L’administration fiscale prévoit un régime propre aux agriculteurs en raison de la domination du secteur informel. En effet, 80 % des Malagasy vivent de l’agriculture. Or, seulement 10 % d’entre eux formalisent leurs activités. D’ailleurs, les paysans ne savent pas manipuler les documents comptables comme les états financiers et les factures. « Pour ne prendre que le cas des planteurs de vanille, leur chiffre d’affaires dépasse le seuil de l’impôt synthétique de 200 millions d’ariary. Normalement, ils sont soumis au régime de l’impôt sur le revenu. Ce qui n’est pas du tout favorable à leur cas puisqu’il faut dresser des documents comptables et faire une déclaration tous les mois. Cependant, la majorité des paysans n’ont pas les moyens de payer des cabinets d’experts-comptables ni des experts en fiscalité pour les assister. Nous prévoyons ainsi l’intégration d’un régime fiscal propre aux agriculteurs dans la loi de Finances initiale 2022. Leur formalisation sera également facilitée. Cette proposition sera présentée aux deux Assemblées », explique Germain, directeur général des Impôts, en marge d’une cérémonie de signature avec NR Consult Fiscmada et Sahanala qui s’est déroulée au Louvre, Antaninarenina. Toutefois, les critères et les barèmes de ce nouveau régime restent à définir vu que les paysans ne savent pas calculer leur chiffre d’affaires. On attend actuellement si le montant à payer varie en fonction de l’activité comme lors de l’ouverture d’une entreprise.
Avantages
Nantsoina Rakotozanany, directeur de NR Consult, a fait part de son expérience en matière de formalisation des entrepreneurs ruraux. Selon ses dires, ces personnes témoignent une volonté de sortir de l’informel. Les avantages de cette formalisation sont nombreux. « Il faut d’abord qu’on explique aux paysans la manière de calculer l’impôt et à quoi cela va servir. Ils sont par la suite en mesure de comprendre pourquoi ils versent de l’argent à l’Etat. Lorsque les agriculteurs sont formels, ils ne seront plus à la merci des collecteurs ou exportateurs. Ils pourront ainsi chercher leur propre débouché. Les agriculteurs peuvent également bénéficier d’une formation et d’un prêt. De plus, leur taux d’impôt synthétique diminue à 4 % au lieu de 5 % du chiffre d’affaires », déclare la dame.
Outre cela, cette nouvelle mesure pourrait entraîner le développement régional. 95 % des impôts synthétiques collectés par la Direction générale des impôts (DGI) seront versés dans le compte des Communes par le biais du Trésor public. Les maires disposeront ainsi des moyens pour financer les projets d’investissement comme les infrastructures routières, hôpitaux et écoles, sans dépendre constamment des bailleurs de fonds ni des entreprises privées.
La Rédaction
Diverses matières concernées. La conservation de la biodiversité marine sera prochainement intégrée dans le programme scolaire. Les Sciences de la vie et de la terre, la Géographie, le Français, le Malagasy, l’Education civique, etc., font partie des matières qui aborderont les thématiques y afférentes. « Depuis le partenariat avec le ministère de l’Education nationale (MEN) en 2017, diverses étapes ont déjà franchies pour l’inclusion de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire au niveau national. La formation des concepteurs du programme a déjà été effectuée, tout comme le suivi régulier de son éventuelle réalisation. Plus de 100 établissements pilotes dans les Régions de DIANA, SAVA, Sofia et Boeny le mettent déjà en œuvre », informe Lalarisoa Rakotoarimino, présidente de la Conservation centrée sur la communauté (C3 Madagascar). Cette ONG, travaillant spécifiquement dans le domaine de la conservation marine, est l’initiatrice dudit projet d’éducation environnementale. Jusqu’ici, 22 500 élèves sont directement touchés par le projet.
Multiples activités entreprises
Outre l’intégration de la conservation de la biodiversité marine dans le programme scolaire, C3 Madagascar mène de multiples activités dans le domaine de l’éducation environnementale. La mise en place du Réseau « TANOMAFI », rassemblant les jeunes leaders, les sociétés civiles et les ONG engagés dans la conservation de l’environnement, en fait partie. A cela s’ajoute le réseau « junior Ecoguard », avec des kits d’outils et une formation des enseignants et élèves du primaire et du secondaire. Un guide d’éducation environnementale a aussi été élaboré, visant à impliquer davantage les jeunes dans la conservation.
Lors du renouvellement du partenariat entre C3 Madagascar et le MEN, le 26 février dernire à Mahamasina, ladite ONG s’engage à contribuer à la promotion de l’éducation à la citoyenneté et au civisme. « La formation des jeunes et des responsables locaux sur la conservation de la biodiversité marine constitue un point fort de C3 Madagascar. Ses activités privilégient notamment les écoliers des zones côtières », s’exprime Marie Michelle Sahondrarilala, ministre de tutelle. Notons que l’importance de la conservation des espèces marines menacées, les mangroves, les récifs, etc., est mise en exergue dans les activités de l’ONG.
