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Coup dur pour les « pauvres » étudiants. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a officiellement communiqué un report d'une semaine concernant le versement des bourses d'études. Initialement programmé pour le 28 juillet, le paiement des allocations correspondant aux quatrième, cinquième et sixième mois est désormais décalé au 4 août 2025. Cette décision, annoncée via une note officielle, modifie le calendrier attendu par des milliers d'étudiants qui comptent sur cette aide financière pour subvenir à leurs besoins. Le ministère invite les bénéficiaires à prendre note de ce changement et à consulter le calendrier actualisé qui détaille les nouvelles modalités.

Consommez des aliments sains, variés et équilibrés. 

La concrétisation de cette recommandation nutritionnelle s’avère encore difficile pour la plupart des ménages malagasy. Ces derniers misent plutôt la quantité consommée afin d’être rassasiés, plutôt que sur la qualité pour avoir une meilleure santé. Normalement, un plat équilibré devrait contenir au moins 5 groupes alimentaires sur 8 pour les enfants, contre 5 sur 10 pour les adultes. Mais ce n’est pas toujours évident, faute de connaissance. Par conséquent, la diversification alimentaire fait partie des 4 recommandations sorties de l’enquête nationale sur les micronutriments (ENCM 2024), dont les résultats ont récemment été publiés. Entre autres, il faudrait développer des campagnes ciblées d’éducation nutritionnelle sur la diversité et la qualité alimentaire. Il faudrait également améliorer l’accès et l’utilisation des aliments diversifiés, riches en micronutriments.

 

Une SADC résiliente

Publié le lundi, 28 juillet 2025

En marge de la 45ème édition du Sommet de la SADC à Madagasikara, du 3 au 18 août, le train entrant dans le cadre de cet évènement majeur démarre avec l’ouverture de la 8ème édition de la SIW, « Semaine de l’industrialisation de la SADC », hier 28 juillet jusqu’au 1er août. Cinq  cents participants issus de 24 pays de l’Afrique australe, membres de la SADC, se réunissent à Antananarivo, dans un splendide cadre de Novotel Convention & Spa. SIW entend dynamiser l’élan de l’industrialisation de l’Afrique australe. Le thème choisi « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » traduit concrètement les objectifs. Madagasikara, pays hôte, à travers cette Semaine met les bouchées doubles. Les tenants du régime misent sur une opportunité sans précédent pour booster ce secteur, l’industrie, en pleine mutation.

 

Un nouveau souffle. Le « Skate Park Antanimena » se pare des couleurs de World Cola (WOCO). Un tout nouvel habillage qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat renforcé entre Okalou et WOCO, une marque jeune et dynamique de STAR. Cette entreprise confirme son engagement aux côtés de la jeunesse malagasy. D’ailleurs, ce relooking constitue un renouveau pour la jeunesse et le sport. 

Le « Skate Park Antanimena » est un lieu de rendez-vous emblématique des rideurs, skateurs et amateurs de culture urbaine. Le parc s’offre désormais une identité visuelle vibrante et moderne, à l’image de l’ADN de WOCO : fraîche, urbaine et festive. Cette collaboration vise à encourager la créativité, l’expression libre et le partage, des valeurs chères et partagées entre la communauté skate et la marque. 

 

L'affaire concernant les cinq avions d'une compagnie privée qui ont atterri clandestinement en Iran suscite une enquête approfondie et continue. Deux noms se distinguent particulièrement parmi les suspects recherchés : un citoyen indien du nom de Khushwinder Singh et un citoyen malagasy, Heriniaina Rijasoa Andriamanarivo, tous deux prétendent être des entrepreneurs. Selon les informations officielles divulguées hier, ils auraient joué un rôle crucial dans la facilitation du départ de ces avions. Le premier est déjà connu activement en tant qu’investisseur étranger impliqué dans de nombreuses intentions d’investissement à Madagascar depuis une dizaine d’années, mais le voici donc découvert sous un autre visage. 

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 28 juillet 2025

Un exercice de simulation pour tester la coordination des équipes.

Le 24 juillet dernier, Ambatovy a mené un exercice d'urgence grandeur nature simulant une rupture hypothétique de barrage au niveau du Parc à résidus situé à Toamasina. Cette simulation, orchestrée en étroite collaboration avec les autorités locales, le BNGRC (Bureau national de gestion des risques et des catastrophes), le CRGRC (Comité régional de gestion des risques et des catastrophes), et divers acteurs de secours, visait à évaluer la réactivité collective face à une situation de crise. Bien que le scénario simulé soit hautement improbable, l'objectif principal était de tester et renforcer la capacité de coordination et d'efficacité de toutes les parties prenantes en cas d'événement imprévu. Il est important de souligner que le Parc à résidus d'Ambatovy est une installation stable, soumise à un contrôle rigoureux et pleinement conforme aux normes internationales les plus exigeantes. Malgré la stabilité avérée de l'installation, Ambatovy accorde une importance cruciale à la préparation, l'anticipation et la coordination en matière de gestion des risques. Ces mesures proactives sont indispensables pour assurer la sécurité des communautés environnantes et du personnel de l'entreprise, démontrant ainsi un engagement continu envers la prévention et la protection.

