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Confinement partiel - Stop ou encore ?

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Il y a deux semaines, le Chef de l'Etat Andry Rajoelina avait annoncé l'état d'urgence sanitaire et le confinement partiel pour Analamanga et Toamasina durant 15 jours au moins à compter du 23 mars à midi, justifiée par la "guerre" engagée contre la pandémie du coronavirus. Ces quinze jours arrivent à terme ce week-end. La question que se posent les citoyens malagasy est de savoir qu'en sera-t-il après ? Et ce d'autant que le Président de la République avait par ailleurs déjà indiqué qu'un bilan de l'évolution de la pandémie sera effectué ce jour.

 

La lutte contre la propagation du coronavirus demeure le principal défi de l’Etat malagasy. Dans le cadre de la bataille face à cette épidémie, qui a déjà causé la mort des milliers de personnes dans le monde et avec la présence de 70 cas confirmés à Madagascar, l’Etat malagasy a décidé de commander 5 millions de masques de protection. Hier, le Président Andry Rajoelina a effectué une visite à l’une des unités du groupe Aquarelle, sise à Tanjombato, une des zones franches ayant répondu à l’appel de l’Etat.

 

LA UNE 04 AVRIL 2020

Publié le vendredi, 03 avril 2020


Les autorités ont annoncé hier 59 cas de coronavirus, principalement des cas importés. Mais les observateurs au pays redoutent désormais les cas contacts dont 7 cas au total ont été rapportés hier à 13 heures par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officielle du Centre de commandement opérationnel – COVID-19. Avant-hier, quatre cas avérés de contamination au COVID-19, tous des cas contacts, avaient été annoncés. Il s’agit, pour rappel, de cas de contamination au nouveau coronavirus qui ne sont importés mais au contact avec une personne contaminée venant de l’étranger. L’un notamment est un jeune garçon âgé de 13 ans qui a contracté le virus depuis une de ses proches, une commerçante à Isotry, qui a elle-même contracté le virus depuis un étranger porteur sain venu se fournir en « ravintsara » auprès de son commerce.
En tout cas, des enquêtes ont été rapidement menées par les autorités malagasy pour identifier toutes les personnes ayant été en contact proche avec ces cas contacts pendant leur période de contagiosité. L’ensemble de ces personnes, dites « contacts », auraient été recontactées pour vérification de leur état de santé et mises à l’isolement strict. Des équipes vont également intervenir au niveau des Fokontany où des cas contacts ont été décelés, à l’instar d’Isotry, Ambondrona… pour procéder à des tests de dépistage rapide, des consultations médicales gratuites, des opérations d’assainissement, selon l’annonce faite hier par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle.
Cette situation démontre l’intérêt de respecter les consignes de confinement, lorsque celles-ci sont demandées par les autorités sanitaires, dans l’intérêt de tous, même en l’absence de symptôme. En effet, les cas de contagion locale sont les plus difficiles à maîtriser. Le pire, c’est que ce virus commence à se propager localement et rapidement. Et si cela continue, il serait impossible d’y faire face. En Europe et aux Etats-Unis, où le plus de cas ont été recensés ces dernières semaines, la majorité des personnes contaminées proviennent d’une chaîne de transmission locale.
Même si jusqu’à présent, le taux de transmission local reste faible à Madagascar, il ne faut pas utiliser ces chiffres pour affirmer que la lutte est terminée. Il ne faut pas attendre que des personnes contractent le virus pour commencer à avoir peur. Madagascar est encore dans l’œil de la tempête. Le danger persiste. Madagascar n’a pas d’armes lourdes pour affronter le virus. Le pays ne peut compter que sur la sagesse de sa population. Beaucoup toutefois ne semblent pas avoir conscience du danger qui guette, ce qui peut pousser l’Etat malagasy à être plus intransigeant. Des sanctions à l’encontre des personnes qui sont réticentes à respecter les consignes pourraient être prises le cas échéant.

