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52 milliards d’ariary ! Telle est la somme allouée par l’Etat malagasy pour soutenir les travailleurs en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Un soutien qui se traduit par un système de prêt à contracter au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) avec zéro taux d’intérêt. Le Président Andry Rajoelina a donné le coup d’envoi de ce crédit dénommé «Tsinjo Fameno »  hier au siège de l’entreprise Akanjo à Ambatomaro. 1 500 employés au sein de cette société, spécialisée dans la confection de vêtements et accessoires de mode, sont les premiers bénéficiaires du « Tsinjo Fameno » qui leur a été remis symboliquement par le Chef de l’Etat.
La banque BFV – Société Générale et la CNAPS travaillent de concert pour faciliter ce crédit accordé aux employés. Dans son discours, le Président Andry Rajoelina a déclaré que « cette période difficile est une occasion pour l’Etat de montrer que les travailleurs ne sont pas seuls face à la crise». Il n’a pas manqué de souligner que la société Akanjo est parmi celle qui fait la fierté de Madagascar car confectionne les vêtements vendus sous la signature des grandes marques internationales. Le Président s’est, par la suite, rendu au Lisy Art Gallery à Antanimora – spécialisé dans la vente de produits artisanaux – où il a également remis le « Tsinjo Fameno » à une quinzaine d’employés.
Plus de 24 000 demandes reçues
Chaque employé peut emprunter 200 000 jusqu’à 500 000 ariary selon son niveau de salaire. D’après les informations, environ 200 000 à 250 000 salariés bénéficieront du « Tsinjo Fameno ». Jusqu’ici, 24 213 demandes ont déjà été reçues. Les travailleurs issus d’entreprises qui œuvrent dans le secteur du tourisme, de l’enseignement privé, et le secteur du textile (les zones franches), seront priorisés. Le paiement s’effectuera directement entre la CNAPS et les salariés sur compte bancaire ou par mobile banking.  Avec un allègement des procédures, le déblocage du « Tsinjo Fameno » peut se faire dans les 5 jours ouvrables qui suivent la réception de la demande.
Le remboursement peut s’effectuer sur un délai qui s’étend entre 12 à 24 mois à partir de la fin du mois de janvier 2021. Il revient aux employeurs de faire une demande au nom de leurs employés qui désirent bénéficier de cette aide financière. C’est d’ailleurs l’employeur qui prélève 10% du salaire mensuel de l’employé et effectue le versement à la CNAPS.
Les seules conditions pour bénéficier le « Tsinjo Fameno » sont d’avoir travaillé au sein de l’entreprise depuis au moins 1 an et jouir d’un statut de CDI pour l’employé. Quant à l’employeur, son entreprise doit au moins avoir 2 ans d’existence et en règle avec la CNAPS en matière de cotisations.
La Rédaction

L’évasion meurtrière à la maison centrale de Farafangana continue de défrayer la chronique. Pour rappel, plus de 80 détenus ont tenté de s’évader de cette prison. Une vingtaine a succombé sous les balles des Forces de l’ordre, lancées à leur poursuite. Quelques jours après cet évènement, beaucoup ont dénoncé une forme d’attentat à la vie des prisonniers. Des langues commencent en outre à se délier pour dénoncer la situation des détenus dans cette prison. Des dénonciations que semblent corroborer les propos d’une élue locale.
La députée Clarisse Raheriarijaona, jointe au téléphone, conforte en effet certaines des informations qui ont circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux, sur la situation de plusieurs détenus de cette prison. La parlementaire dénonce ainsi le placement en détention préventif systématique par le Tribunal local et la lenteur de la Justice. La durée de détention de certains prévenus serait en effet souvent longue, on parle de plusieurs mois voire années, en attendant leur procès. En outre, les raisons de ces détentions seraient, indique la députée, parfois tout simplement insignifiantes.
Ce serait notamment le cas d’une connaissance à elle, une personne en situation de handicap accusée d’avoir eu en sa possession un faux billet de banque et qui se retrouve depuis plusieurs années maintenant en détention préventive dans l’attente de son procès. Une situation qui pourrait arriver à n’importe qui. La parlementaire cite également à titre d’exemple le cas d’une personne qui croupissait depuis longtemps en prison en attendant son jugement, pour un achat « de bonne foi » d’une vitre volée.
La députée affirme avoir soulevé ce problème auprès du ministre de la Justice.  Elle aurait également interpellé les responsables par rapport à la nécessité d’une rotation des effectifs dans les Tribunaux pour éviter l’instauration d’éventuelles relations qui pourraient être gênantes entre les fonctionnaires et les justiciables. En tout cas, Clarisse Raheriarijaona insiste sur le fait qu’elle ne justifie aucunement l’évasion. Elle interpelle toutefois sur le sentiment de ras- le- bol des prisonniers et des familles qui aurait pu être à l’origine de cette évasion.

