Après une absence prolongée de plus de quatre ans, le groupe Wawa a enfin retrouvé les scènes françaises lors d’une tournée exceptionnelle qui s’est déroulée de juin à août 2024. Les fans attendaient ce moment avec impatience depuis la dernière apparition de cette formation en 2020, interrompue par une sanction peu commune qui lui avait interdit de se produire en France, à La Réunion et Mayotte pendant quatre longues années. Cette interdiction faisait suite à une infraction contractuelle dénoncée lors des précédentes tournées de Wawa. Selon le leader charismatique du groupe, Wawa lui-même, « Selon les clauses de nos contrats de concert, nous devons garantir le retour de tous les membres du groupe après chaque spectacle. Or, l'un de nos musiciens n’a pas respecté cet engagement ». Cette situation a fragilisé l’ensemble du collectif dans un contexte où, en 19 ans de tournées en France, c’était la quatrième fois qu’un des membres ne rentrait pas au pays. Les conséquences de ces manquements ont été lourdes : toute l’équipe a vu ses visas suspendus, interdisant ainsi toute apparition sur scène dans l’Hexagone. Le groupe a tenté de surmonter cette épreuve et a renouvelé ses demandes de visas à trois reprises en 2021, 2022 et 2023. Malheureusement, chaque demande a été rejetée, instaurant une frustration palpable tant chez les artistes que chez leurs admirateurs. Ce n’est qu’en 2024 que la situation a enfin pris un tournant favorable, permettant aux membres de Wawa de reprendre là où ils s’étaient arrêtés.
Retour triomphal
La tournée 2024 s’est déroulée sans incident, avec un accueil extrêmement chaleureux du public à chaque concert. Les salles étaient combles, témoignant de l’attente et de l’enthousiasme des fans pour le retour du groupe. La connexion entre Wawa et son public, forgée au fil des ans, s'est ainsi ravivée, offrant des moments mémorables sur scène. Chaque concert a été une célébration de la musique, mais aussi du lien spécial qui unit le groupe à ses admirateurs. Bien que la période d’interdiction fût difficile, Wawa n’a pas chômé : le groupe a su se réinventer et continue à évoluer artistiquement, proposant de nouvelles créations pour satisfaire son public. Forts de ce renouveau, les membres de Wawa préparent déjà leur retour prévu en France pour décembre 2024. Une série de concerts se profile déjà à l’horizon, avec un événement phare à Paris pour la nuit de la Saint-Sylvestre. Ce show exceptionnel promet d’être un moment privilégié pour les fans, offrant une occasion unique de clore l'année en beauté. Le retour de Wawa ne représente pas seulement la reprise de ses activités, mais également un symbole de résilience face aux défis. Ce groupe emblématique de la scène musicale malagasy affiche sa détermination à ravir son public, et les prochains concerts s'annoncent déjà comme des événements immanquables pour les aficionados de sa musique.
Si.R
GNBC et MB2ALL remettent leur titre en jeu. L’ultime phase du championnat de Madagascar de basketball, N1A Top 8, se profile à l’horizon. En effet, un événement exceptionnel de basketball Elite se tiendra au Palais des Sports de Mahamasina du 26 septembre au 6 octobre. Dix jours de compétition intense attendent les fans.
Chez les hommes, les huit équipes qualifiées, dont quatre respectivement des deux conférences Nord-Est, sont toutes sur le qui-vive pour préparer les derniers détails techniques. Elles s’affronteront pour la qualification au « Basketball Africa League 2025 » qui est en jeu. Parmi elles, on retrouve le Club omnisport de la Police nationale (CosPN), vice-champion de Madagascar 2023, l’Ascut Atsinanana, le BCB de Boeny et le Cosfa d’Analamanga, représentant la Conférence Est.
Depuis maintenant près d'une décennie, des affaires d'assassinats atroces ont marqué sinon endeuillé des familles de la Capitale. Cependant, au moins trois d'entre celles-ci, sans doute les plus sanglantes jamais enregistrées, n'ont été que partiellement voire évasivement élucidées, car les enquêtes ne s'étaient encore officiellement exprimé là-dessus. Prenons le cas du double meurtre survenu vers fin décembre à leur domicile à Ankadifotsy de 2 femmes, des cousines germaines et dont l'une nommée Sarah Meyer Pinet (40 ans), fut la directrice d'une agence bancaire. En creusant nos rares sources considérées comme potables, pourtant policières, il s'avérait que l'affaire était passionnelle. Et que le principal suspect dans celle-ci serait toujours en cavale, et se serait caché quelque part dans l'Est du pays. Par ailleurs, un autre a été déjà arrêté et présenté devant la justice. Mais que celle-ci l'avait par la suite relâché, faute de preuve, selon une source.
