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Incompréhension. Des professionnels du transport de fret se sont plaints sur les réseaux sociaux à propos  de l’instauration de mesures de restriction sur l’importation de produits en provenance de Madagascar, en direction de la France. Ces derniers expliquent : « Pour des raisons indépendantes de notre volonté, liées aux réglementations de la douane, nous n’assurons pas, pour une période indéterminée, l’importation des produits pour les transits Tana-Paris comprenant les produits alimentaires sous toutes ses formes et même en conserves, des produits pharmaceutiques comme Homeopharma, Vaniala, Masy, Ratsimamanga... et tout ce qui a pour vocation de guérir, ou encore des cigarettes, boisson alcoolisée, et tous autres produits stupéfiants ainsi que tous les produits à composition métallique ».

 

Les exploitants illicites continuent leurs activités. C’est pourquoi le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) travaille de près avec la Gendarmerie et la Justice pour appliquer sa politique « tolérance zéro » contre les trafiquants de ressources naturelles, mais aussi pour renforcer ses missions de contrôle dans les quatre coins de l’île.

Zone de turbulence. La filiale locale de la compagnie Air Madagascar se trouve actuellement en difficulté financière malgré le maintien des vols nationaux en ces temps de crise sanitaire. En effet, la situation devrait largement profiter à la compagnie Tsaradia dans la mesure où cette dernière détient un monopole ou presque sur le marché des vols domestiques.

Fonds CLD - Execution retardée

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Ce n'est que maintenant que les ressources confiées au Comité local de développement (CLD) au niveau de chaque District à titre de l'année 2019 sont exécutées à cause de la complexité de la procédure de décaissement, a fait savoir un député. Le même parlementaire invite aussi les citoyens à bien surveiller l'utilisation du fonds. « Il y a tant de micmacs », prévient-il.

 

LA UNE DU 02 JUILLET 2021

Publié le jeudi, 01 juillet 2021


Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, a fait le déplacement, lui-même hier, pour donner le fameux « Tso-drano », du « Raiamandreny », aux 84 membres de la délégation malagasy, qui ont pris le départ hier à midi pour rallier Kenya, Abidjan et Sénégal. Il s’agit des trois équipes nationales malagasy du rugby à XV, composées des U20 et Seniors Dames, qui disputeront la qualification mondiale et les titres continentaux au Kenya et les Seniors Hommes pour le Sénégal pour la qualification au mondial de France 2023. 73 joueurs, 3 médecins, 3 entraîneurs, 3 chefs de délégation et 1 arbitre soit 83 membres ont pris le vol, hier, matin.
Le ministre des Sports a eu même la dérogation spéciale du Chef d’Etat Andry Rajoelina pour s’absenter du conseil du Gouvernement afin d’encourager les jeunes malagasy dans cette mission sacrée de défendre la fierté nationale en terre étrangère. «  Vous serez confrontés à divers contextes durant votre voyage. Mais n’y prêtez pas attention car tout ce que vous allez confronter ne vous fera forcément plaisir. Et surtout ne perdez pas de vue votre objectif, celui de défendre les couleurs de votre pays et de ramener les trophées de la victoire au pays. L’Etat malagasy tout comme le peuple malagasy sera derrière vous. En termes de sport, le rugby est d’une grande importance vis-à-vis du ministère.  A preuve, le ministère a choisi la discipline en page de couverture de sa stratégie d’émergence. Le titre de champion de l’Education physique et Sportive attribué par l’Afrique à notre Président de la République en 2020 se reflètera à travers votre performance. Ayez donc un esprit de champions et ramenez les titres à la maison », exprime le ministre Tinoka Roberto aux athlètes avant leur départ en leur remettant respectivement des enveloppes en guise d’argent de poche durant leur séjour.
Rappelons que les juniors disputeront leur premier match contre le Sénégal le 3 juillet prochain et le 6 juillet face au Kenya déjà vainqueur de 50-3 contre le Sénégal. Le pays vainqueur de cette édition se qualifiera à la coupe du monde junior et sera aussi l’hôte de cet évènement planétaire. Quant à l’équipe Senior Dames, elle disputera en aller et retour le match pour le titre continental contre les Kenyanes. Les Seniors Hommes, en ce qui leur concerne, auront comme adversaire la Côte d’Ivoire et la Namibie.
E.F.