La Rédaction



 Le chiffre ne cesse de grimper. Si le 30 mars, Madagascar était à 46 cas confirmés au coronavirus, en l’espace de quelques jours, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà identifié 13 autres cas positifs après avoir effectué le test « PCR »  ou  amplification en chaîne par polymérase. Hier, lors du rapport récapitulatif de 13 heures à la Télévision nationale malagasy (TVM), le nombre total de personnes ayant contracté le coronavirus dans la Grande île s’élève à 59 individus avec 7 cas contacts comprenant 5 individus proches du touriste ayant récemment séjourné à Madagascar.  Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta, porte-parole du Centre de commandement Ivato (CCO COVID-19) et non moins doyenne de la Faculté de médecine, 5 nouveaux cas ont été identifiés ces dernières 24 heures. 4 cas positifs  dont 3 déjà affirmés préalablement au TDR ont été déjà annoncés mercredi soir par le Président de la République à la chaîne nationale. Il s’agit d’un homme étranger de 74 ans et un autre  citoyen malagasy âgé de 64 ans positifs au TDR au CCI Ivato. A cela s’ajoute un Malagasy âgé aussi de 64 ans testé positif au TDR mais au Jumbo score Ankorondrano. Le quatrième patient identifié avant-hier est  une passagère de 50 ans ayant voyagé à bord du vol Air France 930 arrivé le 19 mars dernier à l’aéroport international Ivato.  Hier, avant midi, une jeune femme malagasy âgée de 19 ans vient d’être testée positive. Cette personne constitue un cas contact ayant été contaminée à Isotry. 
Parmi les 59 cas confirmés enregistrés, 47 sont symptomatiques. Les 12 autres personnes positives après PCR présentent des signes de fièvre, de toux sèche dont 4 avec des formes de complications respiratoires. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucun d’elles ne présentent les critères de guérison. Il faut attendre la fin du confinement pour se prononcer.

Plus de 500 cas confirmés dans l’ océan Indien
Mercredi soir, le nombre de personnes testées positives au COVID-19 à Maurice a été porté à 161. Le bilan fait également état de 7 décès. Quant à La Réunion, 281 personnes ont été contaminées par le coronavirus avec195 personnes ayant contracté le virus à l’extérieur de l’île et 45 dans le département. Toutefois, depuis le début de l’épidémie, 40 personnes ont été guéries. 10 personnes ont été testées positives au COVID-19 aux Seychelles et plus de 250 personnes sont toujours en quarantaine surveillée. En ce qui concerne Mayotte, le nombre total des cas de coronavirus COVID-19 est avant-hier à 116. Et le 23 mars dernier, les Maldives recensaient 13 cas de contamination au coronavirus dont cinq patients guéris.

5 pays africains épargnés
La pandémie de coronavirus s’est rapidement propagée dans le monde, mais certains pays ne seraient pas encore touchés. Selon la base de données de l’université américaine Johns Hopkins, huit pays excluant les micro-Etats et les petites îles affirment être encore épargnés du coronavirus dont cinq étant en Afrique. Il s’agit de Botswana, Burundi, Lesotho, Malawi et Sierra Leone. Les trois autres se situent en Asie tels qu’Yémen, Turkménistan et Corée du Nord. Ces pays n’ont pas encore officiellement annoncé le moindre cas de contamination, mais cela ne veut pourtant pas dire qu’ils ne sont pas touchés.


Un ouf de soulagement ! Telle fut en gros la plupart des réactions des passagers qui ont été sujets au dépistage massif organisé par l’Etat malagasy depuis mardi dernier dans l’enceinte du CCI Ivato ainsi qu’au Jumbo Score à Ankorondrano.  En dépit d’un nombre infime de cas positifs au COVID-19 (soit 4 cas confirmés lors du premier jour dans les deux sites), la majorité des concernés ont, en effet, été testés négatifs à la suite d’un dépistage rapide effectué sur place. Cette disposition a été prise pour endiguer la propagation du coronavirus dans le pays. Rappelons que ceux ayant été assujettis à ce TDR sont les passagers des derniers vols régionaux et internationaux arrivés à Madagascar sur la période entre le 11 au 19 mars et qui ont déjà été mis en quarantaine pendant une durée de 14 jours.
La présence du Président Andry Rajoelina et de son épouse sur les lieux à Ivato, a particulièrement marqué les esprits. Le couple présidentiel a tenu à participer à cette étape et a même procédé à la remise de passeport et du certificat de fin de quarantaine à chacun des passagers. Des initiatives qui rassurent aussi bien les étrangers que les nationaux concernés par ces mesures de prévention contre la propagation du coronavirus.
Des mesures « efficaces »
« Ce genre d’initiative est louable car permet à tout le monde de savoir que toutes les personnes qui reviennent de l’étranger ne sont pas toutes malades », confie un passager malagasy. En réalité, la plupart des ressortissants malagasy qui sont rentrés au pays à bord des derniers vols en provenance de l’Europe ont été rejetés par la société et considérés comme des individus « dangereux » car pouvant transmettre le virus. Après ce dépistage massif et une fois en possession du certificat de mise en quarantaine, ils pourront donc réintégrer la société sans être considérés comme des parias.
Certains ressortissants étrangers n’ont pas hésité à féliciter les efforts du Président malagasy en faisant une comparaison avec la situation en Europe. « Pour moi, c’est un grand honneur que le Président se déplace. J’imagine que ça rassure déjà les Malagasy et les étrangers. Je le remercie pour ce qu’il fait pour Madagascar, quand on voit ce qui se passe en Europe (…) il a pris de bonnes mesures et il est efficace », confie un ressortissant étranger.
Faut – il rappeler qu’outre ce dépistage massif qui a pris fin hier, le Chef de l’Etat a récemment annoncé la prochaine réouverture de plusieurs laboratoires de la Grande île pour accélérer et multiplier les tests et analyses effectués au nouveau de l’Institut Pasteur dans le but de détecter d’éventuels nouveaux cas du COVID-19.
La Rédaction


