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« Le terrain du Père Pedro ne pourrait pas accueillir les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS) à l’examen du BEPC de cette année, avec les 2 mois de travaux engagés. Pourtant, cet examen officiel doit être valorisé et ne peut se faire sur n’importe quel terrain "hors normes". Raison pour laquelle nous avons dû choisir le terrain d’Isahafa Avaradrano à la place de celui du Père Pedro pour cette session ». Aina Nambinintsoa Ratsimandresy, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Avaradrano le précise, suite aux plaintes de certains parents des candidats quant à la distance à parcourir pour rejoindre l’un des centres d’EPS du BEPC.

Croissance structurellement limitée. C’est de cette manière que la Banque mondiale décrit la conjoncture actuelle concernant le développement de la Grande île. Selon elle, même dans les meilleures conditions, Madagascar devra encore attendre près de 70 ans avant d’atteindre le niveau de vie actuel du Rwanda. Un constat exposé par cette institution dans une note détaillant une vue d’ensemble du pays. « Le capital humain à Madagascar se classe parmi les plus faibles du monde.

De quoi faire réjouir les fans de la culture urbaine. Après la déferlante populaire et les lamentations de nombreux fans de ne pas avoir eu le sésame pour pouvoir assister au grand concert d'Oboy, les organisateurs du spectacle ont trouvé une solution pour les retardataires. Ainsi, le rappeur n'effectuera pas le show dans le théâtre de verdure d'Antsahamanitra pour le 21 mai prochain. Kintana Productions a donc décidé de changer de décor et de salle pour le grand jour. Ce sera dans la grande salle du Palais des Sports Mahamasina que le concert se tiendra. Une décision prise du fait que les places disponibles à Antsahamanitra se sont vendues comme des petits pains, 15 jours avant le jour J.

Vice-présidente du Conseil d’administration de la compagnie Air Madagascar et administrateur de Madagascar Airlines, Rinah Rakotomanga nous emmène survoler les problèmes de la compagnie aérienne nationale et les solutions apportées pour qu’elle renaisse de ses cendres. Interview.

« Lève-toi car je t'établirai témoin des choses que tu as vues » (Acte 26,16). Tel est le thème choisi pour la dixième édition des Journées mondiales de la jeunesse à Madagascar (JMJ Mada X). Ce grand rendez-vous des chrétiens catholiques notamment des jeunes se tiendra dans le diocèse d’Antsirabe du 30 août au 4 septembre 2022. Les JMJ sont surtout organisées pour les jeunes âgés entre 15 et 35 ans même si des exceptions sont accordées à d’autres catégories d’âge. Des cellules de prière ou encore des partages au niveau national seront au programme des JMJ.

De passage dans le pays, Eric Rabesandratana, l'ancien sélectionneur national, veut lancer un projet footballistique à Madagascar. Non reconduit à la tête des Barea, l'ancien défenseur de Paris Saint-Germain (1997-2001) veut mettre sa priorité ailleurs. Eric Rabesandratana est de retour pour le "tournoi U17 Qualification YOPPA CUP 2022" au Cap Vert. Dans son projet, l'ancien capitaine veut partager et aider les jeunes joueurs.

