Encore une victoire. C’est le cri de cœur que les millions de malagasy éparpillés dans le monde entier lancent à leur sélection nationale à la veille du match, ô combien capital, du second tour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. C’est effectivement demain à 19 h, heures de Madagascar, que les Barea disputeront pour la première fois de leur histoire une rencontre à élimination directe dans une phase finale de la CAN dont c’est également leur première participation. Une belle performance que seules quelques nations, trois au plus, ont pu réaliser dans cette épreuve phare de la Confédération Africaine de Football (CAF). Et cerise sur le gâteau, la sélection nationale malagasy est la seconde équipe en 55 ans à ne pas avoir perdu ses trois premières rencontres à la CAN pour une première participation. Et avec la victoire inattendue face au Nigeria (2-0), une archi-favorite, au dernier match de groupe, les Malagasy ont de quoi être fiers de leur Barea. Cependant, bien que la satisfaction ne soit pas en ce bas monde, tout un peuple demande un peu plus à sa sélection. C’est de se qualifier en quarts de finale de la compétition aux dépens de la RD Congo. Rien de plus afin de laver pour de bon l’affront que cette dernière a infligé à l’équipe malagasy lors des éliminatoires de la CAN 2017 où la double confrontation a tourné en faveur des Congolais avec un lourd score au match retour disputé à Mahajanga,6-1.
La saga judiciaire entre la société CSPI-M (Compagnie de sécurité privée et Industrielle-Madagascar) et la SAMADA (Sûreté Aéroportuaire de Madagascar) vient de connaître enfin son épilogue. Depuis hier, en effet, la mission de Sécurité et de sûreté des huit principaux aéroports de Madagascar a été de nouveau confiée à la CSPI-M, à laquelle la SAMADA s’est indûment substituée depuis octobre 2014. Cette issue intervient après une longue bataille judiciaire qui a vu les défaites successives de la SAMADA depuis la première instance jusqu’à la Cour de cassation en passant par la Cour d’Appel. Rappelons que l’affaire a trait à un contrat BOT de sécurisation des principaux aéroports de Madagascar dont l’exécution a été confiée à une société spécialement créée à cet effet, la CSPI-M. Compte tenu de l’importance des investissements, appel a été fait à un partenaire mauricien, le Durban International traders Ltd, lequel avait injecté la somme de 1.000.000 d’euros. La suite va être ahurissante. En effet, sous un prétexte purement fallacieux, les partenaires de Durban International traders Ltd ont créé la société SAMADA qui, en un tournemain, va se substituer à la CSPI-M dans l’exécution du contrat BOT. Du jour au lendemain, le siège social de CSPI-M est devenu celui de SAMADA, il en est de même pour les membres du personnel du CSPI-M dont on a seulement changé les écussons, ainsi que les mobiliers, documents administratifs, matériels et équipements appartenant à la CSPI-M.
« Alefa Barea ! » Le Onze national affrontera demain dimanche 7 juillet au stade d’Alexandrie (Egypte) l’équipe nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), les Léopards. Les 25 millions de malagasy, du moins ceux qui portent dans le cœur et dans le sang l’amour, la fierté, l’unité nationale et l’honneur de Madagasikara s’aligneront tous derrière les Barea, et cela, pour le soutenir à bloc. L’équipe avec qui nos champions devront faire face ce dimanche au stade d’Alexandrie, en dépit de sa réputation de robustesse et d’une rapidité ou vitesse de jeu, n’est pas du tout un « mur » infranchissable à nos « boy kely ». Certes, en 2017, lors des phases éliminatoires de la CAN, les Léopards ont écrasé les Barea par 6 buts à 1 à Mahajanga. Franck Rajaonarisamba, l’entraîneur à l’époque, reconnait les défaillances à relever. Mais, au vu du niveau actuel de notre équipe nationale, la RD Congo se trouve techniquement à notre portée. Il n’y a pas de souci à se faire sans, bien entendu, sous-estimer l’adversaire. En battant haut la main le Nigeria, un mondialiste et triple champion d’Afrique, beaucoup reste à faire pour les Barea et certainement le plus dur n’est pas encore derrière nous. L’heure de la vérité est arrivée! Madagasikara doit prouver que malgré les vicissitudes de la politique politicienne, l’unité de son peuple existe et vit toujours. La Grande île est le rare pays d’Afrique d’avoir l’usage d’une langue commune, le Malagasy, dans toute l’étendue du territoire national, le « ciment » qui scelle l’unité du pays. C’est le moment où jamais de montrer aux yeux du monde que le peuple malagasy est un et indivis. Aussi, faut-il resserrer les rangs autour de nos héros. Ils en ont réellement besoin. On dit souvent qu’un « peuple uni vaincra ! »
Tout a commencé par le constat de vol d’un zébu le 29 juin dernier à Antanetibe, Commune rurale d’Ampanotokana, District d’Ambohidratrimo. Après avoir tué la bête, les voleurs l’ont dépecée afin de la transformer en quartiers de viande. C’était dans ces circonstances que les gendarmes ont intercepté un véhicule fourgon dans lequel ont été retrouvés les quartiers de viande la nuit du lundi 1er juillet 2019 à Andranotapahana. Selon un renseignement, les voleurs ont envisagé de les revendre au marché de Talatamaty. Lors de ce coup de filet, les gendarmes ont surpris quatre bouchers dans le véhicule. Ces derniers ont été aussitôt embarqués vers le bureau de la Gendarmerie pour une enquête. Au fil et à mesure que celle-ci a progressé, les Forces de l’ordre ont également pu remonter la piste des quatre présumés auteurs du vol proprement dit. Ici le commandant de compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo a adressé sa reconnaissance envers les informateurs au sein de la collectivité locale, et qui lui était d’une aide précieuse. Ce responsable de la Gendarmerie locale n’a pas hésité à parler du démantèlement d’un véritable réseau de vol de bovidés dans la région.
