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Depuis le mois dernier, une augmentation notable des tarifs de fret maritime international a été observée, perturbant considérablement les prix des denrées importées consommées quotidiennement à Madagascar, telles que la farine et autres produits de première nécessité (PPN). Pour comprendre les causes de cette hausse, il est essentiel d'examiner trois facteurs déterminants qui influencent la dynamique tarifaire. Le premier facteur concerne la Mediterranean Shipping Company (MSC), qui a augmenté ses taux FAK (Freight All Kinds) en mai. Cette hausse a été rapidement suivie par d'autres compagnies maritimes, qui ont ajusté leurs tarifs pour les aligner au-dessus des seuils de rentabilité. Ce phénomène, appelé « carrier discipline », est un ajustement basé sur les fondamentaux du marché et non sur une entente entre les compagnies.

Le Kudéta, un lieu parfait pour réchauffer le cœur et faire résonner toutes les musiques. Cet antre, ayant accueilli le groupe de rap inoxydable, a tremblé sous les assauts de Da Hopp et un public copieusement arrosé. Le responsable des lieux a mis les petits plats dans les grands avec l’organisation d’un concert de rap haute volée en invitant le célèbre groupe de hip hop Da Hopp à enflammer la salle. Les hostilités ont débuté vers 21 heures. Et d’entrée de jeu, Da hopp a défié les générations. De son côté, le public ne s’est pas fait prier pour reprendre les chansons du trio. Sachant que c’était un rendez-vous très attendu du public et le groupe était visiblement enthousiaste de retrouver ses fans.

ACTU-BREVES

Publié le mercredi, 26 juin 2024

Le ministère des Affaires étrangères prêt à accompagner le PECC dans la sensibilisation du public sur des questions environnementales.  Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a exprimé sa volonté d'apporter son soutien au Programme d’Education environnementale, citoyenne et civique (PECC) afin de sensibiliser le public sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la protection de la biodiversité et la bonne gouvernance. Cette collaboration vise à mettre en place des campagnes de sensibilisation à travers divers canaux de communication pour toucher un large public. Les campagnes de sensibilisation seront déployées à travers différents moyens tels que les médias, les réseaux sociaux et les événements publics. A court terme, l'accent sera mis sur la sensibilisation à Antananarivo et dans le District d’Ambohidratrimo. A long terme, l'objectif est d'étendre ces initiatives à plusieurs régions à travers toute la nation malagasy. Lors d'une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Mme Rafaravavitafika Rasata, et le coordinateur du PECC, Thierry Raharison, des discussions ont eu lieu sur les moyens de collaboration. Mme Rasata a salué les efforts de M. Raharison dans la mise en place de ce programme visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Le MAE s'est engagé à soutenir le PECC en renforçant ses capacités, en recherchant des financements pour les formations et en apportant un soutien logistique. Cette collaboration promet d'être bénéfique pour la sensibilisation du public et la promotion de pratiques environnementales durables à Madagascar.

La fierté et la joie étaient palpables lors de la célébration du retour de l'indépendance hier. Le moment fort fut le grand défilé au Stade Barea Mahamasina, plein comme un œuf. Après les 21 coups de canon vers 10 h 30, le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré la cérémonie en passant en revue les troupes. Une foule immense, empreinte d'un enthousiasme et patriotisme sans faille, agitait des drapeaux malagasy Rouge, Vert, Blanc et des fanions. La plupart d'entre eux s'étaient rassemblés sur place dès 5h du matin pour ne rien manquer du spectacle.

