La période des vacances tire (déjà) à sa fin. La rentrée pointe son nez.
En effet, les potaches, du moins les élèves jusqu’en classe de 7 ème, se trouvent sur le chemin de l’école. Leurs aînés, ceux des collèges suivront. Et plus tard, les élèves du second cycle, des lycées, emboiteront le pas.
Les examens du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) du mardi 20 juin devaient clore l’année scolaire 2022-2023 et inauguraient la période des vacances scolaires. Après quelque deux mois et demi de pause, les petits et les tout petits rejoignent la classe. On imagine amplement et avec compassion les casse-têtes des parents, notamment le commun des mortels, afin de faire le nécessaire pour que leurs progénitures aient le minimum de base pour étoffer les fournitures scolaires. D’aucuns ont constaté les prix trop élevés des dites fournitures et les frais d’inscription et écolages. Rappelons que les parents des établissements publics et privés doivent s’acquitter d’une certaine somme d’argent pour pouvoir inscrire leurs enfants. En fait, les frais de rentrée, publics ou privés, se trouvent au-dessus des modestes bourses des gens. Ceux qui désirent faire inscrire leurs enfants à l’école (publique ou privée) ont dû réellement batailler. Un parcours du combattant où nombreux ont préféré s’abstenir.
A Madagasikara comme dans beaucoup de cas en Afrique, le problème de la scolarisation se pose toujours avec acuité. En dépit des efforts fournis par le Gouvernement et les luttes menées par les organismes internationaux et nationaux contre le travail des enfants, le phénomène persiste. La pauvreté voire la misère ambiante rend très compliqué le souhait des parents et les actions publiques et des ONG pour atteindre le niveau du taux de scolarisation idéal, plus de 90 %, que l’on peut assister chez les pays développés et riches, en l’occurrence, ceux des pays nordiques. En réalité, le taux de scolarisation (très bas) et de déscolarisation (très élevé) reste un exercice acrobatique irréalisable pour les régimes politiques des pays en difficulté du Sud. Les vulnérables ressources publiques des pays pauvres, à l’instar de la Grande île, ne permettent aucunement la possibilité d’offrir les moyens pour satisfaire les besoins de base. Les domaines de l’éducation et de la santé publique demeurent un défi que l’on doit relever par tous les moyens. Des secteurs budgétivores qui engouffrent le maximum de l’argent public. C’est une problématique qu’aucun régime successif n’a pu maitriser !
A Madagasikara, valable dans beaucoup de pays à économie fragile, les dirigeants en place affrontent en simultané de multiples problèmes. Pour se limiter uniquement dans le domaine de l’éducation, les autorités publiques doivent fournir le maximum d’efforts pour que les enfants en âge d’être scolarisés rejoignent les bancs de l’école. Ce n’est pas évident en soi ! Car il va falloir mettre en place des infrastructures adéquates pour les accueillir et aussi et surtout mettre à la disposition des écoles des enseignants qualifiés. Un cas difficile ! C’est ici que le bât blesse. La question du niveau des élèves reste un problème entier. Les formations limitées des « maitres Fram » ne suffisent pas à surmonter le problème. L’absence des établissements de formation pédagogique, cycle long, genre école normale, porte lourdement préjudice à la qualité de l’enseignement dispensé et au niveau général des élèves.
Ndrianaivo
Partenariat. La Fondation pour les aires protégées et la biodiversité à Madagascar (FAPBM), et la BNI ont récemment annoncé une collaboration importante visant à soutenir un projet de restauration forestière dans l'aire protégée de Maromizaha, située dans la Région d’Alaotra Mangoro de Madagascar. Cette initiative vise à restaurer 62 ha de zones dégradées dans cette région pour la biodiversité et les communautés locales. L'aire protégée de Maromizaha est gérée par le Groupe d’études et de recherche sur les primates (GERP) et abrite une forêt dense humide cruciale pour la fourniture d'eau potable, l'irrigation des cultures locales et le soutien des activités apicoles. De plus, cette forêt est un habitat précieux pour de nombreuses plantes médicinales qui génèrent des revenus supplémentaires pour les communautés environnantes. Cependant, ces écosystèmes étaient autrefois menacés par des pratiques agricoles destructrices, telles que le « tavy ». Grâce à la collaboration entre le GERP, les communautés locales et le soutien de la FAPBM, les occurrences de feu et la surface brûlée dans la forêt de Maromizaha ont été considérablement réduites entre 2019 et 2022, atteignant presque zéro. Les communautés locales se sont engagées dans des pratiques plus durables et ont commencé à valoriser la forêt en tant que site écotouristique, en investissant dans des infrastructures et en se formant en technique de guidage pour attirer des touristes. La banque s'est engagée à renforcer ces efforts de préservation de l'écosystème forestier en finançant la restauration de 62 ha de zones dégradées.
