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Le nombre de victimes de la forte tempête tropicale Cheneso dans le pays ne cesse d'augmenter. Selon le bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) en date du 24 janvier à 16h 30, 7 personnes sont décédées dont un enfant d'un an et demi, lors de l'évacuation des habitants à Ambalamanasy II, Région de Sava et un élève de la classe de T3 de l'Ecole primaire publique (EPP) d’Ambodiketsa Sud, Brieville, Région de Betsiboka, suite à l'effondrement d'une maison. Son père a été sain et sauf. 14 personnes sont portées disparues dont une à Andriampamaky, Région d’Analamanga ainsi que le directeur de l'EPP d’Ambohibary, Région de Sofia.
Par ailleurs, 35.001 personnes sont sinistrées dont 183 à Alaotra-Mangoro, 71 à Analamanga, 12.650 à Analanjirofo, 478 à Betsiboka, 10.661 à Boeny, 745 à Melaky, 132 à Menabe, 5.214 à Sofia et 3.867 à Vatovavy. 14.413 d’entre elles sont actuellement accueillies au niveau de 55 sites d'hébergement répartis sur le territoire national.
Evidemment, les infrastructures routières sont également les plus touchées par le passage de cette tempête dont les RN 4 et 6. D’après le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, plusieurs routes et ponts sont coupés, mais certaines infrastructures sont déjà rétablies comme la RN2, la RN3 B, la RN 22.
« En attendant les grands travaux, il faut déployer tous les moyens pour rétablir la circulation au plus vite et notamment les transports des besoins urgents pour qu'il n'y ait plus aucun District délaissé ou isolé », a-t-il soutenu hier durant la présentation du bilan.
Pour Antananarivo, les quartiers bas sont les plus menacées à chaque passage d’une intempérie. Pour le moment, aucun danger ne plane dans la Capitale et ses agglomérations. Cependant, la vigilance est de mise. Le BNGRC est déjà prêt à intervenir en cas de besoin. Il suit de près l'évolution de la situation. En ce qui concerne les hautes villes, plusieurs quartiers sont déjà menacés, mais ceux qui ont reçu des drapeaux rouges courent un danger imminent.
« Il n'y a aucune pression ni recours à la force pour persuader les habitants à quitter leur domicile, mais chacun doit être responsable », poursuit le directeur général du BNGRC. Les chefs de Fokontany sont encouragés à alerter cette institution en cas de doute comme c’était le cas à Volosarika, dernièrement.
Anatra R.