La une du 25 juin 2024

Publié le lundi, 24 juin 2024


Vendredi dernier, Peak, une entreprise spécialisée dans l'optimisation des interactions humaines au sein des organisations, s'est associée au Club Arisera pour organiser une conférence intitulée « La mobilisation des sciences de l'information et de la communication (SIC) dans le monde professionnel ». Celle-ci s’est déroulée à l'université d'Antananarivo. Hasina Randrianantenaina, directrice générale de Peak, a décrit cette collaboration comme un effort conjoint pour « promouvoir l'innovation et partager des connaissances précieuses » dans le domaine des sciences de l'information. Elle a souligné l'engagement de son entreprise à développer le potentiel des individus hautement qualifiés, en aidant les dirigeants et leurs équipes à améliorer leur performance à travers des solutions personnalisées qui répondent à leurs besoins spécifiques. L'entreprise organise régulièrement des conférences et des formations destinées à renforcer les compétences individuelles et collectives, la cohésion d'équipe, ainsi qu’à cultiver une culture d'excellence et d'autonomie.

Docteurs en SIC
Durant la conférence, Fabrice Lollia, docteur en SIC, a partagé son analyse sur la manière dont les SIC ont influencé son parcours professionnel. Ayant obtenu une spécialisation en intelligence économique et analyse du risque à l'université Gustave Eiffel, il a acquis des compétences qui lui ont permis d'adopter une perspective holistique, essentielle pour exceller dans le milieu professionnel. « Les SIC ne constituent pas seulement un fond théorique, mais aussi un outil dynamique et adaptable, capable de répondre aux diverses exigences du monde professionnel », a-t-il expliqué.  Le Dr. Fabrice Lollia a aussi souligné que la diversité et la complexité des SIC sont souvent sous-estimées, ce champ étant réduit aux carrières en communication ou en journalisme. La conférence « Wel'com » a donc offert une occasion de mettre en lumière la richesse et la profondeur de ce domaine.
Hervé Razafindranaivo, docteur en SIC de l’université d’Antananarivo et panéliste, a ajouté : « Cette conférence vise à encourager les étudiants à apprécier la formation adaptée pendant leur apprentissage en communication, ainsi qu’à relier l'étude théorique aux applications pratiques ». Il a évoqué un problème courant parmi les étudiants, à savoir la crainte que les enseignements théoriques ne trouvent pas d'application dans leur future carrière professionnelle. L'événement « Wel'com » a été une plateforme pour explorer les applications des sciences de l'information et de la communication dans divers contextes professionnels, mettant en évidence l'importance de ces compétences dans le monde professionnel. La contribution de chaque participant a enrichi la discussion, fournissant des perspectives variées sur l'intégration des théories des SIC dans la pratique.
Carinah Mamilalaina


Fêtons !

Publié le lundi, 24 juin 2024


Célébrons dans la liesse et avec faste le 64ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Tout le monde, tous les Malagasy sans exception, du Nord au Sud et de l’Est à Ouest, fêtons ensemble notre souveraineté retrouvée.
Après avoir été sous le joug de la colonisation, que nos aïeux ont subi sinon enduré dans l’âme et dans la chaire durant les soixante-quatre années de calvaire voire plus, la Grande île recouvre sa liberté à diriger ses propres affaires, à gérer son avenir. Certains observateurs avisés, certains historiens non inféodés à l’idéologie colonialiste déplorent qu’il ne s’agisse que d’une parodie d’indépendance et une farce de souveraineté. Le passage du régime colonial à la République malagasy ne fut qu’une façade. Le vrai pouvoir appartiendrait toujours à la France. C’est l’Elysée qui commande. Antananarivo ne serait que la « voix de son maître ! ». Dans la réalité des faits, ils ne se trompent pas. La politique néocoloniale dictée par la France en lieu et place de la colonisation directe ne fut pas un mythe. Elle agit en tant que telle si bien que les nouveaux dirigeants mis en place à Antananarivo après le départ des « vazaha » ne furent que des marionnettes manœuvrés par Paris. Ce système a été valable dans tous les pays francophones, des anciennes colonies de la Métropole. Les mouvements de contestations ou de révoltes constatés chez presque tous les pays supposés anciennement colonisés par la France, soit par des putschs militaires soit par des émeutes populaires comme ce fut le cas de la Grande île reflètent la situation.
Quoiqu’il en soit, fêtons l’anniversaire de notre indépendance. C’est une fête pour tous ! Il ne s’agit nullement d’une  jouissance pour régime politique donné encore moins pour ses dirigeants, loin s’en faut, c’est une fête nationale. Le drapeau que l’on doit pavoiser sur le devant de sa maison, sur la façade principale ne signifie aucunement « lever le drapeau de Rajoelina ni de Ravalomanana » chez soi. C’est le symbole de la souveraineté nationale ! En effet, un devoir et un honneur d’avoir l’occasion de pavoiser le drapeau national. Les citoyens des Etats-Unis d’Amérique respectent jalousement et fièrement leur drapeau. Démocrates ou Républicains à la Maison Blanche, cela ne change en rien. Qu’à cela ne tienne !
Fêtons comme il se doit l’anniversaire de notre indépendance. Ne soyez pas idiot au point de confondre appartenance politique avec unité nationale, solidarité nationale et fierté nationale. Ne vous laissez pas emporter par des errances politiciennes !
Fêtons note fête nationale et soyons fiers. Tout comme les Français, les Britanniques, comme les Américains, comme Vietnamiens, etc., qui sont jaloux et fiers de leur fête nationale indépendamment de la couleur politique de leurs dirigeants en place.
Seulement voilà, la maturité politique en dépend. A tous le responsables, étatiques ou société civile ou partis politiques, d’éduquer les gens sur la conduite à tenir face des intérêts supérieurs de la Nation. Que chaque citoyen soit en mesure de faire la part des choses et ne jamais mêler ni confondre le choux et la carotte.
Fêtons et fêtons pour la gloire de notre Nation. Nos aïeux ont bien voulu y participer mais hélas, ils ne sont plus de ce monde ! Qu’il en soit ainsi !
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le lundi, 24 juin 2024

