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Soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des producteurs. C’est dans cette optique qu’une convention de financement entre l’initiative Sahanala et la Banque européenne d’investissement (BEI) a été signée, hier à Ankadivato. Sous forme de prêt à hauteur de 20 millions de dollars, ce financement permettra de réduire la dépendance à l'égard des importations de maïs et de riz pour répondre à la demande locale. Ce prêt concerne deux projets dont premièrement dans la zone ouest de Madagascar, Maintirano, qui soutient la mécanisation de l'agriculture en parallèle avec les pratiques traditionnelles. Le projet vise aussi l'implantation d'un complexe industriel pour la transformation de maïs, de riz, d’huile alimentaire et d’aliments pour animaux destinés au marché intérieur.

Evénement - Les Tempo Gaigy inoxydables 

Publié le mercredi, 19 juillet 2023

Tempo Gaigy continue de faire des étincelles malgré la montée des nouvelles générations. Les membres de ce groupe sont des boys bands les plus actifs de leur génération. Lors de la célébration de ses 25 années, le 14 mai dernier, le groupe a enflammé le théâtre de verdure d’Antsahamanitra. Après le départ de Dina, l’un des membres du groupe, résident en France, les trois hommes à savoir, Faniry, Popoly et Lova continuent de mettre le feu même après un quart de siècle d’existence. 

Rebondissement dans l’affaire concernant l’agression de trois clients d’un bar par des militaires, faits survenus le soir du 18 mai dernier à Avaradoha. De sources concordantes, l'un des civils agressés et qui répond au nom de Solo Sylver Rakoto a succombé des séquelles de ses blessures, mardi soir dernier. Hospitalisé depuis cette longue période pour divers et graves traumatismes, il aurait fait une hémorragie interne qui lui était donc fatale, du moins selon une source proche de la famille de la victime.

Pour l'heure, on ignore encore la réaction des proches de la victime, étant donné aussi que les six militaires ou désormais ex-militaires en cause sont déjà derrière les barreaux.

Il est indéniable que la corruption prend de l’ampleur. La corruption s’est aggravée en Afrique et à Madagascar principalement, et on n’a jamais pu la juguler. Le bilan présenté est lourd, la corruption est endémique et gagne du terrain. Tout le monde est touché en tant qu’acteur ou victime. Les détournements qui se chiffraient à des millions d’ariary au début de la Lutte contre la corruption (LCC) se chiffrent actuellement à des milliards d’ariary.

La une du 19 juillet 2023

Publié le mardi, 18 juillet 2023


Madagascar pourrait se disloquer en deux à l’image du navire Titanic en plein naufrage. La ligne de partage pourrait aller de Nosy Be à la Baie d’Antongil. Les scientifiques se posent la question si ce fait aura lieu ou non. Aucune réponse formelle n’est disponible pour l’heure. La seule certitude est que les activités tectoniques qui pourraient déclencher l’éventuelle fissure sont sous surveillance constante.
Selon les actualités internationales, une fissure pourrait occasionner la rupture du continent africain et même former un nouvel océan dans… 50 millions d’années. Des plateformes en ligne rapportent qu’une crevasse de 56 km de longueur s’est formée dans le désert éthiopien en 2005. Des scientifiques ont étudié depuis plusieurs décennies les plaques tectoniques dans cette région.
« Nous y avons réalisé des études aux alentours de 2012. Nous y avons mis en place des récepteurs GPS en partenariat avec des collègues américains pour analyser le phénomène », affirme le professeur Gérard Rambolamanana, sismologue et ancien directeur de l’Institut et observatoire géophysique d’Antananarivo.
Le phénomène géophysique en train de se produire sur le continent est unique au monde. La plaque arabique s’éloigne de l’Afrique depuis déjà 30 millions d’années. Ceci aurait contribué à la création de la mer Rouge et du golfe d’Aden. Cependant, la plaque somalienne en Afrique orientale s’écarte également de la plaque nubienne.
Comme le rapporte une presse étrangère, les causes exactes du phénomène sont toujours inconnues. Certains croient qu’une huppe massive de roches pourrait être à l’origine du clivage. Le professeur Gérard Rambolamanana a tout de même une supposition. « Je me demande si ce phénomène s’étendrait jusqu’à atteindre Madagascar. Il n’y a pas de réponse à une telle question. Nous continuons seulement à surveiller le phénomène », dit le sismologue.
Le scientifique a ses raisons de le dire. La zone sur laquelle se trouve l’archipel comorien, à proximité de Nosy Be, connaît des activités sismiques fréquentes. De fortes secousses y sont relevées de temps à autre. Dans la même foulée, l’Afrique orientale constitue une zone sismique par excellence. Les crevasses peuplant la Vallée du Rift qui part du Kenya jusqu’au Lac Tanganyika en Tanzanie l’attestent. L’histoire géologique de Madagascar aussi en dit long.
Recueillis par M.R.


