Inculpés en majorité suite à des vols dérisoires et des bagarres. Environ 600 mineurs sont actuellement en situation de détention à Madagascar, selon les informations émanant du ministère de la Justice. Ils sont détenus dans des centres, quartiers et maisons éducatives, au nombre de 37 dans tout le pays. La plupart de ces établissements se trouvent à Antananarivo. Pour la prison d’Antanimora, ces enfants en conflit avec la loi en incarcération à l’école éducative des mineurs où ils sont aussi scolarisés. D’ailleurs, 9 d’entre eux viennent de passer leur examen du CEPE mardi dernier, tandis qu’un autre participera à la session du BEPC, en début juillet.
Une collaboration entre la Commune urbaine d'Antananarivo et la Chine. L’ambassadeur de la République de Chine, Ji Ping, a effectué une visite de courtoisie auprès du président de la délégation spéciale d'Antananarivo ( PDS), Richard Ramanambitana, mardi, dans le cadre de ses 100 jours d’arrivée dans le pays. A travers cette rencontre, il a proposé un jumelage entre la ville des Mille et la cité de Naaning, Chine. Une cérémonie officielle se tiendra au mois de juillet, après la visite de la ville de Naaning qui organise une conférence sur le développement de la Chine.
Une nouvelle configuration politique se dessine à l’horizon. A l’allure où vont les choses et au vu de la publication des résultats provisoires des législatives du 29 mai par la CENI, le pays se dirige vers un nouveau schéma politique. Du sang nouveau qui va certainement apporter du tonus et surtout du changement dans la direction des affaires nationales.
A Toamasina, le samedi 15 juin dernier, le Chef de l’Etat Rajoelina annonça sans ambages qu’il va falloir s’attendre à un changement ou remaniement ou recadrage, c’est selon, des membres du Gouvernement après la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale. C’est une tradition républicaine, la composition du Gouvernement doit refléter la configuration de la classe politique à l’Hémicycle. Bien que la majorité ne change pas de camp, le Chef de l’Etat qui est le seul maître à bord sur le sort réservé à l’avenir du Gouvernement doit reconsidérer le nouveau schéma qui s’installe à Tsimbazaza. Il l’a dit dans la capitale des pays Betsimisaraka qu’il y aura du changement. On verra dans quel sens sinon comment ! En tout cas, le glas est sonné ! Pour qui ! Qui vivra verra !
Initiatives innovantes destinées à redynamiser l'économie locale. C’est à partir de ce principe qu’avant de participer à la cérémonie d'inauguration de MIAMI à Toamasina, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a dévoilé le projet « Tourisme chez l'habitant ». Ce projet, présenté lors de diverses rencontres avec les artisans et opérateurs touristiques locaux, vise à instaurer un tourisme solidaire et à en démontrer les nombreux bienfaits pour la communauté. Le concept de « Tourisme chez l'habitant » repose sur l'idée de rapprocher les visiteurs des habitants locaux, leur offrant une expérience authentique de la vie malagasy tout en soutenant directement les communautés.
Une convention de partenariat entre la Direction générale des impôts (DGI) et le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP) a été signée hier. Germain, directeur général des impôts, a révélé que « Le nombre de contribuables en 2023 s'élevait à 1 750 000, dont 800 grandes entreprises générant un revenu annuel de plus de 4 milliards d'ariary ». Ce partenariat s'inscrit dans la nouvelle stratégie de la DGI qui met l'accent sur l'amélioration de l'appui aux opérateurs économiques et l'écoute active de leurs besoins. Cette initiative vise à renforcer les capacités fiscales des entreprises malagasy. Pierre Raoelina Andriambololona, directeur général du FMFP, a précisé que « 1% du salaire brut est ajouté par les entreprises au sein du FMFP. Toutes les entreprises gérant des cotisations avec NIF STAT bénéficient de cette formation ».
Bilan positif. Depuis sa récente réouverture le 18 juin 2023, Rovan’i Madagasikara a connu un véritable triomphe, attirant un nombre record de visiteurs. Après des mois de fermeture due à des grands travaux de restauration et de réhabilitation, l'institution a accueilli un afflux massif d'amateurs d'art, de curieux de culture et de passionnés d'histoire. Avec 10.000 visiteurs chaque mois, le musée a non seulement retrouvé sa place parmi les attractions phares dans la Capitale, mais a également surpassé toutes les attentes. « Depuis sa réouverture au public le 19 juin 2023, le nombre de visiteurs du Rovan’i Madagasikara est estimé à plus de 150.692. Mais, le Rovan’i Madagasikara a connu sa plus grande fréquentation en août 2023. Le nombre de visiteurs a atteint les 32.076.
A l'approche des vacances, de nombreux Malgaches voient leurs projets estivaux compromis par l'état déplorable des routes nationales. Ces principales artères, reliant la Capitale à des provinces importantes de Madagascar, sont aujourd'hui synonymes de tracas pour les automobilistes. En effet, les conditions de conduite sur ces routes sont devenues extrêmement précaires avec les nids-de-poule qui jonchent le trajet. Cette situation met en péril la sécurité des usagers et leurs plans de voyage.
