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Paiement du prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » depuis la semaine dernière. Près de 3 000 employés issus de divers secteurs ont déjà touché leur emprunt, selon les informations recueillies auprès du directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). « Ces emprunteurs se composent majoritairement d’employés travaillant dans le secteur industriel. Néanmoins, tous les secteurs sont représentés dont le tourisme, le transport, le service, l’enseignement, le commerce, etc. », résume Mamy Rakotondraibe. « Cela fait 10 jours qu’on a commencé et environ 35 000 employés demandeurs en sont éligibles. Ils sont actuellement en train de régulariser et d’envoyer leurs contrats en ligne, y compris la signature entre la Caisse et la Société Générale. Le paiement se fera à partir de la semaine prochaine », ajoute ce DG de la CNaPS. Le paiement de l’emprunt s’effectue par virement bancaire ou par « mobile banking ». Toutefois, les employeurs et les salariés désirant bénéficier du prêt auront jusqu’au 30 septembre pour faire leurs demandes en ligne, tandis que le déblocage de la somme empruntée s’étalera jusqu’au 15 octobre prochain.
Le quart du budget engagé
50 milliards d’ariary. Tel est le budget alloué par la CNaPS pour la mise en œuvre du « Tsinjo Fameno », pouvant couvrir jusqu’à 200 000 employés. Près du quart de ce budget, plus précisément 24 %, sont actuellement engagés pour le paiement du prêt pour les 35 000 employés éligibles, à en croire le DG de la Caisse. Ce responsable d’insister sur le fait que ledit budget est tiré de la réserve de la Caisse, assurant le paiement des pensions pour les retraités. Normalement, leurs années de cotisations n’arrivent à couvrir que 3 années de pensions au maximum. Pourtant, ils en perçoivent jusqu’à leur mort, d’où l’importance du remboursement des subventions spéciales.
Rappelons que le « Tsinjo Fameno » est une prestation spéciale de la CNaPS, sur proposition du Président de la République, pour venir en aide aux employés du secteur privé, en détresse depuis la crise liée au Covid-19. Chaque emprunteur pourra toucher un mois de son salaire, variant entre 200 000 et 500 000 ariary. Le remboursement se fera sans intérêt et par mensualité à partir de janvier jusqu’en décembre 2021. L’emprunteur touchera plus de 90 % de son salaire tandis que les 8,5 % seront retenus à la source et reversés à la banque pour régler son prêt.
Patricia Ramavonirina


Une réunion hebdomadaire. Au mois de juillet dernier, la CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) a officiellement repris les parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Elle a ainsi endossé le rôle de partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Qui dit nouveau partenaire, dit nouveau plan d’attaque. C’est pourquoi, les deux partenaires se réunissent, tous les jeudis de la semaine, pour la recherche d’une nouvelle stratégie et l’élaboration d’un nouveau plan de redressement pour Air Madagascar. « Ces réunions hebdomadaires se feront jusqu’à la fin du mois. D’ici là, nous espérons identifier LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », a soutenu Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS, hier, lors d’une conférence de presse dans ses locaux. Par la même occasion, le DG de la CNAPS a également expliqué qu’« en reprenant les parts d’Air Austral, la CNAPS n’a fait aucune dépense supplémentaire. C’est l’argent de la CNAPS au sein d’Air Austral qui a été transformé en part sociale auprès d’Air Madagascar. Cette décision a été approuvée par le Conseil d’administration et a respecté tous les protocoles requis ».
Toutefois, bien avant la présentation de cette nouvelle stratégie, la priorité aujourd’hui reste la mise en place du nouveau Conseil d’administration de la compagnie, comme l’avait annoncé Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, au lendemain de l’annonce du divorce entre Air Madagascar et Air Austral. Les administrateurs devront notamment démissionner le 16 septembre prochain lors d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires au sein de notre compagnie aérienne. Une refonte des statuts et d’autres sujets seront également abordés. En tout cas, jusque-là, Air Madagascar demeure dans le rouge, étant donné que le trafic aérien au niveau international n’a pas encore repris. 
Rova Randria