LA UNE DU 10 MAI 2022

Publié le lundi, 09 mai 2022

Mahajanga - Des meurtres non élucidés

Publié le dimanche, 08 mai 2022


Ces deux ou trois dernières années, Mahajanga défraie toujours la chronique à cause des meurtres graves qui l’ont endeuillé. Graves puisque les victimes, si elles ne sont pas des mineures, sont toujours des étrangers. Malheureusement aussi, les recherches et autres investigations menées jusqu’ici par la Police ou la Gendarmerie, histoire de jeter la lumière sur ces drames, demeurent toujours sans résultat, du moins jusqu’à présent.
C’est le cas d’Elisabeth Rasoanirina, cette étudiante en paramédical de 25 ans et dont le corps avait été jeté dans une décharge publique d’Androva par ses meurtriers. Depuis, l’on annonce une série d’interrogatoires touchant plus d’une vingtaine de personnes, sans que cela n’ait toutefois permis de démasquer l’auteur principal et supposé de l’assassinat, car l’information reste toujours cantonnée sur des supputations.
Deux ans auparavant, l’opinion a été à la fois ulcérée au plus haut point et blessée lors de l’assassinat lâche et sadique de la petite Adriana (7 ans) à Ambohimandamina en juillet 2020. Fille unique de ses parents, la victime était en train de jouer avec ses amies lorsqu’un inconnu l’avait enlevée. Depuis, on a perdu toutes les traces possibles de la fillette. Mais c’est là que le bât blesse. Car bien que les amies d’Adriana ont affirmé avoir identifié son présumé meurtrier, ce dernier reste totalement introuvable, même deux ans après les faits. Et pourtant aussi, les signalements du suspect avaient été parfaitement donnés : il s’agit d’un individu costaud et plutôt connu par son sobriquet à consonance étrangère de Moussa (42 ans). Depuis l’éclatement de l’enquête, l’homme a réussi à échapper aux Forces de l’ordre, et ce, en dépit d’un mandat d’arrêt de la Justice, alors que certaines sources ont allégué son arrestation vers début août 2020.
Un certain moment, les bruits ont circulé qu’il se trouvait dans une ville du Nord où il est originaire, puis à Marovoay. Les enquêteurs l’y ont recherché, mais en vain. L’enquête a dû aussi se dérouler en pleine période de confinement de Covid-19. Le port de masque obligatoire par tout le monde aurait facilité les efforts du fugitif pour se rendre de plus en plus incognito, et expliquerait ainsi la difficulté de la Brigade criminelle et de la Gendarmerie. Depuis, plus rien.
Corps ensanglanté
Mais aucune lumière non plus à propos de la mort suspecte d’un ressortissant français, plutôt âgé dans le quartier d’Ambondrona Mahajanga, il y a un an de cela. A l’époque, le corps ensanglanté de l’expatrié d’une soixantaine d’années avait été trouvé à son domicile, prouvant ainsi l’acharnement des tueurs pour l’éliminer. C’était la domestique, en voulant rejoindre son travail vers les premières heures de la matinée, précisément à 7h, qui avait découvert en premier les tristes faits sur place. D’après une estimation, le meurtre aurait dû se produire vers 3h du matin.   Depuis, l’enquête de la Police n’a toujours permis de démasquer, au moins des suspects. Selon une source sur place, on ignore même si, le ou les assassins ont également volé ou non les économies, ou encore les objets de valeur appartenant à la victime. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est que le sexagénaire a vécu depuis quelques années à la Cité des fleurs.
En septembre 2021, le corps sans vie d’un autre européen avait été retrouvé au fond d’une buse formant la structure d’un pont à Manapatana à Amborovy. Evidemment, la victime avait été assassinée mais on ignore justement par qui, et pour quel mobile. Il a vécu au côté de sa concubine, une autochtone. Cette dernière semblait avoir été désagréablement surprise par la perte subite et dramatique de cet être qui lui avait été cher. Là aussi, l’enquête semble piétiner. Car même si le soupçon pesait, du moins dans un premier temps, sur un chauffeur de taxi, on n’a plus su comment l’affaire s’est dénouée.
Franck R.

 
 

La une du 09 mai 2022

Publié le dimanche, 08 mai 2022


« En seulement 25 jours, Madagascar a subi une série d’évènements météorologiques majeurs : le passage de la tempête tropicale Ana, le cyclone Batsirai, la tempête tropicale Dumako et le cyclone tropical Emnati. Ces cyclones ont endommagé non seulement plus de 8.500 maisons, mais également des écoles, des établissements de santé, des bureaux et bâtiments administratifs, et ont affecté la vie et les moyens de subsistance de plusieurs milliers de personnes ». Le Président de la République de Madagascar (PRM) Andry Rajoelina l’a souligné lors de la séance inaugurale de la 4ème conférence internationale de la Coalition pour des infrastructures résilientes aux catastrophes (CDRI), le 4 mai dernier. D’après le Chef d’Etat malagasy, « investir dans la résilience des systèmes d’infrastructure s’avère crucial pour Madagascar et tous les pays vulnérables au changement climatique. Cela est non seulement la ligne de vie de notre économie en temps normal, mais aussi essentiel pour une reprise rapide après une catastrophe ».
La construction d’infrastructures résilientes aux catastrophes constitue une issue face à la vulnérabilité de la Grande île, du moins pour alléger les dommages. Des travaux y afférents se font actuellement, dont la reconstruction de 44 salles de classe endommagées par les derniers cyclones en suivant les normes paracycloniques, avec le financement de la Norvège et via l’approche Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) structurée de l’Organisation internationale du travail (OIT). La phase pilote de la construction de cases aux normes anticycloniques dans les zones côtières est également lancée via l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat. « Madagascar est engagé et déterminé à travailler pour notre cause commune de promotion des infrastructures résilientes aux catastrophes et au changement climatique, non seulement dans notre pays mais aussi dans le monde entier », a précisé le PRM lors de son intervention par visioconférence à la 4ème conférence internationale de la CDRI. La Grande île est, rappelons-le, le 30ème pays membre de cette coalition depuis son intégration en début de cette année. Le Président de la République espère que « dans les années à venir, des programmes et projets spécifiques du CDRI seront lancés et incluront Madagascar ».
Notons que le PRM a remercié le Premier ministre indien Narendra Modi, pour le leadership de l’Inde dans la promotion de la résilience au climat et aux catastrophes par le biais de la coalition. « Je suis convaincu que nos activités seront fructueuses, avec des impacts directs sur la vie des gens », a posté Andry Rajoelina sur Tweeter. Pour sa part, le Premier ministre de l’Inde a tweeté que « les défis auxquels sont confrontés les Etats insulaires en raison du changement climatique sont au cœur de nos efforts dans le cadre de l’initiative CDRI pour créer des infrastructures résilientes ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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