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Triomphe de la pluralité ! 

Publié le lundi, 21 novembre 2022

Pour qui sonne le glas ? 

Le rideau de la Coupe du Monde Qatar 2022 est bel et bien levé. Une cérémonie d'ouverture grandiose à la hauteur des attentes des amoureux du sport roi à travers le monde entier a eu lieu à Doha, la capitale planétaire des rencontres footballistiques de très haut niveau. Les festivités du lever de rideau n'ont pas dérogé à la règle. En dépit des boulets rouges, des flèches et des critiques de tout genre, la planète Terre a pu vivre un moment de plaisir et d'émerveillement. Un Morgan Freeman, une star du 7ème art américain, ne le démentira pas.

Coup d’envoi ce jour à 16h. C’est la décision annoncée par les autorités pour donner le feu vert à toute la chaîne de valeur de la filière « litchi » afin que cette dernière puisse se mettre à l’œuvre durant le cours laps de temps pour optimiser la rentabilité de la campagne 2022. Pour rappel, le 17 novembre dernier, le Centre technique horticole de Toamasina a effectué une dernière étude des paramètres d’évolution des fruits sur les zones de collecte dans la partie Est du pays. Cette étude a permis d’aboutir à la date d’aujourd’hui avec le calendrier de maturation des fameux fruits de Noël. Une bonne perspective pour la filière litchi, la Grande île se plaçant à la troisième position au niveau mondial en termes de volume de production. 

Fin de la rigolade. Le festival du rire « Jôkôsô » a fermé ses rideaux dimanche avec le dernier concert qui s’est tenu au Kudéta sis à Anosy. Les organisateurs ont été satisfaits de cette édition qui a été un grand succès. Durant quatre jours d’affilée, de fervents jeunes humoristes ont animé divers lieux de la Capitale tels que l’AFT Andavamamba, l’IKM Antsahavola, Kudéta ou encore Madagascar Underground.

COP27 - Le plaidoyer de Madagascar entendu mais…

Publié le lundi, 21 novembre 2022

Le rideau est finalement tombé sur la 27ème  édition de la Conférence des parties (COP27) qui s'est tenue pendant deux longues semaines à Charm-el-Cheikh, en Egypte. Malgré un dénouement difficile, les participants ont réussi à trouver une entente. En effet, tous se sont convenus, entre autres sujets, sur la mise en place d'un fonds destiné à compenser les pertes et les dommages provoqués par le changement climatique. En gros, cela consiste à aider les pays victimes du changement climatique à se relever suite à différents catastrophes inhérentes à ce fléau mondial.

L’Akademia Malagasy compte désormais deux membres titulaires de plus à savoir Pr Jonah Ratsimbazafy, un éminent primatologue, et Pr Vaovolo Dimby, enseignant-chercheur à l’université de Toliara et non moins ancien maire de la Cité du soleil. Le président de cette auguste institution, le Pr François Rajaoson, a fait savoir la nouvelle dans des lettres officielles adressées aux concernés le 16 novembre.

La une du 21 novembre 2022

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


Dans l’émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono, la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, pointe du doigt certaines prises de position récentes de certaines entités qui se disent être de la société civile. Des prises de position qui, selon la ministre de la Communication et de la Culture, « manquent clairement d’objectivité ». La porte-parole cite particulièrement Transparency International MG qui, par son attitude dernièrement, se fait l’instrument et le porte-parole de l’Opposition.
La ministre prend pour exemple notamment sur un récent communiqué de quelques organisations de la société civile dans lequel cette dernière « exige » le maintien en place des magistrats siégeant au sein du Pôle anti-corruption. Une prise de position incompréhensible car « absurde et illogique » en plus d’être « illégale », selon un juriste contacté. La société civile est censée proposer et non exiger, d’une part. Et d’autre part, maintenir des magistrats dont le mandat est arrivé à terme est illogique, car d’éventuels futurs jugements de ces magistrats au mandat arrivé à terme seraient nuls et de nuls effet.  En tant que force de proposition, la société civile aurait pu sensibiliser les autorités compétentes plusieurs mois en avant pour inciter ces dernières à entamer les procédures pour la nomination des nouveaux magistrats siégeant au sein du PAC. Pour rappel, le ministre de la Justice a mis fin officiellement au mandat des actuels magistrats au sein du PAC, dont la mission est d’ailleurs arrivée à terme, le 8 novembre dernier.
Transparency International – Initiative Madagascar a également enjoint dernièrement les députés et sénateurs d’adopter un texte pour protéger les lanceurs d’alerte. Ce faisant, l’Organisation non gouvernementale met la charrue avant les bœufs. La porte-parole du Gouvernement rappelle en effet que l’important serait d’abord de légiférer sur le statut des lanceurs d’alerte. Elle rappelle également que les lanceurs d’alerte au sens défini par ces entités de la société civile se rapportent à une catégorie de personnes déjà protégées par la législation en vigueur, citant notamment la loi 2016-020 du 22 août 2016, relative à la lutte contre la corruption, qui offre une protection aux dénonciateurs et aux témoins des actes de corruption. Et de se demander ainsi quel intérêt de légiférer une seconde fois pour un même individu déjà protégé par les textes en vigueur. Outre ces deux cas, le groupement des exportateurs de litchis avait déjà pointé du doigt la semaine passée cette tendance du TI-IM à se faire l’instrument de l’Opposition.
La rédaction


