Les passagers en provenance de l’étranger, ayant voyagé sur les vols du 19 mars 2020 ont passé leur dernier test, hier, au CCI Ivato. Par conséquent, un d’entre eux est testé positif, c'est-à-dire, il était déjà en contact avec le coronavirus. Durant les trois jours de dépistage massif du COVID 19, 12 passagers sont testés TDR +, dont 7 passagers ayant voyagé entre les 11 et 15 mars, 4 pour les vols du 16 au 18 mars et un hier.
Sitôt après l’obtention des résultats, des prélèvements nasals ont été envoyés à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) afin de rechercher le virus dans leurs corps (PCR). Mais, en attendant la confirmation du résultat, ils sont déjà mis en quarantaine. Jusqu’à hier, 6 résultats sur les 11 TDR+ ont été reçus et on a constaté que 3 d’entre eux ont été testés positifs, c'est-à-dire porteurs du coronavirus. Il s’agit d’un étranger de 74 ans et deux Malagasy de 64 ans.
Concernant les autres passagers qui sont testés négatifs et ayant reçu leur certificat de fin de mise en quarantaine et qui habitent dans les Régions, une autorisation spéciale leur est délivrée afin qu’ils puissent rejoindre leur foyer. D’après le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa, ils doivent se munir dudit certificat. Pour ces passagers, le risque d’attraction de la maladie est au même niveau que celui des masses.
En rappel, le TDR repose pour la plupart sur des techniques immunologiques classiques et des applications de la réaction antigène-anticorps. On recherche des anticorps développés chez le patient, dans son sang principalement. Il n’est pas suffisant pour connaitre la situation d’une personne, mais doit être renforcé à travers un PCR, effectué uniquement par l’Institut Pasteur de Madagascar.
Anatra R.
Une « lecture entre les lignes » des récentes déclarations du Président de la République, Andry Rajoelina, et du porte-parole du centre de commandement opérationnel COVID-19, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, laisse penser que des patients atteints du coronavirus actuellement en cours de traitement dans les hôpitaux dédiés à cette pandémie présentent des signes encourageants de guérison. Une preuve - qui attend d’être confirmée dans les prochains jours – de l’efficacité du protocole mis en œuvre actuellement à Madagascar pour traiter cette maladie.
Lors d’une de ces précédentes interventions télévisuelles en effet, Andry Nirina Rajoelina avait affirmé que l’état des individus confirmés porteurs du coronavirus et déjà pris en charge dans les établissements dédiés à cet effet est « porteur d’espoir ». Hier, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, sans pour autant franchir le Rubicon, a laissé entendre que l’état de santé de certains de ces mêmes patients, sans aucune précision sur leur nombre, évolue favorablement. A titre d’exemple, elle a cité les cas de ceux qui étaient auparavant sous assistance respiratoire mais qui ne le sont plus désormais. Selon toujours la doyenne de la Faculté de médecine, il faut cependant attendre que les critères de guérison soient satisfaits pour pouvoir déclarer qu’un patient est totalement guéri.
A noter que, sans que cela n’ait été déclaré officiellement jusqu’ici, c’est le protocole à base de hydrocychloroquine associé à l’Azithromycine qui serait mis en œuvre à l’heure actuelle à Madagascar pour traiter les malades déclarés au COVID-19. Selon une étude menée courant mars sur 80 patients soumis à ce protocole à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille dirigé par le Professeur Didier Raoult (celui qui est en quelque sorte l’inventeur du traitement), la plupart des patients ont connu une «diminution rapide» de leur charge virale, en moins d'une semaine. S’agissant du même virus et du même protocole pour le combattre, le même scénario devrait être observé à Madagascar.
A la date d’hier, malgré une augmentation plus ou moins continue du nombre de cas confirmés, la Grande île ne déplore aucun décès parmi les patients pris en charge. Par ailleurs, une surmortalité - un des signes que le COVID-19 peut avoir déjà fait des victimes parmi la population non dépistée - n’est encore constatée jusqu’ici. A rappeler que c’est le 4 avril prochain au plus tard qu’on sera fixé sur l’efficacité de l’association hydrocychloroquine/Azithromycine dans le traitement des patients atteints du COVID-19 à Madagascar.
La Rédaction
Ça y est ! C’est le confinement total en marge du COVID-19 pour le président de l’association « Ny fanahy no maha-olona » Ny Rado Rafalimanana. Après son arrestation par l’EMMOREG au CCI d’Ivato mercredi dernier, puis son déferrement au Parquet d’Anosy, l’homme fut immédiatement placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
Pour le moment, les vrais motifs de sa détention provisoire échappent encore au public. Sauf que des bribes d’informations, glanées auprès de sources concordantes, ont révélé que le concerné aurait semé le trouble dans l’organisation même de la campagne de dépistage au COVID-19 se déroulant au Centre de conférence international ou CCI Ivato. Mais l’autre chef d’inculpation semble être plus grave pour Ny Rado Rafalimanana. Il aurait également accusé publiquement les Forces de l’ordre de corruption, toujours à propos de l’organisation observée sur place. Or selon des sources confirmées, les Forces de l’ordre n’ont fait que bouleverser momentanément l’organisation en donnant la priorité à des personnes souffrant d’infirmité, de passer avant tous les autres clients venus pour ce dépistage.
