Rués vers l’achat des fournitures scolaires. A quelques semaines avant la rentrée scolaire, les magasins et grossistes de fournitures scolaires sont truffés de monde. Comme chaque année, les prix ont subi une légère hausse, mais ce qui les différencie, les parents ont plus de choix. Ainsi, beaucoup proposent un pack pour chaque classe. Le pack pour les préscolaires avoisine le 100 000 à 250.000 ariary selon la qualité et l’exigence des établissements. Cela inclut les livres, petits matériels de bricolage, cahier, cartable, tandis que de 60 000 à 150.000 ariary pour les primaires et 90.000 ariary à 200.000 ariary pour les collèges et lycées.
Selon un gérant de magasin de vente de manuels scolaires à Tsaralalana, la scolarisation des enfants a changé depuis quelques années, face à la hausse du coût de la vie. “ Les parents autant que les établissements n’exigent plus les marques et la qualité, mais seulement ce qui est abordable”, dixit -il. Pour les cahiers de 100 et de 200 pages, le paquet a subi une hausse de 1000 à 7000 ariary. Le paquet varie entre 9 000 à 25 000 ariary.
Concernant les frais de scolarité, beaucoup d’entre les établissements scolaires privés ont augmenté les droits d’inscription et de réinscription
jusqu' à 50%. En plus de cela, la date de clôture a été avancée. Des parents vont jusqu'à s'endetter pour envoyer leurs enfants à l'école.. “ Nous n’avons trois semaines après la fin de l'année scolaire pour tous s’acquitter. Sur ce, nous avons dû faire un prêt à la banque”, explique une mère de famille.
Selon le calendrier du ministère de l’Education nationale (MEN), la nouvelle rentrée scolaire est fixée au 8 septembre 2025. L’année scolaire 2025- 2026 est subdivisée en cinq bimestres intercalés par quatre vacances scolaires. La première période s'étale du 8 au 24 octobre 2025, la seconde du 3 novembre au 19 décembre 2025, la troisième période commence le 5 janvier 2026 et se termine le 20 février 2026. La quatrième période débute le 23 février pour s’achèver le 27 mars 2026 et la cinquième période entre le 9 avril 2026 et le 25 avril 2026.
Anatra R.
Madagascar abrite une faune nocturne exceptionnelle. Parmi les espèces remarquables, l’Aye-Aye se distingue comme l’un des lémuriens les plus étranges de l’île. Ses grandes oreilles et ses longs doigts lui permettent d’extraire les insectes et les larves situés sur l’écorce des arbres, tandis que ses yeux lumineux favorisent son adaptation à la nuit. Le « Fosa », plus grand prédateur endémique, combine des traits de chat et de mangouste. Il chasse surtout la nuit, mais peut aussi être actif en journée. Son menu comprend les lémuriens, les oiseaux et les petits mammifères. D’autres animaux nocturnes incluent les microcèbes et les lépilémurs, qui se nourrissent d’insectes, de fruits et de fleurs. Les chirogales, les tenrecs, les geckos à queue en feuilles et les papillons de nuit complètent cette richesse animale.
Accompagnement
Pour découvrir cette faune, Madagascar National Parks (MNP) propose des circuits nocturnes dans cinq parcs : Ranomafana, Analamazaotra-Mantadia, Nosy Mangabe, Ankarafantsika et Lokobe. « Les visiteurs peuvent observer les animaux à la tombée de la nuit et écouter leurs chants mystérieux. L’accompagnement par un guide local expérimenté est recommandé. L’usage d’un éclairage écologique à faible luminosité et la photographie sans flash sont vivement conseillés », selon le communiqué du MNP. Patience, silence et respect de la flore et de la faune sont essentiels. L’accès nocturne reste limité aux cinq parcs concernés, les autres sites ne proposant pas de circuits de nuit. « Cette ouverture offre une occasion unique de découvrir la richesse de la faune malagasy, tout en sensibilisant les visiteurs à la protection de l’environnement », a ajouté le communiqué.
C.M
Airtel Africa vient de franchir une étape décisive en scellant un partenariat stratégique de plusieurs millions de dollars avec Xtelify, la branche digitale de Bharti Airtel en Inde. Ce contrat, présenté comme pluriannuel, a pour but d’accélérer la transformation numérique du groupe dans ses 14 marchés africains. Avec l’intégration de solutions comme Xtelify Data Engine, Work et IQ, l’opérateur compte offrir une nouvelle dimension à son réseau.
