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Le tout premier Salon international des transports, de la logistique et de la manutention (SITLM) ouvrira ses portes aujourd’hui, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Ce sera donc quatre jours de débats ouverts sur les trois secteurs, mais plus particulièrement du transport. L’idée étant de débattre des solutions prioritaires pour le développement effectif de la filière. « Les enjeux sont énormes, et chacune des parties prenantes ressentent bien les contraintes quotidiennes liées aux diverses questions de mobilité mais quoi qu’il en soit, des solutions vont devoir être trouvées pour régler le présent et anticiper les problèmes à venir. Toutefois, on peut relever d’ores et déjà une véritable absence de prise de conscience d’une partie de la filière du transport, de la logistique et de la manutention par rapport aux enjeux édictés par ce vaste secteur. Mais, fort heureusement, les véritables leaders et les « number one » ont répondu à l’appel et seront de ce fait partie prenante des efforts colossaux qui sont menés pour mettre Madagascar sur la route de l’émergence » a soutenu Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, à la veille de cette grande ouverture. Il ne faut pas oublier qu’il est actuellement plus que nécessaire d’encadrer, d’impulser et de conduire sa nouvelle politique en adéquation avec les objectifs fixés par le Plan Emergence de Madagascar. Des investisseurs internationaux seront aussi au premier plan pour découvrir les différentes opportunités présentes dans ces filières. En tout cas, les usagers, les citoyens lambda, ne seront pas oubliés. Comme à l’habitude de ces grandes plateformes économiques et déjà annoncées dans le programme, des conférences seront énoncées pour circonscrire les problématiques du transport. De nombreuses animations extrêmement instructives leur seront également proposées pour leur laisser un souvenir inoubliable de cette première édition du SITLM.
Rova Randria

« La réhabilitation du stade de Mahamasina n’est pas la priorité de la Commune urbaine d’Antananarivo ». Telle est la réponse de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) de Lalao Ravalomanana  à l’initiative du Président de la République Andry Rajoelina de donner un sérieux lifting à ce plus grand stade de l’océan Indien. Une intention lancée lors de l’accueil des Barea devant le stade de Mahamasina à leur retour de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 en Egypte. Cette fin de non-recevoir émise par la CUA est pourtant aujourd’hui désavouée par les faits rapportés par les inspecteurs de la Confédération Africaine de Football (CAF) et le constat de certains membres du staff technique des Barea et de simples observateurs. A l’unanimité, ils admettent que la réhabilitation ou même la rénovation du stade de Mahamasina s’avère nécessaire.
Après mort d’Homme survenue à la rencontre Madagascar-Sénégal ayant causé l’interdiction au stade de Mahamasina d’accueillir des matchs internationaux officiels, des inspecteurs de la CAF étaient venus dans la Capitale, en début de semaine, pour constater l’amélioration faite en matière de sécurité. Et ce dans le cadre de la fin de la suspension du stade et de l’accueil de ce samedi du match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021.

Face à une alarmante série d’assauts de bandits ayant secoué et ensanglanté la Capitale, la Police a réagi. Lors de ses récentes opérations effectuées depuis le début de la semaine, la Police a fait un beau coup de filet. Un assaillant fut définitivement mis hors d’état de nuire tandis que 6 autres furent interpellés. Selon la Police, les concernés sont pointés du doigt d’être derrière une attaque mortelle survenue en décembre 2016, le braquage d’un cash-point d’Andavamamba en décembre 2018, assaut qui a été aggravé par le vol d’une somme de 12 millions d’ariary, l’assassinat d’un évangéliste à Antohomadinika en janvier 2019, l’assaut ayant visé la compagnie Vidzar le 21 janvier 2019 à Anosizato dont le préjudice s’élève à 80 millions d’ariary, l’attaque se produisant à Anosibe doublée par la perte de 100 millions d’ariary, l’assassinat d’un agent de la société JB au 67ha, la victime se trouvant alors en moto, enfin le meurtre d’un piéton à Isotry vendredi soir dernier. Tout a commencé par un renseignement ayant permis à la Police de remonter la piste d’un suspect prénommé Lelandy samedi dernier. Durant son audition, le concerné a avoué que ses 9 acolytes et lui seraient les auteurs de tous ces forfaits susmentionnés.  Lundi dernier, un autre renseignement a révélé qu’un certain M. était repéré du côté des 67ha. Il a dû se faire soigner à cause d’une blessure sur le crâne. La Police l’a cherché jusque dans un cabinet médical et  cueilli à cet endroit. M. fut contraint d’appeler un complice surnommé Gorille afin de l’arrêter aussi. Les Forces de l’ordre ont monté un piège en utilisant M. pour appâter Gorille du côté d’Amboanjobe. Cependant, ce dernier n’a pas voulu se laisser faire au moment où la Police a cherché à l’arrêter. Il a aussitôt dégainé son arme et n’a pas hésité à faire feu.

