Le grand saut de Mahazoarivo à Iavoloha, Ntsay Christian ne le fera pas. Contrairement à ses prédécesseurs, Mahafaly Solonandrasana Olivier ou Jean Ravelonarivo, qui se sont présentés contre leur ancien patron, Hery Rajaonarimampianina a la présidentielle de 2018, ou encore Camille Vital, Monja Roindefo, Premiers ministres de Rajoelina durant la Transition et concurrents du candidat soutenu par ce dernier, l’actuel Premier ministre ne s’alignera pas sur la ligne de départ de l’élection présidentielle de 2023.
« Je ne serai pas candidat » a répondu clairement l’actuel chef du Gouvernement à une question qui lui a été posée autour de cette éventualité. Et ce, hier soir durant l’émission « Ady Hevitra » spéciale, diffusée sur les stations publiques, tournée au Palais de Mahazoarivo. C’est l’une des premières fois que le Premier ministre s’exprime à la télévision en dehors de celles qui ont eu lieu durant la période de la crise sanitaire de Covid-19. L’occasion pour le Premier ministre d’être interrogé sur toutes les questions qui pourraient le toucher.
A la question de sa candidature à l’élection présidentielle, Christian Ntsay a ainsi tenu à réaffirmer l’excellence de ses relations avec celui qui l’a nommé, au grand dam de ses détracteurs. Le locataire de Mahazoarivo rajoute que la traîtrise ne fait pas partie de son éducation et dit se focaliser sur son travail pour le pays sous la direction du Président de la République.
Présidentielle cette année
A travers son explication de sa non-participation à cette course à la magistrature suprême, il affiche entre les lignes son soutien à une candidature d’Andry Rajoelina à ce scrutin. Dans ses propos, il loue les qualités de visionnaire, le patriotisme ou encore, le leadership et la droiture de son supérieur, et dit que « le pays a besoin de personnes qui aiment leur patrie, de volontaire, qui ne cherchent pas la gloire, qui ne sont pas égoïstes mais qui travaillent et qui font des sacrifices pour le pays ». Des qualités pour lesquelles il respecte le Président et pour lesquelles les Malgaches devraient « l’aider, afin d’avancer encore plus sur le chemin du développement ».
Cette présidentielle justement aura lieu cette année, assure le Premier ministre. Le Gouvernement, dit-il, n’a aucune volonté de prolonger son mandat, assurant que le Président de la République a cette même volonté et cette même culture démocratique. Une manière pour lui de répondre aux informations déversées en masse par l’Opposition dans la presse et les réseaux sociaux. Lorsqu’une proposition de date sera trouvée par la CENI, le Gouvernement est prêt à l’entériner et avancer vers l’élection, dit-il. Et lui de balayer d’un revers de la main tout problème avec le budget électoral. La loi de finances initiale prévoit un budget pour les élections qui sera rehaussé si besoin est, indique le PM.
Déstabilisation
Le Premier ministre a également choisi ce passage à la télévision nationale pour parler de la motion de censure signée par 105 députés, mais avortée à la dernière minute à l’Assemblée nationale en fin d’année dernière. Une tentative qui renferme « une forme de déstabilisation », selon ses propos, avançant comme argument la requête déposée par le Haut Conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Une tentative qui viserait, par ailleurs, selon lui, le Président de la République, car visant l’entièreté du Gouvernement et non seulement le Premier ministre. Une velléité qu’il condamne, appelant à respecter l’alternance démocratique.
Sans affirmer qu’il reste légitime ou non à rester Premier ministre malgré l’échec de cette motion de censure, Christian Ntsay réplique que les députés ont d’eux-mêmes rectifié la mire puisque 107 députés ont affirmé ne pas vouloir une suite à cette motion. Il dit que ce n’est pas ce dont le pays a besoin mais d’apaisement. En tout cas à l’heure actuelle, le Gouvernement et ses membres continuent donc de travailler.
