Les litiges fonciers représentent encore des problèmes majeurs dans le pays. Effectivement, le conflit entre la société COMADIS et l’Eglise Pentekotista Mitambatra Fandresena - située à Ankorondrano Atsinanana, date depuis des années. Et pas plus tard qu’hier, les éléments de l’Etat-major mixte opérationnel (Emmo-Reg), accompagnés d’un huissier de justice, ont effectué une descente sur les lieux afin d’accomplir le jugement du Tribunal. Ce dernier ordonne l’expulsion des occupants des lieux puisque le terrain appartient à ladite société se trouvant non loin de l’endroit. D’après l’explication d’un responsable au sein de l’entreprise COMADIS, l’église en question a été déjà avertie lors de la sortie de cette décision du Tribunal pour que les squatteurs libèrent la propriété avant la démolition de l’église.“ Nous n’avons pas encore l’intention de démolir cette église, mais seulement de clôturer le terrain puisqu’il nous appartient ”, avance ce responsable.
L’affaire a été déjà conduite trois fois devant le Tribunal. A l’issue des audiences, la société COMADIS a toujours eu gain de cause, notamment en Première instance, en Cour d’appel et en cassation. D’ailleurs, cette entreprise dispose d’un titre de propriété, tandis que l’Eglise Pentekotista Mitambatra possède seulement un acte de vente dont la véracité a été remise en cause. D’autres doutes planent sur cette affaire dont un ex-responsable du Fokontany est impliqué. L’ordre d’expulsion a eu lieu dans la matinée d’hier où une culte matinale s’est encore tenue à l’église. Les deux parties ont confirmé chacune être le propriétaire du terrain litigieux.
La Rédaction
Insaisissables ! Quatre personnes frappées d’avis de recherche depuis deux, cinq mois et douze mois courent toujours dans la nature et hument encore l’air libre. Ces recherchés ont défrayé la chronique policière et judiciaire malagasy, de ces derniers mois, en accomplissant des actes répréhensibles, meurtre et arnaque. En dépit des avis, les Forces de l’ordre n’arrivent pas à appréhender les fugitifs faisant ainsi naître le doute au sein de l’opinion et notamment de leurs victimes sur la volonté réelle de les mettre à l’ombre. Alain Zaheraly Rostand, Eric Mario dit Rambo, Ramangasoavina Gérald et Jo Willy Rabe, telles sont les identités de ces personnalités qui se sont versées dans des affaires lugubres.
Les deux premiers, des Indopaskistanais, sont accusés de meurtre d’une jeune fille prénommée Tinah à Toliary en 2017. A l’issue de leur procès, ils étaient condamnés à une lourde peine de prison à vie à Tsiafahy. Pourtant, les deux prisonniers ont dû être par la suite transférés dans un bled perdu situé dans le Sud profond, précisément à la prison de Vohitany, dans la Commune rurale d’Ejeda, d’où ils s’étaient évadés l’année dernière. Des témoins sur place affirment que le centre de détention se trouve dans une situation trop précaire, du moins du point de vue équipement et infrastructurel. Des riverains avancent que cette prison n’a ou presque même pas de porte. Ce qui aurait dû faciliter l’évasion des deux Indopakistanais. Depuis, nul n’est plus en mesure de savoir si les fugitifs, qui restent désespérément introuvables, ont pu quitter clandestinement la Grande île, ou au moins se terrer quelque part sur place.
Le cas du fugitif Herilanja Gérald Ramangasoavina, est lui aussi probant. Le fuyard est recherché par le Bureau anti-corruption ou BIANCO et les Forces de l’ordre pour deux dossiers sales ayant trait à la corruption et à l’escroquerie dont on l’incrimine. En effet, ce gérant de la société Mada Terrain a sur le dos 3600 plaintes de victimes pour son projet « Tany Gasy » auprès du BIANCO, de la Police économique et d’autres services de Police pour escroquerie. Il s’agit d’une opération qui consiste à vendre à des particuliers des terrains se situant dans la périphérie de la Capitale, tout en offrant une facilité de paiement. Or, les mois ont passé sans que les acquéreurs n’aient reçu ni le titre ni la moindre parcelle de terrain alors que les acheteurs ont déjà effectué leur paiement. Mais le fugitif est également poursuivi dans l’affaire « Villa Elisabeth ». Il s’agit de la propriété mise à la disposition de l’ancien Président feu Zafy Albert en sa qualité de Chef de l’Etat. Depuis 2017, le BIANCO a également demandé le concours des services de Police pour rechercher et procéder à l’arrestation du gérant de la société Mada Terrain Ramangasoavina Herilanja Gérald, figurant dans la liste des personnes soupçonnées pour la vente de la Villa Elisabeth.
