Publié dans Editorial

Dans le top 10

Publié le vendredi, 18 septembre 2020

L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) consacra la date du 15 septembre en « Journée internationale de la démocratie ». Madagasikara, pays membre, tenait à la célébrer et ce en dépit des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.
En 2016, sur la base de « l’indice de démocratie », Madagasikara se positionnait au 103ème rang mondial sur 167 pays. En janvier 2020, selon le nouveau rapport établi par l’« Economist Intelligence Unit » (EIU), la Grande île a gagné 6 points, ce qui le place dans le top 10 des pays africains. A l’issue des élections de 2018-2019 et en se basant sur le processus électoral,  Madagasikara s’est attribué la mention de « bon élève » et obtient la note de 7,92 sur 10 alors qu’entre 2009 et 2014, le pays avait en dessous de 4. Des progrès notables ont été constatés mais beaucoup d’efforts restent encore à faire.
Toujours selon le rapport de l’EIU, Madagasikara est classé parmi les pays au « régime hybride ». Selon les critères admis par les observateurs internationaux - genre « International Transparency » (IT), les gendarmes du monde en termes de moralisation de la pratique de gouvernance démocratique, le terme « hybride » traduit « à cheval ». Un régime hybride est à cheval entre un régime de dictature et celui de démocratie. Tout juste, un fil le sépare dit-on !
En dépit des efforts consentis, l’IT trouve toujours de quoi à dire. Des fois, il semble qu’on cherche la petite bête pour ternir l’image sinon la crédibilité d’un régime voire honorabilité d’un Etat. « Quand on veut abattre un chien, il suffit de dire qu’il est enragé ! »
Cette année, la célébration de la Journée internationale de la démocratie s’est focalisée sur le rôle, l’importance et la mise à l’abri en cas de représailles des « lanceurs d’alerte ». Le but recherché étant d’asseoir la culture de la transparence dans la pratique de la démocratie dans un pays. Le ministère de la Justice en tandem avec la « Transparency International/Initiative Madagascar » (TI/IM) et d’autres membres de la société civile organisèrent une table ronde sur ce thème.
Le débat sur la « démocratie » est toujours ouvert. La gouvernance intimement liée au concept de la démocratie réside parfois dans le domaine du relatif. Souvent, tout dépend de l’angle où l’on se met par rapport au régime concerné. Il y a des cas où se trouve en droit de se méfier de l’exacte neutralité d’un tel ou tel organisme local ou en externe à travers son constat. On doute aussi sur la neutralité positive de la position de certains pays occidentaux, les moralisateurs sur la morale démocratique, envers certains régimes qu’on qualifie, à tort ou à raison de non-démocratiques, notamment en Afrique. Certains leaders politiques, en perdition dans le verdict des urnes, profitent d’une telle prise de positon sujette à débat pour foncer, la tête baissée, à des actes réprimés par la loi en vigueur dans leur pays respectif.
Le Président Rajoelina se débat pour redresser le pays. Il respecte les fondements de l’Etat de droit dont la démocratie, un passage obligé pour y aboutir. Grâce aux efforts alloués, Madagasikara parvient à se hisser dans le top 10 des pays d’Afrique les mieux cotés.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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