L’affaire de faux et usage de faux, d’abus de fonction mais aussi du détournement de fonds publics survenue en octobre 2014 dans la Commune rurale d’Ambohimahamasina, District d’Ambalavao, aurait été jugée par la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption ou (PAC) aux 67ha, hier. Dans le box des accusés, l’ex-maire d’Ambohimahamasina, une secrétaire trésorière de ladite commune, et bien sûr l’ex-conseillère spéciale - visiblement très détendue - de l’ancien Président Rajaonarimampianina, Claudine Razaimamonjy. Mais finalement, les trois accusés, après l’étude de certains détails techniques du dossier, ont dû retourner en prison, toujours à titre préventif. La présidente de la Cour leur a refusé une liberté provisoire. Elle se base sur deux articles du code pénal pour cette décision : deux  accusés sont  incriminés pour des faits graves  interdisant ainsi leur mise en liberté.
De même, la juge a décidé de renvoyer l’audience pour une prochaine session, probablement en avril ou mai 2020. A l’explication, la présidente de la Cco du PAC a à peine entamé les débats qu’un avocat de l’ex-maire a fait objection afin de soulever ce qu’il a qualifié d’anomalies sur le traitement en cours du dossier. « Nous avons fait une déclaration d’opposition sur la tenue de cette audience. Mais n’avons pas été informés sur la tenue de l’issue de notre requête.

La réunion de la commission conjointe sur les îles éparses qui se tiendra lundi prochain sera un test pour la cohésion nationale des Malagasy. La mise en place de cette commission avait été annoncée par le Chef  de l’Etat malagasy, il y a quelques semaines. Une annonce qui est intervenue en réaction aux déclarations de son homologue français, Emmanuel Macron, quelques heures auparavant au cours d’une visite très médiatisée sur les îles  glorieuses. Parmi les propos du Chef de l’Etat français, beaucoup ont surtout retenu la phrase « Ici c’est la France ».  La mise en place de ladite commission mixte a été actée durant la rencontre entre les deux Présidents au mois de mai à Paris. La gestion ou la restitution des îles éparses devront être discutées au sein de cette commission. Les deux Chefs d’Etat se sont entendus sur un consensus devant être établi le 26 juin 2020. Dans ce contexte, la déclaration  de Macron a été perçue comme un coup d’arrêt au processus par bon nombre de Malagasy.  La tenue de cette réunion d’une commission mixte
est ainsi la preuve du non renoncement des autorités malagasy et de la volonté de celles-ci de croiser le fer avec la France. Cette lutte diplomatique que s’apprêtent à mener les dirigeants actuels contre la France nécessite une cohésion nationale sans faille des Malagasy. La France ne cèdera pas facilement du terrain dans ce combat. La plus grande force de Madagascar c’est la solidarité de tous les Malagasy.

Corporatisme et impunité

Publié le mercredi, 13 novembre 2019

Lors de la « Concertation nationale des grands responsables de la Police nationale tenue à Ivato (CCI) le 20 août 2019, le Premier ministre Ntsay Christian sort de ses gonds. D’habitude conciliant dans ses interventions publiques, le Chef du Gouvernement n’a pas pu retenir la colère face à la défense exclusive et parfois aveugle des intérêts professionnels constatée au sein de la Police nationale. Ntsay a tapé sur la table ! Il dénonce le comportement corporatiste qui frise l’impunité dans les rangs des Forces de l’ordre.
Néanmoins, le scélérat geste le moins que l’on puisse dire de la Police nationale n’est seulement le fait de cette unité des Forces de l’Ordre, le regrettable comportement s’enregistre malheureusement aussi chez d’autres Corps de métier et qui s’apparente à une tendance généralisée à asseoir l’impunité en tant que système. De l’immunité parlementaire. Les largesses que la Loi fondamentale donne jouissance à un parlementaire préoccupent le citoyen lambda. En fait, la Constitution de la IV ème République accorde l’immunité aux membres élus de l’Assemblée nationale. Selon l’art 73 dudit texte fondamental, alinéa 1 :« Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions».

La une du 14 novembre 2019

Publié le mercredi, 13 novembre 2019

L'Ethiopie est le premier adversaire des Barea de Madagascar aux éliminatoires de la CAN 2021. Le match est prévu ce samedi 16 novembre au Stade de Mahamasina. Les Walya Ibex, 151ème au classement FIFA, arrivent avec un groupe composé de 25 joueurs dont 22 évoluent dans le championnat éthiopien. Seuls trois joueurs évoluent à l'étranger : Biniam Belay joue à Syrianska Football Club en deuxième division suédoise, alors que Shimeles Bekele (Misr El Maqasa) et Gatoch Panom (Haras El-Hedood Club) viennent de clubs égyptiens.

 

Le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a organisé lundi à Anosy un atelier réunissant le ministre de la Sécurité publique Rafanomezantsoa Roger, le directeur général de l'Agence des transports terrestres (ATT), Reribake Jeannot, les Forces de l'ordre, les transporteurs ainsi que le staff technique au sein du ministère. Pendant deux heures, les participants ont fait l’état des lieux de la sécurité routière. La discussion s’est surtout focalisée sur les accidents. Selon les statistiques du ministère, le taux d'accident a doublé cette année comparé à l'année dernière.

Vers 11h du matin lundi, une écolière prénommée Tania (9 ans), avait été enlevée à sa sortie des classes. Les faits se sont déroulés à 200 mètres à peine de son domicile, dans le quartier d’Avarabohitra à Soavimasoandro. La victime porte une c h e m i s e   b e i g e ,   une r o b e   m a r r o n ,  et un  c o m p e n sé   f u s h i a .   D’après une information, l’enlèvement se déroulait presque  sous les yeux d’autres fillettes, les amies de la victime. A l’index, trois adultes, des femmes et dont l’une a porté un enfant sur les bras et qui ont croisé le chemin aux écolières. Les amies de Tania ont déclaré avoir vu ces femmes l’emmener avec elles vers une destination inconnue

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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