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Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto a pris ses fonctions. La cérémonie de passation de service entre la ministre des Finances sortante, Vonintsalama Andriambololona et le rentrant s’est déroulée dans la matinée hier. Parmi les dossiers chauds qui attendent le nouveau Grand argentier figure l’affaire Ametis. Publiée dans la presse à la fin de l’année 2017 et en début de l’année dernière, l’affaire Ametis a défrayé la chronique. Les syndicalistes étaient montés au créneau pour dénoncer le projet de cession de la collecte des droits de visa aux frontières de Madagascar à la société privée Ametis. L’affaire semble avoir été rangée dans les placards. La lumière doit être faite sur cette affaire aux forts relents de corruption, de suspicions d’illégalité, teintée de favoritisme, dans l’autorisation accordée à cette société privée de collecter les droits de visa aux frontières de Madagascar. Des questions  se posent notamment aujourd’hui encore sur les documents légaux autorisant la société privée Ametis à collecter les impôts des visas aux frontières ? Notons qu’une convention de délégation de service public a été passée entre le ministère de la Sécurité publique, le ministère des Finances et du Budget et la société Ametis. Cependant, il faut remarquer en premier lieu que cette convention ne permet pas expressément à cette société de se substituer à un comptable public. Faut-il rappeler que la loi de finances précise que seul un comptable public territorialement compétent, nommé par arrêté ministériel du ministère des Finances a le droit de percevoir des impôts.

De l’austérité !

Publié le vendredi, 25 janvier 2019

Un Gouvernement de 22 portefeuilles. Du jamais vu ! Du moins, les quatre dernières décennies de l’histoire de la République Malagasy. Il reste à  Rajoelina un « petit effort » pour battre le record de « onze ministres » par un certain Gabriel Ramanantsoa, le Général de Division, à qui le Président Philibert Tsiranana confiait la haute charge de  former un Gouvernement, des suites de mouvements populaires en 1972. Unité nationale, apolitique et austérité, tels étaient les mots d’ordre à l’époque.  N’empêche que le Président Andry Rajoelina et son Premier ministre Ntsay Christian ont réussi la prouesse de réduire drastiquement le nombre de ministères. Une prestation dans laquelle leurs  prédécesseurs immédiats échouèrent.  Fallait-il, une fois de plus, marteler que  Madagascar, un des cinq pays les plus pauvres de la planète, ne peut pas se permettre le luxe supporter des charges financières colossales. Un Gouvernement de quarante ou même trente ministres dépasse, énormément, les possibilités de la fragile et frileuse Caisse de l’Etat. Les rémunérations et avantages fixes exorbitants des dignitaires de l’Etat coûtent les yeux de la tête aux contribuables. Un lourd fardeau que l’on ne peut plus supporter ni tolérer !

La une du 25 janvier 2019

Publié le jeudi, 24 janvier 2019

Le plus long évènement économique dans tout Madagascar. Pour cette 4e édition de l’Asia-Enjoy Madagascar, les organisateurs ont vraiment frappé fort. Effectivement, pour cette fois, l’évènement durera neuf jours, plus précisément du 30 mars au 7 avril prochain, à la Zone Forello Expo sise à Tanjombato. « Le choix des neuf jours découle surtout de la demande des participants. Depuis toujours, nos évènements durent quatre jours. Toutefois, pour les entreprises et les participants venant d’Asie, cette durée est trop courte. Se déplacer pour un si court laps de temps serait une perte. Donc, à la demande, nous avons rallongé notre évènement  pour leur permettre d’y participer », explique Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation d’Asia-Enjoy Madagascar. A noter que plus de dix-huit pays seront présents au salon, à ne citer que le Pakistan ou les Philippines qui y participeront pour la première fois. Une aubaine pour les exposants mais aussi une opportunité pour les visiteurs de découvrir davatage d’exposants ainsi que leurs stands. Il faut savoir qu’une surface de  12 000m2 destinée aux expositions ne se visitera pas en une seule journée !