La une du 1er juillet 2021

Publié le mercredi, 30 juin 2021

A la fin de son mandat, Claudia Candricka Nambinina, présidente du Lions Club Antananarivo Miranandro partage à travers une interview ses impressions, ses vécus et ses expériences dans ce club associatif.
La Vérité (+) : Vos impressions à la fin de votre mandat ?
(-) : Effectivement, aujourd’hui, j’ai fini mon mandat de président du Lions Club Antananarivo Miranandro ou LCAMi (2020-2021). Cela fait 6 ans que je suis dans le bénévolat. « Leo » de base et voilà 2 ans et demi que nous avons créé avec nos Lions guides le « LCAMi ». Membre fondateur et deux fois secrétaire du club, c’était un défi d’avoir pris le rôle de président du club composé d’une trentaine de membres. J’ai toujours eu tendance à trop m’investir dans le club, et surtout à œuvrer avec le cœur. Cette attitude ne m’a jamais trahie durant ma vie associative, personnelle et professionnelle. Même si nombre de personnes pensent que c’est une faiblesse…je dirai que ce sont mes marques de fabrique. C’est toujours très important de donner ce qu’on peut sans hésiter à demander de l’aide ou à déléguer. La sincérité, la confiance et la communication demeurent cruciales dans un travail d’équipe. Dans mon club Lions, nous sommes tous des jeunes actifs de différents profils. La diversité nous rassemble autour d’une même vision, à savoir, servir la communauté, s’épanouir dans la vie professionnelle et être responsable dans la vie personnelle.
(+) : Que représente le lionisme pour vous ?
(-) : Le lionisme me fait sortir de mon quotidien et me fait sentir utile. Il me permet d’utiliser des compétences endormies, d’exprimer et d’acquérir des talents pour s’épanouir, et surtout d’admirer les résultats concrets des implications communes pour une bonne cause.
(+) : Président de club associatif et en même temps chef d’entreprise c’est tout à fait possible ?
Je suis diplômée en Commerce International et Master en Science politique, j’ai toujours rêvé d’avoir ma propre entreprise et faire carrière dans l’Administration publique. Si ce dernier n’est pas encore réalisé, je suis quand même à la tête d’une startup commerciale. Après quelques années d’expériences professionnelles dans la banque et offshore, j’ai décidé de me tourner vers l’entreprenariat à travers un projet intitulé « Be Suay ».
(+) Pourquoi Be Suay ?
(-) : « Be Suay » sont deux mots composés de deux langues différentes « be » (mot anglais qui veut dire ‘Etre’) et « suay » (mot thaï exprimant la beauté). Après avoir vécu une courte période en Thaïlande, j’ai pu saisir tout le sens de ce mot qui définit la douceur de vivre des thaïlandais. La mode a toujours été une passion qui a fini par devenir mon métier. Il s’agit d’une société d’import et de vente de vêtements et de sacs de qualité mais aussi d’équipements sportifs pour clubs et particuliers. Il représente mon travail, mon projet. Les acquis se complètent entre les deux activités même avec une ambiance différente… Certes, « Be Suay » a été créé au cours de mon mandat en 2020, et je ne peux qu’être fière de ces deux clichés relevés de ma vie : les fruits de mes motivations.
Propos recueillis par KR.