Seules les compagnies ayant obtenu les droits de trafic pourront desservir l’île de Nosy Be. A ce jour, seules quatre compagnies aériennes sont alors éligibles, à savoir Ethiopian Airlines, Air Austral ainsi que Air Link et Neos, en provenance de l’Italie. Toutefois, à un mois de la reprise des vols internationaux à destination de Nosy Be, aucune compagnie n’a émis de réponse formelle auprès de l’Aviation civile de Madagascar (ACM). « Dans ce genre de situation, le protocole exige que nous notifions toutes les compagnies aériennes détenant des droits de trafic sur Nosy Be. C’est ce que nous avons fait. Cette notification s’est notamment accompagnée de la présentation du protocole sanitaire en vigueur sur le plan international afin de prévenir la propagation de la pandémie de coronavirus, ainsi que des obligations auxquelles les passagers et les voyageurs devront se soumettre un fois arrivés dans le pays. C’est en toute connaissance de cause que les compagnies décideront de reprendre leurs vols ou non. Dans tous les cas, aucune compagnie n’a encore confirmé officiellement sa venue dans la Grande île », a expliqué l’ACM. Pourtant, Ethiopian Airlines a déjà annoncé la reprise de ses vols, à raison d’une fréquence de trois fois par semaine, à partir du 1er octobre prochain. Ce seront des vols directs reliant Nosy Be et Addis-Abeba.
Préparation
En tout cas, tous les acteurs concernés de près ou de loin par la reprise des vols internationaux sont actuellement en pleine préparation, autant les infrastructures aéroportuaires qu’hospitalières. Vu la reprise des activités touristiques, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie avec l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) ont organisé depuis hier, des séances de formation sur les protocoles d’hygiène post-Covid-19 à appliquer dans le secteur. « Elles concernent notamment une cinquantaine de formateurs issus des professionnels locaux de la filière. Ces derniers formeront à leur tour les employés dans différents métiers tels que l'hôtellerie, la restauration, les tours-opérateurs, les agences de voyages et le transport incluant les bajaj, les taxis mais aussi les loueurs de voiture et les guides, à partir de la semaine prochaine. Plus de 2 500 employés et d’autres acteurs sont prévus être touchés par ces formations à Nosy Be », explique l’ONTM. Ces séances ont notamment été précédées de formations en ligne.
Avec toute cette organisation, tous les acteurs espèrent reprendre sereinement les activités touristiques sur cette île, réputée parmi celles les plus paradisiaques au monde.
Rova Randria


Déception. C’est le sentiment des riverains et usagers d’une portion de rue située à Ankadilalana qui, actuellement, se trouve dans un état lamentable. En montant, elle se situe au sommet, plus précisément avant la descente vers Tsimbazaza, où les automobilistes devraient rouler lentement, ou même s’arrêter, et effectuer du zigzag pour éviter les trous béants. La communication de la Commune urbaine d’Antananarivo sur les rues à réhabiliter avant la fin de l’année a jeté de l’huile sur le feu de la colère des usagers dans la mesure où cette portion qui fait jaser plus d’un ne figure pas sur la liste. A qui revient ainsi la responsabilité de sa réhabilitation ?
« Nous ne sommes pas les intervenants directs. On ne fait qu’apporter notre aide si on a les moyens de le faire », rétorque le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka. Celui-ci dans un passé récent a effectué des grands travaux du côté de Besarety, 67 Ha ou à Andohatapenaka, il est tout à fait normal ainsi que les regards se sont tournés vers lui. Des voix se sont effectivement fait entendre ces derniers temps interpellant le locataire du bureau d’Ambohidahy pour qu’il prenne ses responsabilités. Mais en se référant à cette réponse, le gouverneur exclut toute intervention à Ankadilalana, du moins pour le moment.
La réponse vient d’une source au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo. « Le fait de ne pas trouver cette portion sur la liste des rues à réhabiliter n’est pas une omission. Elle sera réhabilitée mais pas par la CUA mais plutôt par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics », précise notre source. Elle révèle que le MATP a déjà sorti une liste des rues dans la Capitale qu’il prendra en charge entièrement d’où le choix de la CUA de s’orienter vers d’autres sites.
Par contre, selon toujours cette source, la réhabilitation de la rue vers l’Hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana figure bel et bien dans le programme de la CUA même si elle n’est pas inscrite sur la liste communiquée dernièrement.
La Rédaction