Ces plateformes vont équiper les 150.000 agents sur terrain d’Airtel Africa avec des données ciblées pour affiner les stratégies commerciales et améliorer la relation client. La priorité sera aussi donnée à des enjeux sensibles, tels que la lutte contre les spams et la fraude, afin d’assurer une meilleure sécurité pour les utilisateurs. Le directeur des systèmes d’information du groupe, Jacques Barkhuizen, salue un tournant majeur : « Ce partenariat marque une avancée capitale dans notre ambition de construire l’avenir numérique de l’Afrique. En tirant parti des plateformes d’IA d’Airtel, déjà éprouvées en Inde, nous simplifions nos opérations, tout en accélérant la personnalisation des expériences pour nos clients ». Pour beaucoup, ce rapprochement entre deux continents illustre une volonté de dépasser les limites actuelles du marché africain, en s’inspirant des succès déjà validés ailleurs. L’ambition est claire : rendre le réseau plus efficace, plus intuitif et surtout plus proche des attentes réelles des consommateurs.
Cloud souverain
Mais Airtel ne s’arrête pas là. Xtelify a profité de cette annonce pour lancer « Airtel Cloud », un cloud souverain conçu pour le secteur télécom, capable de gérer jusqu’à 14 milliards de transactions par minute. Initialement utilisé en Inde, ce système se déploie désormais à l’international et pourrait transformer la manière dont les entreprises africaines gèrent leurs données. Hébergé dans des centres de données nouvelle génération, respectueux de l’environnement, et doté d’une intelligence artificielle générative pour automatiser la gestion, ce cloud offre des services variés (IaaS, PaaS, connectivité avancée), tout en réduisant les coûts et en garantissant une migration sécurisée. Binod Srivastava, directeur commercial Global Business chez Bharti Airtel, insiste sur les enjeux : « En combinant notre plateforme Xtelify innovante avec la vision d’Airtel Africa, nous allons relever les défis majeurs du secteur, comme la lutte contre les spams et la fraude, et assurer la meilleure protection possible aux clients ».
Selon certains analystes, ce virage reflète une véritable ambition de positionner l’Afrique dans la course mondiale à l’innovation numérique. Bien que des critiques pointent déjà les risques liés aux investissements massifs et à la dépendance vis-à-vis des technologies importées, l’enthousiasme domine. Ce partenariat ouvre une nouvelle ère où le digital n’est plus un luxe mais une nécessité, un levier de croissance et de modernisation pour l’ensemble du continent.
Depuis plusieurs semaines, la compagnie française « Le Désert En Ville » se présente à Madagascar avec subtilité, intégrant les traditions ancestrales et les inspirations modernes dans un voyage artistique riche en émotions. Actuellement en résidence dans les Hautes terres, puis dans les Régions d’Androy et de Toliara, la troupe s’imprègne pleinement de la diversité culturelle malagasy pour alimenter un projet qui se veut profondément humain. Au fil de cette immersion, la compagnie découvre entre autres le « famadihana », une cérémonie de retournement des morts qui incarne la puissante connexion entre les vivants et leurs ancêtres. Elle s’intéresse également au chant traditionnel « Beko », souvent associé aux rites funéraires, ainsi qu’au « Sarandra », un chant choral funéraire.
Ces rencontres témoignent d’une immersion profonde dans les expressions symboliques liées au cycle de vie et à la mort. L’initiative dépasse une simple démarche documentaire et devient une expérience humaine authentique, marquée par une rencontre avec la mémoire collective et la spiritualité de l’île. « Le Désert En Ville » cherche à capturer ces traditions pour les réinterpréter en proposant un dialogue harmonieux entre le passé et le présent, fondé sur le respect et le partage des cultures.
Le 22 août prochain, à l’Institut français de Madagascar (IFM), un moment privilégié d’échange et de réflexion avec le public malagasy est prévu. Cette étape s’inscrit dans le cadre de la préparation du spectacle « L’Enveillée », une création théâtrale et musicale, où poésie et émotion se conjuguent autour du thème universel de la mort. L’œuvre ambitionne d’entrelacer rites anciens et expression contemporaine pour créer une expérience artistique poignante destinée à toucher profondément les spectateurs. La première de « L’Enveillée » est annoncée pour mars 2026 en France, dans un contexte où les questions de mémoire, de perte et de rituels funéraires trouvent une résonance universelle.
La tournée malagasy devient bien plus qu’un simple voyage artistique car celle-ci s’affirme comme un pont entre de nombreuses cultures, offrant une réflexion intime où le patrimoine devient une source de dialogue et d’émotion. En fusionnant les traditions malagasy avec une approche contemporaine, « Le Désert En Ville » propose une expérience artistique unique, invitant à méditer sur notre rapport à la mort, à la mémoire et à la transmission. Ce projet empreint de sens et d’humanité promet une œuvre intense et singulière, véritable ode à la richesse des rites ancestraux.
Si.R
Le Kenya assume son statut en gardant la couronne pour sa qualification en battant la Zambie.
Co-organisateur du tournoi, le Kenya a parfaitement tenu son rang. Sérieux et solides, les Harambee Stars ont validé leur place en quart de finale, grâce à un succès décisif face à la Zambie (1-0).
