Dure journée pour ce directeur de publication d'un journal hebdomadaire de la place, hier vers le début de l'après-midi. Des cambrioleurs ont fait irruption dans son appartement pour voler un ordinateur portable, un appareil photo et une caméra. Les préjudices s'élèvent à quelques millions d'ariary. En revanche, son téléviseur à écran plat est intact. « Sans doute, les voleurs ont jugé que les voisins vont les remarquer plus facilement s'ils ont également emporté la télé », explique le directeur.
La porte d'accès dans cette maison avait été pourtant bien verrouillée de l'extérieur. Mais les cambrioleurs n'ont pas hésité à fractionner assez rapidement et complètement la serrure de cette porte avant qu’ils s'y frayent un passage. « Le temps pour moi de faire un achat pour seulement une heure, et cette désagréable surprise m'a attendu à mon retour », a déclaré la victime, visiblement découragée.
Dans son désarroi, le journaliste avoue ne plus comprendre ce qui lui arrivait. Depuis plusieurs années, il habite le secteur sans qu’il n’ait vécu ce genre de situation. De plus, ses voisins de pallier dont son propriétaire, qui habitent à l’étage, ont affirmé n’avoir rien vu, ni entendu quelque chose de suspect.
Autre fait qui intrigue notre interlocuteur, il y avait un gardien sur place et au moment des faits. C'est justement pour apporter de la lumière sur cette zone d'ombre que la Police, qui fut informée quelques moments après les faits, mène son investigation.
Pour l'heure, le locataire émet encore une réserve pour dire s'il soupçonne ou non quelqu'un dans cette affaire. Mais il existe une certitude : sa maison se trouve au cœur d'une zone rouge où les actes de banditisme sont monnaie courante.
Franck R.
Alarmant. Depuis quelques semaines, l’euro menaçait de crever le plafond symbolique des 5 000 ariary dans le marché des changes affiché au niveau de la Banky Foiben’i Madagasikara. Chose faite hier avec un cours à 5 030 ariary, équivalent à une unité de la monnaie européenne d’après les opérations bouclées par la Banque centrale en fin de journée. Certes, la différence est moindre entre le taux d’avant-hier qui était de 4 973 et celui d’hier. Cependant, la barre symbolique ayant été franchie, cela alerte de plus en plus les opinions face à cette baisse de valeur effrénée de la monnaie nationale qui ne cesse de se dévaluer depuis des mois et des années sans qu’aucune mesure ne puisse rétablir la situation. L’inquiétude gagne les opérateurs, les économistes mais aussi et surtout la population en général qui peine déjà à remplir le panier de courses en allant au marché. Ainsi, cette dévaluation de l’ariary commence à inquiéter sérieusement le milieu économique. Celui-ci s’attend à une inflation galopante dans les semaines à venir, dans la mesure où cette forte dépréciation de l’ariary présente des impacts considérables sur le pouvoir d’achat des consommateurs malagasy. « Ces derniers temps, la balance commerciale a enregistré des gaps considérables. Les exportations ont subi d’importantes baisses de régime pour ne mentionner que le secteur minier qui constitue un des piliers de ces mouvements. D’un autre côté, notre volume d’importation reste quasi incompressible dans la mesure où la majeure partie des produits que nous consommons sont d’origine étrangère. Ce qui impacte largement notre réserve de devises », explique un membre du cercle des économistes de Madagascar.
Rééquilibrage
Ainsi, après un bilan peu reluisant de l’année dernière, l’ariary continue sa descente effrénée. Selon ces analystes, le meilleur moyen de renverser la tendance en matière de cours des changes, et voir ainsi l’ariary s’apprécier par rapport aux devises de référence que sont le dollar et l’euro, est d’améliorer la productivité agricole et industrielle. Par ailleurs, la dépréciation de l’ariary a des effets directs sur les prix des produits importés et ensuite sur les produits locaux qui dépendent notamment des matières importées. Un tour dans les supermarchés permet en effet de constater qu’une brique de lait de 1L importée frôle les 8 000 ariary contre 5 600 ariary, il y a à peine deux mois. Les produits européens notamment coûtent plus chers que d’«habitude » puisqu’ils s’échangent en euro. Mais cette situation de dépréciation ne devrait qu’inciter les exportateurs à exporter plus et les importateurs à importer moins. La population est également incitée à consommer local, ce qui entraînera une production locale en hausse et un rééquilibrage de la balance commerciale. Pourtant, en réalité, la dépréciation de l’ariary n’est pas bénéfique ni pour les producteurs locaux ni pour les exportateurs, puisqu’elle entraîne directement une augmentation des prix des produits importés et locaux et donc aussi une diminution de la valeur réelle de l’ariary acheté par les recettes en devises, même si la valeur nominale de recette d’exportation augmente.