80% de la PGE
Parlant d’ailleurs du travail du Gouvernement, le Premier ministre a dressé un bref bilan de son passage à Mahazoarivo. Il dit que l’Exécutif a travaillé pour affirmer la présence de l’État. Et ce, par la mise en place d’infrastructures administratives de proximité, dont la construction de 13 Hôpitaux manarapenitra et celles en cours de 16 hôpitaux. De 800 écoles, de huit tribunaux de première instance dont certaines sont en cours de construction ainsi que de plusieurs maisons de détention. Des réformes ont également été entreprises dans divers domaines dont le foncier ayant permis la délivrance de 800.000 titres, la lutte contre l’insécurité, la réforme au sein de l’armée, la création d’une 23e Région. « 80% des projets inscrits dans la Politique générale de l’Etat ont été réalisés ou sont en cours de l’être », assure Christian Ntsay et ce malgré un contexte socio-économique compliqué.
Touchant par ailleurs mot des rumeurs autour d’un remaniement ou d’une retouche du Gouvernement, le Premier ministre ne dément pas mais affirme que la décision appartient au Président de la République. Affirmant accepter toute organisation jugée nécessaire, il dit notamment être prêt à accepter un éventuel limogeage si cela est jugé utile. Il insiste par ailleurs sur la nécessité de nommer un nouveau ministre des Affaires étrangères, la place étant vacante depuis le remerciement du précédent titulaire du poste. Rappelant que la dernière retouche du Gouvernement date de plus de 17 mois .
Lalaina A.
Des infrastructures permettant de faciliter l'accessibilité des personnes handicapées aux services nationaux de base, divers arrêtés pour leurs intérêts, l'éducation inclusive. Depuis quelques années, des efforts ont été réalisés par le Gouvernement malagasy ainsi que des organismes œuvrant dans l’intégration des personnes handicapées au sein de la société. Par contre, l'accessibilité ne se limite pas seulement à ces infrastructures mais également aux informations et technologies comme stipule l'article 9 de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées qui consiste à réduire les obstacles limitant l'accessibilité des personnes handicapées à l'environnement, aux informations et à la communication.
En effet, de nombreuses personnes handicapées rencontrent des problèmes de mobilité et restent enfermées chez elles puisque les rues, les moyens de transport et les bâtiments leur sont inaccessibles.
Pour y remédier, la Plateforme et fédération des personnes handicapées de Madagascar (PFPH/Mad), en collaboration avec le réseau « Humanity & Inclusion », a mis en place un projet dénommé « FaMaha » (« Fampiatiana Maharitra ») ou inclusion durable. D’une durée de 2 ans et quelques mois, de février 2021 à juin 2023, « FaMaha » consiste à faire des plaidoyers et sensibilisations sur les normes requises quant à l'utilisation des services sociaux de base dont les bureaux administratifs, écoles, Centres de santé de base ainsi que les hôpitaux. Le projet est financé par le Gouvernement norvégien.
Outre le renforcement de capacité des organisations et associations pour promouvoir les droits des personnes handicapées et l'éducation inclusive, des infrastructures sont déjà construites dans quelques villes comme Toamasina, Antsiranana, Antananarivo. Ainsi, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme mise actuellement sur l'élaboration de la Politique nationale d’inclusion et d’autonomisation des personnes handicapées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que 15 % de la population malagasy ont un handicap contre 0,66 % selon la statistique 2018 lors du recensement général de la population. D'après les explications de Josoa Radafiniantsoa, secrétaire exécutif de PFPH/Mad, la perception de la définition du mot « handicap » a été la cause de cet écart entre les deux chiffres.
Anatra R.
Il aura fallu une marche pour que l’équipe malagasy s’aligne sur le podium de la Coupe du monde des traiteurs. Après trois jours et plusieurs heures de compétition, les cordons-bleus représentant la Grande île, composés entre autres de deux femmes, à savoir Fenosoa Rahajamalala en tant que chef d’équipe et Bodosahondra Hantanirina, coachée par chef Lalaina Ravelomanana, ont finalement obtenu la quatrième place lors de l’« International Catering Cup » qui s’est tenue à Lyon (France) du 17 au 19 janvier dernier.
