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Armes fatales

Publié le lundi, 17 juin 2024

Madagasikara sort les gros moyens, les armes fatales. La guerre est déclarée ! Les dirigeants en place affiche une volonté inébranlable pour anéantir jusque dans les plus frondes racines voire à jamais la pauvreté. Le Chef de l’Etat Rajoelina, en première ligne au front, mène le combat. La Grande île parmi les cinq pays les plus pauvres du monde serait tôt ou tard un cauchemar à enterrer.

Trois grandes armes fatales, des fers de lance, ont été, entre autres, alignées à savoir l’approche  industrie et commerce, la mine extractive et l’économie bleue.

Lucky Andrianirina, co-gérant et fondateur de Masàky Sarl, partage avec nous l'aventure de sa start-up qui valorise les matières locales en proposant des sauces tamarins. Il nous parle de l'origine de Masàky, des défis rencontrés ainsi que des impacts sociaux et environnementaux de son entreprise. 

Orion Innovation, une entreprise de premier plan en matière de transformation numérique et de services de développement de produits, a annoncé un partenariat stratégique avec BNI Madagascar, le principal réseau bancaire du pays. Cette collaboration vise à transformer radicalement les expériences bancaires numériques pour les clients malagasy. Le partenariat ambitionne de moderniser l'infrastructure bancaire numérique de BNI Madagascar, en introduisant des solutions innovantes qui amélioreront considérablement l'expérience client. 

Le public aura l’embarras du choix durant la célébration de la fête d’indépendance pour cette année. Par contre, le grand concert baptisé « Antsam-piderana ho an’ny firenena » est classé parmi les plus attendus du public, surtout les adeptes des grands concerts de louange. Et comme l’année dernière, en marge de la fête du 26 juin, les autorités proposent des programmes grandioses et exceptionnels. Avant le grand défilé militaire et la soirée des feux d’artifice, il y aura ce dimanche 23 juin le grand concert évangélique dénommé « Antsam-piderana ho an’ny firenena » qui se tiendra à partir de 14h au stade Barea de Mahamasina. Une manifestation destinée à promouvoir la paix et la sérénité. 

Les résultats officiels des élections législatives sont attendus la semaine prochaine. Ces résultats ne devraient pas beaucoup différer des résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante. Des résultats qui laissent déjà entrapercevoir la configuration prochaine de l'Assemblée nationale. Au-delà de la victoire attendue des pro-pouvoir et de la montée en puissance des indépendants, un fait marquant se dégage : l'arrivée de nombreux nouveaux visages. 

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 17 juin 2024

Récupération efficace des avoirs illicites, même à l’étranger

Lors de la 15ème session du groupe de travail d'experts gouvernementaux sur l'assistance technique de la mise en œuvre du CNUCC à Vienne du 10 au 14 juin derniers, Madagascar a activement participé pour lutter contre la corruption. Les principaux représentants de la Grande île étaient l'Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI), le Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité (CSI) et le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO). L'objectif principal de cette réunion était de favoriser la collaboration internationale et de discuter de la récupération des actifs illicites, en examinant les bonnes pratiques et en identifiant les difficultés rencontrées. L'idée était d'envisager les mesures techniques nécessaires pour garantir une mise en œuvre efficace de la convention. Un des points clés abordés lors de la réunion fut l'accès aux documents. Il a été souligné que cet accès devrait être élargi à un plus grand nombre d'autorités publiques nationales, et pas uniquement à celles impliquées dans la lutte contre le blanchiment d'argent. Les organisations de la société civile, les médias et d'autres acteurs non-gouvernementaux ont également été mentionnés comme des parties prenantes essentielles jouant un rôle crucial dans la dénonciation des actes de corruption.