L’ATR 5R-EJD de la compagnie aérienne nationale a dernièrement été foudroyé, lors de son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport Roland-Garros. Ce qui a contraint la compagnie à réorganiser son planning des vols domestiques. En effet, c’est toute la compétitivité de Madagascar Airlines qui est mise en jeu autant sur le plan régional avec cet incident survenu à La Réunion. Les passagers du MD191 reliant La Réunion à Antananarivo ont embarqué sur Air Austral. Ainsi, ce sont les compagnies des îles voisines qui profitent de la défaillance passagère de Madagascar Airlines sans mentionner la réouverture imminente de la ligne Johannesburg-Antananarivo qui deviendra alors l’exclusivité de la compagnie sud-africaine si jamais l’ATR de Madagascar Airlines fait encore faux bond une énième fois.
Dans ce contexte, l’arrivée de l’Embraer E190-E2 est vivement attendue. La signature du contrat de partenariat entre la compagnie aérienne Madagascar Airlines et l'avionneur Embraer ainsi que la société Azorra pour la location d'un avion Embraer E190-E2 s'est tenue au Palais d'Etat d'Iavoloha au mois de décembre de l’année dernière. Une collaboration qui permettra le renforcement et la modernisation attendue de la flotte aérienne de Madagascar Airlines qui pourra alors enfin tenir tête à ses concurrentes directes dans la zone océan Indien. D’ailleurs, le Président de la République en personne s’est engagé fièrement dans ce projet de modernisation. « Je suis Malagasy, cette compagnie aérienne est malagasy, elle est un patrimoine de notre Nation et elle doit être notre fierté nationale. C’est pour toutes ces raisons que j’ai pris la décision et l’engagement de tout faire pour sauver notre compagnie aérienne nationale », a déclaré d'emblée le Président Andry Rajoelina. « La relance de notre compagnie aérienne nationale exige des changements »,  rajoutait-il à l’époque.
Gestion intègre
Une façon pour l’homme fort du pays d’encourager tous les responsables au niveau de tous les échelons et à travers leurs responsabilités respectives, à appliquer une politique de gestion basée sur une gouvernance intègre, pragmatique et performante. Ainsi à travers cet accord, Madagascar prouve qu’il se donne les moyens de concrétiser ses ambitions de devenir un pays attractif et une destination d’affaires et de tourisme dans l’océan Indien et en Afrique australe. En effet, le secteur aérien représente un fort levier de croissance en stimulant les secteurs pour Madagascar tels que le tourisme, l'industrie, le commerce et a plus large effet  et joue une part importante pour promouvoir les investissements à Madagascar. Pour rappel, Air Madagascar s’est retrouvée en défaut à cause d’une mauvaise gestion. Elle a croulé sous des dettes allant de 110 millions à 120 millions de dollars. Un changement de stratégie pour mettre un terme aux activités à perte s’est imposé. D’où l’impératif de l’acquisition de cet aéronef de nouvelle génération. A rappeler que L'E190 E2 a une capacité de 96 sièges dans une configuration de deux classes. Il a une autonomie approximative de 6 heures de vol, et peut potentiellement permettre de relier Antananarivo - Dubaï. Le nouvel Embraer E190-E2 assurera alors la liaison aérienne nationale entre Antananarivo et Nosy Be, Antsiranana, Taolagnaro, Toliara, ainsi que les vols vers La Réunion, l’île Maurice, les Comores, l’Ethiopie et Dubaï.
Hary Rakoto

 



Un nouveau pas de plus, en direction de l’effectivité du droit de vote pour la diaspora malagasy, a été franchi. Un atelier de finalisation de l’étude de faisabilité sur la mise en œuvre du droit de vote de la diaspora s’est tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, selon un communiqué de département publié hier. A l’initiative du ministère des Affaires étrangères en collaboration avec l’International Centre for Migration policy development (ICMPD), depuis avril 2022, cette étude vise à préparer l’opérationnalisation du droit de vote de la diaspora malagasy. Elle détaille les objectifs, les résultats, les propositions et l’analyse comparative des coûts et avantages y afférents, selon le compte-rendu. L’atelier a vu la participation de la Présidence, de bureau du Premier ministre, du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du ministère de la Justice, de la Commission électorale nationale indépendante, ainsi que de l’Union européenne qui finance le projet. D’après le département ministériel d’Anosy, d’autres consultations avec des acteurs comme la société civile, se suivront dans les prochains jours, les recommandations issues de cette étude seront soumises aux autorités étatiques.
Cet atelier fait suite à la déclaration du ministre de la Défense nationale et non moins ministre des Affaires étrangères malagasy par intérim de la semaine dernière. Devant la presse, le Général Richard Rakotonirina, se devait de rappeler que la participation de la diaspora aux élections est un engagement du Président de la République qu’il convient de réaliser « coûte que coûte ». Rappelons que le droit de vote pour la diaspora est une revendication ancienne.  Le Président de la République Andry Rajoelina a accédé à cette demande à son arrivée à Iavoloha pour permettre le vote à l’étranger. Il est question d’une représentation de la diaspora, non seulement, pour la présidentielle mais aussi pour les législatives. Un contre-la-montre est lancé au niveau des autorités. Le scrutin présidentiel est prévu en fin d’année. L’ambassadeur de la France, Arnaud Guillois, rappelait lors d’une conférence à la Résidence de France en début de semaine, qu’environ 100 000 ressortissants malagasy sont installés en  France, ce qui constitue le plus gros contingent malagasy à l’étranger.
L.A.


