Des data scientistes, des juristes et des chercheurs formés à Madagascar sont indispensables pour encadrer l’innovation et soutenir le développement économique. La Douane malagasy l’a rappelé hier lors d’une conférence organisée en collaboration avec les facultés de l’EGS à l’université d’Antananarivo. L’événement a permis d’échanger sur l’Intelligence artificielle (IA), ses impacts et les préparatifs nécessaires pour son déploiement à Madagascar. Selon Ramaromanana Andriamahefazafy Fanomezantsoa, doyen de la Faculté EGS, « l’usage de l’IA doit respecter la souveraineté des données et protéger les informations sensibles ».

Le Sommet de la SADC à peine clos, la sphère politique malgache reprend ses débats habituels. Dans les salons huppés d’Antananarivo, un sujet en particulier se murmure ces temps-ci. En effet, on parle beaucoup d’un prochain remaniement ministériel. Pourtant, pour beaucoup d’observateurs, l’hypothèse apparaît pour le moins inopportune.

En effet, le dernier changement de Gouvernement ne remonte qu’à un an tout pile aujourd’hui le 22 août 2024 exactement, à la suite des élections législatives. Le temps nécessaire pour qu’une équipe gouvernementale trouve sa cohésion et atteigne une véritable vitesse de croisière est loin d’être négligeable. Changer à nouveau reviendrait à fragiliser ce processus, en imposant aux ministères concernés une phase de transition et de rodage, souvent synonyme de ralentissement.

Hospitalisée suite à un problème de santé, la mère d’Onja et Nombana – deux adolescents décédés suite à l’empoisonnement à Ambohimalaza – vient d’être transférée à l’Institut médical de Madagascar sis à Anosy. La mère de famille a été transférée avec six autres patients qui continuent de recevoir des soins dans le cadre de cette affaire. Cette décision a été prise par l’Etat afin d’optimiser la prise en charge médicale de ces malades. Les frais de soins incluant la prise en charge psychologique de ces patients sont, ainsi, entièrement à la charge de l’Etat.