Stratégie
Cette initiative s'inscrit dans la stratégie environnementale de la BNI visant à lutter contre le changement climatique, à protéger les aires protégées et à préserver la biodiversité, en mettant l'accent sur la restauration des espèces endémiques et autochtones. Alexandre Mey, directeur général de la BNI Madagascar, a souligné l'importance de cette collaboration en utilisant l'expertise cumulée de la FAPBM et du GERP. De son côté, la FAPBM a félicité l'initiative avant-gardiste de la BNI pour le financement des aires protégées de Madagascar. La Grande île abrite 123 aires protégées totalisant plus de 7 millions d'hectares, soit environ 10% du territoire national, mais un déficit de financement menace leur conservation. La FAPBM travaille à développer un mécanisme de financement innovant en engageant le secteur privé pour combler ce manque à gagner, tout en soutenant les activités économiques des communautés locales qui dépendent des ressources naturelles environnantes. Cette approche globale vise à réaliser un impact durable en impliquant activement le public et en suivant régulièrement les actions entreprises. Elle contribuera à créer et à maintenir des emplois tout en soutenant les activités génératrices de revenus dépendantes des ressources naturelles. Le professeur Jonah Ratsimbazafy, directeur exécutif du GERP, a salué cette approche en encourageant la relocalisation des actions sociales et environnementales autour des aires protégées. Ainsi, cette collaboration entre l’institution financière, la FAPBM et le GERP représente un pas important vers la restauration et la conservation de l'aire protégée de Maromizaha, tout en contribuant à la préservation de la biodiversité exceptionnelle de Madagascar et au bien-être des communautés locales. Il s'agit d'un exemple inspirant de partenariat public-privé pour la protection de l'environnement.
Hary Rakoto
Sans surprise. Le parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) a appelé le Chef de l’Etat Andry Rajoelina à briguer un second mandat lors de l’élection présidentielle de novembre prochain. Et ce, à l’issue du deuxième et dernier jour de son congrès national qui s’est tenu au Centre de conférence international à Ivato. A quelques mois du scrutin présidentiel, le congrès du TGV, le parti au pouvoir, a adopté des résolutions avec en toile de fond de nombreux appels formulés à la tribune encourageant le leader du parti Andry Rajoelina à briguer un nouveau mandat.
« Les infrastructures aux normes et nombreuses réalisées par le Président de la République Andry Rajoelina dans les 119 Districts et dans les Communes sont perceptibles et visibles de tous. Les réalisations sont innombrables. C’est la première fois dans l’histoire de Madagascar que le temps manque pour les inaugurations et le décompte de ces infrastructures. Cependant, il reste encore nombre de choses qui doivent être réalisées pour le bien-être de la population malagasy. Nous ne sommes pas satisfaits, la population n’est pas satisfaite et le Président Rajoelina n’est pas satisfait, car beaucoup doit encore être fait pour sortir définitivement Madagascar de la pauvreté et permettre au pays et à chaque ménage d’aller vers le développement. La marche en avant est enclenchée vers ce réel développement et ne doit pas être stoppée en cours de chemin », a expliqué Pierre Houlder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des services fonciers, pour justifier le choix porté sur le candidat Andry Rajoelina.
« Le pays a besoin que le Président de la République Andry Rajoelina poursuive sa mission pour le développement palpable et concret encore jamais vu », souligne-t-il. Une demande qui intervient 24 heures avant la clôture de la période officielle de dépôt de candidatures à la présidentielle auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Et également, après la demande officielle d’une centaine de parlementaires au sein de la majorité présidentielle en fin de semaine dernière. Ces appels ne resteront sans doute pas sans réponse longtemps. Le Président Andry Rajoelina devrait y apporter une réponse ce jour.
