De grandes festivités au programme. Les musulmans à Madagascar n’ont pas manqué de célébrer comme il se doit l’Eid al-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan. Une partie des pratiquants de l’Islam ont célébré cette grande fête le dimanche 30 mars dernier, comme le cas au bord de la mer de Mahajanga ou encore à Antsiranana. Ils ont commencé le Ramadan le 1er mars dernier, comme les musulmans d’Arabie Saoudite qui ont observé la lune croissante, samedi dernier. Pour d’autres, la célébration de l’Eid s’est tenue en grande pompe hier, comme le cas à Antananarivo. D’ailleurs, la journée du lundi 31 mars 2025 a été décrétée fériée, chômée et payée au titre de cette année.
Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop !
Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut pas se taire à tout moment. On doit interpeller cent fois, mille fois les responsables à tous les niveaux à commencer par ceux de la Commune urbaine d’Antananarivo jusqu’au sommet que la Ville des Mille sombre de jour en jour vers l’impensable. Trop, c’est trop !
La ville de Toamasina a accueilli, la semaine dernière, une rencontre organisée par l’entreprise Alpha Ciment. L'événement a réuni les principaux acteurs du secteur de la construction. Quincailliers, chefs de chantier, maçons, propriétaires et représentants de petites et moyennes entreprises (PME) étaient présents. Ensemble, ils ont échangé sur les défis et bonnes pratiques en matière de construction, notamment en milieu côtier. L’entreprise a présenté à cette occasion le ciment Orimbato.
Le 30 mars 2025, le Rova de Madagascar et les autres sites de la Grand île ont vibré au rythme de la culture et de la tradition lors de la célébration du Nouvel an malagasy, organisée par le ministère de la Communication et de la Culture. Cet événement emblématique a rassemblé un large éventail de participants, dont la Fédération des nobles et de nombreuses personnalités politiques, parmi lesquelles figurait la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna. Des sénateurs, députés et ambassadeurs étrangers, notamment ceux de France, de Chine, de Norvège, de Turquie, du Japon, d'Inde et de l'Union européenne, ont également pris part à cette fête.
Madagascar doit avancer, Madagascar avancera. Telle est la conviction inébranlable du Président Andry Rajoelina. Une conviction qu’il a réaffirmée à plusieurs reprises lors des commémorations du 29 mars et de l'Iftar partagé avec la communauté musulmane, samedi dernier. A travers ses discours prononcés au Mausolée d’Andrainarivo, à Moramanga devant la stèle commémorative des évènements du 29 mars 1947 et lors de la célébration du Ramadan, il a tenu à rappeler l'importance de l’unité nationale et à condamner fermement toute tentative de division du peuple malgache.
Le comble des atrocités ! C'est ce qu'on peut qualifier du triste sort qui s'acharnait et ayant coûté la vie, le 8 mars dernier, au prénommé Raymond, ce père de famille de 53 ans domicilié à Ambohimalaza, démarcheur de véhicule de son vivant. Depuis l'enquête menée par la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, a permis d'épingler les 5 dont une femme, sur les 8 présumés assassins du quinquagénaire. Déférés samedi dernier, les 3 suspects ont atterri à Tsiafahy tandis que 2 dont celle qui mentait être l'acheteuse, croupissent à Antanimora.
Les faits. Le 14 mars dernier, et après que ses proches eurent vainement recherché Raymond pendant toute une longue semaine, une éternité pour eux, le corps sans vie et démembré de ce chef de famille fut finalement retrouvé dans les environs d'Imerikasinina.
Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la Communauté internationale. Cinq Chefs d’Etat et de Gouvernement seront normalement présents, le Président du pays hôte SEM Rajoelina Andry Nirina, le Président français SEM Emmanuel Macron, le Président comorien SEM Azali Assoumani, Hon Dr Navinchandra Ramgoolam, Premier ministre de la République de Maurice, le Président des Seychelles SEM Wavel Ramkalam et Monsieur le secrétaire général de la COI Edgard Razafindravahy.
