Le monde de la presse en deuil. Jenny Razakason a rendu l’âme dans la soirée du jeudi dernier à l’hôpital Betanie Barikadimy de Toamasina. Elle y a été admise depuis mardi dernier suite à une maladie gastrique dont elle a souffert depuis des années, selon les informations recueillies sur place. Jenny a travaillé pendant des années en tant que journaliste puis rédactrice en chef à la Radio-Télévision Ravinala. Elle a ensuite rejoint le groupe de presse Sodiat, en écrivant dans La Vérité et Inona no Vaovao pendant près de 8 ans. « Jenny était un bon vivant. Elle était toujours souriante et a su redonner de la bonne humeur à tout le monde, y compris ses confrères et consœurs. Elle était une amie loyale et hors du commun », avance V.M., collègue et amie de longue date de la défunte. D’ailleurs, les hommages rendus par ses amis et collègues sur les réseaux sociaux témoignent de la bonne relation que Jenny entretenait avec son entourage. « Elle avait un bon cœur et ne manquait pas de venir en aide à tout le monde, même si l’on ne la lui demande pas directement. Elle était là pendant une période difficile de ma vie », nous confie N.F., un autre collègue.
Le corps sans vie de Jenny quittera Toamasina ce matin pour arriver à Antananarivo en fin d’après-midi. Une veillée funèbre se tiendra dans son domicile situé à Ambaranjana avant son enterrement à Mahitsy, prévu ce dimanche. La Rédaction du journal « La Vérité » présente ses condoléances à la famille de la défunte.
P.R.
Mort et désolation ! C’est ce qu’on peut dire de l’attaque particulièrement meurtrière de bandits, survenue hier vers 5h du matin dans le quartier d’Anosikely, Commune d’Ambolotara, dans le District d’Ankazobe. Elle s’était soldée par la mort de 20 villageois. Les assaillants ont surtout mis le feu sur des habitations, soit une trentaine. Puisque l’assaut était survenu à un moment où la plupart des villageois étaient encore dans leur sommeil, beaucoup parmi ces derniers furent complètement piégés dans leur propre maison en feu, et furent donc brûlées vives. Et comme le secteur avait été encerclé par les agresseurs, sans doute en supériorité numérique, et de surcroît armés, les autres victimes ont été les cibles des tirs, soit transpercés par les armes tranchantes des bandits. A part cela, plusieurs autres habitants ont été blessés.
Outre le fait que les assaillants ont mis à sac le village, ils se sont également emparés du bétail. Pour parvenir à leur funeste objectif, les premiers s’étaient scindés en deux groupes. Si l’un s’était attaqué physiquement aux personnes livrées totalement à leur merci, tout en saccageant les habitations, un autre a pris position autour du village pour faire le guet. Quelques temps après le départ des bandits, la mobilisation massive du « fokonolona » a permis finalement de fixer le feu. Il y eut également l’évacuation des blessés, qui sont actuellement admis au CSB II d’Ankazobe.
De leur côté, sitôt qu’elles ont reçu l’alerte, les Forces de défense et de sécurité étaient intervenues assez rapidement pour engager aussitôt la poursuite de la bande armée qui traînait encore dans les parages. Le contact entre les deux parties adverses a rapidement dégénéré pour se muer en escalade. Et au moment où nous mettons sous presse, les bandits et les gendarmes ont échangé quelques tirs. D’après le maire de ladite localité, cette affaire relève d’un acte de banditisme. Mais elle traduirait aussi une vive tension entre deux clans protagonistes locaux. Et la brutalité de l’assaut témoigne de la farouche volonté de l’un des clans à régler son compte à son adversaire. L’enquête suit son cours.
F. Roland
Jour J-5. Madagascar sera de nouveau le pays hôte du basketball. En effet, le lancement officiel de l’ « U18 African Championship Women and Men » qui se déroulera dans deux villes, respectivement Antsirabe et Antananarivo du 4 au 14 août, a été annoncé hier au Palais des Sports de Mahamasina.
Comme c’est la sixième fois que la Grande île abrite un tel événement, La Fédération malagasy de basketball dirigée par son président Jean Michel Ramaroson et le comité d’organisation piloté par le Général Zafisambo Ruffin Nina veulent mener à bien tous les préparatifs. Ils ont présenté devant les médias les sponsors officiels Mvola et l’Hôtel Radisson Blue, les partenaires institutionnels dont le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité olympique malagasy, la Commune urbaine d’Antananarivo, et la Paositra Malagasy. Mais également Aro Hôtel, Canal Plus, SMMEC,… la boisson officielle Youzou ainsi que les donateurs pour l’évènement.
