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Une nouvelle prise pour les autorités. Hier, vers 11h30, au cours de l’enregistrement des passagers d’Air Link à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud, les agents de la Douane malagasy ont détecté un bagage suspect. Ce dernier appartenant à un Tanzanien. « Après son passage au scanner, nous avons détecté une matière organique à l’intérieur de sa valise. Nous avons alors procédé à la fouille de la valise mais malheureusement nous n’avons rien découvert mis à part des vêtements » explique l’agent, hier, lors de la présentation des faits, à l’aéroport international d’Ivato.  Après cette fouille insatisfaisante, les agents ont alors décidé de revoir l’image de la valise pour savoir exactement où il a caché cette substance mise en évidence par le scanner.  « Après cette vérification, nous avons rappelé  l’individu pour une seconde fouille. Nous avons alors détruit la valise pour voir le double fond où nous avons trouvé de l’héroïne. Il faut noter que ce trafiquant a essayé de duper notre chien renifleur en mettant de l’huile essentielle de vanille tout autour de la valise, mais il n’a pas réussi à duper le scanner », continue-t-il. Selon les informations communiquées par l’administration douanière et après les tests de vérification, 6kg 469 d’héroïne ont donc été saisis.  Après cette vérification, la Douane a déjà procédé à la destruction de ces stupéfiants dans la fin de l’après-midi à Andranotapahina avec l’appui du PAC (Pôle Anti-corruption).

Retour des Barea au pays - Un accueil majestueux

Publié le dimanche, 14 juillet 2019

Un accueil triomphal, c’est ce que la population malagasy a réservé aux Barea, hier à l’aéroport d’Ivato. Un événement historique qui sera inscrit dans l’histoire du football malagasy car c’est la première fois qu’on assiste à ce genre d’événement. Des milliers de personnes sont venues accueillir les héros de toute une nation, l’équipe nationale malagasy, les zébus de Madagascar. Depuis la matinée, Ivato et ses alentours, notamment à l’extérieur de l’aéroport national, commençaient à se remplir. On voyait des gens habillés en rouge, vert et blanc, comme les couleurs du drapeau malagasy, des déguisements, des pancartes et des grandes affiches sur lesquelles il est inscrit : « Merci Barea ». La joie des supporteurs malagasy était immense et tout le monde était reconnaissant de la performance des Barea. Petits et grands, filles et garçons sont venus en masse et il n’a suffi que quelques heures pour remplir le lieu destiné à accueillir les « Avengers malagasy » du ballon rond. Vuvuzela, sifflets, tambours… bref, tous les ingrédients étaient là pour faire de la journée du samedi un événement historique ponctué d’un grand carnaval.

Faire face aux difficultés. Se qualifier à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en parvenant en quarts de finale est une chose. Refaire le même coup, c’est désormais  une autre affaire. Conscient des tâches qui attendent le football malagasy en général et l’équipe nationale en particulier, le  Président Andry Rajoelina a décidé de se placer au front du développement du ballon rond malagasy. Dans la soirée du samedi, lors de l’accueil des Barea de Madagascar, Andry Rajoelina a satisfait les aspirations des amoureux du football malagasy en annonçant  des mesures concrètes. L’épanouissement de ce sport Roi se résume en quatre points : l’infrastructure, l’encadrement technique, la politique de la relève et les compétitions. « Nous avons réussi ce que ne nous n’avons jamais réalisé en 59 ans d’indépendance en qualifiant la sélection malagasy à la phase finale de la CAN. Maintenant, nous devons faire plus pour que cette participation historique ne soit pas comme un feu de paille. Désormais, on va travailler pour rééditer cet exploit et de faire mieux à la prochaine fois », lance le Président Rajoelina à l’endroit des joueurs des Barea et de la foule compacte venue les accueillir devant le stade de Mahamasina, samedi dernier.  Une foule composée d’amoureux ou non du ballon rond mais qui tout ouïe au discours du Président Rajoelina qui, à la grande déception des détracteurs sur ses faits et gestes envers la sélection nationale de ces derniers mois, a été bien accueilli par cette marée humaine reconnaissante. Contrairement à ses prédécesseurs qui en pareille circonstance subissaient la colère des sportifs, Andry Rajoelina n’est pas le genre à faire de la récupération politique à la réussite des Barea. C’est tout à fait normal ainsi que sa prise de parole a été la plus attendue à cette soirée après la présentation des Barea par leur capitaine, Faneva Ima. Ce dernier a d’ailleurs, tout comme Nicolas Dupuis, maintes fois répété ses remerciements à l’endroit du plus jeune Président de l’Afrique de ce qu’il avait fait durant cette campagne égyptienne de la sélection malagasy. Ces bases du développement du football, le Président Rajoelina a promis de les mettre en place.