L'accès à l’eau et à l'assainissement est un droit fondamental pour la population. Cependant, l’approvisionnement en eau est encore un défi majeur pour Madagascar, notamment pour les Communes rurales et la partie Sud de la Grande île. Madagascar se situe au bas de la liste des 76 pays en développement ayant le plus faible accès à l'assainissement de base avec seulement12,3 % de la population. Selon un bilan du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, avant 2019 plus de la moitié de la population malagasy n’a pas eu accès à l’eau potable et l’évolution du taux enregistré a tourné autour de 1%. Avec la mise en place d’une nouvelle stratégie, ce taux a augmenté de 9,3% soit 2 268 080 de nouveaux bénéficiaires entre 2019 et 2022. Vers la fin de l’année 2022, 52% de la population ont bénéficié de l’eau potable. Cette stratégie a pour objectif de prioriser les localités les plus peuplées concernant l’adduction en eau potable.
En 2022, le Gouvernement malagasy et la Banque mondiale ont mis en œuvre le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à Madagascar. Il vise à accroître l'accès à l'eau dans le Grand Antananarivo et dans certaines villes secondaires et à améliorer les performances de la compagnie d'eau et d'électricité. Avec ce projet, la production d'eau du Grand Antananarivo sera d’augmenter de 40 800 m3/jour, soit une augmentation de 20 % et les pertes d'eau seront réduites grâce à un programme de renouvellement du réseau de distribution. Le projet vise également à améliorer les services d'approvisionnement en eau dans le Grand Antananarivo et les villes secondaires dont Antsiranana, Mahajanga, Antsirabe, Fianarantsoa, et Manakara en appuyant la JIRAMA et le ministère de l’Eau et de l'Assainissement dans l'amélioration et l'extension des services d'approvisionnement en eau.Le projet bénéficiera directement à un total de 505 000 personnes dans la zone du Grand Antananarivo et 235 000 personnes dans les villes secondaires. Le projet fournira directement des services d'eau améliorés à 625 000 personnes, dont 460 000 parmi les plus vulnérables qui verront leurs dépenses en eau réduites grâce au programme de branchements sociaux. 115 000 élèves et 70 centres de santé bénéficieront de services WASH améliorés. Au total, 3,4 millions de personnes soit l'ensemble de la population du Grand Antananarivo et des villes secondaires bénéficieront à terme de services d'eau plus résilients, d'une meilleure disponibilité d’eau et d'une meilleure protection contre les événements climatiques extrêmes.
Anatra R.