Le CEG d’Ambohidrapeto Itaosy était le théâtre d’un incendie dévastateur mercredi soir. Deux salles de classe ainsi que le bureau du surveillant général ont été ainsi les plus touchés. Toutes les archives ou autres dossiers scolaires, le mobilier constitué essentiellement des tables et des bancs ainsi que d’autres matériels, étaient partis en fumée. Tout a commencé vers 21h lorsque des témoins ont affirmé avoir vu des langues de flammes ainsi qu’une volute de fumée sortir de la toiture. Cette situation ainsi que l’odeur âcre qui s’en dégageait ont alarmé les riverains. Du coup, tous se sont donné la main afin de tenter de circonscrire le feu avec les moyens du bord, et ce, jusqu’à l’arrivée des sapeurs-pompiers dépêchés de Tsaralalàna. Ces derniers ont dû travailler sans relâche. Au bout de deux heures ou presque de cette lutte acharnée, ils   ont pu finalement maîtriser la situation. Une source émanant du personnel enseignant affirme que personne n’a vu l’incendie se déclarer, l’agent de sécurité inclus. C’étaient ces flammes et toute cette fumée  qui ont déclenché l’alerte, côté riverains.  Les enseignants du CEG se félicitent donc de la rapidité de l’intervention des sapeurs-pompiers.

A vitesse grand V. Lundi, Ntsay Christian a été reconduit à la Primature par le nouveau Président de la République. Deux jours après l’investiture  de ce dernier. Trois jours après, la composition du Gouvernement est annoncée. Proposé par le Premier ministre Ntsay Christian, il est le premier Gouvernement formé sous la Présidence d’Andry Rajoelina. Initialement prévue pour avant-hier en fin de journée, l'annonce de la composition du Gouvernement a lieu hier vers 18 heures. Le Président de la République Andry Rajoelina a réuni le premier Conseil des ministres dans la foulée.   Ce Gouvernement qui comprend 21 ministres et un secrétaire d'Etat, respecte l'engagement d’Andry Rajoelina de diminuer le nombre de ministères. Cette réduction « se justifie par les mesures d’austérité que prône le nouveau Chef de l’Etat. Par cette restriction, le nouvel homme fort du pays veut  réduire les dépenses de l’Etat. Le précédent Gouvernement comptait une trentaine de départements ministériels. Plusieurs ministères ont été fusionnés.  Composé de 16 hommes et de 6 femmes, le nouveau Gouvernement est composé principalement de techniciens, notamment ceux de l’ « Initiative pour l’Emergence de Madagascar ». A l’instar Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie ainsi que Christian Ramarolahy ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement du numérique, qui fut pressenti au ministère des Finances, lequel échoit à Richard Randriamandranto, nommé ministre de l’Economie et des Finances. Un département qui intègre ainsi le ministère des Finances et du Budget ainsi que le ministère de l’Economie et du Plan.  Le critère de compétence semble avoir été priorisé par le nouveau Président de la République.  De nombreuses nouvelles têtes intègrent ainsi le Gouvernement. Citons le ministre de la Santé publique, le Professeur Julio Rakotonirina, le ministre de l'Agriculture de l'Elevage, et de la Pêche, Fanomezantsoa Lucien Ranarivelo, le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Randriamanga, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidinarivo Ravokatra, le ministre de l'Enseignement supérieur, le Professeur Madeleine Félicité Rejo Fienena et le ministre de l'Industrie et du Commerce et de l'Artisanat Lantosoa Rakotomalala.

Rapidité et efficacité. Tels sont les maîtres – mots qui devront désormais guider les actions des nouveaux ministres du Gouvernement de Christian Ntsay. Des qualités que le Président Andry Rajoelina a réitérées dans son discours à l’attention de la nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe composée de 22 membres dont 21 ministres et un secrétaire d’Etat. D’emblée, le numéro un de l’Exécutif a tenu à expliquer les raisons de la réduction du nombre des ministères. Une mesure qui, selon lui, entre dans le cadre d’une politique d’austérité et de gestion des dépenses publiques. Dans cette optique, plusieurs ministères ont été fusionnés. Il n’a pas manqué de rappeler la rapidité avec laquelle le Gouvernement a été formé, c'est-à-dire 3 jours après la nomination du Premier ministre.  En s’adressant particulièrement aux nouveaux nommés, le nouvel homme fort du pays a souligné « Nous avons établi des Velirano qui exigent le début d’un travail immédiat et des résultats rapides. Le peuple malagasy a également hâte de voir le développement que nous allons mettre en place », a déclaré le Chef de l’Etat. Il a donné sa bénédiction pour que les membres de l’équipe réussissent dans les  missions qui leur sont confiées.