Double sens sur la RN1 : installation de herses pointues pour barrer le passage des fortes têtes. Afin de libérer pleinement le potentiel du « double sens » sur l’axe de la RN1 entre Anosizato et Ampitatafika, les gendarmes ont décidé de mettre des herses sur la chaussée afin d’empêcher ceux qui ne respectent pas le planning sur place. Cette décision a été prise suite à la doléance des usagers qui se plaignent de la méthode du double sens, contrairement à son essence, ne fait qu’empirer les embouteillages. Cependant, la technique qui consiste à alterner l’entrée et la sortie de véhicules venant des périphériques dans la Capitale est efficace mais handicapée par ceux qui ne respectent pas les consignes. « Un seul véhicule, même une bicyclette, qui enfreint la loi fait tout tomber le système à l’eau. En plus, les motos et le vélo en infraction occasionnent souvent des accidents qui ralentissent le trafic. « Dorénavant, les herses constitueront une barrière pour les récalcitrants aux consignes. Ce dispositif est mis en place pour que les usagers de la route, en particulier les motards et les cyclistes, respectent les tours de circulation établis par les agents sur place », selon la Gendarmerie.


Sahondra Rabenarivo, décorée de l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur. L'ambassadeur de France a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Sahondra Rabenarivo, lors d'une réception à la Résidence de France. A travers cette décoration, la France a décidé d'honorer un parcours exceptionnel qui témoigne de son engagement envers Madagascar et des relations franco-malagasy. Docteure de la Faculté de droit de l'Université d'Harvard, elle a débuté sa carrière aux Etats-Unis dans un cabinet d'avocats d'affaires à San Francisco pendant 17 ans. Puis en 2004, elle a décidé de mettre ses compétences au service de Madagascar en fondant le cabinet Madagascar Law Offices. Engagée dans la lutte contre la corruption, elle défend l'intérêt général et l'égalité des chances en tant que citoyenne engagée. En tant que membre du SEFAFI, l'Observatoire de la vie publique, elle est devenue l'une des figures majeures de la lutte anti-corruption à Madagascar, militant pour le renforcement des règles de gouvernance. En 2019, elle a été nommée à la tête du Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité - Madagascar par le Président Andry Rajoelina, contribuant activement au développement du système national d'intégrité et à la mise en place d'un cadre juridique pour prévenir et réprimer la corruption. Sa décoration honore également sa contribution continue à la relation franco-malagasy, ayant été la première Malagasy invitée dans le cadre du Programme d'invitation des personnalités d'avenir de France Diplomatie en 2013.