Déclaration de candidature
Sauf énorme surprise, le numéro Un du pays va officialiser sa candidature à une réélection en vue de la présidentielle. Et ce, par l’entremise d’une déclaration officielle au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Là même où en 2018, Andry Rajoelina il avait déjà choisi d’annoncer sa candidature à Iavoloha lors d’un événement au Palais des Sports et de la Culture de Mahamasina. Son mandataire avait à l’époque déposé son dossier à la Haute Cour constitutionnelle. Le même scénario semble se dessiner pour cette année. On ne change pas une formule qui gagne.
Le Chef de l’Etat devrait ensuite déposer sa démission vers la fin de la semaine, sans doute après que la HCC proclame la liste officielle des candidats retenus. Reste à savoir la date exacte de la démission. La Constitution prévoit que le Président en exercice, qui souhaite briguer un nouveau mandat, doit démissionner de son poste soixante jours avant le scrutin. A ce sujet, le Premier ministre vient de demander l’avis de la HCC sur « l’interprétation, l’étendue et la portée » de l’article 46 alinéa 2 de la Constitution qui dispose que « Le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel ».
Lalaina A.
Grosse frayeur à cause des détonations et autres crépitements d'armes vers le début de soirée à Alakamisy-Fenoarivo, hier. Quatre bandits équipés de kalachnikov ont cherché à commettre un braquage. Leur cible : une quincaillerie du coin.
Mais comme l'alerte a pu être donnée assez rapidement, la tentative a pris une tournure sanglante, côté assaillants. Deux d'entre eux tombaient sous les balles des éléments de la brigade de Gendarmerie de Tanà-ville joints par leurs collègues de la brigade de Fenoarivo. Car un violent échange de tirs s'était produit dans le parking de cette quincaillerie.
Outre l'élimination des deux suspects, le troisième et un quatrième ont réussi à s'échapper, quoique l’un d’eux eut également récolté une balle. "Puisque les points vitaux n'ont pas été touchés, le fugitif ne sentira à quel point le projectile allait causer des ravages que plus tard", explique une source auprès de la Gendarmerie. Les fugitifs sont activement recherchés et cela explique le ratissage mené intensivement par les gendarmes lancés à leurs trousses toute la nuit d'hier.
En sus de ces arrestations, un kalachnikov et des armes blanches que les bandits tués ont utilisés, ont été saisis.
Tout a commencé par l' observation des manèges des assaillants par des témoins. Ces derniers ont réalisé que le funeste quartet se dirigeait tout droit vers la quincaillerie, et ils ont informé la Gendarmerie. Par pure coincidence, les éléments conjoints de ces brigades se trouvaient dans les parages en vue d'une autre opération. Ces bandits avaient été recherchés depuis longtemps.
Sitôt informés, ces gendarmes sont intervenus sur le champ. Or, dès qu'ils étaient en vue de la quincaillerie, les agresseurs les ont accueillis par des tirs d'armes automatiques. Ce qui a obligé les Forces de l'ordre à répliquer de façon musclée. C'était dans ces circonstances que les tirs ont balayé les agresseurs, touchant mortellement ainsi deux d'entre eux.
Peu après le cessez-le-feu, les corps des bandits éliminés ont été transportés vers la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha.
Franck R.
Début de la routine pour les élèves. L’année scolaire 2023-2024 a débuté hier pour les établissements publics, si quelques-unes parmi les écoles privées ont décalé la rentrée de quelques jours. Tout s’est déroulé dans le calme, malgré le fait que des parents d’élèves aient haussé le ton face à l’augmentation de la cotisation destinée au paiement des salaires pour les enseignants FRAM dans les écoles publiques.