La rédaction


Assemblée nationale - Deux sièges vacants

Publié le mardi, 25 août 2020

L’Assemblée nationale, qui se réunira en session extraordinaire de douze jours à partir d’aujourd’hui, compte deux membres de moins jusqu’à nouvel ordre. La vacance de poste concerne le siège de l’ex- députée de Fenoarivo Atsinanana Bavy Angelica Michelle et celui de l’élu de Morombe Lucien Rakotomalala.
La parlementaire d’Analanjirofo, qui a été vice-présidente de l’Assemblée nationale, a été appelée à intégrer l’équipe gouvernementale pour gérer le portefeuille du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme suivant les dispositions du décret 2020-997 du 20 août 2020. L’autre législateur, quant à lui, était emporté par la Covid-19 dans la nuit du 7 juillet.
Ces deux absences rendues définitives ont la particularité de se produire durant l’intersession. Selon la loi, le suppléant du député incapable d’assumer sa fonction reprend automatiquement la place de celui-ci. Pour le cas d’un député d’une circonscription à deux sièges, le deuxième de la liste se substituera au titulaire du poste à l’Hémicycle. Mais il faut avant tout la constatation de vacance de siège prononcée par la Haute Cour constitutionnelle.
Nouvelle casquette
Ambohidahy n’a pas encore émis son avis sur le « vide » à Tsimbazaza. Le 17 juillet, l’équipe de Jean Eric Rakotoarisoa a publié un communiqué annonçant la fermeture temporaire du palais constitutionnel compte tenu de l’avancée du coronavirus. Sauf cas contraire, la Cour n’a publié aucune information officielle indiquant la reprise effective du service jusqu’à ce jour. Tsimbazaza doit ainsi attendre la mise en route de la procédure administrative pour pouvoir combler le vide dans la salle.
Entre- temps, le binôme du député Ahmad Mohamad à Fenoarivo Atsinanana tient les commandes du ministère ayant pignon sur rue à Ambohijatovo. Depuis lundi, Bavy Angelica Michelle a commencé à marquer sa présence sur le terrain avec sa nouvelle casquette de ministre. Elle a sûrement pris le relais de son prédécesseur Lucien Irmah Naharimamy en tant que coach régional d’Atsinanana en sus de sa Région d’origine Analanjirofo dont le gouverneur Marcellin Randriamanantena était récemment désigné.
Concernant justement les deux femmes d’Etat, l’ancienne ministre devenue épouse d’un diplomate américain aurait voulu récupérer son siège de législatrice élue de Toamasina I à Tsimbazaza. Si tel sera effectivement le cas, le poste de la vice-présidente de l’Assemblée nationale, vacant lui aussi, lui sera sûrement attribué. La même personne portait le même titre auparavant.
M.R.

Les sélections du continent dévoilent leurs programmes respectifs de préparation. La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé le retour des éliminatoires pour novembre. Mais en octobre, les sélections pourront profiter de 7 jours pour des matchs amicaux. Le rendez-vous est fixé pour les Eléphants de la Côte d’Ivoire, battus par l’Ethiopie en deuxième journée, et les Barea de Madagascar pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022, troisième et quatrième journées. Ce sera entre le 9 et 17 novembre prochains. La CAF rappelle néanmoins qu’elle surveille de près l’évolution de l’urgence sanitaire pour un éventuel changement.