La Semaine du COMESA, « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident ».
La Semaine du COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa) se tient du 24 au 29 juin à Antananarivo. Cette initiative vise à sensibiliser le public sur le Programme d’intégration régionale du COMESA. Une mini-exposition qui a attiré de petits entrepreneurs, un forum de sensibilisation des médias sur l’intégration régionale, des dialogues multipartites axés sur les femmes et les jeunes ainsi qu’un engagement avec des étudiants de l’Université d’Antananarivo seront au programme de cet événement. Dans son discours, la ministre des Affaires étrangères Rasata Rafaravavitafika a indiqué que « La Grande île, membre fondateur, a été déjà à la présidence du COMESA de 2016-2021. L’appartenance de Madagascar à cette entité fait partie de sa stratégie de développement. L’intégration régionale fait partie des piliers de la diplomatie malagasy. Elle constitue une réponse pertinente et intelligente pour répondre à la mondialisation ». En outre, la ministre a fait remarquer que le COMESA c’est aussi 21 Etats membres cumulant 1000 milliards de dollars de PIB enregistrant des échanges commerciaux allant de 324 milliards de dollars par an. Pour sa part, le secrétaire général adjoint du COMESA, Dev Haman a affirmé que « le choix de Madagascar pour ce sommet n’est pas un accident. Ce pays a tous les potentiels en parlant simplement de sa superficie et le secteur agricole ». Durant cette Semaine, l'objectif est de partager les connaissances et d'avancer vers la réalisation des objectifs communs, de relever les niveaux de vie des citoyens.



Célébration de la fête de l’indépendance, il faut suivre les consignes de sécurité. Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont pris des mesures strictes en vue de garantir la sécurité lors de la célébration du 26 juin. Ces préparatifs visent à assurer le bon déroulement de l'événement et la protection des participants. Le FDS a commencé par mettre en place des rondes dans les quartiers sensibles pour renforcer la sécurité. Cela concerne également les sites des podiums et les abords du lac Anosy lors des feux d’artifice du 25 juin. Cette initiative vise à prévenir tout incident et maintenir l'ordre public avant et pendant la célébration. L'accès au stade Barea, où se déroulera le défilé, sera rigoureusement contrôlé. Pour garantir la sécurité de tous, certaines mesures ont été mises en oeuvre. Les objets tels que les « lasers », les bouteilles et tout autre élément jugé menaçant pour la sécurité seront interdits à l'intérieur du stade. Les responsables des FDS ont souligné l'importance de respecter toutes les consignes données par les autorités pour assurer le bon déroulement de la cérémonie. Ils ont insisté sur le fait que la coopération du public est essentielle pour garantir la sécurité de tous les participants. Une réunion a été tenue hier en présence du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Monja Delphin, du contrôleur général de la Police, Rakotoarimanana Herilala, et du ministre délégué de la Garde nationale, le Général Rakotondrazaka Andriatsarafara. Il a été annoncé qu'au total, 3 770 éléments des Forces de l’ordre participeront au défilé du 26 juin.