Naina Andriantsitohaina, ministre malagasy des Affaires étrangères, affirme qu’un comité est mis en place par le Gouvernement pour se pencher sur la question des îles Eparses. L’annonce a été faite au cours d’un discours prononcé par le chef de la diplomatie malagasy, à l’occasion de la Fête nationale française. Considéré comme étant l’un des « derniers irritants » de la relation bilatérale entre la France et Madagascar, par l’ambassadeur français, Véronique Vouland Aneini, la question des îles Eparses a été au cœur des discours prononcés hier à la Résidence de France, Ivandry. Lors d’une rencontre entre le Président de la République Andry Rajoelina et son homologue français au mois de mars, il avait été décidé de reprendre les discussions sur le statut des îles Eparses, au sein d’une commission mixte, afin d’aboutir à une solution consensuelle d’ici juin 2020, date du 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Prenant la parole pour la première fois depuis le retour triomphal de l’équipe nationale de football malagasy, « après 8h d’une longue traversée d’une marée humaine », le ministre a tenu à se faire l’écho des mots du Président de la République et de l’ensemble de la population malagasy pour remercier les Barea « pour tous ces moments de joie, de bonheur et surtout de fierté et de solidarité nationale retrouvée ». Le ministre Naina Andriantsitohaina estime que cette « solidarité nationale » sera « bien utile pour avancer sur le sujet des îles Eparses.

Phénoménal !

Publié le dimanche, 14 juillet 2019

Délirant. Les superlatifs manquent pour qualifier exactement l’intensité de l’engouement populaire à travers l’accueil que le peuple entier réservait aux Barea ce samedi 13 juillet. De retour d’Egypte après avoir participé à la CAN 2019, l’équipe à Faneva Ima a été reçue avec tous les honneurs, et ce, malgré une défaite par trois buts à zéro face à la Tunisie. En ratant ce match comptant pour les quarts de finale, les poulains de Nicolas Dupuis n’ont d’autres choix que de reprendre le chemin du retour. Seulement, pour une toute première participation à des compétitions de la Finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Madagascar n’en démérite point. L’équipe nationale a failli accéder aux portes des demies finales. Ils ont loupé de peu le dernier carré de cette finale tant redoutée par les équipes nationales du Continent noir. Le parcours de ce petit « poucet » étonna voire effraya certaines équipes nationales. A un certain moment, la hiérarchie fut ébranlée. Désormais, les Barea ont leurs deux pieds dans la cour des grands. Un objet de fierté nationale, sans nul doute. Le monde footballistique entier reconnait dans sa juste valeur cet exploit inédit de nos héros. La preuve, l’instance internationale du ballon rond, la Fifa, à travers sa dernière publication, vient de revoir à la hausse le classement des Barea.

Ressources halieutiques - Les requins en danger 

Publié le vendredi, 12 juillet 2019

Presque la moitié des 80 espèces de requins présentes à Madagascar se retrouvent aujourd’hui dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Entre la surpêche et la destruction de leur habitat naturel en effet, il ne faut pas s’étonner de la diminution à vue de nez de leur nombre, au cours de ces dernières années. « A cause de la pêche industrielle et la pratique des petits pêcheurs, les requins n’ont pas le temps de se reproduire correctement. En plus, les méthodes rudimentaires utilisées par les petits pêcheurs causent la mort de plus de 210 requins chaque année. Pourtant, ces poissons ont des rôles importants tant sur le plan écologique qu’économique et social. Ils assurent l’équilibre écologique à travers la chaîne alimentaire au niveau de l’écosystème marin, permettent de recycler les nutriments, de réduire les maladies et de réguler les espèces envahissantes »,  précise la directrice du développement durable, œuvrant au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable, hier, au Grand Mellis à Analakely.

« Faire du sport et de la jeunesse une fierté nationale », est l’un des piliers des 13 Velirano de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) de  l’Etat Malagasy. Le phénomène Barea figure déjà comme l’une des premières étapes du Vina numéro 13. Le Gouvernement malagasy par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports dirigé par Tinoka Roberto Raharoarilala n’est pas à écarter dans cette apothéose. Ce dernier a fait pour que les Barea disposent de tous les moyens possibles que ce soit financièrement ou matériellement et ce, depuis les préparations de l’équipe jusqu’à la fin de leur aventure dans la CAN. Grâce au brillant parcours des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte,  ils seront à jamais inscrits dans les annales du sport malagasy.  D’ailleurs le phénomène marketing du sport a pris son envol dans le pays grâce à leur parcours exceptionnel. De plus, la participation de Madagascar va jusqu’à constituer un évènement national et international qui a changé la vie et la fierté de tout un peuple. Les Barea ont réuni le peuple pour une grande première dans l’histoire du pays.