La une du 03 septembre 2020

Publié le mercredi, 02 septembre 2020

L’association « Tous ensemble pour Madagascar(TEM) » a tenu son Assemblée générale extraordinaire(AGE) à la fin du mois de juillet dernier à Paris. Une AGE au cours de laquelle les participants ont décidé l’abrogation des anciens statuts de TEM, l’abrogation de tous les anciens mandats des responsables ou correspondants de TEM, l’élection des membres du conseil d’administration, organe suprême qui dirige l’association, l’élection des membres de la haute autorité de bienveillance, l’élection des délégués fédéraux. « Cette refondation du mouvement est utile pour travailler dans l’efficacité et la transparence sur toute activité visant à atteindre l’émergence de Madagascar avec le Président Andry Rajoelina », relate un communiqué de presse de l’association parvenu à notre rédaction hier. Les participants à l’AGE ont, dans la foulée, procédé à l’élection des nouveaux dirigeants de l’association sur la base de ses nouveaux statuts. Rasamimanana Hilarion a été élu président du conseil d’administration. Ramambazafy Andrianasolo et Lantoniania Ghislain Olivier occuperont les postes de  vice-président, Ranaivombololona Diba Richard celui de président de la haute autorité de bienveillance, et Rabodomalala Yasmine celle de déléguée générale du bureau exécutif. Tous les autres responsables ont été élus au cours de l’AGE selon les précisions. D’après des précisions fournies, la Préfecture du Val de Marne, pour validation du changement de dirigeants de TEM, a publié dans le Journal officiel de la République française, le samedi 08 août 2020, le nouvel objet et la nouvelle adresse du siège social de l’association.

La rédaction

C'était une effusion de sang dans la journée d'hier sur deux de nos routes nationales. Trois personnes, encore jeunes, tous ayant voyagé sur des motos, ont ainsi perdu leur vie dans des accidents survenus dans des circonstances effroyables. C'était le cas à Ambatolampy, sur la RN 7 lorsque la moto qui a transporté ces deux membres d'une famille domiciliée dans cette dernière du Vakinankaratra, était entrée violemment en collision avec un camion semi-remorque appartenant à une entreprise locale de fabrication de boissons gazeuses.

Un grand soulagement pour les parents et les candidats à l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Cependant, les épreuves d’hier ne concernaient que les ex-Provinces d’Antananarivo et Antsiranana. D’après l’organisation émanant du Gouvernement, les autres Régions ont leur propre calendrier quant au déroulement de ce premier examen officiel. Pour ces ex-Provinces sus-mentionnées, après tant d’inquiétude et d’angoisse sur le maintien ou pas de la session 2020, les épreuves se sont déroulées dans le calme.

 

« TVM’Bosy » - Satisfaction générale !

Publié le mardi, 01 septembre 2020

Les candidats  inscrits à l’examen d’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires « CEPE » ont été chanceux durant cette année- scolaire  secouée par la Covid-19. Une des raisons, l’émission télévisée intitulée « TVM’Bosy » produite par la Télévision nationale malagasy  « TVM » avec le soutien du ministère de la Communication et de la Culture (MCC).  Même en étant confinés, ils ont eu droit à un mois de révision à travers un programme quotidien de 45 minutes diffusé par cette chaine nationale.

Covid-19, où en est-on ?

Publié le mardi, 01 septembre 2020

Nous entamons les quatre derniers mois de l’année. Les esprits anticipent déjà comment 2020 se terminera-t-elle ? Et on s’impatiente de savoir le bilan de cette année gâchée par la visite inopinée  de ce virus qui sème la terreur partout où il débarque. Toutefois, avant que l’année en cours veuille bien tirer à sa fin, il importe de faire le point de situation présentement, « où en sommes-nous ! ». Quelle qu’en soit l’issue, le combat continue. Nous avons affaire à un ennemi invisible qui ne se laisse pas se faire écraser facilement.

 

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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