Sans doute, et ce, à la lumière des propos d’un témoin oculaire, que le numéro Un de «Ny fanahy no maha-olona » se serait-il trop offusqué ou se serait montré trop impatient par le fait que son beau-frère qu’il a accompagné à l’endroit pour le même objectif, a été dépassé par d’autres clients à cause du chamboulement momentané de l’organisation dans l’accueil de ces derniers ?
Enfin, la plainte déposée par un plaignant à son encontre pour une affaire louche, expliquerait partiellement ainsi cette mise en détention provisoire de Ny Rado Rafalimanana. Pour avoir le cœur net, nous avons cherché à obtenir auprès du service des Forces de l’ordre chargé d’enquêter sur cette affaire, la confirmation sur les chefs d’inculpation dont on incrimine le concerné. Mais jusqu’à la fin, notre source s’est montrée plus que jamais prudente et aussi moins loquace sur ce sujet.
Décidément donc, le président de l’association « Ny fanahy no maha-olona », n’est pas prêt d’arrêter de faire parler de lui alors qu’il est déjà frappé d’une interdiction de sortie du territoire (IST) pour plusieurs autres dossiers sales le concernant. Les dés sont donc jetés pour l’homme qui a toujours jeté un pavé dans la mare lors de récentes élections qu’a connues le pays.
Franck R.
Seuls les imbéciles ne changent pas. La Fédération malagasy de football (FMF) est censée être dirigée par des personnalités supposées intelligentes, il n’y a ainsi aucune raison pour qu’elles ne reviennent pas sur leur décision d’octroyer à TED Holding le statut d’équipementier des Barea de Madagascar. Aucun contrat, en principe, n’est signé jusqu’à maintenant avec cette société mais les points faibles de celle-ci, dévoilés au public, devront faire réfléchir plus d’un membre du comité exécutif à ne pas se verser dans le ridicule et dans le déshonneur.
La Police a arrêté deux suspects dans le District de Toliara II. Ils venaient de perpétrer une attaque à main armée mardi dernier dans le quartier de Besasavy Maninday, Commune rurale de Mitsinjo Betanimena. Tout a démarré par l'alerte donnée par le « fokonolona » local à la Force d'intervention de la Police (FIP) ainsi qu'au Commissariat central de Toliara à propos d'un assaut de bandits ayant ciblé un cash-point situé dans le secteur sus-mentionné.
Les images atroces montrant ces véhicules réduits en un amas de tôles froissées, parlent d'elles-mêmes. Il s'agit de cet accident survenu vers 16h mardi dernier sur la voie rapide située au niveau de Tsarasaotra, sur l'Imamba, et qui a coûté la vie à une personne, mais aussi occasionné de graves blessures sur deux autres. Les faits. Un véhicule tout-terrain de marque Nissan AX était entré en collision avec un minibus Mercedes Sprinter.
Le nombre des personnes contaminées en étant en contact avec les passagers positifs au Covid-19, suite à une analyse effectuée par l'Institut Pasteur de Madagascar, s'accroit. Au cours de ces dernières 24 heures, plus précisément entre mardi après-midi et mercredi à 12 heures, 4 autres sujets contacts, tous de nationalité malagasy, viennent se rajouter aux deux autres identifiés la semaine dernière. Selon le Professeur Vololontiana Marie Hanta, hier lors du rapport récapitulatif de 13 heures à la Télévision nationale malagasy (TVM), il s'agit de deux hommes âgés respectivement 30 ans et 49 ans, un adolescent de 13 ans, et une femme de 43 ans.
7 cas positifs ont été détectés, hier, durant le dépistage massif du Covid 19, pour les passagers en provenance de l'étranger, ayant voyagé sur les vols du 11 au 15 mars 2020. Cependant, d'après le Professeur Zely Randriamanantany, premier responsable du centre de Test de diagnostic rapide (TDR) au CCI Ivato, ce test n'est pas suffisant pour confirmer que ces passagers sont atteints ou non du coronavirus. Certes, la période d'incubation de la maladie, qui est de 7 jours est déjà dépassée, et ils ne sont pas malades. « Ces personnes sont peut-être testées positives, mais seules les analyses PCR (réaction en chaîne par polymérase) effectuées par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) peuvent confirmer si ces passagers sont atteints ou non par la maladie. Une analyse PCR recherche le virus », explique-t-il.
La contribution de tous est la bienvenue. Aujourd'hui, le monde fait face à une importante crise sanitaire. De ce fait, tout le monde doit s'engager pour que toute la population mondiale, et en particulier la population malagasy, puisse vaincre ce virus, d'où la multiplication des dons faits par des entreprises engagées dans cette cause commune. Dans ce contexte, l'industrie minière Ambatovy a ainsi offert des produits de première nécessité (PPN) pour appuyer le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) de Toamasina.
Un coup de pouce pour le secteur privé. Le Gouvernement favorise les entreprises qui œuvrent dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Après l'annonce d'un vaste et généreux Plan d'urgence sociale par le Président de la République, les autorités ont lancé un appel à la solidarité à l'endroit du secteur privé. Afin de motiver les entreprises, les dépenses complémentaires ou dons utilisés directement dans la lutte contre le Covid-19 seront déduits de l'impôt sur le revenu. « C'est une mesure exceptionnelle en cas de catastrophe ou état d'urgence. Auparavant, le Fisc accepte uniquement les charges normales dans la déclaration comptable des entreprises. Les dons n'étaient pas déductibles également », explique Germain, directeur général des Impôts, hier.