 La Grande île à l’honneur. Madagascar accueille en effet la Semaine du COMESA, qui se tient depuis hier à Antananarivo et jusqu’à la fin de cette semaine. La cérémonie de lancement s’est tenue hier, dirigée par le ministre malgache des Affaires étrangères, l’honorable Rafaravavitafika Rasata, et le secrétaire général adjoint du COMESA pour l’administration et les finances, Dr. Dev Haman. L’initiative est organisée par le COMESA en collaboration avec le Gouvernement malgache et bénéficie du soutien de l’Union européenne dans le cadre du programme de renforcement des capacités institutionnelles.
Cette Semaine du COMESA rentre dans le cadre du 30e anniversaire cette année de cette organisation. Les nombreuses activités organisées durant cet événement  « permettront de sensibiliser le public et de faire connaître aux acteurs économiques les opportunités des programmes régionaux menés par le COMESA et ses institutions spécialisées pour la croissance et le développement économique de ses états membres, notamment en matière de commerce et d’investissements régionaux », souligne dans son discours d’ouverture la ministre des Affaires étrangères malgache.
La Semaine comprendra une série d’activités telles qu’une mini-exposition pour les petits entrepreneurs, un forum de sensibilisation des médias sur l’intégration régionale, des dialogues multipartites axés sur les femmes et les jeunes, ainsi qu’un engagement avec les étudiants de l’Université d’Antananarivo. Le point culminant sera la 5ème Foire commerciale et conférence d’affaires de la Fédération des femmes d’affaires du COMESA (COMFWB), les 28 et 29 juin. Cet événement réunira des sections nationales de la COMFWB des États membres du COMESA et des femmes entrepreneures de Madagascar et de toute la région.
De nombreuses entreprises internationales et locales soutiennent ces événements. Une campagne publicitaire est actuellement en cours sur les plateformes multimédias à Madagascar pour promouvoir la Semaine du COMESA. La ministre des Affaires étrangères de rappeler à ce titre que le COMESA représente 50 à 100 millions de dollars d’exportation par an, près de 2,6 millions d’euros de financement direct reçus au titre du mécanisme d’appui à l’intégration régional et de facilité de coopération technique. Madagascar bénéficie également de plusieurs programmes sectoriels couvrant entre autres la facilitation du commerce, le secteur pharmaceutique, le transport aérien l’environnement, la compétitivité, l’accès au marché, l’énergie et l’agriculture.

L.A.








En sous-effectif. Madagascar enregistre 336 forestiers en activité, dont 112 femmes. Un agent forestier s’occupe de 20.000 ha de forêt dans la Grande île. La norme internationale étant d’un agent forestier pour 2.000 ha de forêt. « Les forestiers sont les premiers responsables de la gestion, de la protection de la forêt et celle de la nature », précise Rinah Razafindrabe, directeur général de la gouvernance environnementale auprès du ministère de tutelle. Parmi leurs tâches figurent la gestion des plantations d’arbres, la lutte contre les incendies de forêts et de végétaux, la sensibilisation à l’environnement ainsi que l’application des lois forestières. Cependant, leur effectif limité pourrait expliquer le fait que l’exploitation abusive des forêts et les trafics de ressources naturelles restent d’actualité dans le pays.
Face à cette situation, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a déployé des efforts pour augmenter l’effectif des forestiers. Deux promotions ont ainsi intégré à la formation au Centre national de formation des techniciens forestiers (CNFTF). L’une comprend les collaborateurs du ministère qui vont suivre une formation continue pour devenir forestiers. L’autre se compose de 60 élèves forestiers, lesquels suivent une formation initiale, à en croire le ministre Andonirina Max Fontaine. Ces apprenants participeront au grand défilé du 64ème anniversaire de l’indépendance, demain au Stade Barea à Mahamasina. Ils feront partie des 126 forestiers qui vont défiler, divisés en 2 pelotons.
Les forestiers disposent du statut d’Officiers de police administrative et Officiers de police judiciaire, sous la Direction générale des forêts. Ces « paramilitaires » se composent de 3 catégories professionnels, dont les ingénieurs des eaux et forêts, diplômés de l'Ecole supérieure des sciences agronomiques auprès de l’université d’Antananarivo. Les adjoints techniques et les agents techniques des eaux et forêts, formés au CNFTF situé à Angavokely, en font également partie. Les ingénieurs, quant à eux, sont des experts qui jouent des rôles cruciaux dans la planification, la gestion durable et la protection de nos ressources forestières.
Notons que la Journée nationale des forestiers a été célébrée hier à Nanisana. Une occasion pour le MEDD d’honorer ces ingénieurs et agents forestiers pour leur dur labeur. Ainsi, 7 d’entre eux ont obtenu une promotion, tandis qu’un autre a été décoré « chevalier de l’ordre national ».
P.R.



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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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