La une du 24 décembre 2022

Publié le lundi, 23 janvier 2023


Pour sa première participation, Madagascar est en quarts de finale du CHAN 2022. Une soirée historique pour les Malagasy. Ce lundi, les Barea A’ ont validé leur ticket pour le prochain tour de la compétition en battant le Soudan sur le score sans appel de 3-0, au stade Chahid Hamlaoui à Constantine. C'est l’humiliation  qui se dessinait lors du choc de la journée du groupe C  à Constantine, hier soir, pour les Faucons de Jediane.
Ouverture du score par Tsiry sur une attaque placée suite à une passe décisive de Koloina dit « Ra-cool » à la 14ème. Ce dernier marque à son tour le deuxième but somptueux sur un très bon tir classé dans la lucarne soudanais à la 30ème minute. Une première mi-temps parfaite pour les Malagasy. Un incroyable scénario de Jean Yves sur une passe décisive pour Lalaina marque le troisième but à la 34ème. Grâce à ces trois points, les Barea A’ ont emboîté le pas à leurs aînés et écrit ainsi leur histoire encore une fois. Madagascar qui termine la phase de groupe avec 9 points devant le Ghana (6 points), trouvera le Mozambique en quarts de finale le samedi 28 janvier prochain à 22h.
Une force mentale décisive
Les hommes de Burhan Eldin Tia semblent complètement dépassés et ne savent pas quoi faire face aux Barea qui maîtrisaient totalement un match parfait. Le Soudan a subi une première mi-temps torride face à Madagascar. Chahutés par les Soudanais en seconde période, les Malagasy ont maintenant leur avantage jusqu’au bout du match.
Dans ce groupe composé par trois équipes, après le retrait du Maroc, deux équipes sont qualifiées. Le Ghana a déjà composté son billet pour les quarts de finale et trouvera le Sénégal. « C’est une équipe très forte. Il a des joueurs qui nous ont donné du fil à retordre dans le match à n’importe quel moment, en particulier leur numéro 10, très bon joueur dont nous nous méfions. Mais nous nous sommes bien préparés et, tout comme eux », a  fait savoir le sélectionneur malagasy.
Pour Rôrô, en plus de la préparation tactique et physique, la force mentale était le facteur décisif de la qualification pour les quarts de finale de la compétition.
Elias Fanomezantsoa




Un avion Piper PA28 de la compagnie privée Aéromarine,  immatriculé 5R AAR a fait un crash dans une zone de pinèdes, située entre le Fokontany d’Andasibe Bemasoandro et celui de Sahanindingana, dans l’Ouest de la Commune rurale d’ Andilanatoby, District d’Ambatondrazaka, vers 8h40 hier matin. Le monomoteur a décollé de l’aéroport d’Ivato pour mettre le cap sur Mananara, selon l’information. Le pilote, un homme de 25 ans, répondant au nom de Landry Razanajafy n’a pas survécu à cet accident dont la cause n’a pas été encore élucidée. Son corps déchiqueté sinon démembré a été ramassé près de l’appareil qui n’était plus qu’un amas de ferraille, ce qui témoigne la violence du choc. Il était le seul aux commandes au moment du drame.
Comme nous l’avons annoncé plus haut, le pilote a navigué seul. On ignore donc si le crash relève d’une erreur humaine sinon d’un problème mécanique sur l’avion. L’unique élément qui a filtré de ce drame, c’est que c’est la première fois que Landry a volé ainsi sans co-équipier. Et qu’il aurait eu un dernier contact avec l’Asecna, vers 7h30 du matin, soit une heure après le décollage.
A l’endroit du crash, des éléments des Forces de l’ordre y ont été dépêchés pour constater de visu les dégâts et aussi faire une éventuelle évacuation d’urgence si c’est nécessaire. On a assisté également à une mobilisation du Fokonolona mais également les responsables du quartier d’Andilanatoby.
Pour l’heure, la nature du vol n’a pas été communiqué, et que le ministère des Transports serait encore sur le point de réunir les éléments de l’enquête pour tenter d’éclairer le drame.
Il s’agit du premier accident d’avion survenu au cours de ces dernières années. En 2020, un autre petit avion a crashé en septembre, dans la ville d’Antsirabe. Les deux pilotes dont l’un, une femme, ont été blessés. Mais en 2018, le crash à Antanimeva-Ampangabe d’un avion bimoteur de la compagnie Madagascar Trans Air (MTA), a été le plus meurtrier : les 5 personnes qui étaient à bord de l’appareil ont perdu la vie.
Franck R.