 

LA UNE DU 290725

Publié le lundi, 28 juillet 2025

La une du 28 juillet 2025

Publié le dimanche, 27 juillet 2025

Leçons à retenir

Publié le dimanche, 27 juillet 2025

Des vents violents secouent le pays, de part en part, sèment la panique et ébranlent les esprits. Tout juste comme les malheurs causés par la misère poignante, parmi les plus pauvres du monde, par l’insécurité galopante ne suffisent point pour que d’autres souffrances viennent s’abattre en sus. Des sages et observateurs inquiets ne pouvaient pas ne pas s’interroger pourquoi tous ces maux ? Serions-nous des peuples  maudits ? Négatifs ! Mais, pourquoi ? 

D’abord, nous, les Malagasy, nous avons une maladie incurable : la mémoire courte ! Nous oublions trop facilement. Tellement, nous, notamment les dirigeants, des deux camps, du pouvoir et de l’Opposition et nous les citoyens lambda, on est obnubilés par les difficultés quotidiennes de la vie que nous ne gardions pas en mémoire le passé quoique le plus récent, afin qu’on puisse améliorer les points positifs et corriger les erreurs.  Incapables de tirer les leçons du passé, on retombe au même trou. Durant ces six décennies et demie d’indépendance, si nous étions à même de corriger au fur et à mesure nos tirs, certainement nous avions pu toucher la cible au lieu de revenir à zéro, à l’éternel départ. Résultats, soixante-cinq ans après l’accession à  l’indépendance, le pays tourne en rond et pire, descend de façon irréversible et touche le fond ! Et attention, nous ne pouvons pas faire porter le chapeau sur la tête de quelqu’un d’autre. Nous, les Malagasy, nous sommes responsables, nous-mêmes surtout ceux ou celles qui furent aux manettes du pouvoir, de nos décadences. Certes, des efforts ont été consentis et accomplis, les résultats sont palpables. Cependant, l’ampleur des dégâts et la profondeur des séquelles sont telles que les résultats positifs ponctuels ici et là, finalement des gouttes d’eau jetées dans l’océan, ne parviennent pas à … renverser la vapeur. 

La fête d’anniversaire d’Ambohimalaza qui vire au drame, au macabre et au cauchemar doit nous interpeller et servir de leçon. Un évènement qui fend nos cœurs avec ses macabres cortèges de décès et des victimes qui se soignent encore. Heureusement qu’il y a eu des rescapés. Nos sincères condoléances vont en direction des familles éplorées. Que la grâce du Maitre des cieux puisse les guérir pour toujours ! 

Quelles leçons à tirer ? Ce triste évènement d’Ambohimalaza aurait dû s’arrêter là comme toute fête gâchée par tel ou tel incident. Mais la mauvaise gestion de l’affaire par certaines autorités publiques — en particulier sanitaires — aurait pu aggraver considérablement la situation. Et  les interventions  de certains, suivies de maladresses, au lieu d’apaiser affolent les esprits. En fait, le procureur de la République est la seule personnalité publique habilitée à intervenir en public. Il ou elle rend compte des résultats de l’enquête et des décisions prises par le Parquet à ses supérieurs hiérarchiques. L’intervention du Chef de l’Etat a été perçue pour remettre de l’ordre dans ce brouhaha.

Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le dimanche, 27 juillet 2025

Forte mobilisation du parti TGV à Antsohihy pour sa campagne de redynamisation. La ville d'Antsohihy s'est parée d'orange ce weekend pour accueillir un rassemblement majeur des membres et sympathisants du parti TGV (Tanora Gasy Vonona). Cet événement s'inscrit dans une vaste campagne de redynamisation visant à renforcer les structures du parti à travers le pays. Après les étapes réussies de Mahajanga et Maevatanana, c'était au tour de la Région de Sofia d'afficher sa ferveur. Des militants venus de toute la Région se sont réunis à Antsohihy pour une journée de mobilisation et d'échanges. L'objectif avoué est d’insuffler une nouvelle énergie au parti et de préparer l'avenir politique. Les rues de la ville, colorées en orange, témoignaient de l'enthousiasme des participants. Plusieurs activités ont rythmé la journée, en présence de figures majeures du parti. Les dirigeants locaux ont exprimé leur confiance et leur engagement renouvelé. « Le parti TGV dispose d'une base solide ici, et nous sommes prêts à la raviver », ont déclaré les organisateurs. « Notre objectif est de bâtir un parti fort, capable de faire face et de prendre position sur la scène politique actuelle ». L'importance de l'événement a été soulignée par la présence de nombreuses personnalités politiques, notamment Tia Solofomanga Heriniaina, le maire de Mahajanga, le gouverneur de la Région de Sofia, ainsi que de nombreux députés et élus des Régions de Boeny et Sofia, venus soutenir cette initiative de remobilisation.