Une femme malagasy remporte le premier prix de la Bourse Yavarhoussen. Après délibération du jury, en présence de ses membres, à savoir Hasnaine Yavarhoussen, président fondateur du Fonds Yavarhoussen ; France Nerlich, professeure d’histoire de l’art et directrice du département des études et de la recherche auprès de l’Institut national d'histoire de l'art (INHA), situé à Paris ; Claire Bloc-Tiesse et Pauline Monginot, en présence de la ministre de l'Artisanat et des Métiers Sophie Ratsiraka qui a également pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets initiés par différents candidats, le jury a déclaré Tsiory Razafinorovelo lauréate de la Bourse Yavarhoussen 2023 avec son sujet de recherche intitulé : « Le Centre Culturel Albert Camus : pépinière pour les peintres malgaches dans les années de l’indépendance, 1960-1972 ».
En effet, le sujet distingué par le jury de la Bourse Yavarhoussen  a proposé d’analyser le rôle du Centre culturel Albert Camus (CCAC), actuel Institut français de Madagascar (IFM), dans le soutien et la promotion de la peinture malagasy contemporaine après l’indépendance du pays, entre 1960 et 1972. Lors de cette période,  le CCAC a par exemple organisé en 1971 une exposition qui eût pour thème « Perspectives de la jeune peinture malgache » faisant suite à dix années de soutien à la peinture malagasy dans cette institution. Ce travail se déploiera autour de trois axes principaux qui présenteront le CCAC comme un lieu d’ancrage de la peinture malgache, un cadre de création d’un patrimoine malgache et un espace incontournable de la vie culturelle à Madagascar.
Appui
La lauréate Tsiory Razafinorovelo vient de terminer sa thèse en histoire sur « La coopération culturelle dans les relations bilatérales entre Madagascar et la France - 1960-1972 », une thèse qui sera soutenue en décembre prochain à l’université de Paris Cité sous la direction de Didier Nativel. Cette année, le jury devrait distinguer un lauréat parmi les candidatures reçues provenant de Madagascar, de France, des Comores et du Royaume-Uni. Ces candidatures  sont celles de  Bako Rasoarifetra, Marian Nur Goni,  Alexandre Girard-Muscagorry et  Juliette Trey.
Rappelons que Hasnaine Yavarhoussen a créé en 2021 le Fonds Yavarhoussen. L’enjeu de cette bourse vise à aider un pays à connaître et comprendre deux siècles de sa culture et de son patrimoine, encore trop méconnu aujourd’hui. Cette initiative peut permettre l’émergence d’un corpus de compréhension historique et patrimonial. La Bourse Yavarhoussen comprend une subvention mensuelle de 1.000 euros ainsi qu’un montant forfaitaire de 5.000 euros afin d’effectuer des voyages sur le terrain pour étudier des fonds d’archives, des fonds documentaires, des œuvres, ou éventuellement pour rencontrer des artistes vivants, des historiens de l’art, des collectionneurs,… à Madagascar et dans les autres pays. La première Bourse Yavarhoussen a été accordée à Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy en 2021 pour son sujet de recherche : « Le Lamba, du vêtement traditionnel symbolique au vêtement manufacturé industriel ».
Si.R

Pharaoniques et titanesques !

Publié le mardi, 18 juillet 2023

Défis des pharaons et enjeux de titan. Telles sont la taille et l’ampleur des travaux qui attendent le Président de la République nouvellement élu ou réélu de Madagasikara.
Kheops (2551 à 2526 av.J.-C.), l’un des plus grands et des plus célèbres pharaons de l’Egypte ancienne, fit construire il y a plus 4 500 ans une pyramide, la plus grande construction humaine de tous les temps et l’une des Sept merveilles du monde qui a survécu des siècles, sur le plateau de Gyzeh et à l’intérieur duquel le souverain devait se « reposer » éternellement. Une œuvre monumentale qui exige d’une grande ingénierie tant dans le savoir-faire que dans la précision technique et d’une forte mobilisation humaine (main-d’œuvre) aussi importante que totale.
Les XII titans, de la mythologie grecque, symbolisent la force et la puissance cosmologique qui dépassent de très loin les capacités intellectuelles et physiques des êtres humains.
Les postulants à la magistrature suprême du pays doivent s’attendre à des travaux pharaoniques et titanesques. Des défis et des enjeux exigeant des compétences, de la ténacité et de la patience mais surtout de la volonté avec acharnement de vaincre. En effet, se proposer pour redresser un pays embourbé dans la boue de la misère n’est pas l’affaire d’un apprenti … sorcier de la politique. On peut tolérer qu’il soit un nouveau venu dans l’arène politique mais dans le cas où il serait un novice qui ne maîtrise pas les arcanes de la direction des affaires nationales, on doute sérieusement de la pertinence de sa candidature. L’urgence des actions directes à entreprendre pour « sauver » le pays est telle qu’on ne peut pas se permettre de confier la direction du pays par un « sans expériences ». Celui ou celle qui devra assurer la haute charge de la destinée de Madagasikara ne pourra pas être un « stagiaire » mais quelqu’un d’opérationnel sur terrain immédiatement.
Toujours est-il qu’il va falloir noter qu’on entend par « quelqu’un d’expérience » par un individu doué d’expérience dans la bonne gouvernance et de un. Quelqu’un d’intègre et de notoriété morale et intellectuelle prouvée ! Un candidat de mauvaise réputation sinon d’antécédent douteux ne mérite pas de se présenter sur le starting-block. Ensuite, par quelqu’un qui d’après son parcours professionnel présente des résultats concluants et de deux. Un candidat dont l’itinéraire de sa vie personnelle et professionnelle a récolté plus d’échecs que de réussite n’inspire pas confiance.
Durant ces six décennies de retour à la souveraineté nationale, la Grande île a trop souffert des leurres et de la tromperie des hommes et des femmes politiques sans vergognes ni scrupules. Depuis, le pays n’a cessé de se dégrader, de descendre pour atterrir, au final, aux enfers de la misère.
Il est grand temps de tirer le pays de cet infernal abîme. Par tous les moyens et quels que soient les efforts à fournir, il faut le relancer au plus vite. Cette misère nous fait mal, nous fait honte !
Des défis pharaoniques et des enjeux titanesques que chacun d’entre nous doit relever et auxquels personne n’a droit à aucune erreur. Les attentes du peuple sont faramineuses, délicates et urgentes. Nous n’avons eu de cesse de répéter, de réitérer et de ressasser que les aventuristes et les farfelus s’abstiennent.
Ndrianaivo