Enfin, Jo Willy Rabe, propriétaire de Sourc’in Voyage. Les Forces de l’ordre n’ont jamais réussi à l’attraper à la suite de multiples arnaques dont ses victimes se comptent par milliers. En effet, l’affaire Sourc’In voyage est l’une des plus grandes et plus récentes arnaques signées Jo Willy Rabe au pays. Après avoir engrangé des sommes faramineuses de ses victimes à la suite d’offres alléchantes de soi-disant voyages organisés aux Etats-Unis, en Australie, à Dubaï, en Chine ou à Maurice, l’homme a disparu totalement du circuit…Exaspérées, ses victimes veulent intenter une action judiciaire contre le PDG de Sourc’in Voyage, ou au moins cherchent à se faire rembourser. Ce qui n’est pas sans rappeler l’opération « bidon » « ordinateur pour tous » de JK Group ou encore « power balance » à l’époque, encore son autre signature.
L’arrestation de ces quatre individus donnera sans doute de la crédibilité à nos vaillants policiers et gendarmes dont certains éléments sont accusés à tort par une frange de l’opinion d’être de mèche avec ces voyous et connaissent l’endroit où ils se terrent. Une affirmation gratuite que nos Forces de l’ordre vont certainement démentir par des actions concrètes.
La Rédaction
Pour la toute première fois depuis son histoire, la RN44 avec ses 160 km qui, rappelons-le, a fait l’objet d’un « Velirano » du Président Andry Rajoelina durant sa campagne présidentielle, va enfin être réhabilitée intégralement sur toute sa longueur. Le Gouvernement malagasy a, aujourd’hui, trouvé les financements nécessaires pour prendre en charge sa totale et effective rénovation via ses propres ressources internes et la concurrence des partenaires tels que la Banque mondiale.
En effet, la Banque mondiale a signé un accord de financement pour des travaux de bitumage de la RN44 sur près de 113 km pour un montant de plus de 65 milliards d’ariary. Les travaux sur les premiers 40 km reliant Marovoay (PK20) à Amboasary Gare (PK60) ont déjà été entamés et sont assurés par l’entreprise CGC (China Engeneering Corporation). Les 73 km restants, qui font l’objet du Projet d’Appui à la Connectivité des Transport (PACT) partant d’Amboasary Gare (PK60 jusqu’à Vohidiala (PK 133), donnent lieu actuellement à un appel d’offres quant à son exécution et devraient débuter cette année 2020.
Par ailleurs, les fonds propres du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP) prendront en charge, pour un montant de près de 21 milliards d’ariary, les travaux non financés, comme par exemple la construction d’un radier alvéolé à Lohafasika (PK160) ou le bitumage de la bretelle menant à l’Aéroport d’Ambatondrazaka et la réalisation très attendue de l’aménagement de la chaussée et la construction d’un radier à Manaingazipo, point noir bien connu des usagers de la RN44. Ces travaux financés par le MAHTP sont actuellement en cours de réalisation.
Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, maître d’ouvrage de l’ensemble de ce grand projet, travaille activement et effectivement, et ce afin que la RN44 soit bien partie pour ne plus rester à l’état virtuel de la promesse. D’ailleurs, de nouvelles normes et structures de chaussées ont été établies dorénavant pour avoir des infrastructures routières de qualité et durables.
Les rizières de l’Alaotra seront ainsi enfin accessibles, et les produits de cette région pourront facilement être écoulés à travers toute l’île, ce qui permettra de progresser vers la réalisation d’un autre Velirano d’atteindre une autosuffisance alimentaire.
Les 160km pour aller à Ambatondrazaka ne seront plus, pour très bientôt, qu’un trajet de trois heures et quelques, contre un calvaire de huit heures de route auparavant. Charge à la population malagasy, d’ensuite respecter ces infrastructures et d’en user de façon citoyenne afin qu’elles durent et perdurent pour être des « Fotodrafitrasa ho lovain-jafy ».
Durant des années, la Route nationale 44 reliant la ville de Moramanga à Ambatondrazaka a fait couler beaucoup d’encre et a été sujet de débats et discussions houleuses. Politiciens et dirigeants d’antan ont fait pratiquement de cette route, longue de 160 km, leur cheval de bataille électorale.
