Son crâne a failli éclater sous les coups que les gens, très nombreux à le tabasser, lui avaient assenés ! Il, c'est cet inconnu surpris d'avoir cherché à voler une volaille à Andohalo, vers le milieu de la matinée, hier. Les riverains lui ont infligé une sévère raclée à la suite d’un constat de vol dont il est le suspect. On peut dire que celui-ci a failli y laisser sa peau si la Police n’est pas intervenue à temps. A leur arrivée, les Forces de l’ordre ont dû à la fois ramener l’ordre sur les lieux tout en faisant disperser les riverains, mais aussi interpeller le suspect.
Retour à la normale. Les usagers de la route, à commencer par les automobilistes en passant par les piétons, ont repris leurs habitudes. Comme à l’accoutumée, les embouteillages se sont installés au niveau des quartiers chauds de la Capitale. Dans la partie d’Ambanidia, Andrefan’ Ambohijanahary, Anosy, Tanjombato, les abonnés des transports en commun ont souffert le martyr pour arriver à destination. « Pour ne pas arriver en retard au boulot, j’ai emprunté le trajet Mahamasina pour rejoindre Manakambahiny . Malheureusement, j’ai été quand même coincée dans un embouteillage monstre», avoue une passagère. Pour un autre usager, il a dépensé au moins trois heures pour parcourir Tsimbazaza, Mahamasina, Andrefan’ Ambohijanahary. Dans d’autres localités, l’attente a été aussi plus longue. « Je suis arrivée à Anosizato vers 11 heures et avec les bouchons, il m’a fallu deux heures pour rejoindre Ankadimbahoaka. Actuellement, il est 14 heures et je me situe toujours à Ambanidia », déclare un habitant d’Ambatoroka. Et ces derniers jours, notamment avant l’arrivée du Pape et juste après son départ, l’axe Anosy- Tanjombato a été inaccessible. Hier vers 16 heures, aucune voiture n’a pu avancer d’un mètre en l’espace d’une heure. Les conducteurs ont dû couper le moteur et rallumer la radio pour passer le temps.
Le Pape François a définitivement quitté le pays, hier, vers 09h30 du matin à bord d’un avion de la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar. En partant, il a laissé une lourde tâche à l’église catholique de Madagascar, à l’Etat malagasy mais surtout aux jeunes chrétiens. Entre protection de l’environnement et lutte contre la corruption, sans oublier l’usage des technologies à bon escient, il y a de quoi faire !
Dossier réalisé par Rova Randria
Au lendemain du départ du Saint-Père, l’enthousiasme et la ferveur des chrétiens se ressentent encore, dans les médias mais aussi dans les réseaux sociaux. Les messages forts de la visite papale résonnent dans l’esprit et dans la bouche de tous. Après l’assimilation de tous ces messages, il est maintenant l’heure d’agir pour que la venue du Pape François à Madagascar ne soit pas une simple visite, mais plutôt un nouveau départ pour le pays accompagné de changements radicaux, et ce, à tous les niveaux pour le développement de la nation. « Nous ferons en sorte de nous rapprocher encore un peu plus des croyants pour qu’il y ait des changements à tous les niveaux. Instaurer le développement du pays à travers l’éducation, les actions sociales mais aussi dans l’appui des plus démunis. Pour cela, nous allons donc renforcer nos actions comme l’a demandé le Pape » notifie le père Germain, vice-coordonnateur de la visite du Pape à Madagascar, hier, lors de la cérémonie de congé du chef suprême de l’église catholique romaine, à l’aéroport international d’Ivato. En tout cas, l’église catholique à Madagascar encourage tout le monde à agir et à s’engager afin de rendre effectif tous les souhaits de sa Sainteté pour la Grande île. « La protection de l’environnement figure parmi les priorités pour le Pape François.
Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a remercié son peuple pour l’accueil réservé au Pape François. Dans une vidéo diffusée hier dans la soirée, le Chef de l’Etat malagasy a adressé un message à la population malagasy. Un enregistrement de moins de trois minutes en langue malagasy dans lequel le locataire d’Iavoloha salue l’accueil du Souverain pontife « dans la sagesse, dans l’amour et dans la paix ». Il a soutenu que la visite du Pape François aura apporté « une ferveur spirituelle et l’espoir pour l’avenir et surtout pour les objectifs que nous nous sommes fixés ensemble, à savoir la victoire contre la pauvreté et la corruption dans le pays ». Le Chef de l’Etat estime que les Malagasy ont, durant la visite du Pape François, montré leur solidarité, leur unité et leur sagesse, des comportements que le numéro Un de l’Etat espère être utilisés pour le redressement du pays. Dans son allocution, le Président Andry Rajoelina n’a également pas manqué d’exprimer sa reconnaissance vis-à-vis de l’église catholique, notamment le Cardinal et les évêques, de saluer la sagesse et la compétence des Forces de l’ordre, de remercier l’apport et l’aide des différents collaborateurs et notamment des entreprises qui ont permis « cet accueil grandiose ». En dernier lieu et non des moindres, le Président a remercié la population malagasy pour les prières récitées pour cette visite du Pape et pour l’avenir du pays.
