel dans le processus de prise de décision. « Aucun candidat ne peut encore se prévaloir d'avoir été investi par le parti », a-t-il déclaré. Cependant, le numéro ‘‘un’’ du gouvernorat d’affirmer que le TGV aura des candidats à toutes les élections notamment un candidat à la Mairie d'Antananarivo.
Rasoamaromaka martèle que la sélection sera rude. En effet, il a rappelé l'élection de 2018 où certains candidats pro-Rajoelina ont déçu, insinuant que leurs partisans avaient été trompés sur le choix des candidats. « En 2018, nous avons sans doute été trompés sur le choix de certains candidats (...) Cette fois-ci, les Orange ne feront pas la même erreur car plusieurs yeux scruteront le profil des potentiels candidats », a-t-il affirmé. Et de poursuivre en indiquant que "Les candidats présentés par les pro-Rajoelina seront des candidats méritants ». L'ambition, dit-il, est d'obtenir une majorité écrasante lors des élections. « L'objectif est de glaner 120 sièges de députés », indique-t-il parlant notamment des législatives. 151 sièges seront à pourvoir au sein de l'Assemblée nationale de Madagascar. L'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina, plateforme politique soutenant le président en place, a glané 81 sièges lors des précédentes législatives.
Faisant allusion au processus de sélection en cours, Rasoamaromaka a assuré que "Aucun candidat ne sera parachuté d'en haut » et que les candidats retenus seront issus de la base. « La sélection est déjà en cours », a-t-il dit. Durant la rencontre avec la presse, il a appelé ceux qui espèrent être des candidats maires ou députés sous la bannière Orange d'Andry Rajoelina, à mettre en avant leurs projets de société et leurs visions, à mettre en avant leurs atouts et à ne pas verser dans la critique subversive envers les adversaires. Il laisse entendre que c'est en privilégiant la critique que les candidats de l'Opposition ont creusé leur tombeau, lors de l'élection présidentielle de novembre dernier. Rasoamaromaka a d'ailleurs souligné son étonnement face à la décision des partis d'Opposition de présenter des candidats aux prochaines consultations électorales, alors que ceux-ci avaient choisi le boycott lors de la présidentielle. Et lui de louer ainsi leur choix de ne plus refuser de participer au processus démocratique. Sur un ton taquin, il a plaisanté sur l'idée qu'un boycott aurait pourtant facilité les projets de développement du pouvoir actuel…
L.A.

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Editorial

  • Solide pilier
    Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée. Base Toliara, une entreprise matriculée localement du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat. Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base…

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