La brigade malagasy coachée par le chef Lalaina n’a pas démérité. Elle a su impressionner les membres du jury avec les 4 envois tels que les pièces de cocktail, la ballotine de poisson, la trilogie de cochon et enfin en dessert le café gourmand. Cependant, la concurrence était rude. Notre équipe s’est finalement placée en quatrième position, juste derrière la République Tchèque. En dépassant la brigade de Singapour - détenant du dernier titre - et des autres pays tels que l’Italie, le Maroc, la Belgique ou encore le Brésil, la Nation malagasy ne peut qu’être fière de ce bon résultat. Comme le chef Lalaina l’a partagé hier matin : « Quand on possède l’âme d’un compétiteur, on est toujours triste de ne pas être sur le podium d’une compétition mondiale. Mais quand on voit les sourires, les messages de fierté, les pensées positives qui accompagnent le résultat de notre belle équipe de Madagascar, je me dis que la vie nous sourit tellement(…) Merci à mes deux cheffes tellement méritantes, mes associés, aux médias, et à tous ceux qui nous ont porté 4ème au classement d’une finale des meilleurs traiteurs au monde. C’est unique ! (…) ». Rappelons que ces trois cordons-bleus malagasy participent au salon du Sirha jusqu’au 23 janvier, notamment à travers le pavillon « Madagascar Truly Authentic », dédié à la promotion des produits d’excellence du pays.
Ampleur
Cette compétition gagne - édition après édition - de l’engouement, de la crédibilité et autant de notoriété. Elle attire et motive de prestigieux artisans, et sait se doter d’un jury remarquable, composé de chefs étoilés, de meilleurs « Ouvriers de France » et de personnalités du monde de la gastronomie. Comme dans les précédentes éditions, le concours, à renommée internationale, organisé par la Confédération nationale des charcutiers et traiteurs (CNCT), a mis en compétition des professionnels du monde entier. A chaque édition, la bataille est toujours rude mais l’équipe malagasy a réussi à relever le défi. Et malgré quelques complications sur la gestion du temps, nos représentants ont pu se dévoiler et mettre en avant les richesses culinaires de la Grande île en devançant les huit autres pays concurrents lors de la grande finale. Ce qui est déjà considéré comme une grande victoire pour Madagascar.
Bref, c’est l’équipe des Etats-Unis qui à remporté le trophée Or, notamment le titre de « Champion du monde des traiteurs 2023 » et la somme de 8.000 euros. Ensuite, la deuxième place a été attribuée à la France qui a reçu le trophée Argent et la somme de 4.000 euros. Et enfin, la République Tchèque a été classée 3ème et remporte le trophée Bronze ainsi que la somme de 2.000 euros. A noter que toutes les équipes ont reçu une médaille et un diplôme attestant leur prix ou participation à la huitième édition du concours « International Catering Cup ».
Sitraka Rakotobe
Le passage du cyclone Cheneso a fait plusieurs victimes dans le Nord-est du pays surtout à Andapa. En effet, un bébé a perdu la vie dans le drame. Il aurait été submergé en même que sa maison à la suite de la montée des eaux dans le quartier d’Ambalamanasy II.
Toujours à Andapa, l’on signale aussi la disparition de quatre autres personnes respectivement dans les quartiers d’Ambodidivaina, Ankoaibe et à Ambohitseheno. Soit elles ont été emportées par le courant, soit elles ont été victimes d’un éboulement, phénomène qui était le plus dévastateur récemment à Andapa. A présent, la Police et la Gendarmerie s’efforcent de déblayer les passages après ces éboulis qui se sont produits notamment dans un point situé à 7 kilomètres du centre-ville. Outre la submersion de nombreuses et de petites localités des environs d’Andapa, les routes sont devenues aussi impraticables.
A part Andapa, le grenier à riz de la Région SAVA, Befandriana-Nord connaît aussi la mort et la désolation. Dans cette ville de la Sofia, une femme de 50 ans serait portée disparue à la suite d’un naufrage au cours duquel la pirogue qui l’avait transportée a été engloutie par les flots en même temps que les sacs de riz. Par ailleurs, une autre femme était blessée du fait de la chute d’un arbre, phénomène très courant durant le passage de la météore. L’on n’y compte pas non plus les câbles électriques sectionnés par le vent violent et dont la plupart jonchent le sol, avec tout le danger que cela suppose entraîner pour les habitants.
