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Lundi 15 juin. C’est la date de paiement des impôts synthétiques pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d’ariary. Cette échéance fiscale concerne surtout les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI). Bien que le deadline approche, ces sociétés n’ont aucun moyen financier pour honorer leur obligation fiscale. La crise sanitaire a vraiment ralenti les activités économiques. Le pouvoir d’achat des consommateurs, de son côté, s’effrite suite au chômage partiel des entreprises. En réalité, les entreprises manquent terriblement de trésorerie. « Certes, nous avons réalisé un chiffre d’affaires avant la pandémie. Cependant, la crise sanitaire a basculé toute la situation. Normalement, nous mettons toujours de côté une somme dédiée au paiement des impôts. Mais nous avons utilisé l’argent au paiement des charges fixes comme les loyers et les salaires des personnels. En plus, notre chiffre d’affaires a vraiment baissé lors de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire. Personne ne circule après 13 heures. Comme d’autres restaurants, nous avons adopté les services de livraison mais les bénéfices restent faibles », témoigne un restaurateur.
D’après le président du groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA), Razafiarison Andrianavalomanana, des entreprises ont dû fermer leur porte à cause de la crise économique, liée à la pandémie. En parallèle, certains établissements bancaires ne mettent pas en vigueur le moratoire adopté avec le Gouvernement. « Faute de liquidité, les institutions de microfinances n’appliquent pas cette mesure. Certains grands établissements n’ont également pas respecté cette disposition même si les entreprises sont réellement en difficulté », explique-t-il. A noter que 60 % des entreprises recourent aux emprunts bancaires pour leur fonds de roulement. Une rencontre entre l’Etat et le secteur privé se tiendra demain. D’après le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, hier au Sénat, les discussions se focaliseront sur les PME et les PMI.
Solange Heriniaina                        


Le défenseur malagasy Sylvio Ouassiero portera le maillot du Fola la saison prochain. Le club doyen du championnat luxembourgeois vient de prolonger son bail d’une année supplémentaire. En ce qui concerne les clubs qui seront engagés en coupe d'Europe, le conseil d'administration de la FLF s'est basé – comme demandé par l'UEFA – « sur des critères sportifs obtenus dans les compétitions nationales », en l'occurrence le classement de la BGL Ligue du 12 mars. C'est ainsi que le Fola Esch représentera le Luxembourg en Ligue des champions alors que le Progrès Niederkorn, le FC Differdange 03 et l'Union Titus Pétange seront engagés en Ligue Europa.

 

Aucune date divulguée. La ministre par intérim auprès du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP), Léa Béatrice Assoumacou, ne s'est pas prononcée quant à la tenue des examens officiels pour cette année scolaire. « Puisque je viens d'être nommée provisoirement à ce poste, je vais prochainement réunir les techniciens pour en parler. Il en est de même pour les autres sujets à débattre auprès du ministère », a-t-elle répondu à la presse, à l'issue de la passation de service, hier à Anosy.

La scène qui s’est produite, en milieu de matinée, près d’un rond-point situé à la hauteur de la station Jovena aux 67Ha, a été  particulièrement poignante. Il s’agissait d’une action de la Police en vue d’arrêter deux suspects âgés de 24 et de 47 ans. Ces derniers faisaient partie des quatre larrons que cette force a repérés en train de rôder dans le secteur sur deux scooters.  Selon la Brigade criminelle (BC4) ayant mené l’action, les suspects auraient essayé de commettre une attaque quelque part.

L'Etat d'urgence sanitaire décrété par le Gouvernement et qui s'applique sur le tout territoire a mis à l'arrêt les opérations menées au niveau des 6 bureaux du Centre immatriculateur de Madagascar (CIM). En vue de l'évolution de la crise sanitaire causée par le Covid-19, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation (MID) a décidé de procéder progressivement à leur réouverture, à l'exception du CIM à Toamasina. Cette reprise s'effectue en service minimum, de 8.30 à 11.30,  et ce à partir de demain avec un maximum de 50 usagers par jour et suivant les gestes de barrières sanitaires.

Que dal !

Publié le lundi, 08 juin 2020

Signe du temps. Une floraison de mouvements associatifs regroupant d’hommes et de femmes prétendant appartenir à la caste noble de l’Imerina monte au créneau. En ce XXIème siècle, deux mondes aux réalités contradictoires et encore bien vivantes écartèlent à tout moment Madagasikara: le pays réel et le pays virtuel ou imaginaire. Le Continent noir passait sans le vouloir de la monarchie au joug colonial au XIXème siècle. Le vent de libération d’après-guerre des années 40-50 balaya les pouvoirs coloniaux. Une grande partie des pays africains subsahariens dont Madagasikara qui accédèrent à l’indépendance deviennent des  Républiques.

 

Fort potentiel économique. Vu l’évolution de la situation, les huiles essentielles peuvent devenir le nouveau produit phare de la Grande île et le nouveau filon des investisseurs. La demande a effectivement explosé depuis le début de la pandémie de coronavirus. D’après une source auprès du Groupement des exportateurs d’huiles essentielles, extraits et oléorésines de Madagascar (GEHEM), l’exportation de cinéol devrait au moins doubler pour cette année. De même pour le « Ravintsara », dont le volume d’exportation devrait atteindre les 200 tonnes.  

Dans un gouffre financier. La société Kraomita Malagasy (KRAOMA) accuse une dette à hauteur de 101 milliards d’ariary et une perte jusqu’à 39 milliards d’ariary. En plus, les salaires des personnels ne sont pas payés depuis six mois. La situation actuelle de la société KRAOMA interpelle les députés et les sénateurs. Le sujet a été évoqué dans les deux Chambres durant leur rencontre avec les membres du Gouvernement, la semaine dernière. D’après le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, la quête d’un nouvel investisseur reste la solution pour sortir l’entreprise de ce gouffre financier. « Nous reconnaissons la crise sociale au sein de cette entreprise.

La tisane Covid-Organics vient encore de faire ses preuves. Outre le nombre de personnes guéries qui ne cesse d’augmenter à Madagascar, les effets de ce remède traditionnel élaboré par les chercheurs de l’IMRA (Institut Malgache de Recherches Appliquées) sont aussi reconnus dans les pays africains qui en ont bénéficié. A l’exemple du Tchad qui a déjà révélé le succès de l’utilisation de ce tambavy malagasy. Rappelons que le gouvernement tchadien a dépêché un avion spécial en vue de récupérer 1200 doses de Covid-Organics (dont 600 doses curatives et 600 doses préventives) à Madagascar le 09 mai dernier.

Comme annoncé depuis plusieurs jours, par le ministère des Affaires étrangères, de mettre en place le dispositif de rapatriement pour les Malagasy bloqués à l'étranger, c'est une première vague de 177 compatriotes qui ont regagné Antananarivo hier en début de soirée, en provenance du Koweït via la compagnie Qatar Airways. Ce premier groupe qui, comme le prévoit le protocole, a été isolé pour les deux prochaines semaines. L'aéronef de cette compagnie a atterri sur le tarmac de l'aéroport international hier, en fin d’après-midi, en provenance de Koweït.

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Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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