L’objectivité et l’impartialité sont les principales qualités exigées chez un journaliste, et de surcroît chez un professionnel de « haut niveau » comme l’aime souvent à le rappeler la dénommée Gaëlle Borgia, correspondante des chaînes France24 et Tv5 Monde à Madagascar.  Pourtant, quand il s’agit de traiter des faits concernant Madagascar, la concernée semble cruellement manquer d’objectivité et d’impartialité. En témoigne la polémique de ces derniers jours qui est née d’une publication de cette correspondante internationale et dans laquelle elle relaie que, à cause du « kere », des habitants du Sud sont obligés de consommer des restes de semelles de chaussures.
Une publication qui sort pourtant du journalisme mais verse plutôt dans l’activisme politique. Sous couvert de son droit à la liberté de presse, cette correspondante cherche à manipuler l’opinion publique malagasy et internationale à travers une campagne de dénigrement de l’Etat malagasy en montrant clairement son opposition au régime actuel. Le doute sur son impartialité est d’autant plus légitime car ce n’est pas la première fois que la journaliste relaye des informations visant apparemment à nuire à l’image de Madagascar. Faut – il rappeler l’épisode où elle a déjà utilisé les images d’un hôpital surpeuplé en Inde pour décrire la situation à Madagascar au moment fort de la pandémie de Covid-19.
Le kere, un phénomène datant des années 30
A l’instar du phénomène de mendiants qui a existé depuis des années à Madagascar, le « kere » un phénomène chronique qui a frappé le Grand Sud depuis 1932. Cette partie sud de l’île a alors servi de cimetière à projets pour les régimes antérieurs afin d’attirer les aides internationales. Certes beaucoup reste à faire, néanmoins le régime actuel a fait preuve d’une grande volonté politique dans la recherche de solutions concrètes et durables face à la misère de nos concitoyens dans le Sud. Depuis 2019, le Président de la République a enchaîné les descentes dans les Districts les plus touchés par la famine dans les Régions d’Androy et Anôsy.
Dans ce sens, de nombreuses initiatives ont déjà été entamées ou sont en cours comme la multiplication des aides d’urgence, la mise en place d’infrastructures durables telles que le CRNM (Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale), la mise en œuvre du projet titre vert pour l’autonomisation des autochtones, la tenue du Colloque pour l’émergence du Grand Sud où les acteurs et parties prenantes qui sont directement concernés ont été consultés pour établir des solutions pérennes inscrites dans le Plan Emergence Sud. Ce Plan est également une grande première car ce régime est le premier à mettre en place une stratégie réaliste dédiée uniquement aux régions du Sud touchées par la famine.
Une propagande aux fins de dénigrement ?
Normalement, un reportage digne de ce nom présente un fait sous toutes les coutures. Gaëlle Borgia ne le sait que trop bien étant donné son « statut » de correspondante internationale. Malgré tout, dans ses reportages, la journaliste de France 24 a occulté les actions du régime en faveur du Grand Sud. Elle tourne également en dérision les efforts menés par l’Etat et fait preuve d’acharnement et de mauvaise foi manifeste. Si cette journaliste est si concernée par le sort des malagasy et non par sa propre ascension professionnelle ou par son obsession à dénigrer le pouvoir actuel, pourquoi ne s’intéresse-t-elle pas par exemple aux mendiants, à la violence conjugale à Madagascar qui sont autant de phénomènes de société tristement réels ?
La famine dans le sud de Madagascar et la misère des malagasy sont-elles devenues les nouveaux sujets de propagande internationale pour certains journalistes ou des organismes internationaux soucieux de se donner de la substance en vue des prochains sommets d’arbitrage de financement ?
La Rédaction


Ras-le-bol. Le linge sale du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique (MPTDN) est étalé en public, hier, par les membres de sa famille en l’occurrence les employés. Le débrayage au sein du département est engagé avec comme seul leitmotiv le départ du ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Une banderole dans ce sens est déployée devant le siège du ministère à Antaninarenina, hier, proclamant ainsi d’une manière officielle les bruits de couloir entendus depuis des jours concernant un certain malaise au sein du ministère. Les employés demandent ni plus ni moins que la démission d’Andriamanohisoa Ramaherijaona et à défaut d’une volonté de celui-ci de quitter son fauteuil, ils font appel aux dirigeants de le faire sortir du Gouvernement. Celui-ci est qualifié par ses détracteurs de dictateur avec un management qui laisse à désirer. En interne, une certaine frustration envahie les collaborateurs du ministre auxquels il ne fait pas confiance. Les fonctionnaires et techniciens du ministère seraient découragés, démotivés et ne font leur travail que par obligation. « Seuls les membres du cabinet auraient la confiance du ministre. C’est d’ailleurs à eux  seuls que le ministre confie les projets du ministère laissant les fonctionnaires et techniciens sur le tapis. Pire, certains de ses proches collaborateurs ne connaissent même pas sa politique », révèle un des partisans du départ d’Andriamanohisoa Ramaherijaona. Celui-ci qui, renchérit un autre, n’aurait jamais tenu, ou rarement, une réunion de staff depuis sa nomination à ce poste ministériel.
Un style de management mis en cause d’où son incapacité d’asseoir son autorité vis-à-vis du personnel du ministère d’un côté et celui des départements sous son autorité à l’instar de l’ARTEC et de la PAOMA (Paositra malagasy). Concernant cette dernière, les employés s’insurgent du fait que le ministre ne respecte pas l’orthodoxie financière et son autonomie. Selon en effet des employés de la PAOMA interrogés, c’est dans cette entité que le ministre puiserait les fonds nécessaires à la réalisation des projets qui ne la concernent pas du tout. Parmi les projets incriminés le financement d’une vingtaine de « smart village » que la PAOMA n’a ni la vocation ni surtout les moyens de payer.  Par ailleurs, les employés de la PAOMA révèlent qu’une tentative de balkanisation de leur société se trame dans l’air, ce qui risque de porter un coup à leurs emplois. Le spectre du cas de la compagnie aérienne Air Madagascar dépouillée de ses activités juteuses comme l’Handling inquiète les employés de la PAOMA.
Les responsables doivent se pencher sérieusement sur ce cas du ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Andriamanohisoa Ramaherijaona, décrié tant au sein de son département qu’au niveau de ses partenaires….
La Rédaction

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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