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L'aventure touche à son terme. Après une longue attente due à la crise sanitaire, les organisateurs du concours de beauté ont été contraints de reporter la finale de Miss et Mister Teen Beauty Fashion ». Une finale qui aurait dû avoir lieu au mois de janvier. Cette semaine, le concours revient pour la grande finale qui se tiendra ce samedi 14 mai dans les enceintes de l'IKM Antsahavola à partir de 14h30.

Le Président Andry Rajoelina a visité la FOFIFA (Centre National de recherche appliquée au développement rural) sis à Ambatobe. C’est la première fois que le FOFIFA accueille un Président de la République dans ses locaux.

Des propos qui font froid dans le dos ! 13 ans après le carnage qui a fait près d’une quarantaine de morts et plus d’une centaine de blessés à Ambohitsorohitra, le 07 février 2009, le Général Raoelina est loin d’éprouver des remords. Pire, l’ancien directeur de la garde présidentielle semble être rattrapé par ses vieux démons. A croire ses propos sur le réseau social Twitter, hier, non moins conseiller militaire de l’ex – Président Marc Ravalomanana a clamé haut et fort qu’il serait prêt à le refaire.

La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ou son éventuel représentant, est prévue rejoindre la capitale sénégalaise, Dakar, où se déroule du 11 au 17 mai la 54e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM2022).

Entre le 9 et le 10 mai derniers, les opérations menées par la Gendarmerie et visant à réprimer le gangstérisme à Anjozorobe ont porté leurs fruits. En observant à la loupe les faits plus récents, qui datent du 10 mai dernier, ils se traduisaient par un accrochage avec des dahalo puis se sont soldés par la neutralisation d'un malfaiteur répondant au nom de Herizo (24 ans), réputé dangereux et doublé d’un récidiviste en matière de vol. Les circonstances de cette élimination se sont déroulées vers 22h 30 au “kizo” ou passage obligé sis entre Antampon'ny Tsimahabeomby et Ambohitrandriana, route menant au village d'Anosimanarivo, Commune rurale d’Ambatomanoina, District d’Anjozorobe II.

LA UNE DU 12 MAI 2022

Publié le mercredi, 11 mai 2022

La une du 11 mai 2022

Publié le mardi, 10 mai 2022


Dimanche après-midi dernier, Michel Dolidzé, ce Français de 80 ans, a été retrouvé mort dans sa maison à Foulpointe. Des traces de coups de couteau ont été observées sur le cou de la victime, privilégiant ainsi la piste d’un meurtre. Depuis, la Gendarmerie a ouvert une enquête qui semble évoluer assez rapidement. Hier matin, les gendarmes ont procédé à l’arrestation de trois suspects dans l’affaire à Toamasina. L’une, puisqu’il s’agit d’une femme, est une ex-compagne de l’octogénaire. Les deux autres sont des hommes dont l’un est le conjoint actuel de la dame, et le second, son beau-frère.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des témoins affirment avoir vu les suspects entrer dans le domicile de l’ancien parachutiste de l’Armée française, dimanche après-midi dernier. Là, c’est l’ex-compagne en cause qui fit en premier son irruption à l’endroit suivie, quelques moments à peine après, par les deux hommes. “Actuellement, les trois suspects devraient être soumis à un interrogatoire dans le bureau de la Gendarmerie à Foulpointe pour répondre de leurs actes”, concède notre source au niveau du groupement de la Gendarmerie d’Atsinanana.
L’affaire évolue depuis que l’enquête avait été lancée ! Alors qu’un pan entier de la vie de la victime demeure encore obscur, on sait toutefois qu’il vivait seul dans cette ville touristique et balnéaire de Foulpointe qu’il a rejoint depuis 2019, à l’instar bien sûr ses habitudes à faire le trajet Toamasina-Foulpointe, et en sens inverse. Aux dernières nouvelles, des membres de la famille de la victime viennent d’arriver à Foulpointe afin de récupérer sa dépouille mortelle. Le représentant de la chancellerie française, dans cette Province de la Grande-île, a été déjà mis au courant de cette affaire, depuis lundi dernier.
Franck R.


