Si les uns jouent la construction, d’autres la destruction. Si les uns s’activent en bâtisseurs, d’autres en ravageurs. Si les uns se rendent utiles, d’autres les nuisibles. Bref, si les uns jouent le jeu, d’autres l’anti-jeu ! Et ainsi de suite.
Le Chef de l’Etat et son épouse Rajoelina Mialy parcourent monts et vallées à travers l’île pour réparer sinon construire et venir en aide aux concitoyens en détresse. La pandémie de Covid-19 provoquant le confinement d’au moins deux ans a paralysé voire détruit le pays. Bien avant le fléau, le pays était déjà mal en point.
Le régime Bleu laissait en héritage en 2018 au régime Orange un pays éreinté, exsangue. Madagasikara, dégradé au rang des cinq pays les plus pauvres du monde, traîne les pieds derrière les Comores, l’Afghanistan, etc. Une bonne partie de la population vit au-dessous du seuil de la pauvreté. Les conditions de vie dérisoires du petit peuple sont visibles à l’œil nu. Les populations rurales fuient la campagne et viennent s’entasser dans les villes. Le nombre des mendiants augmente. Les sans-abri pullulent.
L’insécurité étrangle aussi bien en milieu rural qu’urbain. La recrudescence du vol à main armée, de la violence de tout genre et les actes de banditisme dépasse l’entendement. Le phénomène dahalo sévit sans commune mesure à travers tout le pays. La population en proie à une psychose ne sait plus sur quel pied danser ou plutôt où mettre les pieds.
Arrivé au pouvoir en janvier 2019, le jeune Rajoelina Andry constate de visu de l’urgence partout. « Tout est urgent ! » Il fallait redresser, remettre de l’ordre, reconstruire. Ici, on ne mange plus à sa faim ! Là, on meurt de soif et de faim ! Partout, la désolation ! Il fallait agir vite. Une course contre la montre à laquelle les dirigeants n’ont pas droit à l’erreur. Et ce fut dans ce contexte désolent que la SRAS-Cov 2 débarqua en 2019.
A peine sorti de ce long tunnel de confinement, la bataille de la relance fait rage. Le Président de la République Rajoelina Andry ne transige point. Il ne plaisante pas. Tout est urgent ! Rajoelina exige à tous les membres du Gouvernement, à tous les gouverneurs la célérité d’action sans se précipiter. Les réparations des routes nationales, la construction de nouveaux hôpitaux et de nouveaux bâtiments scolaires, de nouveaux stades urgent. La galère dans laquelle le pays s’englue ne nous mérite pas. Le couple présidentiel s’implique à fond dans ce marathon où il est question de vie ou de mort.
A côté, les apprentis sorciers de l’opposition jouent l’anti-jeu. Ils tentent par tous les moyens de saper, démolir et détruire. En jouant le rôle de détracteurs, les supposés membres de l’opposition font les nuisibles. Tels les rats et les cafards, ils sèment la désolation. Ils ne voient que du noir ! Les sociétaires du RMDM, le club des « négationnistes », arpentent monts et vallées pour apporter le message de la destruction. Gonflés à bloc pour l’anti-jeu, Ravalomanana et ses ouailles prêchent l’antipode du développement. Au lieu de sauver, ils font couler le bateau. En tant qu’ennemis de la Nation, ils jouent les traîtres ! S’ils veulent réellement remonter le pays, ils doivent cesser immédiatement leur anti-jeu !
Ndrianaivo
L'Assemblée générale extraordinaire (AGE), organe suprême de la Fédération malagasy de football, a eu lieu ce mercredi 6 octobre au stade Barea Mahamasina. Ladite assemblée a abouti sur une résolution qui s’avérait sans surprise. Il s'agit de l’exclusion définitive de l’un de ses membres, Raoul Arizaka Rabekoto en sa qualité de membre du Comité exécutif (C.E) et de son poste de président de l’associetion. Une décision encadrée expressément par le statut de la Fédération.
Cette A.G.E a vu la présence de 21 présidents des ligues régionales du football et 4 membres du Comité exécutif de la FMF, sur les six qui ont convoqué la réunion. Deux autres sont en mission avec les Barea de Madagascar en RD du Congo. Seule la ligue de Bongolava n’a pas répondu à l’appel tandis que la ligue d’Itasy, Haute Matsiatra, Menabe et de Vatovavy étaient représentées par des mandataires. Et l’Assemblée a été assistée par le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, Finaritra Privat, chef service de contrôle et légalité auprès du ministère, en sa qualité d’observateur.