La rédaction
Le Roi Mohammed a reçu une lettre du Premier ministre israélien annonçant la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Voici le texte intégral communiqué du Cabinet Royal : " Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu une lettre du Premier Ministre de l'Etat d’Israël, Son Excellence Monsieur Benyamin Netanyahu.
Les trente joueurs présélectionnés quitteront la Capitale, ce jour, pour rejoindre le regroupement à Mahajanga, dans le cadre de la préparation des Jeux des îles de l’océan Indien du 25 août au 5 septembre à Antananarivo. A la veille de son départ, l’équipe nationale de football- accompagnée par le président par intérim de la Fédération malagasy de football (FMF) Victorien Andrianony et son vice-président, Alfred Andriamanampisoa - a été reçue par le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa, en son bureau, hier soir, au Stade Barea.
De plus en plus de gabegie. Le projet concernant la régularisation des taxis-moto est encore en suspension. Depuis que la Commune urbaine d'Antananarivo a accepté la libéralisation de ce genre d'activité dans la ville en octobre 2022, le nombre de taxis-motos ne cesse d'augmenter. Afin de satisfaire le besoin des consommateurs et de lutter contre le secteur informel et les irrégularités, l'association des taxis-motos a déjà élaboré quelques projets comme l'uniformisation de la tenue des conducteurs, la distribution des badges ou encore l'instauration des numéros d'immatriculation afin d'identifier les conducteurs clandestins. Mais jusqu'à ce jour, ces projets demeurent sans suite. Ce secteur est devenu de plus en plus bordélique. Les arrêts-bus, les trottoirs, tous les coins de rue devant les écoles ou églises sont envahis par ces derniers. Les policiers municipaux et nationaux ont déjà effectué des descentes pour sanctionner les taxis-motos irréguliers et qui stationnent sur les endroits interdits, comme les arrêts de bus et de taxis-ville.
La première journée des épreuves du baccalauréat a été dure pour les candidats des séries scientifiques. La plupart d'entre eux ont jugé que l'épreuve de philosophie leur a donné du fil à retordre. En effet, nombre d'entre eux ont témoigné à la sortie des centres d'examen que le sujet était difficile à cerner malgré la possibilité de choix.
« J'ai un peu paniqué, et je crois que mes argumentations n'ont pas été bonnes. Si j'arrive juste à obtenir la moyenne, ce serait bon. Je compte me rattraper lors de l'épreuve de mathématiques», a confié Sitraka, élève en terminale C.
S’il est une chose à laquelle dirigeants et citoyens lambda se doivent de combattre avec toute l’énergie nécessaire c’est la misère du pays. Cette extrême pauvreté qu’il faille à tout prix désarmer sans pitié, avec acharnement et ténacité. Ce terrible ennemi national contre qui nous avons tous le devoir sacré et urgent de livrer bataille pour un mortel combat. Un total combat dans un engagement total. C’est notre priorité des priorités !
Tout le monde, tous les observateurs accordant un minimum intérêt à l’état actuel de la Grande île et cela même au niveau des partenaires (PTF) se posent la question « Pourquoi cette pauvreté extrême de Madagasikara ? » « Comment en est-on arrivé là ? » Et tout semble relever d’une contradiction flagrante !
Mal aimés en Europe, les véhicules d’occasion sont depuis longtemps exportés vers le marché de l’automobile du continent africain. Auparavant, le flux des exportations était plutôt notable. Mais avec l’avènement des moteurs hybrides et électriques, une croissance exponentielle a été constatée au niveau de l’arrivée des véhicules d’occasion équipés d’une motorisation diesel ces derniers temps. Selon les chiffres au niveau continental, chaque année, entre 3 et 4 millions de voitures d’occasion sont exportées d’Europe vers l’Afrique. Pour le cas de la Grande île, l’Institut national de la statistique (INSTAT) affiche une part de 85 % du marché local à être accaparé par ces véhicules d’occasion importés principalement d’Europe et d’Asie.
Une pure dose d’énergie. Le rendez-vous avec la bande infernale de Mage 4 au Palais des sports, est devenu une rituelle pour ses fans. Comme l’année précédente avec un concert à guichet fermé, la formation revient encore pour faire vibrer Mahamasina. Dans quelques semaines, ou plus précisément le 10 septembre prochain, préparez-vous à sauter dans tous les sens aux rythmes des décibels émis par Ken et sa bande.