L’économie doit continuer à tourner. Face à la crise sanitaire qui sévit actuellement dans le pays, les entreprises ont dû notamment opter pour des changements pour pouvoir continuer de fonctionner. Que ce soit au niveau des PME (Petites et moyennes entreprises) ou des grandes entreprises, de nouvelles dispositions ont alors été prises d’un côté pour leur permettre de continuer  leurs entreprises et d’un autre pour préserver au maximum leurs employés. Il ne faut pas oublier que le Président a déclaré l’Etat d’urgence sanitaire, le 19 mars dernier. Des entreprises, travaillant dans divers secteurs d’activités comme les télécommunications ou encore les services financiers, ont ainsi été réquisitionnées. Directeurs et employés nous racontent alors leurs vécus face à toute cette situation. Ils exposent les changements ainsi que leurs ressentis face à cela.
Propos recueillis par Rova Randria et Solange Heriniaina
« Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients », selon Mamy Rakotobe, directeur des ressources humaines de la BNI Madagascar
« Nous avons pris les mesures barrières bien avant le confinement. Conformément au discours du Président de la République, les banques doivent maintenir leurs activités. Nous avons donc renforcé ces mesures tout en rajoutant de nouvelles dispositions afin de pouvoir fonctionner sous les contraintes que nous connaissons tous, à savoir la prévention et la protection de nos collaborateurs avec des sensibilisations strictes des consignes de sécurité sanitaire dont la dotation de masques, de gels désinfectants ainsi que de savon liquide, sans oublier la prise de température à l'entrée du bureau. Nous avons aussi organisé le transport de tout notre personnel et la sensibilisation par site par des médecins d'entreprise. Une nouvelle organisation de travail a été mise en place également afin de s'adapter à la situation. Le télétravail et la réunion par visioconférence sont particulièrement privilégiés. Le nombre de personnes, personnel ou clients, dans une salle est aussi réduit au maximum, avec obligation de respect de la distance sécuritaire d’un mètre. Les équipes  ont été également divisées sur plusieurs sites afin de limiter les risques en cas de contagion. Le plus important pour nous c'est la santé de tous nos collaborateurs et de nos clients. Nous faisons donc tout notre possible pour les protéger tout en délivrant des services de qualité. Animée par nos valeurs, notre équipe reste engagée et soudée pour faire face à la situation actuelle ».
« Le volume de travail a légèrement augmenté », explique Elodie Ramamonjison, community manager d’une entreprise de télécommunications.
« Nous n’avons pas tellement eu de changement considérable au niveau de notre organisation. D’après le Président de la République, le secteur dans lequel je travaille est un secteur essentiel. Nous sommes donc une entreprise réquisitionnée. Dans ce contexte, mon entreprise a ainsi adopté des mesures égalitaires pour ses collaborateurs. Ainsi, il y a ceux qui partent en congé annuel et ceux qui sont en télétravail, et d’autres, comme moi, doivent venir au bureau. Avant, notre entreprise disposait déjà d’un transport pour son personnel. Ce sont les horaires qui ont été modifiés pour rassurer les employés. Aujourd’hui, nous entrons donc plus tard et nous sortons plus tôt. Quant à la question des mesures sanitaires, nous avons reçu des masques et des solutions hydroalcooliques. Quant aux employés en contact direct avec les clients, ils ont reçu des masques, des gants mais aussi des solutions désinfectantes. Les sorties et les entrées de l’enceinte de notre entreprise ont aussi été restreintes. Nous sommes dans l'obligation d'apporter notre déjeuner de chez nous. Heureusement, nous avons un espace très agréable pour déjeuner avec nos collègues. Le seul hic est que, face au nombre réduit de personnel, le volume de travail a légèrement augmenté. Par rapport aux mesures que mon entreprise a optées pour ses employés, je suis particulièrement rassurée ».
Razanajafy Livaniaina, Ikiray Miel Madagascar: Le fondateur devient également livreur
«  Notre organisation interne a grandement changé durant ce confinement. J’ai arrêté d’employer mes collaborateurs par mesure de prévention. Au lieu de disposer deux livreurs de produits, je me charge toute seule de la tâche. Alors que la demande de miel a fortement augmenté depuis le confinement. Il faut noter que le miel est tellement prisé grâce à ces vertus thérapeutiques. Nos commandes ont doublé durant ces dix derniers jours. Si nous étions à une livraison par semaine, nous recevons maintenant des commandes tous les jours. En plus, les gens préfèrent les services de livraison. Ils ne se déplacent plus dans nos revendeurs. C’est moi qui assure donc toutes les livraisons durant les dix derniers jours. Vu le contexte sanitaire actuel, j’ai déjà pris les mesures nécessaires lors de la livraison. Je ne frappe plus à la porte des clients mais j’attends dans la voiture. Ensuite, je mets les produits dans un panier pour éviter les contacts. Le client, quant à lui, verse directement l’argent dans un sac. Je respecte toutes les mesures sanitaires».
Maya Ralaizafindrakoto, chargé de l’entrepreneuriat à l’ambassade de France: Une évaluation des candidats à travers l’appel téléphonique
« Je suis chargé du projet entrepreneuriat à l’ambassade de France à Madagascar. On recrute en ce moment la deuxième promotion de porteurs de projet. Nous étions à l’étape de la présélection lors de la déclaration du confinement. Par conséquent, on a annulé le pitch final et l’évaluation directe des candidats. Normalement, les porteurs de projet remplissent un formulaire. Ils passent ensuite un entretien d’embauche. Pour ceux qui n’ont pas pu remplir les formulaires, je les contacte par téléphone et c’est à travers notre discussion téléphonique que je les évalue. Par ailleurs, travailler à la maison requiert un peu de discipline et beaucoup de concentration. On est parfois tenté de faire des choses, de regarder la télé, de se reposer ou faire autre chose. Mais l’avantage c’est de choisir nous-mêmes notre heure de travail. On n’est pas obligé de rentrer à 8h du matin et sortir à 4 heures de l’après- midi puisqu’on reste chez soi ».