Treize pays à savoir Madagascar, l’hôte, le Mali, l’Egypte, l’Algérie, Angola, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, Bénin sont attendus dans les deux villes, citées plus haut, où dix équipes évolueront dans la compétition masculine et huit pour celle féminine des moins de 18 ans.
L’année s’annonce passionnante pour le basketball malagasy avec deux évènements qui se dérouleront dans un même pays pour la première fois dans l’histoire de FIBA Afrique. Pour la ville d’Antsirabe, l’ouverture officielle est prévue pour le 6 août si la compétition débute le 4 août. Alors que celle d’Antananarivo est prévue le vendredi 5 août. Quatre matchs sont programmés chaque jour durant les éliminatoires et deux matchs par jour durant les phases finales. La finale est programmée le samedi 13 août pour Antsirabe et le dimanche 14 août pour Antananarivo. Tous les matchs malagasy seront diffusés en direct sur Canal Plus sur la chaîne évènementielle canal 19. Toutes le rencontres seront diffusées sur la chaine mais d’autre seront en différé, selon la représentante de la télévision pas comme les autres.
Quant à la Commune urbaine d’Antananarivo, l’un des partenaires institutionnels, elle déploiera des centaines de policiers municipaux et des pompiers pour la sécurisation de l’évènement. A noter que le parking sera gratuit.
Elias Fanomezantsoa
Si tous les athlètes, dirigeants et techniciens concernés par les Jeux des îles de l’océan Indien, que Madagascar prévoit d’accueillir au mois d’août 2023, attendent de pied ferme le début d’un regroupement affrété par l’Etat, ils doivent encore patienter. Pour combien de temps, personne ne le sait puisque même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto n’a pas encore de réponse à cette question. Toutefois, on sait que le Conseil des ministres a déjà donné son approbation quant au début des préparations mais pour les locataires de la Place Goulette, rien ne presse.
« Déshabiller pierre pour habiller Paul ». C'est le proverbe qui décrit très bien le débat actuel au niveau du secteur privé à Madagascar. Après que le décret fixant le salaire minima d'embauche (SME) à 250.000 ariary a été adopté en Conseil des ministres et a été publié, des cadres exerçant dans des entreprises privées seraient affectés par une baisse de leur salaire net. Selon une source, une réunion s'est tenue entre les cadres des associations des banques, ceux des secteurs pétroliers ou encore des Télécommunications et autres domaines, lundi dernier à Antananarivo afin de discuter de ce nouveau changement.
Un réel engagement et de l’engouement au niveau national. Issa Sanogo, coordonnateur du Système des Nations unies (SNU) à Madagascar, reconnait ce fait en parlant du secteur de l’éducation à Madagascar. « La loi d’orientation sur le système éducatif malagasy est actuellement sur la table de l’Assemblée nationale. Son adoption est attendue pour bientôt. D’un autre côté, des efforts sont déployés pour l’augmentation du financement en faveur des secteurs sociaux, y compris l’éducation.
Le chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) Pierre-Olivier Gourninchas, dans un entretien à l’AFP, préconise avec certitude que « la priorité mondiale doit être l’inflation ! » En tant qu’analyste confirmé du monde économique mondial au service du FMI, Gourninchas tire la sonnette d’alarme du danger qui guette le monde. C’est une alerte adressée à tous les détenteurs du pouvoir. Il avertit qu’il ne faut pas laisser l’inflation hors de contrôle.
Pour une meilleure appropriation de l'e-gouvernance. C’est en ce sens qu’une délégation du ministère du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications(MNDPT) est présentement en déplacement au Maroc. Les rencontres entre les équipes de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration du Maroc, Ghita Mezzour et la délégation malagasy menée par le ministre du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo se sont avérées très instructives.
Entre Madagascar et les institutions de Bretton Woods, le ciel est bleu. Du moins depuis que les dirigeants actuels ont pris les rênes du pouvoir. A preuve, les déclarations d’Alphonse Kouagou, directeur exécutif du groupe Afrique II au conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale, et Aivo Andrianarivelo, administrateur-pays du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Et ce, au cours de leurs interviews respectifs en marge d’une rencontre avec le Président de la République, Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.
L’évasion survenue mercredi dernier de trois détenus de la prison d’Ambalatavoahangy à Toamasina capte encore les esprits. Et le cas de l’un d’eux, le nommé Jean-Chris Rajoelison, celui qui fut repris par la Police au Bazar kely, quelques minutes à peine après son évasion, l’est encore plus. Le concerné n’en finit pas d’étonner encore car quelques heures après sa garde à vue au commissariat du 1er Arrondissement dans le quartier de Tanambao II, dans la capitale Betsimisaraka, il a réussi à s’échapper de sa cellule de détention policière alors qu’il était encore menotté.