Trois jours sans activité pédagogique dans les universités malagasy à partir de ce jour. C’est ce que le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (SECES) a annoncé hier. Cette décision a été prise après une Assemblée générale qui s’est tenue le 18 juillet dans les locaux de l’université d’Antananarivo.
Pourtant, des pourparlers ont eu lieu entre le ministère de l’Enseignement supérieur et des Recherches scientifiques, le ministère des Finances et de l’Economie, le président national du SECES et celui de la section Antananarivo. La rencontre avait pour objectif de trouver les principaux blocages et d’y remédier dans les plus brefs délais. Les discussions devraient reprendre la semaine prochaine.
Cette décision est une suite logique du préavis de grève, mais également de l'ultimatum de 72 heures lancé par ledit syndicat la semaine dernière.
Les membres du SECES ont ainsi continué sur leur lancée de maintenir l’arrêt des cours tant que leur revendication concernant le paiement des vacations et des heures supplémentaires ne soit pas satisfaite. De plus, ils maintiennent également dans leur demande, la démission du Premier ministre, de la ministre de l'Economie et des Finances ainsi que celle de la ministre de l’Enseignement supérieur. Les 19, 20 et 21 juillet 2023 seront donc en principe déclarés comme trois jours d’« universités mortes ».
Malgré tout, des cours continuent
La grève du SECES existe depuis des années. Cependant, certains professeurs continuent de prodiguer des cours normalement à Ankatso. En effet, malgré l’annonce de grève comme celle-ci, il y a ceux qui ne suivent pas la ligne directrice du syndicat. Le plus rageant dans tout cela est que les élèves se demandent souvent s’il y a cours ou pas.
« L’année dernière, la SECES a annoncé la suspension des cours à Ankatso. Pourtant, nous avons quand même eu cours. Le pire pour certains élèves, c’est le fait que des contrôles continus sont même tenus. Et si vous êtes absent, cela équivaut à une note de zéro », d’après Solo, un étudiant à la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Et si par hasard, le professeur ne vient pas, c’est pour une autre raison, mais non pas à cause de la grève. Certains étudiants avancent aussi qu’un professeur n’a pas toujours la possibilité d’ajourner les cours car son emploi du temps est trop chargé. Ces agissements sont bel et bien connus du syndicat.
Cet étudiant a ajouté que dans tous les cas, il faut toujours prendre des précautions face à ces déclarations de grève et d’universités mortes. « Si la majorité suit le mouvement, quelques enseignants passent outre. En tout état de cause, la plupart des étudiants se rendent quand même à Ankatso aux heures de cours. Ils préfèrent dépenser en frais de déplacement plutôt que de rater un contrôle continu ».
Ainsi, vu de l’extérieur, le campus semble vide. Mais dans quelques salles de l’université, il y a quand même du monde et les cours se poursuivent.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Une farce de plus !
    Et voilà encore une comédie, une blague moche. Une farce de plus. Les deux ex- locataires d’Iavoloha interpellent les dirigeants en place. A Paris, Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery publient, ensemble, un communiqué adressé aux tenants du régime à Antananarivo, à l’intention de la presse locale, aux médias internationaux, en direction des chancelleries diplomatiques en poste à Madagasikara et également à l’intention des dirigeants de la SADC. Motif, ils font savoir leur profonde préoccupation sur la situation qui prévaut à Madagasikara et par la même occasion, les deux ex-Chefs d’Etat jugent inopportune la tenue du sommet de la SADC qui devra se tenir à Antananarivo le mois d’août prochain et suggèrent le report sinon le déplacement de la rencontre des Chefs d’Etat vers une autre localité ou une autre capitale d’un pays membre de la SADC. Certainement, le pays traverse en ce moment une de ces situations difficiles. La pauvreté…

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