Une semaine de souscription et de traitement. Les dossiers d’emprunts effectués par 128 sociétés ont pu être validés par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Le Président de la République Andry Rajoelina l’a souligné dimanche soir, lors de son intervention à la chaîne nationale. D’après le Chef de l’Etat, 24 213 employés ont déjà bouclé  leurs dossiers pour les emprunts. 6,4 milliards d’ariary sont destinés pour ce faire. La distribution du « Tsinjo Fameno » se fera à partir de cette semaine, selon toujours les informations données.

Outre la remise des cartes grises et le traitement des dossiers rejetés, il y a environ une semaine, le Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), sis à Ambohidahy, Antananarivo vient d'élargir hier ses activités en cette situation exceptionnelle. Avec le déconfinement progressif, cet établissement public a repris la délivrance des permis de conduire biométriques, de même que le traitement des dossiers qui ont été bloqués lors du confinement. Comme à l'accoutumée, les usagers sont appelés à s'informer à propos du calendrier de distribution sur la page Facebook CIM  avant de  s'y rendre. Une méthode adoptée récemment afin d'éviter tout rassemblement voire bousculement au niveau dudit centre. « Nous  projetons de distribuer 60 permis de conduire par jour. Et ce sont des documents dont le traitement administratif a été achevé que nous allons délivrer. La fermeture du centre nous a empêchés l'opérationnalisation technique », explique Rakotonandrasana Velonjara, chef du CIM Antananarivo.

 

Les « taxis-be » desservant les zones urbaines et suburbaines sont de nouveau opérationnels à compter de demain dans la ville d'Antananarivo. Comme auparavant, toutes les mesures ne changent pas, entre autres le port du masque obligatoire, le nombre de places, la désinfection des véhicules et l'utilisation du gel hydroalcoolique. Ces mesures ont même été renforcées, puisque les chauffeurs et leurs aides devront également porter des visières, des gants et disposer d'un emplacement dans le véhicule pour ranger le gel hydroalcoolique. Ils devront également mettre leurs tenues de travail et se munir chacun d'un badge.

 

Sur la bonne voie !

Publié le lundi, 24 août 2020

Qui dit mieux ! Le bout du tunnel semble approcher. Le confinement laisse progressivement place au train-train des activités quotidiennes. Certes, la lutte continue. Il faut qu'on parvienne à écraser radicalement ce redoutable  ennemi, la Covid-19. Nous entamons la douzième quinzaine de l'état d'urgence sanitaire à  Madagasikara. D'aucuns gardent toujours en mémoire, comme c'était tout juste hier, cette « soirée noire » du vendredi 20 mars où le Chef de l'Etat Rajoelina Andry Nirina annonça à la Nation, sur les antennes de la Radio et de la Télévision, l'apparition des trois premiers cas de contamination du nouveau coronavirus, SARS. Cov-2, la Covid-19. Des « cas importés », selon les termes d'usage, qui bouleversèrent en quelques secondes l'espoir de tout un peuple. Vivant sur une île, les Malagasy entretenaient l'illusion d'être à l'abri de ce terrible virus mais le sort en a voulu autrement.   

 

2 milliards 300 millions d’ariary. Cette somme représente les recettes fiscales de la Direction régionale des impôts pour les Régions de Vatovavy-Fitovinany et d’Atsimo-Atsinanana durant le premier semestre de cette année. Malgré la crise sanitaire, ces recettes ont enregistré une hausse de 32 % en comparaison avec les chiffres de l’année précédente. « Effectivement, nous avons atteint aujourd’hui près de 70 % de l’objectif annuel fixé, et ce, malgré les difficultés économiques rencontrées dans les différentes Régions actuellement. Depuis le début du mois de mars notamment, les routes et le canal des Pangalanes ont été fermés, alors que ceux-ci représentent les principales sources d’impôts dans la Région.

Le changement climatique impacte l’agriculture à Madagascar. Les agriculteurs s’y adaptent comme ils le peuvent. Toutefois, cette situation se répercute sur leur récolte. « Les saisons ne sont plus comme avant. Le repiquage du riz sec ou " vary vaky ambiaty " commence vers le mois de décembre. Mais le problème réside plutôt dans les pluies et les températures. Parfois, les pluies sont abondantes, tardives et parfois inexistantes. Notre rendement diminue ainsi en ce sens », témoigne un agriculteur.

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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