Antsiranana II a également subi les ravages de la tempête tropicale Cheneso. Sur place, un jeune piroguier de 10 ans a disparu en mer à la suite d’un naufrage. Jusqu’à maintenant, on ne sait ce qu’il est devenu malgré les recherches activement menées par nos garde-côtes.
Enfin, l’heure est encore à l’inventaire des dégâts laissés par Cheneso dans cette partie Nord du pays. Parallèlement à cela, des milliers de personnes ont dû se déplacer, leurs habitations ayant été englouties par les flots.
Franck R.
En direct d’Algérie, le vice-président de la Fédération malagasy de football, Alfred Randriamanampisoa, a fait une intervention sur une radio privée de la capitale hier pour faire le bilan de la situation des joueurs. Durant son intervention, le numéro 2 de la FMF à également promis un prime de 30 millions d’ariary aux Barea de Madagascar à chaque point gagné. C’est-à-dire à chaque fois que l’équipe fait match nul ou gagne un match. Cette prime et valable pour chaque match que l’équipe nationale jouera durant la compétition.
« On tient beaucoup à remercier l’Etat malagasy, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports pour son attribution aux dépenses de l’équipe nationale. Je sais que l’Etat malagasy ne restera pas de marbre devant l’exploit de nos jeunes. Mais en attendant, la FMF promet 30 millions d’ariary à toute l’équipe à chaque match gagné ou match nul concédé par les Barea », annonce-t-il pour motiver les joueurs à aller le plus loin possible dans cette compétition.
Pour revenir au CHAN, les hommes de Rôrô sont condamnés à gagner le match contre le Soudan le 23 janvier prochain. Les Blacks Galaxies ont été battus par le Ghana (1-3) le jeudi 19 janvier. Ce dernier occupe provisoirement la tête du groupe C avec 6 points plaçant Madagascar en seconde position. Les deux équipes sont à égalité de points mais les Ghanéens mènent au goal average avec trois matchs et un match en retard pour Madagascar avec la victoire au tapis vert suite au forfait du Maroc.
Le deuxième billet pour les quarts de finale se jouera entre Madagascar et le Soudan. Effectivement, un match nul suffira aux Malagasy pour se qualifier.
Les Barea ne sont pas à l’abri en cas de défaite car pourront être doublés par le Soudan, avec deux buts d'écart, face à ce dernier, crédité de trois points.
Elias Fanomezantsoa
Clair et net. Avec la franchise qu’on lui connait, le Président fondateur du parti AVI (Asa Vita no Ifampitsarana), Norbert Lala Ratsirahonana s’est exprimé sur les éventuels besoins de remaniement du gouvernement ou pas. Ce fut en marge d’une cérémonie de présentation de vœux de son parti hier à Ivato. L’ancien Premier Ministre a été catégorique dans ses propos : « ce n’est plus le moment de retoucher le gouvernement à mon avis. Au cas où un ministère n’est pas performant, ce sont les membres de staff ministériel qui devraient être remplacés s’il y a besoins ». Il estime que l’efficacité d’un département ministériel ne dépend pas forcément du titulaire du poste de ministre mais surtout de ses collaborateurs.
En revanche, Norbert Lala Ratsirahonana suggère que la nomination d’un ministre des Affaires Etrangères devrait être une priorité. Ce poste stratégique ne doit pas, selon lui, être occupé trop longtemps par un intérim. En effet, depuis le limogeage du ministre sortant Richard Randriamandrato au mois d’octobre dernier, l’intérim est assuré par le ministre de la Défense Nationale, le Général Léon Rakotonirina. Il évoque également le cas de la ministre de la Fonction Publique et non moins épouse du Président de la Ceni, Ranampy Gisèle qui fut sujet à polémique. « Toute situation qui pourrait conduire à des contestations lors des prochaines élections doit être évitée à tout prix », insiste – t – il. Malgré tout, il s’en remet à la décision du Chef de l’Etat qui détient l’unique prérogative d’un remaniement.
Le régime doit se renforcer
Concernant la situation du Premier Ministre, Christian Ntsay vis-à-vis du Président de la République, l’ex – Chef du Gouvernement affirme que « si le Chef d’Etat voulait vraiment le remplacer, il aurait fait tout pour faire passer la motion de censure. Ce n’est pas l’occasion qui lui manquait ». Ainsi, il semble écarter d’un revers de main l’hypothèse d’un remaniement total incluant un départ du Premier Ministre.