« Suite à la non tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire de la FMF depuis 2019, malgré les requêtes des présidents des ligues le 11 mars 2020 et le 30 juin 2021. Selon l’article 31 alinéa 1 stipulant que le CE de la FMF peut évoquer une Assemblée générale ordinaire s’il juge nécessaire ou à la requête d’un tiers des membres décidant ce qui suivent :
L’exclusion définitive de Raoul Arizaka Rabekoto (ndlr : Cet homme qui n’a plus foulé le bureau de la FMF depuis 2ans), en sa qualité de membre de CE et président de la FMF conforment à l’article 28- alinéa : 3 - 4 et le statut de la FMF et conforme à l’article 43 : la fonction et l’attribution du président de la Fédération seront assurées collégialement par les trois vice-présidents du Comité exécutif pour une transparence », annonçait Jacques Ramaroson, porte-parole de l’Assemblée et président de la ligue régionale du football Analanjirofo.
De son côté, Raoul Arizaka Rabekoto a écrit une lettre récemment. Il y affirme que la dernière réunion du CE a bel et bien décidé de l'organisation d'une assemblée. Cependant, cette réunion doit se tenir un autre jour et qu'il faut attendre l'aval de la FIFA. En d'autres termes, il remet en cause la légitimité de l'AGE de ce mercredi.
L’Assemblée va déposer le procès-verbal de cette AGE à toutes les instances à commencer par la Fédération, la CAF et la FIFA. Normalement, selon les règlements, en cas de destitution, la commission devrait tenir une élection dans les 60 jours à venir.
Elias Fanomezantsoa
Gangrenées. Comme presque tous les secteurs, celui des ressources naturelles est gangrené par la corruption à Madagascar. Trafics en tous genres et corruption sont en tête de liste en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles de la Grande île dans quelques domaines que ce soit. Depuis les ressources minières jusqu’aux ressources halieutiques en passant par les forêts et les aires protégées. « Le fait est que l’impunité des personnes impliquées dans ces trafics illicites est plus qu’aberrante. Et si par miracle ces personnes impliquées sont sanctionnées judiciairement, il s’agit presque toujours des sanctions pénales d’ordre minime », déplore Ndranto Razakarimanana, président du Conseil d’administration de l’Alliance Voary Gasy (AVG), hier à Ambohibao à l’occasion du renouvellement de la convention entre l’AVG et le Bureau Indépendant Anti-corruption (BIANCO). Le bureau ambitionne ainsi de renforcer la coalition contre la corruption dans l’objectif de mobiliser et de responsabiliser les citoyens dans la lutte contre la corruption, d’une part, et pour engager davantage les acteurs et les secteurs concernés contre la corruption d’autre part, en vue de promouvoir la culture d’intégrité et d’honnêteté. « La mise à jour et la promotion de l’engagement effectif et solennel des ministères concernés par les actions coordonnées et efficaces, l’investigation sur des faits de corruption, rapportés par les informateurs de l’AVG et la mise en œuvre des actions de plaidoyer et la promotion de dispositifs visant à impliquer des autorités administratives et politiques dans la lutte contre la corruption et les trafics illicites des ressources naturelles se feront à travers un plan d’action élaboré en annexe de la convention dont la formation sur l’anti-corruption dispensée par le BIANCO aux membres de l’AVG et de ses informateurs locaux », rajoute Andrianirina Laza Eric Donat, directeur général du BIANCO. Par ailleurs, l’Etat, à travers les déclarations des dirigeants et les directives de politiques publiques, a fait du renforcement de la lutte contre la corruption une priorité majeure. A ce titre, une nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC 2015-2025) a été adoptée il y a quelques années. Cette Stratégie a comme vision à l’horizon 2025 « Madagascar, un Etat de droit où le développement économique, social et environnemental est libéré de la corruption ». Cette stratégie fait de la lutte contre le trafic illicite des ressources naturelles l’une de ses priorités. Elle préconise le renforcement de la coopération inter-organes au niveau national et la coopération internationale, la réduction des risques et opportunités de corruption.
Hary Rakoto
La grossesse précoce concerne une fille sur trois, âgée de 18 ans, à Madagascar. Cette situation nuit non seulement à leur épanouissement mais aussi à leur éducation, puisqu’elles doivent arrêter leurs études. Pour y faire face, le programme « Let us learn » soutenu par l’UNICEF avec ses partenaires vise entre autres la réinsertion scolaire des collégiennes-mères, parmi les cibles du « cours de remise à niveau ». D’autres activités y afférentes sont également mises en œuvre dans les Collèges d’enseignement général (CEG).
« Sept collégiennes en classe de 5è, 4è et 3è sont tombées enceintes durant le confinement de 2020 », informe Andriatiana Rabarihery, directeur du CEG d’Andranofasika, dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Ambato Boeny. Ces jeunes filles mineures ont dû arrêter leurs études à cause de leur grossesse. Elles n’ont pas encore repris les cours jusqu’à maintenant, selon les informations recueillies. « Les élèves n’étaient pas habitués à rester chez eux pendant un long moment à cause de la suspension des cours. Ceci en pleine période de moisson, entre le mois d’avril et le mois de juin, pendant laquelle l’argent circule. Cela pourrait expliquer ces cas de grossesse précoce », expose ce responsable d’établissement. Ces cas ne sont pas isolés dans la Direction régionale de l’éducation (DREN) de Boeny. D’autres CEG enregistrent également des cas de grossesse précoce, engendrant l’abandon scolaire des élèves. Mais après une année de déscolarisation, ces collégiennes-mères figurent parmi les cibles du « Cours de remise à niveau » (CRAN), mis en œuvre dans le cadre du programme « Let us learn » (LUL).