La fièvre autour des Barea continue !

Publié le vendredi, 12 juillet 2019

Le plus grand événement de la semaine - à part bien sûr le match de ce jeudi où Madagascar faisait face aux Aigles de la Tunisie - reste l’accueil de l’équipe nationale à l’aéroport d’Ivato. Aujourd’hui, des milliers de Malagasy se donneront rendez-vous dans la partie d’Ivato mais également dans toute la ville puisque le cortège qui emmènera l’équipe fera le tour de la Capitale, allant d’Ivato jusqu’à Anosy, en passant par Talatamaty - Ambohibao - Digue Andohatapenaka - 67ha - Andavamamba et Ampefiloha. Malgré le fait que les Barea n’aient pas réussi à tenir tête l’équipe adverse lors du dernier match, les Malagasy n’ont pas perdu espoir et compte remercier l’équipe des Barea comme il se doit. On s’attend effectivement à un grand festival national, malgré que la manifestation se tienne à Antananarivo. Les supporteurs issus des autres Régions ont d’ailleurs déjà partagé leur soutien pour l’équipe, bien que la plupart d’entre eux ne puissent pas accueillir nos héros nationaux. En effet, plusieurs personnes projettent de venir sur les lieux pour l’accueil grandiose des Barea. « Ils le mérite, accueillons nos héros ! Pour nous, ils ont déjà gagné », clament les supporteurs dans les réseaux sociaux. Chose vraie puisqu’aucun pays de l’Afrique n’a, jusqu’à ce jour, réussi à réaliser cet exploit.

Une bonne interpellation et conscientisation. Dans le cadre du concours du film court anti-corruption « Une minute et huit secondes », le contenu de la production d’un jeune membre du Réseau d’Honnêteté et d’Intégrité (RHI), issu de l’Institut supérieur des polytechniciens novateurs de Madagascar (INSPNMAD) à Mahajanga, et mettant en exergue la corruption dans des services fonciers et sanitaires, a été déterminant. En suivant la notation des membres du jury, constituée par des grilles et critères prédéfinis et des votes sur la page Facebook du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), ce scenario a remporté le premier prix du dudit concours. Selon Rakotovoavy Fanantenana, chef de division « éducation et prévention » auprès du BIANCO Antananarivo, le contenu se résume à l’histoire d’une femme étant victime de corruption et qui a perdu la vie « Un individu s’est emparé d’un terrain appartenant à un particulier en recourant à la corruption. Il n’a pas hésité à renvoyer la propriétaire de son propre domaine, tout en sachant les procédures à suivre. Suite à une crise cardiaque, cette dernière a été admise d’urgence à l’hôpital. Pire encore, tout y est question d’argent avec une situation encore plus désespérante. Les personnels médicaux oublient les principes moraux au détriment de l’appât de gains et ne se préoccupent pas des personnes nécessiteuses. Au final, l’indifférence de ces personnes vénales lui a coûté la vie », raconte-t-il.

A 14h50. C’est à cette heure ce jour qu’est prévu l’atterrissage de l’avion transportant les nouveaux héros de la Grande île. L’accueil des Barea s’annonce grandiose.
 Après l’épopée, le retour triomphal. Les Barea n’ont, certes, pas gagné la Coupe d’Afrique des Nations.  Mais, malgré la défaite aux portes des demi-finales, des centaines de milliers de supporters attendent l’arrivée de l’équipe nationale pour prolonger, quelques heures encore, la joie d’avoir réussi l’impensable. Déjouant tous les pronostics, l’équipe malagasy s’était qualifiée, pour leur toute première participation en quart de finale de la grand-messe du  football africain. Un exploit que la population locale souhaite célébrer à sa juste valeur. Ce seront, en effet, 21 Barea et leur sélectionneur Nicolas qui poseront les pieds sur le sol malagasy de l’aéroport international d’Ivato quelques minutes avant quinze heures. Convoqués par leurs clubs respectifs du PFK Ludogorets Razgrad (Bulgarie) et du Minnesota United FC (Etats-Unis), Abel Anicet Andrianantenaina et Romain Métanire ne seront hélas pas présents durant les réjouissances en l’honneur des Barea. Direction ensuite le Stade de Mahamasina, en passant par Tsarasaotra, Alarobia, Ankorondrano, Antanimena, Analakely et Ambohidahy, pour les Barea, selon les dernières informations communiquées par les autorités. Le trajet d’Ivato au centre-ville ainsi que la rencontre à Mahamasina seront l’occasion pour la population malagasy de remercier son équipe, d’avoir porté aussi haut le drapeau national et d’avoir sur raviver la fierté nationale dans les cœurs malagasy. Pour les joueurs, il s’agira de communier avec leurs fervents supporters.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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