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Et le savon !

Publié le vendredi, 15 février 2019

Trop occultée par les affres et les fantasmes de la politique, l’économie s’éclipse et meurt à petit feu! Elle peine à subsister. Des mesures d’urgence s’imposent.
Le samedi 12 janvier 2019, le premier responsable de l’Autorité nationale en charge des mesures correctives commerciales (ANMCC) donna une conférence de presse en présence de certains opérateurs locaux. L’objet étant de faire état des dispositions engagées afin de « donner un nouveau souffle à l’industrie nationale ». D’après Barthélémy, directeur Général de l’ANMCC, des mesures de sauvegarde ont été arrêtées touchant les importations de certains produits comme les pâtes alimentaires, des détergents en poudre ainsi que des couvertures. Pour une durée de 4 ans, renouvelable, les importations de ces produits ciblés seront soumises au droit additionnel de 30%.  Il n’est jamais tard pour bien faire ! Les acteurs nationaux de l’industrie ont dû attendre des années des mesures pour protéger nos produits face à l’importation ... sauvage des marchandises moins chères en provenance des pays comme la Chine. Il ne faut pas avoir honte de recourir au protectionnisme quand l’industrie nationale est menacée.

La une du 16 février 2019

Publié le vendredi, 15 février 2019

Après 47 jours de suspense total  mais aussi d’espoir, la triste nouvelle de la mort de la jeune malagasy Andotiana Andriamampianina (23 ans) dans la banlieue parisienne, tombe comme un couperet ! Le corps d'Ando a été finalement  retrouvé par la police le lundi 
4 février dans la Seine, à Bougival, proche de Rueil Malmaison, où elle résidait.  Et il a fallu  10 jours pour ses proches et le pays entier pour qu’ils apprennent finalement à leur tour la très mauvaise nouvelle. C’est en effet mercredi dernier que la police a notifié la famille de la découverte du corps d’Andotiana. Pour le moment encore, la police française n’a divulgué aucun autre complément d’information sur la cause, ni les circonstances exactes du décès d’Ando. La police française promet de continuer toujours l'enquête de manière rigoureuse.

Réduire au maximum le problème de logements dans la Capitale. C’est l’objectif annoncé par le régime actuel qui, lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, a pris une décision importante.  En effet, il a été décidé lors de ce Conseil que l’Etat procédera à la construction de logements sociaux du côté d’Ivato sur un terrain de 58 ha. « Les terrains appartiennent à l’Etat mais ont été cédés à un prix dérisoire de 100 ariary le mètre carré à des privés. Le Président de la République a ordonné la récupération de ces terres et d’y  construire des logements sociaux », a déclaré hier la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement. L’Etat est prêt, selon la ministre de la Communication et de la Culture à rembourser les acheteurs mais à hauteur du prix d’achat.

Pourquoi ne trouve-t-on pas toujours de solution à ce grand problème ? Le délestage revient de plus en plus dans la Capitale comme dans les régions mais les consommateurs ne peuvent rien faire à part se plaindre sur les réseaux sociaux et sur la page officielle de la JIRAMA. Deux heures par jour de coupure dans plusieurs quartiers et les conséquences  sont nombreuses. « Nous n’arrivons pas à nous concentrer sur notre travail. Je suis propriétaire d’un cybercafé et depuis que le délestage sévit de nouveau, j’ai déjà abimé deux de mes PC. Maintenant, j’ai peur pour mes autres matériels. Ainsi, j’ai décidé d’utiliser des stabilisateurs et des onduleurs pour protéger mes ordinateurs, cela m’a coûté encore plus d’argent mais je préfère protéger mon gagne- pain », confie un père de famille propriétaire d’un cybercafé à Ambohidratrimo. D’autres affirment que les coupures arrivent au moment où ils ont  le plus besoin de courant. De son côté, la JIRAMA se contente de publier des avis sur sa page facebook, or on n’a pas tous accès à Internet.

La rougeole est une maladie virale grave, extrêmement contagieuse. Depuis le mois de septembre 2018, le ministère de la Santé publique a enregistré 66 000 cas de rougeole, dont plus de 200 morts. Elle avait été détectée le mois de septembre dernier dans le District d’Antananarivo Renivohitra avec 3 cas confirmés le  4 octobre 2018 par l’Institut pasteur de Madagascar. Actuellement, cette épidémie se propage à grande vitesse et touche 91 Districts sur les 114 existants dans le pays, soit 80%. Cette situation est due au retard de la consultation des centres de soins, pourtant la période d’incubation ne dure que quelques jours. D’une part, bon nombre des parents attendent que la maladie s’aggrave et de l’autre, ils se fient au remède traditionnel pour soigner la rougeole. Pourtant, ce dernier favorise la complication, notamment pour les enfants de moins de 10 ans.

Le mystère sur l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, chef d’Etat (5-11 février 1975), à Ambohijatovo Antananarivo dans la soirée du 11 février de cette année reste entier jusqu’à aujourd’hui. Par accident, Armand Rasoamiaramanana a directement assisté au déroulement de la fusillade sur le site de l’attentat. Il était le directeur du laboratoire de paléontologie et biostratigraphie au département de paléontologie à l’université d’Antananarivo et le président du Syndicat des enseignants-chercheurs (SECES) de Madagascar. Aujourd’hui à la retraite, il livre des versions contenant des faits troublants sur ce crime. Classé parmi les « grands dossiers » au tribunal, l’affaire sombre retient encore et toujours l’attention de tous. Entretien.
La Vérité (+) : De quelle façon aviez-vous été amené à être un témoin oculaire de la fusillade du colonel Richard Ratsimandrava ?
Armand Rasoamiaramanana (=) : J’étais moniteur à Ankatso. J’étais en 4e année. Je terminais les tâches à 19 heures le soir du 11 février 1975. Je rentrais à Ambohijatovo Atsimo car j’étais aussi responsable à l’établissement Paul Minault qui se trouvait alors dans ce quartier. Après Ankatso, je descendais au « Stop », à la route circulaire. Il n’y avait pas encore de bus qui allaient à Analakely. A partir de l’actuel emplacement du magasin score (ex-Supermarket) je gravitais l’escalier au-dessus du tunnel d’Ambanidia. C’était aux environs de 20 heures.

Impunité zéro

Publié le jeudi, 14 février 2019

De grosses têtes tombent, du moins commencent à tomber. De gros bonnets ou de gros poissons se font coincés dans le filet des limiers. Le temps de l’impunité est révolu. Finie l’époque où seuls les menus fretins payèrent les pots cassés. Le Président de la République, Rajoelina Andry Nirina, lors de son discours d’investiture déclarait qu’il va mener une bataille sans merci et sans pitié contre la corruption, le pillage des richesses naturelles, souvent endémiques, toutes formes d’exactions frauduleuses, les détournements de deniers publics et le gaspillage du Trésor public, etc. Il déclenchera également la lutte intransigeante contre l’insécurité. Dans la foulée, notre jeune et courageux Chef d’Etat prendra aussi des mesures urgentes afin de soulager, à long terme, le malheur de son peuple. Et pour couronner le tout, Rajoelina  s’engagea  à éradiquer, dans tout le pays, toutes les formes d’impunité. Le régime IEM tranche avec tous ses prédécesseurs  dans la mesure où il passe illico aux actes.

La une du 15 février 2019

Publié le jeudi, 14 février 2019

La une du 14 février 2019

Publié le mercredi, 13 février 2019

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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

A bout portant

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