Renforcement des actions pour le développement humain. Selon le document portant sur la loi de Finances 2023, le développement de Madagascar passe inévitablement par l’amélioration des conditions de vie de sa population comme l’accès à l’éducation, à la formation, et aux services de santé ou encore la possibilité pour tous de saisir les opportunités économiques à l’instar des emplois décents et entrepreneuriat, surtout pour les plus vulnérables. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du PEM, le Gouvernement travaillera à améliorer la
couverture géographique et le plateau technique des infrastructures de santé. Similairement, les actions
veilleront à faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité et à des offres de formation en adéquation
avec les besoins du marché du travail. De ce fait, l’Etat poursuit sa politique de création d’emplois au sein des secteurs prioritaires. En 2023, les secteurs prioritaires (Education, Santé, Sécurité publique et Justice) bénéficieront de 9 498 nouveaux postes budgétaires dont 3 488 par voie de concours administratifs et
6 010 recrutements directs. L’objectif est de garantir l’accès à l’éducation et aux soins de santé à toute
la population malagasy, élément clé de la lutte contre la pauvreté, et d’assurer la sécurité et le respect
de l’exécution des lois à travers tout le pays. Le renforcement du rôle de l’Etat, à travers ces secteurs
prioritaires, est une condition indispensable à la réussite du Plan émergence Madagascar. Les
recrutements directs sont automatiquement programmés parmi l’effectif payé au titre de 2023. En
revanche, ceux réalisés par voie de concours administratifs seront budgétisés uniquement au moment
de leur sortie de formation.
Perspective économique
Selon les concepteurs de la loi de Finances, les nombreux investissements qui débuteront ou s’achèveront en 2023 dont les investissements publics et projets en PPP devraient soutenir la croissance économique. Ces projets concernent à la fois les secteurs productifs et les secteurs sociaux. Les projets d’aménagement et d’irrigation des périmètres agricoles devraient augmenter la capacité de production agricole, notamment le riz avec une hausse attendue de la production à 9%. La poursuite des actions d’industrialisation comme la mise en place d’usines de sucre et de ciment, et création d’une zone d’émergence industrielle notamment, permettrait de réduire la dépendance à l’importation. Enfin, la construction et la réhabilitation des infrastructures de transport et de communication, ainsi que le développement de l’offre d’énergie instaureraient un environnement plus favorable aux investissements privés. Pour les mines particulièrement, le nouveau Code minier devrait être mis en vigueur et permettrait de soutenir un regain d’activités en 2023 et d’attirer de nouveaux investissements sur le moyen terme. Concernant les secteurs sociaux, l’Etat poursuivra ses actions pour améliorer l’accès de la population à une éducation de qualité et aux services de santé essentiels. La construction d’école et de campus universitaires est prévue, ainsi que le développement de l’offre de santé comme les constructions de centres de santé et d’hôpitaux avec des plateaux techniques avancés.

Hary Rakoto

« Star Academy » - Anisha tout près de la victoire

Publié le dimanche, 20 novembre 2022


La candidate malagasy est qualifiée pour la grande finale du concours « Star Academy ». Samedi soir, le dernier prime avant l’annonce du gagnant a été riche en émotion et suspens. Après plus de deux heures de show, le public a délibéré. Et pour la seconde fois, Anisha, assise sur le banc des nommés, fut encore sauvée par le public et surtout ses fans. Ces derniers ont eu confiance en la capacité et le talent de la candidate.  Avec l’aide de ses inconditionnels, Anisha franchit une autre étape et file tout droit vers la finale pour ce samedi 26 novembre.
Lors du prime d’avant-hier, diffusé sur la chaîne française TF1, Anisha a défendu sa place dans la chanson intitulée « Riche », en duo avec le chanteur Claudio Capéo. A la fin de cette prestation, ce dernier a invité la candidate malagasy à chanter avec lui dans son prochain album. « Je suis très heureux d’être ici ce soir et d’avoir pu chanter avec Anisha. Je ne vais pas dire que c’est ma chouchoute mais un peu quand même (…) Et puis, je voulais juste proposer à Anisha, si tu le veux bien, de chanter sur mon album. On pourra faire un duo ensemble », annonce Claudio Capéo.
Rappelons qu’ils étaient cinq à avoir été nommés samedi dernier. Anisha, Léa et Chris rejoindront Louis lors de la dernière étape. Par contre, Tiana et Enola ont quitté l’aventure avant-hier. A cet effet, la jeune candidate malagasy n’a pas oublié de remercier tous ceux qui ont voté en sa faveur. Anisha n’est plus qu’à quelques pas de la victoire. Sur les réseaux sociaux, sitôt après l’annonce de la bonne nouvelle à l’issue de ce prime, elle a reçu des pluies de félicitation et de soutien venant de ses compatriotes malagasy et des fans français. Sans doute, elle tient déjà une place importante dans le cœur des téléspectateurs de la « Star Academy », mais également des mélomanes français et malagasy. Tout cela, grâce à son talent et le charisme qu’elle dégage.
En effet, avec sa voix à la fois puissante et suave, Anisha a déjà réussi à impressionner les membres du jury tels que Michael Goldman, Pierre de Brauer, Adeline. Une fois, elle a fait jaillir de l’émotion avec une reprise personnelle d’un titre de Serge Lama, la fameuse chanson « Je suis malade ». Cette jeune candidate malagasy, âgée de 22 ans, a marqué les esprits des jurys et téléspectateurs depuis son arrivée dans cette 10ème édition de « Star Academy ». Grâce à son talent et son charme, elle est devenue la grande favorite de ce concours. La finale aura lieu samedi prochain. Le gagnant remportera 100.000 euros et un contrat avec le label de disques Sony Music.
Sitraka Rakotobe


