Il y a plus de deux semaines, le jeune Nasandratra Valimbavaka mourrait sous les coups et autres sévices que lui réservaient ses tortionnaires. En cause, des éléments de la Base aéronavale ou Bani d’Ivato mais dont on ignore le mobile. Depuis, les proches de la victime, de même que ceux de Tovo, l’autre adolescent également agressé et torturé, mais qui est indemne, ont porté plainte auprès de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie.
Effective depuis la veille de la fête nationale. Les 82 prisons réparties dans tout Madagascar recensent au total 13 158 détenus condamnés qui y purgent leurs peines. 10 840 d’entre eux sont concernés par l’allègement de peine et 2 727 libérés immédiatement, suite au Décret n°2021- 679 portant remise gracieuse des peines à l’occasion du 61ème anniversaire du retour de l’Indépendance de Madagascar au titre de l’année 2021.
Erreur. Les informations mentionnées dans les convocations d’une vingtaine de candidats inscrits à l’examen du Baccalauréat leur ont fait perdre un temps précieux, hier. Prévus se présenter au stade « Manara-penitra » Mahitsy pour les épreuves physiques et sportives, des élèves ont été contraints de changer de centre d’examen après une erreur.
Le règlement final du conflit de la Seconde Guerre mondiale débouche vers la création des deux Blocs : Est-Ouest. Le Bloc de l'Est (la partie est de l'Europe principalement), sous contrôle de l'URSS et le Bloc de l'Ouest, sous l'égide des Etats-Unis d'Amérique de concert avec les pays occidentaux tels la France et l'Angleterre.
La Commission de l’océan Indien, le COMESA ou le marché commun de l'Afrique orientale et australe mais aussi la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Les opportunités sur le marché africain sont nombreuses pour Madagascar. « Sauf que nous sommes encore loin de connaître le marché africain actuellement.
Un mal pour un bien. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) a annoncé la suspension de l'approvisionnement en eau pour une journée, dans plusieurs quartiers de la Capitale pour cause de travaux à Mandroseza. De 08 heures du matin à 21 heures, 84 quartiers, soit près de la moitié de Tanà-ville, subiront cette coupure aujourd'hui.
Un virage à 180°. Le comportement de l’Opposition, en particulier des leaders du Tiako i Madagasikara, Marc Ravalomanana et Maître Hanitra Razafimanantsoa, comportent des contradictions apparentes. Ces personnes qui, il y a quelques semaines, ont littéralement paradé devant les objectifs des photographes lors de leur vaccination au siège des Nations unies, n’avaient de cesse de critiquer le vaccin Covishield/AstraZeneca commandé par le pouvoir en place à Madagascar. Dans leur émission quotidienne sur les ondes de quelques radios de la Capitale, ces leaders de l’Opposition ont mené une véritable campagne de dénigrement contre le vaccin.
Consensus difficile. La campagne qui a débuté avant-hier dans la Région de SAVA s’est traduite, comme à son habitude chaque année, en une confrontation entre les producteurs de cette Région et les collecteurs venus acheter de la vanille verte. Ces derniers proposent un prix d’achat au kilo oscillant les 40 000ariary tandis que les producteurs de la SAVA comptent s’en tenir aux prix dicter par les autorités qui est de 75 000ariary le kilo de la vanille verte. « Les collecteurs nous proposent des prix dérisoires qui sont beaucoup trop loin de ce qui a été annoncé par les autorités, il y a quelques mois à l’ouverture de la campagne. C’est presque la moitié du prix fixé et bien loin de ce qui pourrait être une option raisonnable à l’égard des petits producteurs », s’insurge Lydia Rasoalalaina productrice et membre d’une petite coopérative de producteurs dans la Région d’Ambanja et collaborant avec l’ONG Sahanala. Au pire, certains d’entre ces petits producteurs se résignent à vendre à perte pour espérer récupérer un minimum d’argent selon eux et cela malgré le fait qu’il a été annoncé une application stricte du prix de référence qui sera particulièrement surveillée pour rassurer les acheteurs internationaux. En effet, depuis quelques années, cette filière, pourtant à fort potentiel économique, est sujette à des instabilités provoquant le déclin de la réputation de la vanille de Madagascar sur le plan international. Cela, en dépit d’une part de marché mondial estimée à 70%. La tension est ainsi plus que palpable entre les producteurs et les collecteurs qui essayent tant bien que mal de camper sur leur position. Chacun d’eux ne semble décidé à concéder un seul ariary au profit de l’autre partie. « Les négociations sont rudes. Aucune entente n’a été trouvée jusqu’à présent », craint notre productrice. Selon ces producteurs, la vanille verte se négociait au-delà de 100 000ariary le kilo. Une des raisons pour laquelle ces derniers affichent leur intention de ne plus aller en deçà du prix de vente fixé par les autorités. Le même scénario s’est déjà produit récemment lors de l’ouverture de la campagne d’Ambanja où les négociations s’effectuaient à un prix ne correspondant pas aux préconisations du Conseil national de la vanille (CNV). Cette entité vise à une meilleure organisation de la filière, un meilleur dialogue et une meilleure synergie des forces de toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur. Et pour y arriver, le CNV se charge de déterminer les prix de référence de la vanille lors des campagnes afin qu’aucun maillon de la chaîne de valeur, partant des petits producteurs jusqu’aux exportateurs en passant par les collecteurs, ne soit lésé. Pour rappel, le CNV est composé d’un conseil stratégique qui est un organe consultatif, un comité technique national composé de plusieurs commissions pour le suivi technique de la traçabilité, puis la qualité en recherche et développement, en marché international.
Hary Rakoto