D’acier trempé !

Publié le lundi, 23 janvier 2023

Le navire battant pavillon « Madagasikara » navigue, en haute mer, sur des eaux particulièrement troubles. De violentes vagues frappent. Le capitaine, commandant de bord, d’un mental de fer voire d’un moral d’acier trempé ne bronche point. Il reste calme, garde un silence olympien tout en travaillant d’arrache-pied. En tout cas, il ne perd jamais le Nord. Le bâtiment continue son bonhomme de chemin pour rejoindre le cap visé.
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, se confronte à des épreuves difficiles. A un certain moment, le navire tangue et a été même en proie à la menace d’un naufrage mais le Capitaine toujours d’un moral d’acier trempé a réussi prendre l’équilibre en le stabilisant.
L’année 2022 se termine par un séisme politique déclenchant un tsunami tandis que celle de 2023 commence par une déflagration dont les ondes de choc se font sentir, ébranlent certaines sensibilités et  créent des remous au sein de la société, de la classe politique.
La motion de censure en début décembre dernier, étouffée dans l’œuf, avait risqué de chavirer le régime. Elle a failli coûter la vie à tout l’ensemble de projets en cours pour les intérêts de toute une Nation. Une partie non négligeable de la majorité fut conquise à l’aventure sans issue de remettre en cause la pertinence du Gouvernement Ntsay et voulait le censurer. La tentative a échoué autrement  elle aurait mis en péril l’avenir du régime Orange, en premier lieu le numéro un du pays. Le Premier ministre Ntsay l’avait bien souligné que la motion de décembre visait la personne même du Chef de l’Etat. Il a fallu que Rajoelina d’une main de fer tape sur la table et remette les pendules à l’heure pour que tout revienne à la normale « à la maison ». N’empêche que certaines têtes et surtout des éléments acquis aux idées subversives de l’Opposition n’en démordent pas.
Des vagues de rumeurs tentèrent de déstabiliser les esprits. En fait, elles visaient essentiellement le fondement du régime en place. Ces histoires de planche à billets ou de la grande difficulté de la Caisse de l’Etat à honorer ses engagements dont les salaires des agents de l’Etat. Accusée d’être vide, elle aurait été prise en soins intensifs afin qu’elle se relève. Des bruits fantaisistes, dénués de tout fondement, jetaient sur la place publique de manière à créer le doute sur la crédibilité de Rajoelina à gérer les affaires nationales. L’objectif voulu consiste à secouer la personne du locataire d’Iavoloha et de faire en sorte que l’opinion remette en cause sa compétence en tant que tel. Mais, il reste de marbre et continue comme si de rien n’était dans la direction des affaires du pays.
La triste célèbre « homélie » d’Antsonjombe, déballée sur la place publique, en plein grand culte, n’en finit pas de susciter les intérêts  des observateurs. L’Opposition se frotte les mains. Le sourire moqueur d’un certain Ravalomanana en dit long. Le Président de la République, la principale cible, joue la carte de la discrétion. Il mise sur l’option silence et contrôle en hauteur la situation. D’un moral de fer sinon d’acier trempé, Rajoelina ne se laisse pas perturber. Il tient fermement la barre tel un capitaine de navire bien expérimenté sinon aguerri face à la turbulence des vagues.
Ndrianaivo