Pour cette première journée, beaucoup d’élèves, notamment ceux habitant hors de la ville, ont encore été confrontés à des difficultés face au changement dans la Capitale dont la perturbation de la circulation. A compter de cette nouvelle année scolaire, le volume horaire a été augmenté à 1.000 heures contre 800 auparavant. Le calendrier scolaire sera divisé en 5 parties, intercalées par des petites pauses ou vacances. Ce premier bimestre ne sera terminera que le 27 octobre prochain avec une petite pause d’une semaine. Le deuxième bimestre débutera le 6 novembre et prendra fin le 22 décembre, tandis que le troisième bimestre s’étalera du lundi 8 janvier au vendredi 1er mars 2024. Le quatrième et le cinquième bimestre se dérouleront respectivement du 11 mars au 26 avril et du 6 mai au 28 juin 2024.
Une amélioration du programme
D’après la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, le programme scolaire est encore intact, bien que Madagascar ait élaboré un nouveau système éducatif incluant l’enseignement général et la formation professionnelle. « On avance lentement vers l'amélioration du programme éducatif en rapport avec le besoin de chaque Région. Ainsi, le programme se concentre davantage sur l’intégration des élèves dans le monde professionnel », soutient-elle.
Des changements ont été déjà entamés comme l’intégration des séries S, L, OSE, les activités parascolaires pour apprendre aux élèves à se familiariser avec la terre, l'introduction de nouvelles matières conformes aux nouvelles technologies, ainsi que la digitalisation des salaires des enseignants.
Anatra R.
Coup de projecteur sur la beauté de la jeunesse. Après quelques mois de pause et de préparation, la sixième édition du concours « Miss et Mister Teen Beauty Fashion » (TBF Madagascar) revient. Le lever de rideau débutera en ce mois de septembre. Cependant, les organisateur n’ont pas encore communiqué la date, l’heure ni l’endroit du déroulement du concours.
L’appel à candidatures a été lancé depuis début juillet dernier. De nombreux jeunes issus de toutes les Régions de l’île ont répondu à l’appel par le biais des réseaux sociaux et à travers un casting très sélectif. Tous ont été enthousiastes à l’idée de devenir la plus belle ou le plus beau du concours « Teen Beauty Fashion » Madagascar. Durant toutes les étapes de la compétition, chaque candidate et candidat à Miss Jeunesse doit savoir customiser une tenue avec les spécificités et spécialités de sa Région ou Province d’origine. Comme lors des éditions précédentes, l’objectif du concours est de valoriser la beauté des différentes ethnies qui s’exprime par des codes vestimentaires, le coiffage ou encore le maquillage. Le principe consiste à s’imprégner au mieux des valeurs culturelles propres à sa Région et surtout celles de Madagascar ». Il est bon de souligner que le concours aura six étapes avant d’entamer la grande finale.
Postulants
Le concours « Teen Beauty Fashion » est un événement organisé par l’Agence de Mannequinat et Model photo ainsi que d'organisation évènementiel Ykyre Agency. Pendant plus de trois tours d’horloge, les participants vont défiler en tenue de ville ou un habillement de tous les jours, puis en tenue portant sur le thème « Look de star ». Comme à l’accoutumée, les prétendants au Miss et Mister seront habillés par une maison de couture et créateur de renom durant les phases finales du concours. Les candidats doivent également passer un test de culture générale. Ils vont répondre à des dizaines de questions portant sur des thèmes très variés, mais surtout concernant la culture malagasy. Les heureux élus Miss et Mister s’offriront un voyage à l’extérieur, tandis que le premier dauphin et la première dauphine profiteront d’un séjour dans l’île au parfum et dans la cité des fleurs. En tout cas, cette sixième édition réserve beaucoup de surprises et s’annonce d’ores-et-déjà grandiose.
Si.R
24 heures après la clôture de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), la Nation malagasy a rendu hommage à ses athlètes médaillés. C’est à travers le Président de la République, Andry Rajoelina, et son épouse que cette reconnaissance s’est manifestée hier au Palais d’ Etat d’Iavoloha. Là où la grande salle du lieu s’est avérée exiguë pour contenir plus d’une centaine d’athlètes qui ont accroché à leur cou une médaille, or, argent ou bronze, synonyme d’une place sur le podium final des JIOI.