Deux fêtes en une journée. La célébration de l’Eid-al-Adha et la fête des pères se sont tenues hier. Le premier étant une fête musulmane, tandis que la seconde étant plutôt une fête américaine, d’origine chrétienne. Pour la première fête, les pratiquants de l’Islam se sont donnés rendez-vous dans les mosquées, notamment pour une prière dans la matinée. Pour les musulmans de Mahajanga, ils se sont rassemblés au bord de la mer pour la grande prière, commémorant la volonté du prophète Ibrahim de sacrifier son fils Ismail comme un acte d’obéissance à Dieu. Cependant, Dieu a fourni un bélier à sacrifier à la place au dernier moment. Les musulmans sacrifient des bêtes, comme des zébus, moutons, chèvres et autres durant cette journée. Celle-ci marque également la fin du pèlerinage à La Mecque, une recommandation pour les musulmans qui en ont les moyens. Quelques-uns venant de Madagascar le font chaque année. Les rassemblements familiaux n’étaient pas en reste hier, durant lesquels tout le monde profite des repas en bonne compagnie. Et comme durant l’Eid-el-Fitr, marquant la fin du moi sacré du Ramadan, le festival du sacrifice met aussi l’accent sur la charité octroyée à ceux qui en ont besoin.

Honneur aux chefs de famille
Un dimanche pas comme les autres. Les chefs de famille ont été à l’honneur hier lors de la fête des pères. Cette fois-ci, la célébration a été plus spéciale puisque les papas ont eux aussi été gâtés. Outre les cadeaux comme les parfums, Smartphones et accessoires pour hommes, les épouses et enfants leur ont préparé des repas spéciaux. Certains d’entre eux ont même eu le privilège de sortir avec leurs amis pour se distraire dans l’après-midi. Pour d’autres, les mères ont reçu la part de cadeaux et attention destinés aux pères. « Notre père nous a abandonné depuis que nous étions petits. C’est maman qui s’est toujours occupée de nous, donc on lui doit tout. Elle a joué le rôle de papa et maman à la fois », nous confie Finoana A., une collégienne âgée de 14 ans. Comme elle, certains enfants ont tenu à honorer les mères célibataires, lesquels ont reçu une attention particulière. Des chefs de famille, surnommés « pamans » qui luttent quotidiennement pour le bien-être de leurs enfants. Quant aux orphelins, ils n’ont pas manqué de rendre hommage à leurs défunts pères à l’occasion de la fête d’hier. Dans tous les cas, tout le monde reprendra sa vie quotidienne ce jour, après le jour chômé, payé et férié d’hier, lequel est tombé un dimanche...
Recueillis par P.R.

La une du 17 juin 2024

Publié le dimanche, 16 juin 2024

Banale fête !

Publié le dimanche, 16 juin 2024


Pauvre de toi Dada ! Tu ne pèses pas plus qu’une plume face à la grande affection et à la notable attention que l’on accorde volontiers à Neny. La journée de la fête des Pères se passe banalement à l’exception de quelque geste de reconnaissance ou de gratitude envers celui qui  est le chef de famille.
Sonora Smart Dodd, une Américaine de Spokane, de l’Etat de Washington, a eu l’idée, il y a 100 ans, de célébrer pour la première « la fête des Pères » en l’honneur de son père en juin 1910. Et depuis, les Américains le célèbrent annuellement. Ce fut le Président Lyndon Baines Johnson (nov 1963 – janv 1969) quil’officialise tous les 3è dimanche du mois de juin. En France, deux ans après le début de la célébration de la fête des Mères, en 1952, qu’on commença à consacrer une journée  en l’honneur des Papa.
A Madagasikara, la fête des Pères se fait discrète jusque récemment par rapport à la fête des Mères. Toujours est-il qu’elle ne parvient à atteindre le niveau d’importance par rapport à celle dédiée à la mère. Chez la population, au niveau du  commun des mortels, on l’ignore complètement.
Certains pères n’ont qu’à mordre leurs petits doigts si la journée dédiée à leur honneur n’ait pas la même importante que celle de la fête des Mères. La statistique révèle qu’au moins six ménages sur dix ont subi la violence basée sur le genre. Le chiffre peut atteindre jusqu’à huit sur dix au sein des couples à problème. Dans un pays en situation difficile où les familles vivant dans des situations critiques, le conjoint en chômage ou alcoolique, etc. les VBG sont des lots quotidiens que les filles ou les mères de famille doivent quotidiennement subir. En tout cas, depuis un certain temps où la misère frappe durement, les violences basées sur le genre deviennent un problème national. Mialy Rajoelina, la Première dame, milite à fond pour combattre le fléau. Elle le considère comme son combat personnel. La directrice du FNUAP l’a nommée en 2019 « Ambassadrice du FNUAP » dans la lutte contre la violence basée sur le genre (VBG). Une sollicitation que la Première dame a acceptée volontairement.
Ainsi, les pères en général ne doivent pas montrer mauvaise mine ni rechigner si la fête dédiée en leur honneur n’est que banale fête. Ils ne peuvent pas prétendre réclamer quelque chose digne des affections aux mères. A ne pas oublier que la mère s’occupe totalement de son enfant jusqu’à l’âge de cinq ans y compris le temps où il était encore dans le ventre de sa mère (au moins 9 mois). Les allaitements et les petits soins du bébé sont les affaires spécifiques de la mère. C’est normal si l’enfant, devenu adulte, accorde une importance beaucoup plus affichée par rapport au père.
Toutefois, toutes les fêtes des Pères ne sont tout de même pasdes journées moroses sinon banales. Il existe des familles, notamment dans les milieux urbains aisés ou relativement aisés, qui s’accordent des gestes de témoignage en faveur du père. Tous les pères ne sont pas quand même des hommes peu recommandables, pas tous des voyous ! Il existe bel et bien des Dada dignes de respect et qui méritent qu’on leur rende hommage.
Ndrianaivo



