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Accès des femmes les plus vulnérables à des services de santé. Pendant trois années consécutives, le Japon a alloué des fonds pour soutenir les femmes et des filles dans le Grand sud de Madagascar. Hier, un autre projet a été lancé afin d'assurer l'accès aux services intégrés dont la santé de la reproduction, planning familial et la prise en charge de victimes des violences basées sur le genre à travers des stratégies mobiles et de nouvelles technologies. 3 Régions sont concernées par ce projet à savoir, Atsimo-Andrefana, Anosy et Androy.

Felana Andrianantenaina Razakamahefa, Lanto Nirina Robivelo, Mirado Fitiavana Rakotoharimalala, Ony Andriamasinoro, Raharinoely Ranjaharimalala Sophie, Fidy Manantsoa Randrianarivelo, Kimmerling Razafindrina, Rindra Antenaina Rakotoarisoa, Natoa Razakasoavina, Ny Anjara Rafalimanana et Romeo Diarison Rajaonarimalala. Dans le cadre du programme « Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders 2022 », 11 jeunes leaders malagasy ont quitté Madagascar le 7 juin dernier pour rejoindre des campus universitaires aux Etats-Unis.

« Diverses pressions pèsent sur la biodiversité malagasy, dont l’érosion, la perte de la fertilité du sol, les impacts du changement climatique, la pollution de l’air, l’amoncellement des ordures ou encore la déforestation ». Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), reconnait ce fait. Des actions de préservation devraient ainsi être renforcées pour faire face à cette situation alarmante, au détriment de l’environnement. Pour la reforestation, un défi lancé par le Président de la République depuis 2019, le reboisement et la restauration des forêts constituent les actions à entreprendre.

Guerre totale !

Publié le vendredi, 10 juin 2022

Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, déclare la guerre aux membres corrompus, sans foi ni loi, des réseaux mafieux infestant le secteur foncier. Une guerre totale, zéro tolérance, sans pitié ni merci contre les magouilles et les manigances frauduleuses compromettant jusqu’à la moelle le domaine de la gestion des terres à Madagasikara.

15ème parmi 45 infrastructures évaluées, le port de Toamasina se hisse à un rang notable par rapport à ses homologues du continent noir. Au niveau mondial, le plus grand port du pays est encore à la 279ème place, selon la deuxième édition de l’indice de performance des ports à conteneurs, élaborée par la Banque mondiale en collaboration avec la société S&P Global Market Intelligence.

Lever de rideau. Le grand jour tant attendu par les créateurs, stylistes, modélistes, mannequins est enfin arrivé. Comme convenu, l'événement conçu pour promouvoir et développer l'univers de la mode et de la créativité baptisé « Mihamy Mada Fashion » a débuté hier au Palais national de la culture et des sports, situé à Mahamasina. Des professionnels du milieu et des acteurs de la mode se sont retrouvés sur les lieux. Dans son discours lors de l'ouverture de l'événement, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a martelé que l'objectif de « Mihamy Mada Fashion » est de permettre aux acteurs de la mode de vivre leurs talents.

Déraciner le fléau. L’expression résume l'ordre lancé par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son allocution d’ouverture du Colloque national du foncier au Centre de conférence international Ivato, mercredi dernier.

Le cauchemar continue. Certains parlent même d’un jeudi noir pour les jeunes femmes de la Capitale et ses environs à propos de leur disparition puis découverte mystérieuse. C’est justement le cas de cette jeune étudiante, la vingtaine, et qui est en 5e année à la Polytechnique de Vontovorona mais domiciliée à Tanjombato. Vers 17h, le même jour, des témoins l’ont vue alors en train d’errer sans but à Ambohijoky, localité voisine de Tanjombato, banlieue sud de la Capitale.

LA UNE DU 11 JUIN 2022

Publié le vendredi, 10 juin 2022


 Les captures illicites des produits halieutiques, notamment avec des matériels inadéquats ou encore le non-respect de la période de fermeture de la pêche, les incursions de navire industriel dans des zones restreintes et le transbordement en pleine mer vers un navire sans licence et sans enregistrement, coutent cher à Madagascar. Les effets de la pêche « illégale, non déclarée et non réglementée » (INN) peuvent être sévères, en particulier pour les Etats côtiers africains dont Madagascar. Les pertes économiques dues à cette pêche INN sont chiffrées à des milliards d’ariary par an pour la Grande île. « Madagascar perd annuellement entre 14 et 16 millions de dollars soit aux alentours de 60 milliards d’ariary à travers la pêche illégale, non déclarée et non réglementée » a souligné le Dr Mahatante Tsimanaoraty Paubert,  ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, hier en marge de la célébration officielle de la journée mondiale de l’océan à Mahajanga, capitale de la pêche industrielle. Malheureusement, la pêche INN contribue non seulement à la surexploitation des ressources halieutiques naturelles mais a des impacts négatifs sur les efforts de reconstitution des pêcheurs déjà épuisés. Selon les Nations unies, plus des deux tiers des pêcheries dans le monde ont été surexploitées ou sont en situation de pleine exploitation, et plus du tiers sont en déclin. Et cette perte est évaluée à environ 23,5 milliards de dollars.  Pour y remédier, 12 vedettes rapides seront mises à la disposition des côtes de Madagascar pour des contrôles. Rappelons également que Madagascar a adhéré à la coopération régionale pour la lutte contre la pêche INN et les crimes de pêche connexes. Madagascar est devenu cette année le dixième Etat membre à rejoindre le Centre de coordination du suivi, du contrôle et de la surveillance de la SADC. La Grande île a aussi signé un accord sur les mesures du ressort de l’Etat du port (AMEP) avec 63 pays afin d’empêcher les poissons capturés illégalement d’accéder aux ports africains. Entré en vigueur en 2016, il s’agit du premier accord international contraignant à cibler spécifiquement la pêche INN par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port.
Il est à noter que les données fournies par l'observatoire économique de la pêche et de l'aquaculture en août 2021 ont indiqué qu’en 2020, la contribution du secteur pêche et aquaculture au PIB malagasy a été estimée à 5,5% avec 10,09 milliards d’ariary de redevance. Cette même année, une production de 117 062 tonnes a été enregistrée. 

Pour la santé des océans…
Durant trois jours, du 8 au 10 juin, la journée mondiale des océans (JMO) est célébrée à Mahajanga sous le thème « Revitaliser les océans par l'action collective ». Les activités ont débuté mercredi dernier par le « Tagnamaro » ou Beach cleaning, effectué à Belinta et Petite plage suivi de deux conférences portant sur la contribution de l’économie bleue pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire ainsi que l’avenir de l’espace maritime, programmées hier après-midi. Ce jour, un reboisement de mangroves, notamment 200 000 propagules, sur 20 ha est prévu à Ambalatany, Commune rurale de Boamanary.  A cette occasion également, les associations des pêcheurs ont aussi reçu des dons de la part de MPEB et ses partenaires privés dont des gilets de sauvetage, glacières et machines à coudre pour les activités alternatives des femmes des pêcheurs. Toujours est-il que le projet SWIOFISH2 appuie le MPEB dans la réalisation de toutes ses activités. Et cela afin d’améliorer l’aménagement des pêcheries prioritaires au niveau régional, national et communautaire et l’accès aux activités alternatives pour les pêcheurs cibles.
 K.R.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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