« Vous avez offert la plus belle victoire au peuple malagasy qui a vibré au rythme des Jeux. C’était la victoire dans l’unité », a lancé le Président de la République, Andry Rajoelina. Aucun des pays participants aux JIOI, continue-t-il, n’a réalisé ce que nous avons fait durant cette 11e édition. Avec 121 métaux précieux, on a établi un record de médailles. Et ce grâce à votre abnégation, votre volonté et surtout votre rage de vaincre. Il a cité comme exemple, les Barea qui empochent la médaille d’or 30 ans après, les nageurs qui sont parvenus à s’illustrer bien qu’annoncés perdants, les rugbymen et women, vainqueurs sur les deux tableaux tout comme les équipes de basket-ball, ainsi que les combattants du taekwondo et les karatékas.
A tous ces héros, le Président de la République a offert une prime conséquente. 5 millions d’Ar par médaille d’or gagnée, 3 millions Ar pour les médaillés d’argent et 2 millions d’Ar pour les « bronzés ». Les sportifs qui ont réalisé le triplé en or à l’instar de Claudine Nomenjanahary et Félicité Cynthia en athlétisme, Nativel en tennis de table ou le nageur Jonathan Raharvel et d’autres empochent du coup 15 millions ariary. Tous ont reçu leur prime, hier, des mains des ministres coachs, à l’issue de la cérémonie. Les entraîneurs recevront aussi la même part que leurs protégés.
Les médaillés ont tenu à remercier les autorités malagasy par le biais de leur porte-parole, la capitaine de l’équipe féminine du basket-ball, Muriel Hajanirina. « Nous remercions sincèrement l’Etat et vous monsieur le Président pour la tenue de cette 11e édition des JIOI à Madagascar. Nous les athlètes, avons tenu la promesse et réalisé votre souhait et celui du peuple malagasy de terminer à la première place du tableau des médailles. Des efforts et des sacrifices ont jalonné le parcours des sportifs avant d’accéder sur la plus haute marche du podium. Il est peut –être temps de penser maintenant à l’élaboration du statut des athlètes de haut niveau », a-t-elle demandé au Président de la République sous un tonnerre d’applaudissements.
Quant au vice –président du Comité olympique national, il a souligné les bienfaits des descentes sur terrain des ministres coachs avant et pendant la compétition. Et de son côté, le président du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), Haja Resampa, a salué le maître des lieux de son implication totale dans la réalisation de ce rendez-vous quadriennal des sportifs de l’océan Indien et ce malgré le court délai….
La Rédaction
Un accord historique a été conclu hier entre les Gouvernements chinois et malagasy, ouvrant la voie à une exemption des droits de douane sur 98 % des articles en provenance de Madagascar à destination de la Chine. Cette mesure, initiée par le Gouvernement chinois, vise à favoriser les exportations malagasy vers le marché chinois en éliminant les barrières tarifaires. L'accord, qui témoigne d'une relation commerciale plus étroite entre les deux Nations, découle de l'engagement mutuel en faveur de la coopération économique mutuellement bénéfique.
Cette évolution importante porte la liste des produits malagasy éligibles à une exemption de droits de douane à un niveau sans précédent. Concrètement, cette mesure s'applique désormais à 98 % des produits d'exportation de Madagascar vers la Chine, par rapport aux 97 % couverts précédemment. Cela ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises malagasy désireuses d'accéder au marché chinois, favorisant ainsi la croissance économique et la création d'emplois. Cette initiative renforcée incitera également les deux pays à investir davantage dans de partenariats économiques fructueux, contribuant ainsi à la diversification de l'économie malagasy. Au-delà des avantages économiques, cet accord revêt une signification internationale majeure en matière de coopération responsable. Il souligne l'importance de favoriser des relations commerciales équitables et mutuellement avantageuses entre les pays, tout en renforçant les liens entre la Chine et Madagascar.
Confiance
L'engagement de la Chine envers les produits malagasy témoigne de sa confiance dans la qualité, la diversité et le potentiel des produits exportés par Madagascar. Cette exemption de droits de douane permettra aux produits malagasy de devenir plus compétitifs sur le marché chinois, améliorant ainsi leur accessibilité et leur attractivité pour les consommateurs chinois. Lors d'une conférence de presse, cet accord a été salué comme une avancée significative pour l'économie nationale. Il a également été souligné que cette mesure renforcée bénéficiera non seulement aux entreprises malagasy, mais aussi à l'ensemble de la population en contribuant à la croissance économique et à la création d'emplois.