En revenant sur la tentative de motion de censure contre le Gouvernement, l’ex – président de la Haute Cour Constitutionnelle affirme que ce genre de manœuvre fragilise le régime. « Je suis sûre que la situation est maintenant claire aux yeux du Président de la République. L’important aujourd’hui est de renforcer l’Etat », confie l’ancien numéro un de l’AVI.
Sur un tout autre sujet mais toujours en lien avec le monde politique, Norbert Lala Ratsirahonana révèle que plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle, ainsi que des Responsables étatiques ou encore des membres de la Société civile lui ont approché pour « demander conseil ». Il n’a néanmoins pas souhaité révéler leur identité.
Sandra R.
Vendredi 20 janvier
Rija Ramanantoanina
« Hay ve ka nisy », « Fiainana kely ». Dès qu’on entend ces morceaux, le nom de Rija Ramanantoanina nous vient tout de suite à l’esprit. Des chansons indémodables qui sont restées dans la bouche des auditeurs jusqu’à aujourd’hui. Encore une fois, ce crooner qui n’a rien perdu de son charme et de son talent se produira ce soir au Piment Café, Behoririka pour son premier cabaret de l’année. Les premières notes tons se retentiront à 20h. Rija sera accompagné par Fy Rajaofetra au piano, Nali Rabarison à la batterie, Rindra Rakotosaonina à la basse et Rivo Rakotoarimalala à l’ « orgadiamondra ». Ce spectacle s’annonce prometteur de joie et d’allégresse. Comme à l’accoutumée, le chanteur égayera une fois de plus le public avec cette aura de générosité qui lui est propre. Il charmera à nouveau la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons romantiques.
Khaleba
Le chanteur populaire de Morondava, capitale de la Région de Menabe, est de retour avec de bonnes et nouvelles compositions dans ses bagages. Lentement mais sûrement, Khaleba - l'ex-batteur de Dadah de Fort-Dauphin - affiche un parcours en nette progression. Fortement inspiré du rythme tropical, à la tête de sa dynamique équipe, l’artiste aux styles variés (slow, blues, « tsapiky », « kilalaky », « mangaliba »,...) est capable d'assurer une ambiance survoltée que le public gardera longtemps dans sa mémoire. Ce soir, il va faire vibrer la scène du Jao’s Pub Ambohipo le temps d’un cabaret. Rendez-vous à 20h 30 !
Rim-Ka
C’est le premier concert dans ville des mille pour ce jeune chanteur considéré déjà comme le nouveau prince des genres de musique Afropop et Afrobeat à Madagascar. Et oui, Rim-Ka affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbiz local. L’interprète du hit du moment « Very jery » est sur la bonne voie et file tout droit vers la réussite. Après avoir fait de nombreuses escales dans plusieurs scènes régionales, le chanteur décide de retourner dans la Capitale. C’est dans l’antre du Glacier à Analakely qu’il donne rendez-vous ce soir à partir de 21h. Rim-Ka, un artiste à découvrir et à suivre de près. En ce vendredi « joli », ça va chauffer à fond du côté du centre-ville.
« Un livre pour tous »
La vente promotionnelle de livres continue. Depuis mercredi dernier, la librairie « Un livre pour tous » sis à Maibahoaka Ivato vend en solde plusieurs centaines de livres en très bon état pour satisfaire les lecteurs. Il s’agit en quelque sorte d’une liquidation avant l’arrivée de nouveaux produits. Une grande occasion pour les passionnés du cinquième art de remettre leur bibliothèque au goût du jour. L’opération consiste à proposer aux clients de repartir avec un livre ou plus, en échange d’une somme modique de 3.000 ariary l’unité. Une opportunité pour remplir de nouveau sa bibliothèque en cette année 2023 qui vient de commencer. Pour les intéressés, cette vente promotionnelle se poursuivra jusqu’à demain.