Les cours de remise à niveau comme issue
Le programme intégré pour les adolescents est une stratégie de rétention et de prévention soutenu par l’UNICEF à Madagascar. Le CRAN fait partie de ses volets pour ce faire. Il se focalise sur la réinsertion scolaire des élèves qui ont dû abandonner la classe pour diverses raisons dont la pauvreté des parents ou encore la grossesse précoce. La collaboration avec la Commune, les Fokontany ou encore les notables des villages permet d’identifier ces enfants déscolarisés. Après les sensibilisations des parents, les élèves sont ensuite inscrits dans les CEG pratiquant le CRAN. Pour le CEG d’Antanimalandy, dans la CISCO de Mahajanga I, 22 élèves dont une collégienne-mère sont concernés. « Si la rentrée scolaire a été fixée le 1er septembre dernier, les élèves du CRAN ont repris le chemin du collège depuis le 9 août. Ils suivent les cours à partir des livres d’auto-apprentissage et d’autocorrection. Ils retournent en classe tous les mercredis après-midi pour plus d’explications, de questions-réponses et tests, afin qu’ils suivent le rythme en classe. Après une récente évaluation, ces collégiens sont maintenus dans leurs classes respectives », explique Jaoriziky, directeur dudit établissement. En général, les regroupements des bénéficiaires, composés d’élèves vulnérables, se fait toutes les semaines.
« Au début, certains parents d’élèves ont été réticents à l’idée de réinsérer les enfants déscolarisés dans le Collège. Mais ils ont finalement accepté le fait et sont même fiers des résultats obtenus. Parmi les bénéficiaires du CRAN, il y a quelques années, une collégienne-mère a pu décrocher deux diplômes du baccalauréat, ceux de la série A2 et D. Son enfant est maintenant grand », se réjouit le directeur du CEG Andranofasika. Notons que les bénéficiaires de ces cours de remise à niveau sont suivis de près par les responsables afin d’assurer leur rétention scolaire.
Réalisé par Patricia Ramavonirina
Photos: Hervé Leziany
La non-maîtrise du Code de la route, la négligence ainsi que la fatigue figurent parmi les causes des accidents de la circulation. Afin de remédier à cette situation, l'Agence des transports terrestres (ATT), la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) et le Comité des entreprises d'assurances à Madagascar se sont donné la main pour mettre en place une opération de prévention et de suivi des transports terrestres.
Une dispute conjugale a viré au meurtre le 22 août dernier dans le Fokontany de Miandrisoa/Tsarahonenana, Commune Rurale Ambohidranandriana, District d’Antsirabe II. Suite à une altercation, à l’aide d’un tabouret, l’époux a roué de coups son épouse sur la partie crânienne. Malheureusement, deux jours après, la femme âgée de 42 ans et mère de 8 enfants a succombé à ses blessures.
Elle est encore autonome physiquement. Elle ne se prive d'aucune nourriture. Elle vit sereinement au quotidien. Elle fait partie des 10 pensionnés les plus âgés qui sont enregistrés auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Elle, c'est Ranazamanga, âgée de 104 ans et qui est la doyenne des pensionnés à Antananarivo. « Elle a une santé de fer malgré son âge.
2001-2021. Le groupe Ambondrona jouant de la musique pop rock, et qui est composé de Kix (Lead vocal/Rythm guitar), Blanc (Drums/Vocal), Honty (Bass guitar/Vocal), Beranto (Lead guitar/Vocal), Ranto (Keyboards/Vocal), célèbre cette année ses 20 ans de carrière musicale. Apparu en public pour la première fois le 28 décembre 2001 au Tranompokonolona Analakely, Ambondrona a connu un envol spectaculaire au cours de ces deux décennies en ayant produit le premier album « ‘Lay tanàna » en 2002 et en ayant promu le 7ème et dernier album « Ho Soa Hatrany » en novembre dernier. Entre-temps, la bande à Beranto a enchaîné des singles en remplissant les différents lieux de spectacle.
Il s’est empêtré dans de beaux draps. Promis à un bel avenir, sur tous les plans, il s’égare en s’engageant sur une fausse piste. Raoul Rabekoto Arizaka, car il s’agit bien de lui, compromet son brillant avenir par des imprudences malheureuses.
Débarquées à Ivato hier, 165 vaches laitières améliorées de race pure, importées de France, ont été accueillies par les autorités de l’Etat. L’objectif de cette importation étant d’améliorer la production de lait de bonne qualité et en quantité suffisante pour assurer l’autosuffisance alimentaire en protéine animale et l’émergence d’un secteur élevage.