Haro sur les rumeurs. Le plus grand rendez-vous sportif de l’océan Indien aura bel et bien lieu à Madagascar.
 Le Gouvernement malagasy signe et persiste que la 11ème édition des Jeux des îles se tiendra sans faute à Madagascar.
Un pourparler a eu lieu cette fin de semaine dernière entre le Comité international des jeux (CIJ) et le Comité d’organisation des jeux des îles (COJI) présidé par le ministre de la Jeunesse et des sports Tinoka Roberto confirmant la volonté de la Grande île sur l’accueil de ces jeux.
Une date a même été avancée, du 25 août au 3 septembre 2023, par le COJI. Actuellement, le premier vice-président du COJI, Siteny Thierry Randrianasoloniaiko, est en campagne dans les îles sœurs pour leur rassurer que Madagascar confirme son engagement à accueillir les jeux de 2023.
« Contrairement à ce que les mauvaises langues véhiculent entre le Président de la République, Andry Rajoelina et Siteny Randrianasoloniaiko, comme quoi, les deux hommes ne se voient pas comme on le prétend, ils sont au contraire en contact permanent par rapport à l’organisation des JIOI de 2023. Et c’est le Président Andry Rajoelina lui-même qui a donné sa parole que cet évènement se tiendra bien à Madagascar comme il se doit. Et que l’Etat malagasy sera à fond derrière le COJI », affirme une source auprès du Comité olympique national.
Techniquement, tout est prêt mais le blocage se trouve du côté politique et économique pour faire bouger les choses que ce soit dans la réhabilitation des infrastructures ou pour le début de regroupement. Pour ce dernier, le Conseil du Gouvernement a déjà donné l’aval de débloquer 8 milliards d’ariary pour le regroupement et la prise en charge des athlètes malagasy avant et durant les jeux. C’est le strict minimum car le COJI a proposé le double de ce budget mais l’Etat malagasy ne pouvait pas se le permettre.
Le COJI n’attend que le feu vert de la part de l’Etat. Toutes les infrastructures sportives disponibles dans la Capitale seront mobilisées. A savoir Vontovorona, Ankatso, Ankorondrano, ANS Ampefiloha et Mahamasina. «  Ces Infrastructures seront largement suffisantes pour accueillir les jeux  à condition qu'on apporte un coup de jeunesse sur ces infrastructures déjà disponibles. Nous avons deux piscines à Antananarivo et à Toamasina, celle de Mahajanga sera bientôt aussi disponible », avance le commissaire général des jeux, Harinelina Jean Alex Randriamanarivo , et non moins le secrétaire général du COM.
Quant aux disciplines, il n’y aura pas de changement, si le COJI a proposé 21, le CIJ a avancé 24. Mais les restes dépendront des pays engagés dans chaque discipline, car il faut au moins trois pays pour qu’une discipline soit validée. Une réunion sera prévue les 13, 14, 15 décembre avec la CIJ et le COJI à Madagascar.
La rédaction






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Editorial

  • Résilience !
    La Chine, le géant asiatique, répond favorablement à l’appel de détresse de Madagasikara pour une assistance urgente suite aux dégâts provoqués par le passage de Gamane. Durement affectée par le passage du cyclone tropical Gamane, la Grande île à travers les quelques Régions (Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana) dut s’en remettre aux pays amis pour l’épauler à rétablir la situation. Le Gouvernement malagasy a déclaré « l’état de sinistre national ». Une voie officielle et légitime permettant de recourir aux aides internationales.En effet, Gamane a détruit les infrastructures de base des Régions touchées. Les cultures et l’élevage ont subi le maximum des dégâts. Les eaux ont pratiquement inondé les champs de culture. Ce qui conduisit à l’aggravation en détériorant les capacités de résilience des populations à l’intérieur de ces Régions fortement affectées. C’est dans cette optique justement que s’inscrit l’intervention de la Chine. En fait, en vertu de l’initiative du développement…

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