la une du 03 avril 2020

Publié le jeudi, 02 avril 2020


Alors qu’on a craint le pire, l’affaire s’est donc finalement dénouée sans effusion de sang ou autres violences. Mercredi dernier, les quatre présumés ravisseurs de Tovonazy, ce petit albinos de 6 ans furent arrêtés à Andranovory, Toliara II.  Notons que l’un des suspects est une femme.  La victime n’a plus laissé aucune trace d’elle depuis le soir du 27 février dernier où ils l’ont enlevée à Ankiliabo, Manja. 
D’après le commandant de compagnie de gendarmerie de Manja, ce sont les éléments de la Brigade de police routière (BPR) de Toliara qui ont réalisé ce joli coup de filet. « Les éléments de cette Bpr ont intercepté le 4x4 qui a transporté les quatre suspects mais aussi le petit otage sur la route menant à Toliara », explique notre interlocuteur.
Selon toujours ce dernier, le 4x4 a pu être repéré puis intercepté grâce aux renseignements du fokonolona ,  mais aussi à une étroite surveillance de tous les mouvements et autres déplacements des suspects. Il s’agit donc d’un travail d’arrache-pied de la Gendarmerie dans tout  le Sud-ouest, et que ses efforts ont été donc finalement couronnés de succès dont on connaît le récent résultat à Andranovory.
Pour l’heure, rien ne semble encore filtrer de l’affaire, du moins  concernant la suite, les Forces de l’ordre ne voulant pas encore s’exprimer largement là-dessus. Lorsque nous l’avions eu au téléphone hier après-midi, le commandant de compagnie de Manja, était, lui aussi, en route vers Toliara et n’avait pas beaucoup de choses à révéler. Actuellement, les quatre individus incriminés dans l’affaire sont encore soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Toliara. D’après également cette information, les parents du petit Tovonazy seraient déjà en cours de chemin pour récupérer leur progéniture à Toliara.
Pour un bref rappel des faits, le kidnapping s’est produit la nuit du 27 février dernier, précisément vers 1h du matin au domicile même du petit Tovonazy à Ankiliabo. D’après une information glanée par le commandant de la Brigade de gendarmerie locale, l’acte s’est produit sur les berges du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la région du Sud-ouest, dans le District de Manja.