New Energy Africa, Green Yellow, Guarant Co, African Guarantee Fund et Société Générale ont conclu un financement de 47,1 milliards MGA pour soutenir l’extension de la plus grande centrale solaire de Madagascar et celle de l’océan Indien. Pour rappel, New Energy Africa (NEA) est une entreprise du groupe AXIAN spécialisée dans le secteur des énergies renouvelables et hybrides en Afrique. Green Yellow est leader de la production solaire photovoltaïque dans l’océan Indien avec plus de 100 MWc de puissance installée. Guarant Co est une branche du « Private Infrastructure Development Group » (PIDG). Toutes ces entreprises, associées à African Guarantee Fund (AGF) et Société Générale, ont remis une ligne de crédit à la centrale solaire de NEA Ambatolampy. Celle-ci sera couverte par une garantie financière et aura une durée de neuf ans, redevable à un syndicat de banques locales et régionales.
Cette facilité de crédit permet à NEA Ambatolampy de réaliser une extension de 20 MW de production et l’installation d’un système de batteries de secours de 5 MW. Société Générale a agi en tant que bailleur de fonds principal. Guarant Co et AGF ont fourni des garanties respectives de 23,6 milliards MGA et 9,4 milliards MGA. Il s’agit de la deuxième opération en faveur de la centrale solaire photovoltaïque possédant une capacité initiale de 20 MW que Société Générale, Guarant Co et AGF avaient aidé à refinancer en 2020. « La conclusion de cette transaction réaffirme l’engagement de nos partenaires financiers et leur confiance en Green Yellow et son "business model". Cette nouvelle réalisation renforce notre présence dans l’océan Indien, où nous étions déjà leader dans la production d’énergie solaire photovoltaïque », explique Pierre Marouby, DG de Green Yellow océan Indien.
Haute capacité
Désormais, le groupe AXIAN et Green Yellow exploitent la station NEA Ambatolampy avec une capacité de 40 MW et un système de batteries de 5 MWh qui en fait la plus grande centrale solaire de l’océan Indien. Ce projet va améliorer l’accès à l’électricité d’environ 285.000 personnes en phase avec l’Objectif 7 des Nations unies et réduire les émissions de CO2 de près de 34.000 tonnes, adressant ainsi l’Objectif 13 des Nations unies. Uniquement 15 % de la population à Madagascar ont aujourd’hui accès à l’électricité avec une grande disparité entre le milieu urbain (79 %) et rural (8 %).
Pour rappel, lors de la première opération en octobre 2020, Guarant Co et l’AGF avaient fourni des garanties respectives de 36,9 milliards MGA (9,3 millions USD) et 14,8 milliards MGA (environ 3,8 millions USD) pour le refinancement de NEA Ambatolampy qui, à l’époque, produisait 20 MW et était déjà la plus grande centrale solaire de Madagascar. La nouvelle extension de 20MW / 5MW de batteries prouve la réplicabilité de ce type de projets et la viabilité des financements en devises locales pour des centrales solaires à Madagascar. Guarant Co a participé de façon active à la finalisation de cette transaction à travers ses stratégies de gestion des risques et d’optimisation permettant de réduire le coût du capital emprunté. Ceci a permis la mise à disposition de capitaux locaux supplémentaires via la Société Générale Madagasikara et BNI Madagascar.
Hary Rakoto






Lors d’une rencontre avec la presse, hier à la résidence de France à Ivandry, l’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois a réaffirmé l’existence d’un désaccord entre les deux pays sur ce sujet des îles Eparses. Evitant de parler de cogestion, la France souhaite et est prête à discuter, « d’un développement en commun avec Madagascar sur ces îles », souligne le diplomate face à la presse, interrogé sur la position de la France.
 D’ailleurs, il rajoute qu’il y a de nombreux sujets sur lesquels nous pouvons coopérer dans le domaine scientifique, de la recherche, de la biodiversité et la sécurité maritime. Madagascar, pour sa part, demande le retour plein et entier de sa souveraineté sur ces îles situées dans le Canal du Mozambique. Le ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Léon Rakotonirina devait d’ailleurs réaffirmer cette position malgache lors de sa prise de fonction.
 Le limogeage du titulaire du poste de ministre des Affaires étrangères a, pour les observateurs, été la raison du report de cette seconde rencontre. La nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères devrait se faire incessamment, à entendre le Premier ministre, Christian Ntsay, durant une émission diffusée en fin de semaine dernière, ayant soulevé l’opportunité de cette nomination.
 