Patricia Ramavonirina
Retour sur deux semaines agitées au sein du football malagasy…
Le grand public s’était habitué depuis quelques mois à la situation rocambolesque au sein de « la grande famille du football » et une fédération au quasi point mort depuis un an :
Un président de la FMF, certes toujours « en exercice » mais incapable de l’exercer car en fuite à l’étranger depuis un an après les révélations sur ses énormes détournements et abus de biens sociaux dans ses fonctions précédentes…
Après le déferrement samedi dernier de huit personnes arrêtées pour usage de drogue dure à Ambondrona, cinq d’entre elles ont été finalement incarcérées, du moins provisoirement. Deux sont des femmes. Comme nous l’avons indiqué plus haut, ces individus furent jetés dans le filet de la Brigade des stupéfiants de la Police pour à la fois le démarchage et une consommation de drogue.
Des efforts ont été entamés par le Gouvernement malagasy pour lutter contre le tabagisme. Il s'agit du triplement du remboursement des substituts nicotiniques comme le patch, le pictogramme « femme enceinte » affiché sur le paquet de cigarettes, l'interdiction de fumer dans les lieux publics et les aires de jeux. Ainsi, un fonds de prévention du tabagisme a été créé. Cependant, à Madagascar, la loi qui consiste à payer une amende en cas d'infraction à ces règles reste en suspens, malgré une campagne de sensibilisation.
A la fois un carton rouge et un badge de laissez-passer. Les personnes en situation de handicap (PSH) auront chacune une carte spéciale, facilitant leur accès aux transports publics. En fait, les PSH ont du mal à prendre notamment les « taxis-be » avec leur état. Ils n’ont pas la force de se bousculer pour y accéder, surtout durant les heures de pointe. Ils sont ainsi contraints d’attendre des heures, le temps que des places soient libres, selon les témoignages. « Avec cette carte spéciale récemment conçue pour les personnes handicapées, l’accès aux transports en commun sera plus facile.
Le Chef de l'Etat malagasy demeure impassible face aux agitations du camp adverse. Rajoelina Andry Nirina ne se laisse point impressionner par les gesticulations bruyantes du RMDM. Il continue à assumer ses responsabilités et compte mener à bon port la mission que le peuple lui a confiée comme si de rien n'était. Il attend le moment opportun pour répondre aux critiques souvent acerbes et aux accusations parfois gratuites que les énergumènes animateurs (trices) de l'émission « miara-manonja » crachent tous les jours que le Bon Dieu fait.
Reboisement inclusif. Pour s’assurer de la participation de tous ses habitants à la campagne de reboisement annuel, la Commune d’Ambalavao -Atsimondrano a sorti un arrêté stipulant que : « toute personne âgée de plus de 18 ans se doit de planter au minimum cinq jeunes plants pour contribuer à reverdir Madagascar ». « Nous avons décidé de prendre cette initiative pour que notre campagne de reboisement ait le maximum d’impacts. Nous avons commencé l’année dernière avec l’appui de différents partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne ou encore la Coopération allemande. Et nous comptons bien la poursuivre cette année.
Des arrestations massives, soit une trentaine et dont la plupart sont des tireurs de pousse-pousse et non des étudiants, mais aussi 3 blessés, composés d'éléments des Forces de sécurité ! Cette information est de la Circonscription régionale de gendarmerie de Toliara. Et tel était le bilan du pillage dont cette ville du Sud en était le théâtre, samedi dernier, une escalade qui a poussé ces mêmes Forces d'une façon assez musclée. Hier, une source auprès de la Gendarmerie a annoncé que toutes ces personnes arrêtées devraient être soumises à une enquête dans les locaux de la section de recherche criminelle de cette même Force à Toliara. D'après toujours une information de cette source à Toliara, ces actes répréhensibles étaient le fait d'une bande d'individus qui sont loin d'être des étudiants de l'université de Maninday.
Fanirisoa Ernaivo a atteint l’apogée de sa gloire lorsqu’elle était présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar(SMM). Par la suite, sa vie n’a été qu’une succession d’échecs jusqu’à sa descente actuelle aux enfers. Elle a été suspendue de sa fonction de magistrate pour avoir insulté les Forces de l’ordre. Il est utile de préciser que cette suspension a eu lieu pendant le mandat de Hery Rajaonarimampianina. La déchéance de Fanirisoa Ernaivo s’est poursuivie avec sa débâcle lors de l’élection présidentielle de 2018.