La RN2, reliant Antananarivo à Toamasina, est particulièrement concernée. Truffée de nids-de-poule et de déformations, elle met à rude épreuve les véhicules et les nerfs des conducteurs. Surtout la partie entre Antsampanana et Toamasina. Il faut désormais plus de dix heures pour faire cette route. Outre le tonnage important des poids lourds qui circulent quotidiennement sur cet axe économique vital, les pluies torrentielles ne font qu'aggraver la situation.
Si ce n’est pas de l’antipatriotisme, ça en a tout l’air. Les membres de l’Opposition profitent de la période post-électorale pour fomenter une opération de déstabilisation alors que le pays s’apprête à célébrer le 64ème anniversaire du retour d’indépendance. Hier, plusieurs candidats de l’Opposition issus de la plateforme « Firaisankina » ont fait une déclaration à l’hôtel Panorama Andrainarivo. L’on pouvait notamment apercevoir les candidats comme Hanitra Razafimanantsoa, Riana Andriamasinoro, Fidèle Razarapiera, Ramilison Nomenjanahary.
Qui dit mieux ! Qui fait mieux ? J’hésite quel signe de ponctuation, exclamation ou interrogation, devrais-je emprunter. Je m’exclame ou bien je m’interroge devant les grandioses réalisations effectuées dans la ville de Ratsimilaho – Ramaromanompo 1720 – 1750).
Toamasina, la capitale des pays Betsimisaraka, d’antan, de la Région d’Atsinanana, d’aujourd’hui, le Grand port de l’Est, le poumon de l’économie nationale se fait belle, peau neuve ! En effet, le Président de la République inaugura le samedi 15 juin la réfection du boulevard Ratsimilaho (1,8 km) et le bord MIAMI.
Toamasina retrouve son lustre d’antan. Sa beauté et son attrait de la belle époque ressurgissent. Au fait, elle n’était pas la seule en ce temps immémorial à plaire aux Malagasy tout comme aux touristes. Je me rappelle la beauté de Diégo, de Majunga, de Tananarive (la capitale nationale), de Fianarantsoa, de Tuléar pour ne citer que les anciennes capitales provinciales des années 60 et début 70. De même les Chefs- lieux de Préfecture, pour ne rappeler que quelques- uns : Antalaha, Nosy-Be, Antsohihy, Fénerive-Est, Mananjary, Fort-Dauphin, Morondava, Antsirabe, etc. C’étaient toutes des fines fleurs qui attiraient les vacanciers à chaque période des grandes vacances et de même les touristes. Mais tout ce beau monde devait un jour s’effriter à cause d’un régime politique rétrograde, de 1975 à 1991. Madagasikara est devenu méconnaissable, enlaidi. Tous les régimes post-socialistes jusqu’à l’heure ne parviennent pas à redorer totalement le blason. Sauf que, depuis l’avènement au pouvoir du jeune visionnaire, leader du parti TGV en 2018, Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à bouger et ce dans tous les domaines. Notons que le régime socialiste de l’amiral Didier Ratsiraka avait détruit « physiquement » le pays mais aussi il l’a ruiné économiquement. Le tissu économique se détériorait à tel point que la Grande île dégringole au bas-fond parmi les pays en situation de précarité extrême.
Le projet Miami et la réfection du boulevard Ratsimilaho dans la capitale des Betsimisaraka dataient de la campagne électorale présidentielle de 2018 quand le candidat n° 13, un certain Rajoelina Andry Nirina, a solennellement promis de refaire peau neuve le Grand port de l’Est. Le candidat Rajoelina, élu Président de la République, s’apprêtait dès 2019 à démarrer ce projet cher au nouveau locataire du Palais d’Iavoloha. Les préparatifs et la mise en place du chantier démarraient en 2020 mais la pandémie de Covid-19 dut freiner sinon stopper les travaux. Il fallait attendre 2022 afin qu’on puisse commencer effectivement les travaux. Et l’inauguration qui a pu s’effectuer ce samedi dernier n’est autre que l’aboutissement des paroles données. Le Président Rajoelina est un homme de parole. Il concrétise en actes concrets ce qu’il a promis. Qui fait mieux !
Le boulevard Ratsimilaho, en l’honneur et en souvenir de ce grand roi des Betsimisaraka, grand axe de 1,8 km, longeant le bord de la mer, redevient l’artère qui fait la fierté des Betsimisaraka. Le Miami, embellissant le bord redonne la beauté à la ville portuaire. Toamasina reprend sa place en tant que cité de destination de choix des Malagasy et bien sûr des touristes étrangers.
Le Président rassure que d’autres projets, ayant fait l’objet de promesses comme l’autoroute reliant la capitale Betsimisaraka à la capitale nationale, verront bientôt le jour !
Ndrianaivo