 Second round cette année
 
L’ambassadeur de France à Madagascar Arnaud Guillois dit de son côté que son pays est « prêt » à affronter le second round des négociations dans le cadre de la commission mixte sur les îles Eparses.  « La France est prête à cette discussion à ce dialogue », affirme-t-il en effet hier. Cette commission mixte ne s’est réunie qu’une fois en novembre 2019 à Madagascar.  Une seconde rencontre était prévue se tenir dans la foulée mais la Covid-19 a singulièrement perturbé les choses.
 Le diplomate confie qu’une réunion était convenue  à la fin de 2022 à Paris pour la deuxième session de cette commission mixte.  Si « la date n’avait pas été en toute franchise entièrement actée », ce second rendez-vous a été repoussé « à la demande de la partie malgache et en plein accord avec la partie française donc d’un commun accord ».
  Arnaud Guillois estime qu’il est « très probable qu’elle se tienne en 2023 ».  En outre, la France vient de nommer un nouvel ambassadeur pour la coopération dans l’océan Indien qui sera, selon toute vraisemblance, le chef de la délégation française. La balle est dans le camp de Madagascar.
Recueillis par L.A.






Une vingtaine de Circonscriptions scolaires (CISCO) concernées. Après celle de Boeny, d’autres Directions régionales de l’éducation (DREN) et CISCO notamment dans la partie Nord-ouest et les hautes terres centrales de Madagascar ont pris l’initiative de suspendre temporairement les cours à cause des intempéries. C’est le cas des CISCO d’Antananarivo ville ainsi que celle d’Avaradrano et celle d’Atsimondrano, où les élèves dans le préscolaire et le primaire cesseront les cours à partir de ce jour jusqu’à demain. Ce ne sera pourtant pas le cas pour les collégiens et les lycéens, lesquels poursuivront les cours malgré la pluie. Des exceptions s’imposent toutefois pour les élèves inscrits dans les établissements où les risques sont élevés, avec la montée des eaux ou encore les éventuels effondrements des infrastructures ou glissements de terrains.
Pour la CISCO d’Atsimondrano, « les écoles primaires, les collèges et les lycées localisés dans 7 zones d’appui pédagogiques (ZAP) cesseront les cours pendant les 2 prochains jours. En fait, bon nombre d’établissements de ces zones se trouvent dans des zones inondables. Les élèves ont dû se déplacer en pirogue pour rejoindre la classe, ce qui est dangereux, d’où cette décision. Pour le reste, la suspension provisoire des cours s’applique pour les élèves du préscolaire et du primaire », informe le chef CISCO. C’est également le cas pour la CISCO d’Avaradrano. « Tous les directeurs d’établissement ont reçu les consignes de suspendre les cours en cas de danger. Ils devront faire un procès-verbal auprès de la CISCO », précise le chef CISCO.
Pour la CISCO d’Antananarivo-ville, bon nombre de parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison hier, avec la tombée permanente des pluies. « Je ne veux pas que mes enfants tombent malade à cause de ce mauvais temps. Mieux vaut prévenir et rattraper les cours ratés que guérir, en dépensant une somme conséquente pour les médicaments et autres frais de traitement », nous confie Hanitra Oliva, mère au foyer résidant à Tsimbazaza. Par conséquent, le taux d’absentéisme a été conséquent dans les établissements, notamment dans les classes préscolaires et primaires. « Près de la moitié des élèves sont absents aujourd’hui. Nous comprenons parfaitement cela avec ce mauvais temps. D’ailleurs, nous nous attendons à une décision officielle pour suspendre les cours », a avancé Hasina R., directrice d’un collège privé dans la Capitale, dans la matinée d’hier. Dans tous les cas, la reprise des cours prévue pour ce jeudi dépendra de l’évolution des conditions météorologiques.
Patricia R.





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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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