Une bonne nouvelle pour les Malagasy. Le Palais d'Andafiavaratra est désormais ouvert au grand public. Visitable du mardi au dimanche, sauf le lundi pour cause de nettoyage, ce lieu historique ouvre de nouveau ses portes après les organisations, améliorations et réhabilitations effectuées. En effet, l'ouverture officielle s'est tenue hier au Palais d'Andafiavaratra, en présence de la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, qui a été accompagnée pour l'occasion des élèves de l'EPP SLA Cours Ambavahadimitafo. Un choix qui est important pour cette responsable puisque selon elle, les enfants sont l'avenir de demain.
A l’approche des huitièmes de finale des Barea à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, la grogne monte du côté des supporters. Non pas sur la présentation de leur équipe mais pour une raison unique, la disparition sur le marché des maillots des Barea. Il s’agit là des maillots authentiques et non les contrefaçons vendues par des commerçants sans scrupules qui font de l’argent sur le dos des joueurs. « J’ai cherché des maillots pour les membres de ma famille habitant en province mais il paraît que c’est déjà épuisé », raconte un quadragénaire. Il a, selon ses dires, fait le tour des magasins censés les vendre et ce depuis la seconde rencontre des Barea à la CAN. D’après les informations obtenues, dans le contrat entre le Comité de normalisation et l’équipementier officiel de la sélection nationale, Garman, il serait prévu que la partie malagasy doit acheter auprès du fournisseur officiel 20.000 maillots des supporteurs. On s’interroge ainsi si cette partie du contrat a été respectée par le Comité de normalisation ou non. Si oui, la question est de savoir la destination finale de ces maillots face à cette « pénurie ». Dans le cas contraire, c’est une flagrante défaillance de la part du Comité de normalisation qui peut –être ne s’attendait pas du tout à cet engouement des Malagasy sur les Barea. Mais quelle que soit la réponse, les faits sont là, les contrefaçons prennent le dessus. Et des Malagasy ou ressortissants étrangers de Madagascar, qui ont évidemment les moyens de se la procurer, ne peuvent pas arborer la tenue officielle de la sélection malagasy.
L’inauguration des quartiers - pilotes pour la propreté et l’assainissement de la ville à savoir les Fokontany Tsaramasay, Ankorondrano Andrefana et Ankorondrano Andranomahery s’est tenue hier. Un événement qui a été présidé par le Président de la République, Andry Rajoelina et son épouse en compagnie du président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, qui est actuellement en visite à Madagascar. 3 000 personnes issues de ces Fokontany ont bénéficié de ce projet, qui concerne notamment à rafraîchir et ravaler la façade des maisons, le curage du canal d’Andriantany, la construction des nouveaux marchés pour les commerçants et la création de jardins le long du canal et de l’ancien emplacement des gargotiers et épiciers, la mise en place des poubelles distant de quelques mètres. Ainsi, tous les éclairages publics ont été remplacés et renforcés en nombre. D’après le Président de la République, celui – ci n’est que le commencement du projet, mais il sera fait aussi dans les autres Fokontany d’Antananarivo et Madagascar. « Les bas- quartiers de la Capitale seront mis en valeur à partir d’aujourd’hui. C’est pour cette raison que le projet a commencé dans ces Fokontany », avance-t-il durant sa rencontre avec la population de ces localités. Et de poursuivre
Enflammés. La qualification de l'équipe nationale, les Barea, à l'issue du match qui l'opposait au Nigeria à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en huitième de finale a soulevé voire raffermi le patriotisme des citoyens malagasy. La sensation de cette première participation en occupant la tête de sa poule fait actuellement l'objet d'une célébration nationale au niveau de toutes les classes sociales. Particulièrement pour cette rencontre entre Madagascar et la République Démocratique de Congo (RDC), les ménages malagasy et les entreprises ainsi que d'autres institutions opérant dans la Grande île s'apprêtent à la passer dans une ambiance festive. « Je prévois de préparer des festins pour la soirée du dimanche.
« Adieu veau, vache, cochon ! » Décidé à mettre fin à toutes formes de malversations donnant accès à des biens dits mal acquis, le nouveau régime prend le taureau par les cornes et le neutralise pour de bon. Il est grand temps que l'hémorragie s'arrête. Le pays souffre et saigne à flots. Corruptions à grande échelle, détournements de deniers publics, pillages des ressources naturelles à haute valeur ajoutée, trafics des espèces fauniques et florales souvent endémiques autant de crimes qu'il faut stopper. Mme Sahondra Rabenarivo, la « Dame de fer » de l'IEM, une figure de proue contre toute forme d'indélicatesses, de concert avec BIANCO et SAMIFIN, travaille d'arrache-pied pour mettre en œuvre la « machine ».
Les 151 députés feront leur rentrée parlementaire le mardi 16 juillet prochain à l'Assemblée nationale, à l'occasion de la première séance publique de cette nouvelle législature. Le décret y afférent a été pris lors du Conseil des ministres qui s'est déroulé avant-hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. A l'ouverture de cette session spéciale, les nouveaux élus doivent choisir les membres du bureau permanent à commencer par celui qui siègera au perchoir de l'hémicycle. Plusieurs noms se murmurent sous les chaumières et les salons huppés de la Capitale. La députée élue à Ambatofinandrahana, Christine Razanahamasoa fait office de grand favori pour occuper le perchoir.