« La sécurité et la souveraineté alimentaire », thème choisi par le pays hôte, la Grande île, est le centre de gravité des intérêts et des soucis majeurs de Madagasikara pour les Malagasy d’abord et dans le contexte global du marché indianocéanique. Il s’agit de l’axe central de la bataille que les tenants du régime politique en place comptent orienter le débat. En effet, c’est le défi crucial que les dirigeants malagasy se doivent obligeamment de relever. L’insuffisance alimentaire est un problème chronique surtout dans le grand Sud de l’île. Le Gouvernement malagasy doit vaille que vaille maîtriser. L’autosuffisance alimentaire étant un objectif vital. La COI est une opportunité de taille pour les cinq îles qui composent la Commission. D’ailleurs, la COI est la seule organisation sous régionale composée uniquement des îles et cela à même au niveau continental ou international. Les îles veulent bien le transformer en opportunité exclusive. C’est dans cette dynamique de développement que Madagasikara veuille bien inscrire le V ème sommet de la Commission de l’océan Indien.
Le contour du principal thème central du sommet étant abordé, il faille noter l’enjeu fondamental du sommet notamment pour Madagasikara en tant que pays hôte. Le pays met en jeu sa dignité et son honneur à travers l’organisation du Vème sommet de la COI le 25 avril prochain. Le Gouvernement et tous les hauts responsables jusqu’à tous les niveaux de responsabilité ont grandement intérêt à faire réussir ce « premier » sommet que le pays a l’honneur d’accueillir et d’organiser. Tout l’honneur et toute la dignité du pays seront mis en jeu. Aucun détail ne doit pas être négligé ni sous-estimé. Les Forces de la Nation quelles que soient leurs formes devront être mises à contribution pour faire réussir le sommet. La trêve politique s’impose ! La Commune urbaine d’Antananarivo occupe une grande responsabilité, ne serait-ce que la propreté de la ville. Il ne s’agit pas de cacher la pauvreté mais de rendre accueillante la cité des mille.
Ndrianaivo
Conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina, une délégation ministérielle composée des représentants issus du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, du ministère des Travaux publics, du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, et enfin du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat a fait le déplacement à Ambatolampy-Tsimahafotsy hier. L’objectif était d’apporter des éclaircissements afin de dissiper les doutes concernant les projets présidentiels qui seront mis en œuvre dans cette zone périphérique d’Antananarivo.
Pour rappel, des actions de contestations sur fond de mécontentement menées par un groupe d’habitants ont été rapportées sur les réseaux sociaux. Des rumeurs concernant de probables remblayages des rizières auraient été la source de ces contestations. Des affiches faisant part du projet d’installation d’un parc solaire et impliquant lesdits remblayages a, d’autant plus, renforcé l’inquiétude de la population.
La descente de la délégation ministérielle a été l’occasion de tenir un dialogue avec les habitants au « Tranompokonolona » dans la Commune d’Ambatolampy- Tsimahafotsy et ce, en présence du maire.
Dialogue fructueux
Selon Rakotoarijaona Hasina Soloson Eric, directeur interrégional du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, « le projet de mise en place de parc solaire ne concerne nullement la Commune d’Ambatolampy -Tsimahafotsy ». Et de souligner qu’ « aucun remblayage de rizières ni de démolition ne sont prévus, même pour le projet de construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina qui borde cette Commune ». Les responsables de l’ouvrage feront en sorte que le chantier ne touche pas les rizières afin de ne pas perturber les activités des agriculteurs.
Quant au projet de parc solaire, il concernera surtout la Commune Antehiroka qui est située à l’opposé d’Ambatolampy -Tsimahafotsy et à un endroit qui ne recense aucune construction. D’après toujours ses explications, il n’y aura pas de remblayage puisque les plaques solaires seront installées sur pilotis, c’est-à-dire des fondations en fer. A l’issue des échanges, les habitants ont montré leur satisfaction et leur reconnaissance face à ce geste de l’Etat qui privilégie le dialogue.
Cette rencontre avec la population locale intervient à quelques jours seulement de la descente du Président Andry Rajoelina sur les lieux le 24 mars dernier. Des discussions ont, ainsi, été déjà menées auprès de la population. Au cas où des rizières seraient concernées, des accords en vue d’indemnisation des propriétaires ont déjà été préparés en amont.
S.R.