Lundi dernier, un jeune suspect de 20 ans fut arrêté par les limiers du commissariat d’Itaosy. En réalité, le concerné a été recherché depuis longtemps par la Justice, qui l’a frappé d’un mandat d’arrêt. Vers le milieu de la matinée ce lundi- là, une femme, la même qu’il a déjà agressée il y a quelques mois de cela, retombait dans le piège du bandit à Amboatavo Itaosy. Mais la victime a rapidement appelé la Police. Dès que le suspect a vu les Forces de l’ordre venir vers lui, l’agresseur a voulu prendre la fuite. Mais il n’a pas pu aller plus loin car les limiers l’ont attrapé quelques mètres à peine plus loin. Durant son audition, il a reconnu que ça fait des années qu’il pratique le banditisme et prend des piétons pour cible. Et qu’il subtilise systématiquement des téléphones et des sommes d’argent. Les riverains peuvent donc pousser un ouf de soulagement après l’interpellation de ce dangereux bandit, qui a eu déjà maille à partir avec les Forces de l’ordre, la Justice notamment.
F.R.
C’est officiel ! Marc Ravalomanana brigue bel et bien le poste de maire d’Antananarivo pour les prochaines élections municipales et communales en novembre prochain. Le « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara » (RMDM) a annoncé sa candidature lors d’une conférence de presse dans la matinée d’hier. Notons que le concerné ne s’est jusqu’ici pas prononcé sur cette candidature. La confirmation ou non de cette candidature interviendra demain, jour de clôture du dépôt des candidatures auprès des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures pour les communales. Une candidature qui serait à la fois téméraire et ridicule dans la mesure où il souhaite succéder à sa propre épouse dont le bilan est plus que négatif. Faut – il encore rappeler la décadence de la ville des mille depuis l’arrivée de l’ancienne première Dame à l’Hôtel de ville. Amoncellement d’ordures, gabegie dans la circulation et dans la gestion des marchands ambulants, magouilles en tout genre et vente illicite des patrimoines de la ville, aménagement catastrophique de tous les marchés transformés en box commerciaux à chaque recoin, etc. Le passage de la famille Ravalomanana a fait beaucoup de bruit mais dans le mauvais sens du terme.A se demander si la Capitale malagasy est vraiment condamnée à subir les manœuvres sournoises des Ravalomanana et consorts. Quoi qu’on dise, l’échec de Lalao Ravalomanana est aussi l’échec de Marc Ravalomanana puisque ce fut l’ancien président même qui a fait la propagande de sa femme. Une propagande qui s’est avérée mensongère puisque la promesse en vue de l’aide des bailleurs de fonds n’aura été qu’une illusion. D’après les explications des membres du RMDM, le statut de Marc Ravalomanana en tant que leader de l’opposition lui confère le statut de candidat légitime pour briguer de poste de maire d’Antananarivo. Un calcul politique déplorable qui fait abstraction de toute perspective de développement de la Capitale.
Le voyage d’Etat et pastoral du Pape François en terre malagasy, en particulier, et dans l’océan Indien en général, tire à sa fin. Comme partout ailleurs, le Pape débarque avec une double casquette, à la fois Chef d’Etat et pasteur. Le Saint-Siège est une institution étatique reconnue en tant que telle par les Nations Unies depuis 1964. Son représentant officiel auprès de l’ONU porte le titre d’observateur permanent ou Nonce apostolique. Il ne participe pas au vote de l’AG/ONU. Toutefois, le Pape étant le maitre des céans à la cité du Vatican assume et porte le titre de Chef d’Etat. Le Vatican a des représentations diplomatiques, les nonciatures, à travers les Etats membres des Nations Unies. L’établissement de la relation diplomatique entre Madagascar et le Saint-Siège remontait au 19 décembre 1966. De ses 53 ans de relation d’Etat à Etat avec la cité du Vatican, la Grande Ile fait partie des premiers pays en Afrique ayant eu des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. La cité du Vatican est le siège mondial de l’église catholique et apostolique romaine (ECAR). Le Pape ayant élu domicile au Vatican en est chef spirituel. A la tête des fidèles estimés à un milliard trois cent mille répartis à travers le monde, il est le pasteur de l’ECAR. A Madagascar, en dépit de la percée des « fiangonana zandriny » l’église catholique conserve encore et toujours son influence.
La première journée de l'examen du Brevet d'études pour le premier cycle (BEPC) s'est déroulée dans le calme, contrairement aux années précédentes, sans désorganisation, ni retard. Tous les candidats ont pu passer l'examen sans incident majeur sur tout le territoire national. Seulement, les malaises à cause du froid, ou encore l'oubli des convocations sont les problèmes rencontrés par quelques candidats dans les centres d'examen à Antananarivo. L'épreuve de malagasy a ouvert la journée d'hier dont le sujet concerne l'employabilité et le développement du pays, suivi par la Science de la vie et de la terre (SVT), l'après-midi.