Samedi 21 janvier
Sax
Une soirée dédiée aux amateurs de rap et de musique « soul ». Une voix féminine du nom de Sax animera la scène du No Comment Bar sis à Isoraka demain soir à partir de 20h 30. Des chants hip-hop, en passant par le gospel, Sax est capable de montrer des capacités exceptionnelles dans une grande variété de disciplines dès son plus jeune âge. Dotée d’une grande musicalité et d’une très belle sensibilité, cette jeune artiste est toujours à l’aise en jouant de la musique « soul ». D’ailleurs, elle jongle entre douceur et énergie communicative. Une énergie vibrante et un discours qui touche dès les premières secondes. Au niveau textuel, la rappeuse évoque un peu de tout, notamment des sujets de la vie quotidienne. Mais la façon dont elle les expose est assez différente des artistes féminines issues de sa génération. Ses paroles tantôt métaphoriques, tantôt imagées, relèvent d’une morale déprimée. Pour voir cette artiste en œuvre, il suffit de rejoindre No Comment Bar demain soir.
« Eric Rakotoary quartet »
Un voyage musical où la « pop music » rencontre le jazz. La salle du Fara West sise à Faravohitra accueillera les musiciens « Eric Rakotoary quartet » ce samedi soir à partir de 20h. Une soirée où Eric Rakotoary, accompagné de ses camarades de scène tels que Mihaja Rakotoarisoa (batterie), Gérard Ratsimiseta (guitare) et Titi Razakamiadana (saxophone), fera plonger l’audience dans l’univers de ses répertoires favoris. Au public tananarivien de découvrir et juger la performance de ces 4 musiciens hors pair.
Si.R.
Une personne portée disparue et plus de 2.000 sinistrés, dans les Régions de Diana et Analanjirofo, ont été annoncés lors du passage du cyclone Cheneso dans la partie nord-est de la Grande île, ce 19 janvier.
En effet, d’après le premier bilan officiel publié à 16h (heures locales) par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), une personne est portée disparue dans la localité d’Ambolobozobe, District de Diego II. D’après les témoignages recueillis sur place, trois personnes sont parties en mer malgré l’interdiction. Leur pirogue a été renversée par une grosse vague. Les deux pêcheurs ont été sauvés, mais l’un d’entre eux reste encore introuvable jusqu’à présent.
En outre, dans la Région d’Analanjirofo, on a recensé 2.192 sinistrés en une seule journée. C’est principalement le District de Maroantsetra qui a été le plus durement touché par Cheneso. Ainsi, 214 d’entre eux ont été déplacés en lieu sûr au niveau des centres d’accueil préparés par le BNGRC et le CSB II. Avec 730 cases et maisons inondées dans ce District, c’est principalement la montée des eaux qui a poussé à leur évacuation.
Il est à rappeler que Cheneso a atterri vers 10h 45 du matin dans le nord du District d’Antalaha comme une forte tempête tropicale avec des rafales de vent allant jusqu’à 120 km/h. Il a causé de nombreuses inondations et a apporté des pluies torrentielles dans les Régions d’Analanjirofo, Sava et Diana.
D’après le dernier point météo publié à 15h, le centre de Cheneso était localisé à Befandriana- Avaratra. Il poursuit sa route vers l’ouest-sud-ouest avec une vitesse de déplacement de 15 km/h. Son intensité va diminuer de plus en plus en parcourant les hautes terres et la vitesse du vent n’était plus que de 50 km/h avec des rafales de 60 km/h, selon les prévisions. La tempête se désagrègera au niveau de la Région de Melaky.
Par conséquent, l’avis d’alerte pour les Régions de Diana, Sava, Analanjirofo, Sofia, Alaotra- Mangoro et Atsinanana a été réduit en couleur « bleue ». Le reste des nuages qui accompagnaient Cheneso sortiront dans le canal de Mozambique en début de semaine prochaine.
Cependant, de fortes précipitations, de l’ordre de 50 à 100 mm en 24 heures, devront encore subsister jusqu’à dimanche. L’alerte reste donc « rouge » pour les Régions de Sofia, Boeny, Vatovavy, Fitovinany et Analamanga. En effet, des inondations, des chutes de pierres, des glissements de terrain, des effondrements de routes et des éboulements sont encore à craindre dans les localités citées ci-dessus, surtout pour les terrains situés en zones sensibles.
Nikki Razaf