Obstruction des digues et canaux d’évacuation des eaux par les boues et déchets, des constructions illicites sur ces infrastructures. Tout cela constitue une menace, voire un danger imminent pour la ville d’Antananarivo. Les risques d’inondation s’aggravent durant la période cyclonique, même en seulement quelques heures de pluie. « L’assainissement des canaux constitue l’issue face à ce danger. L’assainissement du canal C3, depuis Anosibe jusqu’à Ambodimita, pourra prévenir l’inondation à Antananarivo », reconnait Pierre Houlder, ministre de l’Aménagement du territoire et du Service foncier. C’est justement la finalité du Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Tanà (PRODUIR), actuellement mis en œuvre sur un financement de la Banque mondiale.
La mise en œuvre du PRODUIR engendre la démolition des constructions illicites, l’achat des terrains appartenant à des particuliers ou encore la suspension des activités génératrices de revenus de certaines personnes, dont les lessiveuses et les briquetiers œuvrant au bord des digues. Au total, près de 1 400 personnes sont affectées par le projet (PAPS). Ils bénéficient d’une compensation financière pour ce faire. Le paiement de leur compensation a débuté en février dernier, avec une vingtaine de personnes dédommagées. Le paiement s’enchaîne cette semaine pour 950 personnes ayant des dossiers complets. Elles ont reçu des puces téléphoniques contenant un compte « Orange Money », lundi après-midi à Anosizato. « Le dédommagement financier va s’accélérer dans les prochaines semaines. Près de 75 % du paiement des PAPS de la digue seront effectifs », communique le responsable du projet.
Rappelons que la mise en œuvre du PRODUIR se fait sur un financement à hauteur de 75 millions de dollars alloué par les partenaires. Ce financement permettra de mener diverses activités et travaux, dont l’enlèvement des déchets, l’assainissement et l’extension des canaux ou encore la compensation des PAPS. Les travaux sur le site de réinstallation à Andavamamba, le confortement de la digue ainsi que le curage du canal C3 vont bientôt commencer. Il en est de même pour la construction de 206 infrastructures urbaines en faveur des Communes bénéficiaires du projet.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Elite bancale 

Publié le mardi, 10 mai 2022

Quel dommage pour un pays ! La fine fleur de l’intelligentsia malagasy brille par des comportements stupides. Censée appartenir à la sommité intellectuelle, l’élite nationale vole au rase-motte. Bradés de diplômes, Master II au minimum sinon Doctorat d’Etat ou Habilité à diriger des recherches (HDR), les enseignants universitaires déçoivent du moins ceux et celles fervents membres du Syndicat des enseignants- chercheurs et des chercheurs-enseignants.  Le seul mouvement syndical d’ailleurs reconnu et répertorié dans le monde des enseignants des universités publiques du pays et qui apparemment fait la pluie et le beau temps « là-haut ». Une élite bancale qui cherche à imposer ses « caprices » à d’autres à même aux membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC).
Et justement, la HCC sous la houlette de Florent Rakotoarisoa par une décision n° 03-HCC/03 du 09 février 2022 déclare non conforme à la Constitution la loi n° 2021-028 relative à l’autonomie des universités et des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Une « décision » qui fâche et qui déclenchait l’ire du SECES. Selon certaines « têtes brulées », passez-nous le terme, de ce tout puissant syndicat, le récent verdict de la HCC présidée par Florent Rakotoarisoa foule aux pieds de la souveraineté de l’université et entrerait en contradiction avec la décision n°10-HCC/03 du 03 juillet 2020 de la même Institution mais présidée par un autre Rakotoarisoa accordant une certaine autonomie aux universités. Seulement, Florent Rakotoarisoa de rappeler que cette décision prise par Eric Rakotoarisoa et les membres de l’époque se limitait au contour classique de l’autonomie universitaire et qui nécessite, en fait, l’élaboration de nouveaux textes. La réaction du SECES ne se fait pas attendre. Il décrète aveuglément l’« université morte » pour dénoncer ce que les membres du syndicat devenus radicalisés qualifient de décision inacceptable voire arbitraire de la part des membres « incompétents » de la HCC. Un geste qui oblige la HCC, du moins son président, à sortir de son silence. Et la guerre est déclarée. Plutôt une ridicule guéguerre déclenchée par une élite en perte d’orientation. Une élite bancale ! Il n’est pas dans la pratique de la HCC de livrer au public des éléments d’explication relatifs à sa décision mais les propos désobligeants tenus sont tels qu’il faille mettre certains points sur les « i ».
Le président de la HCC, en authentique chef d’une haute juridiction, tient à préciser que la Constitution n’a  pas prévu d’accorder en son sein une autonomie élargie  aux autorités universitaires au-delà de celle prévue par la loi. Les universités et les établissements d’enseignement supérieur doivent être soumis à la « loi réglementaire » comme tout service public.
Florent Rakotoarisoa d’ajouter que le concept « d’immunité » voulu par le SECES ne figure point pas dans les travées de la Loi fondamentale. Aucune exception n’est permise sauf évidemment, qui confirme la règle d’ailleurs, celle consentie aux parlementaires. Et encore, l’immunité parlementaire n’entre en vigueur uniquement que dans un cadre bien précis ! Les députés et les sénateurs n’ont aucunement le droit d’en abuser.
Les revendications brandies par les enseignants- chercheurs et chercheurs- enseignants ne seraient-elles pas déplacées ? Serait-ce la priorité pour les universités afin qu’elles puissent contribuer au redressement de la Nation sinon des caprices d’une élite bancale ?
Ndrianaivo

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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