Sous la houlette de Benni McCarthy, figure emblématique du football africain, le Kenya affiche ambition et maturité. « Jouer devant notre public est une responsabilité, mais aussi une force. Nous voulons aller loin », a souligné le technicien sud-africain.
Dos au mur après deux premiers matches décevants, Madagascar a su renverser la vapeur dans le groupe B. Les Barea ont décroché leur billet pour les quarts en s’imposant face au Burkina Faso (2-1), samedi 16 août à Zanzibar.
« Nous avons montré que nous avons du caractère », confie l’entraîneur Roro Rakotondrabe. Et de rajouter : « Ce groupe apprend vite et veut écrire sa propre histoire. »
Portés par leur solidarité et l’éclosion de jeunes talents, les Malagasy ont rallié Nairobi, ce lundi, déterminés à poursuivre leur aventure.
Un duel de styles attendu
Ce quart de finale entre le Kenya et Madagascar s’annonce électrique. D’un côté, les Barea misent sur leur fougue offensive et leur créativité retrouvée. « Les garçons affichent une forme physique, ils ont bien appliqué les consignes sur le tactique. Reste à corriger le manque de concentration et les petites erreurs individuelles, dans le sport de haut l’erreur se paie toujours cash», précise Romuald Rakotondraibe, coach des Barea.
De l’autre, les Harambee Stars comptent sur une organisation rigoureuse et une défense compacte.
A Nairobi, l’ambiance promet d’être survoltée. Les supporters kenyans pousseront leurs joueurs, mais les Malagasy, galvanisés par leur qualification in extremis, rêvent de faire vaciller le pays hôte.
Le vainqueur poursuivra son rêve continental et rejoindra le dernier carré d’un tournoi déjà riche en surprises.
E.F.
L’équipe nationale malagasy a validé son ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025 en s’imposant face au Burkina Faso sur le score de 2 à 1, ce samedi 16 août au stade Amaan de Zanzibar. Une victoire précieuse qui permet aux Barea de poursuivre leur aventure dans la compétition.
Les hommes du coach Romuald Rakotondraibe ont rapidement pris l’avantage grâce à un but de Fenohasina Razafimaro, auteur d’une frappe victorieuse dès la 7ᵉ minute. Les Burkinabés ont cependant réagi à la 25e minute, égalisant de la tête par l’intermédiaire de Souleymane Sangaré. Les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur ce score de parité.
Jamais, on n'a assisté à une effusion de sang liée aux accidents de la circulation que le week-end dernier sur nos routes nationales, notamment les plus empruntées. A commencer par le drame, sans doute, l'un des plus sanglants, et qui était survenu samedi soir dernier sur la RN 1, plus précisément à hauteur du pont d'Ihazomay Fanjakamandroso, Commune d'Ankadinondry-Sakay, Région de Bongolava. Là, un taxi-brousse de marque Mercedes Benz Sprinter reliant Tsiroanomandidy et Ambositra, a tragiquement basculé dans le vide, provoquant la mort de quatre de ses passagers dont une jeune fille de 18 ans ainsi qu'une fillette de 10 ans, et enfin de deux hommes d'âge mûr. En outre, 6 autres personnes sont gravement blessées et ont été évacuées au Centre hospitalier de référence régionale (CHHR) de Tsiroanomandidy, selon une source au niveau de la Gendarmerie à Ankadinondry-Sakay. Enfin, une dizaine d'autres passagers sont blessés légèrement. Ils ont déjà reçu des soins d'urgence dans le Centre de santé de base (CSB II) de cette localité.
Une baisse du taux de réussite. La deuxième partie des résultats du baccalauréat a été publiée, dimanche dernier. Il s’agit de l’ex-Province d’Antsiranana. En général, le niveau des candidats a diminué. L’enseignement général a enregistré un taux de réussite de 41,80 % contre 64,96 % en 2024, tandis qu’il est de 62,07 % pour l’enseignement technique contre 89,68 % l’année dernière.
Un régime d’alizé modéré caractérisera le temps dans la Grande île, mais ce phénomène pourrait s’affaiblir en milieu de semaine. Des vigilances « forte houle » et « vent fort » sont actuellement en vigueur sur plusieurs zones côtières. Des averses sont également attendues sur les Régions de l’ouest et le nord-ouest de l’île. A partir de mercredi, le temps sera globalement sec après la dissipation des brouillards matinaux sur les Hautes-terres centrales. Une baisse des températures est prévue sur la partie Est de l’île dans les trois premiers jours de la semaine avant de reprendre une tendance à la hausse à partir de mercredi jusqu’à dimanche. La température minimale avoisine les 4 et 22° C, tandis que la valeur maximale variera de 16 à 35° C.