 

Felaniriana Hortencia Razazaroanabavy prend les rênes de la Préfecture d’Ambositra. La Maison Orange à Antamponivinany a été le théâtre de la cérémonie officielle de passation de service à la tête de la Préfecture d’Ambositra vendredi dernier. Richard Rakotomalala a cédé sa place à Mme Razazaroanabavy Felaniriana Hortencia, nommée nouvelle préfète par le Conseil des ministres du 2 juillet. Dans son discours d'investiture, elle a clairement affiché ses priorités. "Je m'engage à poursuivre le travail déjà accompli", a-t-elle déclaré, en insistant particulièrement sur la consolidation de la paix et de la sécurité, un héritage précieux de son prédécesseur. La nouvelle préfète a également exprimé son ambition "d'améliorer encore davantage" la situation et s'est dite prête à travailler main dans la main avec toutes les forces vives de la Région pour mettre en œuvre la politique de l'Etat. En poste dans le District depuis 2013, Rakotomalala Richard a eu une carrière bien remplie au service de la Région. D'abord chef de District, il est devenu secrétaire général de la Préfecture en 2016, avant d'être nommé préfet en 2019, fonction qu'il a occupée jusqu'à ce jour. Son mandat a été particulièrement marqué par un effort considérable pour restaurer la paix. Il est notamment crédité d'avoir réussi à sortir la Région de la "zone rouge" de l'insécurité qui la minait en 2019.

 

Canal des Pangalanes : réveiller un géant endormi. Un jalon important pour l'avenir de la côte est de Madagascar a potentiellement été posé hier. Une délégation de la Banque mondiale, conduite par son représentant résident, Fily Sissoko, a effectué une visite de terrain sur le tronçon du canal des Pangalanes reliant Manambato à Toamasina. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'un projet majeur et prioritaire pour l'Etat malgache : la réhabilitation de la navigation sur l'intégralité de cette voie fluviale de Toamasina. Avec ses plus de 600 kilomètres, le canal des Pangalanes n'est pas une simple voie d'eau ; il est le plus long canal du monde. Pour mettre cette dimension en perspective, il est près de quatre fois plus long que le canal de Suez et huit fois plus que celui de Panama. Cet ouvrage titanesque, qui longe la côte est, représente un potentiel économique et logistique exceptionnel. Malheureusement, il est aujourd'hui en grande partie paralysé. Au fil des décennies, l'ensablement progressif de plusieurs zones et l'invasion incontrôlée des jacinthes d'eau ont rendu de larges sections impraticables. La réhabilitation du canal des Pangalanes représente bien plus qu'un simple projet d'infrastructure. C'est la promesse de désenclaver des dizaines de communautés, de stimuler l'économie locale, de réduire les coûts de transport et de créer une alternative durable et écologique à la route.

 

Grossesses non désirées : le Forum parlementaire de la SADC engage le débat. Le Forum parlementaire de la communauté de développement de l'Afrique australe (FP SADC) a franchi une étape significative en ouvrant des discussions sur l'accès à l'avortement sécurisé. Lors d'un atelier organisé début juillet en Namibie en collaboration avec SafAIDS, les parlementaires de la région, y compris des représentants de Madagascar, ont abordé ce sujet délicat dans le but de sauver des vies et de renforcer les droits des femmes. Au cœur des débats se trouve une question de santé publique majeure : les conséquences souvent dramatiques des grossesses non désirées et des avortements clandestins. Conscient de cet enjeu, le FP SADC a initié cet atelier avec un double objectif : renforcer les capacités des parlementaires de la région en matière de droits sexuels et reproductifs, et surtout, travailler à l'élaboration d'une loi type sur l'accès sécurisé à l'interruption volontaire de grossesse. La participation de l'Assemblée nationale malgache à cet événement est une volonté d'ouverture et d'écoute face à une problématique aux conséquences humaines graves. Au-delà de la seule question de l'avortement, l'initiative de la SADC s'inscrit dans une vision plus large. L'organisation aspire à une meilleure approche globale de la part des législateurs en matière de gouvernance des Droits sexuels et reproductifs (DSR). Cela inclut l'accès à la contraception, l'éducation à la sexualité, la prévention des violences basées sur le genre et la garantie de soins de santé de qualité pour tous.a

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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