Du côté chinois, ils ont également exprimé leur satisfaction quant à cet accord, soulignant la volonté de la Chine de promouvoir une coopération économique mutuellement avantageuse avec Madagascar et d'autres pays. Ce nouvel accord d'exemption de droits de douane renforcé s'inscrit dans une série d'initiatives visant à renforcer les relations économiques entre la Chine et Madagascar. Il témoigne de la volonté des deux pays de favoriser la coopération économique et de créer un environnement propice aux échanges commerciaux. Il ouvre la porte à de nouvelles opportunités pour les exportateurs malagasy et renforce l'engagement en faveur d'une coopération internationale plus responsable et mutuellement bénéfique.
Hary Rakoto
Le TGV se débarrasse de ses parasites ! L’IRD de ses sangsues ! Le régime Orange de ses nuisibles !
L’approche du crucial scrutin de novembre agite le monde de la politique. Des alliances ou des mariages, parfois contre nature, se font jour pour les uns et se défont pour les autres. Divorces en cascade ! Le voile tombe et le vrai visage se découvre. Une vague de trahison et de traîtrise se déferle au nom d’un calcul politique mal géré. Mais contre toute attente, le mal fait bien les choses. Le monde politique se décante. Le tableau s’éclaircit. On commence à savoir qui est qui ! Qui est avec qui ! Et qui sont contre qui ! On connait qui est le vrai ami. On distingue clairement la stature de l’adversaire. Et le vrai combat pourra se tenir incessamment !
La mouvance présidentielle, l’IRD, n’échappe pas la règle du jeu plutôt du faux jeu. Le phénomène de divorce sinon de défection frappe de plein fouet, en plein visage, la plate-forme soutenant l’actuel homme fort du pays. N’allez pas croire que de telles défections porteront atteinte à solidité du socle. Quelque part, le départ de certains éléments infidèles arrangeraient la mouvance dans la mesure où les traîtres se font démasquer par eux-mêmes. A l’époque où ils faisaient encore partie de la plate forme présidentielle, l’IRD, leur présence n’ont même pas contribué à la force du parti. Au contraire, les Siteny Andrianasoloniaiko, les Jean-Jacques Rabenirina, les Brunelle Razafindratsiandraofa ou les Idealson ne faisaient que ternir l’image voire la crédibilité de la mouvance. En fait, ce sont des « caméléons » qui passent d’une branche à une autre et finissent par chuter à la moindre secousse.
L’absence de la culture de l’éthique politique conduit nos politiciens vers de fausses pistes. Ils confondent sciemment les intérêts supérieurs de la Nation avec leurs minables intérêts personnels. Ils se font noyer dans les petits calculs politiques non productifs. Quelle chance un parlementaire, un dépité élu dans une Circonscription dont la taille démographique et politique n’atteint même le poids d’un Arrondissement de la Capitale, pourrait-il avoir pour se mesurer face au Chef de l’Etat en exercice dont l’assise populaire demeure intacte ? Il faut le faire ! Un courage déplacé qui n’entre point dans l’ordre normal des choses. Honnêtement, changer de fusil d’épaule pour finalement tirer dans son propre camp et viser son propre chef ne se fait pas.
Durant ces quatre et plus longues années, on garde au chaud le fauteuil tout en suçant à grosses gouttes le régime. Et, puis voilà, à l’approche de la fin de la mandature, on quitte la barque. On n’est pas sans savoir les avantages juteux des parlementaires surtout des membres du Bureau permanent. La règle de l’éthique politique veut que si n’êtes pas ou plus d’accord avec votre famille politique, la moindre des choses vous exige à l’avouer ouvertement et rendre le tablier dès le départ.
Sans scrupules ni franchise, vous restiez à croquer sur la table les succulents gâteaux et vers la fin du festin, une fois repus, on quitte sans crier gare comme si de rien n’était. Quelle minable mentalité !
Il ne faut pas se tromper. Le peuple sait apprécier. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo