La guerre livrée par Air Austral et Corsair sur la desserte La Réunion- Antananarivo atterit entre les mains de l’autorité de la concurrence française. Cette dernière, après la plainte déposée par Corsair, a procédé hier à la perquisition des bureaux d’Air Austral tant à Mayotte qu’à l’île de La Réunion. Des bureaux ont été scellés après la visite inopinée de l’autorité de la concurrence. La genèse de l’histoire c’est après la décision des autorités malagasy en 2018 de ne plus renouveler l’autorisation « provisoire » de Corsair d’opérer sur la ligne Réunion-Antananarivo. Cela fait suite à la désignation d’Air Austral comme partenaire stratégique d’Air Madagascar. Une décision qui a entrainé le retrait de Corsair dans toute la région de l’océan Indien. De cette absence de concurrent, Air Austral et ses filiales dictent leur loi et fixent des prix exorbitants décriés par les usagers. Un vol de Toamasina à l’île de La Réunion coûte actuellement plus de 500euros (2 millions d’ariary).
C’est sous le même look que lors de la présidentielle de décembre 2001 (chemise cravate, veste négligemment jetée sur l’épaule et sourire de pub pour dentifrice) et accompagné du même hymne (celui chanté par la chanteuse Bodo) que Marc Ravalomanana apparaît lors de ses sorties pour le soutien de son candidat à la Mairie d’Antananarivo,… Si ce n’étaient les outrages de l’âge déjà bien visibles sur son physique, on croirait voir le maire de la Capitale d’il y a 18 ans qui était parti à l’assaut de la magistrature suprême du pays.
A cette époque, les ingrédients suscités se sont avérés payants et c’est sans doute l’une des raisons pour laquelle, lors des élections ultérieures qui se sont succédé et auxquelles le TIM a pris part, ils continuent à être exhumés des placards. A tort, visiblement, puisque depuis la chute de son fondateur en 2009, ce parti n’a cessé d’essuyer déboires sur déboires en matière électorale.
Naina Andriantsitohaina sillonne les quartiers de la Ville des Mille pour écouter les doléances de la population et présenter les solutions inscrites dans son projet de société « Veliranon’Iarivo ». Le candidat numéro 4 aux élections communales à Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a également tenu un meeting qui a connu un succès populaire. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cette rencontre. Accompagné des candidats conseillers municipaux de la liste Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, du député Naivo Raholdina ou encore de la conseillère municipale Véronique Rajerison, l’homme est descendu hier dans le Vè Arrondissement de la Capitale. Il est notamment descendu dans les quartiers d’Andraisoro, de Tsarahonenana ou encore d’Ampandrianomby.
Le porte-fanion des Orange a martelé la nécessité pour la population tananarivienne d’accéder à l’eau potable, à l’électricité.
L’affaire concernant la mort suspecte d’une employée de la banque BMOI, qui avait été retrouvée pendue sur les rambardes d’un pont à Andraisoro, a été jugée par la Cour criminelle ordinaire du tribunal d’Anosy, mercredi dernier. Cette affaire remonte le 23 septembre 2018. Les 7 personnes incriminées, dont le mari de la victime placées depuis sous mandat de dépôt, ont alors comparu. Au terme de 5h de débats houleux à l’audience, le juge a finalement émis son verdict : tous les accusés ont été relaxés au bénéfice du doute. C’est qu’il n’existe pas suffisamment de preuves pour pouvoir les retenir définitivement, l’époux de la défunte inclus.
Une issue trouvée ! La hache de guerre entre les Miss Madagascar depuis 2015 et le CMM (Comité Miss Madagascar) semble désormais enterrée. La ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a accueilli, hier en son bureau à Anosy, la Miss Madagascar 2019, Valérie Anne Binguira, et des membres du CMM. Une occasion pour chaque partie de donner sa version des faits suite aux conflits, récemment publiés sur les réseaux sociaux et dans la Presse. C'était également une opportunité de résoudre les mésententes, avec le ministre comme « réconciliatrice ». Selon les informations recueillies, chaque partie a reconnu ses torts face à cette affaire lors de l'audience individuelle, avant la tenue d'une face à face afin de déterminer les solutions.
Parallèlement avec les communales, au même jour et dans le même bureau de vote mais urnes différentes et isoloirs à part, les municipales auront lieu le 27 novembre 2019. Un autre scrutin à ne jamais sous-estimer dans la mesure où il tient un rôle aussi important que celui des communales dans la vie de la cité et dans celle des citoyens. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) le précise en noir sur blanc que les élections des maires diffèrent totalement de celles des membres des conseils municipaux. Ils ont chacun des tâches et des responsabilités propres à eux respectivement et ne se confondent nullement. Et chaque entité prend soin de ne pas empiéter la plate- bande de l’un et de l’autre.
Quatre mille dossiers seraient en souffrance chaque année au niveau des Tribunaux de Madagascar. Les Tribunaux ne sont toujours pas en mesure d’instruire les dossiers qui s’empilent jour après jour au sein de leurs services. Une situation qui nuit à des dizaines de milliers de prévenus. Le nombre de condamnés et bien de deçà de celui des placés sous mandat de dépôt. Face à cette situation, au cours de la réunion des membres du Conseil supérieur de la magistrature hier au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le Président de la République Andry Rajoelina, touchant mot du problème d’engorgement dans les prisons de Madagascar, a insisté sur la nécessité d’accélérer les audiences foraines afin de désengorger les prisons.
Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina et les responsables des examens nationaux ont donné une seconde chance aux candidats inscrits à l'examen du baccalauréat session 2019, faisant suite à la désorganisation et la fuite de sujets. Pourtant, cette opportunité n'a pas été bien saisie par les candidats recalés lors de la première session et qui se sont présentés à la session exceptionnelle organisée du 23 au 26 octobre derniers. D'après les informations obtenues, les résultats ont été tout simplement catastrophiques notamment pour Antananarivo.
Un incendie s’est déclaré vers 10h30 dans le périmètre du lycée d’Andohalo, hier matin. Une berline de marque Hyundai Getz w-click a été alors détruite, du moins pour une grande partie de sa structure. L’intérieur a été réduit en cendres. A proprement parler, la roue avant droite, et probablement le capot sont restés intacts. Par ailleurs, trois autres véhicules, qui furent garés près de la Hyundai, ont pu être sauvés. Pourtant, l’un est un minibus sur cale. Les riverains ainsi que leurs propriétaires ont réussi à les dégager assez rapidement du brasier en les poussant hors du périmètre du danger.