La Région d’Alaotra Mangoro comme nous le savons tous, constitue le principal grenier à riz de Madagascar et cette route sera l’artère principale qui reliera cette région aux autres parties de la Grande île. Mais force est de constater que jusqu’ici, elle restait quasiment impraticable durant la saison des pluies. Et pourtant, depuis plusieurs décennies, ce ne sont pas les financements qui ont manqué, annonçant très souvent des débuts de travaux sur telles ou telles portions à grand renforts de discours tout aussi éphémères que les travaux effectifs.
De nombreuses études ont été réalisées sur les points les plus critiques de la RN44, comme ce fut le cas par exemple entre 2006 et 2008 pour la mise en place de couches de roulement sur 81 km sans pour autant aller jusqu’au bitumage ou la construction de plusieurs ponts en 2012. Mais jamais cet axe n’a été traité dans la totalité de ses 160 km, malgré les nombreuses demandes répétées et justifiées des nombreux usagers.
Le traitement systématique par les agents d'une société, en vue d'une désinsectisation du local abritant la société Gamma Textile, une entreprise franche spécialisée dans la confection à Anosizato-ouest, a très mal tourné samedi matin dernier. Au moins 70 salariés qui ont travaillé dans le hangar, ont été victimes de malaises liés à une intoxication d'origine chimique plus ou moins sévère : vertige, difficulté à respirer, syncope, etc. Des salariés s'écroulaient ainsi les uns après les autres. D'autres n'ont perdu connaissance qu'une dizaine de minutes après qu'ils ont quitté précipitamment l'usine. « J'ignore ce qui s'était passé. Mais il y avait cette odeur particulièrement tenace rendant l'air irrespirable », se souvient une femme.
Soumise à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 24 décembre 2019. La Loi n° 2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) fait partie des 6 dossiers en instance auprès de cette juridiction constitutionnelle. Elle y sera ainsi soumise au contrôle de constitutionnalité. Si cette loi s’avère conforme à la Constitution, elle passera au Président de la République pour sa promulgation. Sa publication dans le Journal officiel confirmera sa mise en vigueur. Toutefois, un décret d’application s’impose en cas de nécessité de précision des modalités. Toutes ces étapes à suivre avant l’application de la loi sont attendues cette année 2020.
Simple fait du hasard ? Concours fortuit de circonstances ou simple coïncidence de faits ? Les réalités sont là ! Le chiffre 13 semble, apparemment, porter bonheur à notre Président et par extension le pays entier. Un chiffre craint par certaine civilisation d'un autre continent surtout s'il tombe un vendredi. Par contre, dans d'autres contrées quelque part en Palestine, il y a plus de deux mille ans, il incarna l'espoir et porta du baume au cœur. Quand il fallait remplacer le Douzième, le traitre, qui s'était suicidé, les Onze avaient dû choisir un autre Douzième, Matthias, en fait un Treizième, en lieu et place du traitre, Judas. Ce fut l'apaisement pour les Apôtres !
Conclusion hâtive. Des propos malveillants véhiculés sur les réseaux sociaux font l'état de l'implication d'une société malagasy dans la fuite du Franco-libanais Carlos Ghosn, ex-Pdg du groupe Renault- Nissan du Japon où il était détenu des mois pour des présumés malversations financières. A la veille de la fin d'année 2019, celui-ci a déjoué la surveillance des autorités japonaises et s'est enfui du pays du Soleil levant pour rejoindre le Liban via la Turquie. C'est dans ce dernier pays qu'opère effectivement la société MGN Jet, première compagnie de location de jets en Turquie. Carlos Ghosn a pu s'enfuir de son pays de détention à bord de deux jets privés loués par cette société turque à deux prestataires différents, dont la compagnie Qatar Executive qui gère et exploite un des jets de TOA Aviation Madagascar depuis quelques mois.
Les éléments du Service central des enquêtes spécialisées (SCES) de la Police, ont interpellé 5 ressortissants chinois dont une femme pour trafic de femmes malagasy vers la Chine. Ces arrestations remontent vendredi dernier dans un hôtel sis à Ivato. Tout a démarré en mois de décembre 2019 lorsque la Police était renseignée sur les agissements d'une inconnue, de nationalité chinoise. Elle serait une entremetteuse à la recherche de femmes malagasy en vue de les marier à des Chinois.