Les  quatre inconnus qui  ont perpétré l’acte étaient armés d’au moins deux fusils de chasse. Les ravisseurs et leur otage ont pris la direction du Sud-ouest. Des villageois ont tenté d’intercepter la pirogue qui les transportait. Mais l’issue de cette tentative fut sanglante : les bandits ont ouvert le feu sur leurs poursuivants. Résultat : deux membres du fokonolona sont blessés. Depuis, les habitants des rives dudit fleuve sont en état d’alerte maximale, tandis qu’avec l’aide du fokonolona, une équipe de gendarmes s’était lancée dans les recherches des traces des ravisseurs et de leur petit otage. Le plus important dans cette affaire, c’est que, non seulement, on a rendu la liberté  à l’enfant mais il est également sain et sauf.
Franck R.



Les premiers cas du COVID -19 annoncés, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la décision de déclarer Madagascar en état d’urgence sanitaire. De cette mesure, des secteurs d’activité privés ou publics pourraient être réquisitionnés dans l’intérêt général et l’ordre public. Le domaine de la communication figure parmi les secteurs d’activité en se référant à la décision prise par le ministère de la Communication et de la Culture. L’objectif de ce dernier, en prenant cette mesure, c’est de mettre tout le monde au même niveau d’information et  permettre aux voix officielles de s’exprimer  sur la situation journalière de l’évolution de la pandémie à Madagascar. La plus importante c’est de donner un coup de frein aux rumeurs qui, tôt au tard, risquent de créer un désordre dans le pays avec en sus l’évolution des technologies de la communication. Les citoyens ne savaient plus à quel saint se vouer auparavant étant donné que des soi-disant informateurs avancent des informations erronées dans un but ignoré mais connu pourtant par tous. En réquisitionnant la presse privée, notamment les radios et les Tv, l’Etat veut que les citoyens soient informés en temps réel des mesures prises par les responsables étatiques et de la situation sanitaire exacte du pays. Les dirigeants de ces audio-visuels ont été ainsi priés de diffuser à des tranches d’heures bien définies les informations officielles concernant le COVID 19, à 13 et 20 heures.
Ces derniers jours pourtant, des voix tentent de dénigrer cette disposition prise par le MCC en arguant son illégalité et au nom, selon eux, de la liberté d’expression ou de la presse libre. Une position incompréhensible néanmoins mais également irresponsable. Dans une situation exceptionnelle et face à un adversaire commun en l’occurrence le COVID- 19 qui, notons-le, ne distingue pas les personnes à infecter : opposants ou pro-régime, chrétiens, musulmans ou athés, riches ou pauvres, ceux qui ont entre les mains « un pouvoir » devraient en principe unir leur voix.
Le débat juridique concernant la légalité ou non de la réquisition s’avère du coup inopportun. La citoyenneté doit primer sur toutes autres considérations.  On s’étonne ainsi d’entendre des voix « rebelles » qui inventent un cas et créent un débat futile et honteux alors qu’il y a des plus urgents à régler.
La rédaction

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Editorial

  • A la portée
    Le schéma de la victoire de la candidate n° 7, porte-flambeau du régime Orange aux communales et municipales du 11 décembre d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, se dessine à l’horizon. Une victoire à la portée de main en faveur de la seule femme en lice et une logique de l’échec aux autres notamment les deux supposés challengers à savoir le candidat n° 2, Tahiana Razafinjoelina, et celui du n° 4 Tojo Ravalomanana face à Harilala Ramanantsoa, la … candidate du pouvoir.

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