La rénovation du bord de mer de Toamasina est terminée. Samedi matin, le Président Andry Rajoelina a inauguré le boulevard Ratsimilaho à Toamasina, en présence de ministres, sénateurs et autorités locales. Attendu depuis 38 ans, ce projet, achevé en 7 mois, a asphalté et éclairé 1,8 km, améliorant la ville et réduisant le trafic. Rajoelina a réaffirmé son engagement pour le développement de Madagascar et promis d'autres infrastructures à venir.
Dans l'après-midi, Rajoelina a inauguré le projet Miami (Miray Hina Ary Mifankatia), rénovant le front de mer de Toamasina. Malgré le scepticisme initial, ce projet présidentiel est désormais achevé avec succès. La cérémonie d'inauguration a rassemblé des membres du Gouvernement, des élus, des dignitaires, et diverses autorités de la Région d’Atsinanana et de la ville de Toamasina. Le cardinal Désiré Tsarahazana, archevêque de Toamasina, figurait parmi les invités de marque.
Bien que la nuit soit tombée, la célébration s'est poursuivie avec enthousiasme sur la place dédiée aux festivités de Miami. Un des moments forts de la soirée a été le spectacle de la fontaine musicale. Le projet Miami transforme l'apparence de Toamasina et s'inscrit dans la vision du Président de moderniser le pays. Ce projet ne vise pas seulement à embellir la ville, mais comporte également une dimension économique, en ce sens qu'il doit aussi attirer des touristes et dynamisant le commerce local.
En cours
Ce projet Miami fait partie des grands projets phares promis, initiés et réalisés par Rajoelina. Parmi ses réalisations notables, on compte la rénovation du Rovan'i Madagasikara, le stade Barea, et la Route nationale 44 (RN44). La rénovation de ce patrimoine, un symbole historique de Madagascar, a redonné vie à ce monument emblématique. Le stade Barea, bien que confronté à des défis, notamment le retrait de l'homologation par la CAF pour cause de défaillance du responsable ministériel en charge, témoigne de l'ambition de Rajoelina pour les infrastructures sportives du pays.
D'autres projets majeurs sont en cours de finalisation. Le téléphérique, dont la première partie de la ligne Orange entre Anosy et Soarano est prévue être opérationnelle d'ici quelques semaines, vise à améliorer la mobilité urbaine à Antananarivo. Le projet de pipeline et la réhabilitation de la Route nationale 13 (RN13) dans le Grand Sud sont également en développement..
L'engagement de Rajoelina pour le développement de Madagascar se reflète dans ces grands projets qui visent à moderniser le pays et à stimuler l’économie du pays et in fine, à améliorer la qualité de vie des citoyens malgaches.
La Rédaction

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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