Au chantier !

Publié le jeudi, 24 janvier 2019

« Lasa ‘zao ! » En avant, au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre. Tout est urgent. Le Président de la République, suite à la proposition du Premier ministre, comme le veut la Constitution, procéda à la nomination des membres du  Gouvernement. Le Premier ministre, reconduit à son poste, va  diriger la nouvelle formation. Tel un capitaine d’équipe ayant fait preuve de belle prestation, sur terrain, Ntsay Christian mérite haut la main la reconduction. On ne change pas, dit-on, une équipe qui gagne plutôt un capitaine qui a dirigé le club vers la victoire. Tous les observateurs accordent unanimement leur violon pour admettre que c’est grâce à son intégrité et à sa fermeté, durant les six mois qu’il a passés à Mahazoarivo, qui font de Ntsay l’homme le plus efficace et incontournable pour re-diriger le Gouvernement. Un Gouvernement de travail, de combat (le vrai). Le Président Rajoelina a entièrement raison d’avoir renouvelé sa confiance à  l’endroit de cet « oiseau rare ». Une des rares personnalités malagasy jouissant de la faveur morale et technique des Organismes publics internationaux. A noter que Ntsay Christian figurait sur la liste de trois personnalités proposées par le MAPAR au poste de PM auprès du Chef de l’Etat Rajaonarimampianina, en application de la Décision n° 18-HCC/D3 du  25 mai 2018.

La une du 24 janvier 2019

Publié le mercredi, 23 janvier 2019

A bannir !

Publié le mercredi, 23 janvier 2019

« S’il est des mots » (dixit Sardou) qui feront rougir de rage les 25 millions de Malagasy, en voici les plus à bannir : « incompétence »- « incurie »- « impunité ». Ils ne toléreront plus jamais ni voir croiser sur leurs chemins encore moins subir les mésaventures des responsables infestés d’incompétence, d’incurie et bénéficiant d’impunité. Ils ont été à l’origine du calvaire sinon de la misère intenable du pays. A l’aube de la mise en place de nouveaux responsables dans un nouveau cadre de travail, IEM, nous avons l’assurance ferme que le nouveau Président de la République veille au grain.
Par « incompétence » ici, l’essentiel consiste à dénoncer l’incapacité des premiers responsables au sein du Gouvernement ou de ceux des Hauts emplois de l’Etat à traduire dans les actes, les connaissances académiques ou techniques acquises sur le banc de l’école. Ils peuvent être bradés de diplômes de prestigieuses universités ou de grandes écoles sous d’autres cieux mais quand il fallait les appliquer sur terrain, c’est autre chose. Souvent, ils trébuchent. Et c’est ici que le bât blesse ! Le malheur de ne pas pouvoir transmettre, comme il le faut, les connaissances, parfois pointues, s’érige en une faille destructive. Fort heureusement pour le pays qui a eu de la chance d’avoir un Chef d’Etat ...jeune mais suffisamment armé de connaissances théoriques et nanti de solides expériences. Il est jeune mais attention, tenez-vous bien, aguerri ! Rajoelina Andry Nirina n’est pas un « zazavao ». En effet, la jeunesse pourrait être un handicap majeur dans l’accomplissement de certaines tâches surtout quand elles sont assez compliquées mais aussi un avantage inouï.

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Editorial

  • Du sérieux, svp !
    Le rapporteur général de la CENI, Soava Andriamarotafika, laissait entendre l’éventuelle nécessité de proroger la date butoir de la clôture du dépôt de dossiers pour la candidature aux communales et municipales du 11 décembre. En cause, dit-on, la dite date de clôture du dépôt des dossiers arrive à grands pas alors que les dépôts en question arrivent au goutte à goutte. Les postulants tardent à venir aux bureaux des OVEC. La raison majeure évoquée réside sur la complication rencontrée pour obtenir certaines pièces à fournir pourtant indispensables dont entre autres le certificat justifiant la régularisation de la situation fiscale émanant de la fameuse porte 211- bis.

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