Les femmes ont toujours joué un rôle crucial dans le façonnement de la société, souvent en tant que moteurs de changements significatifs. Cependant, pour qu'elles puissent réaliser leur potentiel, il est essentiel de leur accorder la reconnaissance et le soutien qu'elles méritent. Dans cette perspective, le discours prononcé par la Première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina, lors de la remise de certificats aux participantes du programme « Hope », souligne l'importance d'investir dans l'autonomisation des femmes. En déclarant, « je suis convaincue que les femmes peuvent accomplir des grandes choses », elle met en lumière une réalité incontournable : les femmes, avec un bon accompagnement, peuvent être des catalyseurs de transformation sociale et économique.
Les ingénieurs jouent un rôle important pour le développement de Madagascar. Ils ont des compétences, malgré les difficultés rencontrées au quotidien comme le manque d’effectif et de matériels, ainsi qu’une nécessité de mise à jour régulière de leur connaissance face à la mondialisation et les normes requises pour les constructions internationales. Selon le président de l’association des ingénieurs du bâtiment et des travaux publics (« Fikambanan'ny injenieran’ny asa vaventy malagasy » ou FIAVAMA), 90 % des grandes infrastructures dans le pays sont réalisées par des ingénieurs malagasy. Il en est de même pour les projets présidentiels. D’ailleurs, ils font partie du Comité national de pilotage des partenariats public-privé, sous l'égide de la Présidence de Madagascar.
Madagasikara abrita l’Assemblée générale de l’Africa50 ce jeudi 18 septembre au CCI Ivato. Une assise que certains n’hésitent pas à qualifier d’évènement de l’année de par son importance et surtout des attentes de tout un peuple que l’on peut dire déjà de positives.
La Grande île se réveille ! Tel un grand ours brun, après un moment assez long d’hibernation sinon de léthargie retrouve ses esprits et s’apprête à bouger et reprendre ses activités vitales. Le régime Orange notamment son dirigeant, le numéro un du pays, le commandant de bord, ne ménage point les efforts afin de remettre à flot le navire battant pavillon « Madagasikara ». En retour, les partenaires tous azimuts se bousculent, littéralement, à exprimer leur soutien.
Accélération et simplification. Le paysage entrepreneurial à Madagascar est en pleine transformation avec le déploiement de la plateforme « Orinasa », un outil numérique visant à simplifier et à accélérer les démarches de création d’une entreprise. Grâce à cette innovation, les entrepreneurs peuvent désormais enregistrer leurs sociétés en seulement 48 heures, contre quatre jours auparavant, marquant un tournant majeur pour le climat des affaires dans le pays.
Dans le cadre du prestigieux concours de Miss Monde, on prépare celle qui sera la représentante de la Grande île à cette compétition d’envergure. Cette année, 19 belles créatures sont en lice pour la finale qui aura lieu ce 28 septembre au Canal Olympia d’Andohatapenaka. Cette fois-ci, le comité d'organisation du concours Miss Madagascar vise grand et apporte une autre touche pour bien préparer l’heureuse élue. Pour cela, les 19 candidates seront entourées de spécialistes dans divers domaines essentiels à l'obtention de la couronne. Manjato Lalasoa Rabeharinirina et Michou Ramarobandro joueront le rôle de coachs pour les prétendantes au titre de Miss Madagascar 2024. Manjato, praticienne en art-thérapie, et Michou, esthéticienne, guideront les participantes dans le développement de leur force mentale durant la compétition.
Il y a quelques jours à peine, notre journal titrait, avec une pointe d’ironie, sur la capacité inégalée de l’ancien Président malgache Marc Ravalomanana à embrouiller ses partisans et son staff. Et bien, il semblerait qu’on ait mis dans le mille !
Dernier épisode en date : Maître Hanitra Razafimanantsoa, députée du premier Arrondissement d’Antananarivo, sous les couleurs du TIM, a révélé, sans sourciller, que Marc Ravalomanana avait bel et bien signé une lettre d’engagement auprès du fisc malgache, mais qu’il ne s’agirait que d’un simple engagement comme tous les candidats à la présidentielle en signent. C’était hier, devant la presse du côté d’Anosy. Ce qui, pour ceux qui suivent l’affaire de près, constitue un joli revirement, puisqu’il y a encore quatre jours, les autres lieutenants de l’ancien Président, le député Rina Andriamasinoro en tête, soutenaient mordicus qu’aucun deal n’avait été conclu avec les impôts.