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60,40%. Tel est le taux de réussite à l’examen du baccalauréat technique pour Antananarivo. Après la délibération qui a duré quelques heures, hier à Ankatso, les résultats ont été affichés depuis la soirée. Trois candidats sur 5 ont ainsi été admis pour l’enseignement technique, contre 2 sur 5 pour l’enseignement général. D’ailleurs, le baccalauréat technique enregistre toujours un meilleur taux de réussite par rapport à celui général. En 2018, les séries technique et technologique ont enregistré respectivement un taux de réussite de plus de 65% et 80%. Ces taux étant de 64% et 73% cette année, ce qui donne une moyenne de 60,40%.  Comme durant les résultats du baccalauréat général et les détails de la session exceptionnelle pour les candidats recalés, la collecte d’informations auprès de l’Office du Bac et de l’université d’Antananarivo s’avère plus que difficile. La plupart des responsables ne veulent livrer des informations à la presse tandis que d’autres préfèrent rester comme des sources officieuses et anonymes. Cette situation pourrait s’expliquer par les poursuites et emprisonnement récents de certains responsables suite à la fuite de sujets et désorganisations lors de la session officielle, en début septembre dernier. Pour les autres provinces, le taux de réussite pour le bac technique s’élève à 52,18% pour Toamasina et 54,11% pour Mahajanga. Pour Toamasina, la délibération s’est tenue hier matin, avec une moyenne de 9,75%. Les résultats ont été affichés hier après-midi au lycée technique, outre leur publication sur le site web de l’université ou encore par SMS. Pour Mahajanga, la meilleure note enregistrée étant de 16/20, dans la mention Très bien. Dans tous les cas, la collecte d’informations y est plus facile, avec des responsables plus accessibles…
Recueillis par Patricia R.

Pour l’intérêt des opérateurs économiques. La ligne Antananarivo-Ambatondrazaka-Toamasina a été officiellement réouverte, hier. Après quatorze années d’inactivités, Tsaradia, la filiale domestique d’Air Madagascar, a repris les vols à destination de cette Région du pays.
« Ambatondrazaka, plus particulièrement la Région d’Alaotra Mangoro, est aujourd’hui considérée comme le grenier de Madagascar, et pas seulement dans le domaine du riz. De ce fait, de nombreux opérateurs n’ont cessé de demander la réouverture de cette ligne, mais aussi celles sur toute la zone des hautes terres centrales. Après une étude fructueuse de la faisabilité de ce projet, nous avons donc décidé de le concrétiser pour satisfaire les besoins des opérateurs mais aussi des touristes souhaitant accéder facilement à cette partie du pays » a expliqué Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, contacté hier au téléphone. Après le vol inaugural d’hier, la fréquence des vols sera assurée par les ATR de la compagnie et deux vols par semaine auront lieu, à savoir le mercredi et le dimanche. Le prix d’un billet en aller simple coûtera environ 373 500 ariary pour la ligne Antananarivo-Ambatondrazaka, et 271 500 ariary pour Ambatondrazaka-Toamasina. « Nous avons décidé de continuer cette nouvelle ligne vers Toamasina toujours dans l’objectif de soutenir nos entrepreneurs, plus particulièrement les exportateurs. En avion, ils pourront notamment gagner beaucoup de temps pour transporter leurs marchandises vers le grand port du pays. Cela nous permet également de développer la partie fret de la compagnie et de notre compagnie-mère », rajoute le responsable. Effectivement, la durée du vol Ambatondrazaka-Toamasina ne dure que 15 minutes. Et une durée de 35 mn pour la ligne Antananarivo-Ambatondrazaka, contre 9 à 10 heures de voiture.

Rénovation

Rassurer par rapport au projet Tana Masoandro. Tel est l’objectif de l’Etat. La mise en place d’un guichet unique, dans l’enceinte du Village Voara Andohatapenaka, correspond à l’initiative présidentielle. Ce bureau a ouvert ses portes et accueilli ses premiers demandeurs d’information. 737 familles sont, pour rappel, concernées par le projet.  Pour le premier jour d’ouverture, 147 personnes sont déjà venues s’enquérir des informations autour du projet présidentiel de nouvelle Ville. Ces personnes ont été reçues par le directeur général de l’Autorité pour la protection contre l’inondation de la plaine d’Antananarivo (APIPA).  « Notre propriété est-elle concernée par le projet ? », a été la question récurrente soulevée par les demandeurs d’information, selon le premier constat établi par le DG de l’APIPA.  Autre constat, de nombreux  propriétaires terriens à Ambohitrimanjaka ignorent les détails concernant leurs terrains et sur les démarches qu’ils devront faire, selon le constat du DG Philippe Rateloson.  Les questions autour de la procédure d’indemnisation ont également été soulevées. Le guichet unique sera, selon les explications, chargé de l’organisation des indemnisations. Selon le DG de l’APIPA, le paiement des indemnisations se fera au Village Voara Andohatapenaka pour éviter de longs déplacements aux familles concernées.  Des explications sur la procédure d’expropriation ont été également fournies. Faut-il en effet rappeler que l’expropriation peut avoir lieu à condition qu’une indemnisation soit versée. Laquelle indemnisation peut être fixée par accord amiable entre expropriant et personne expropriée. Si aucun accord à l’amiable n’est trouvé, une procédure d’expropriation est alors lancée.  En cas de voie à l’amiable, si les ménages qui disposent des documents prouvant qu’ils sont propriétaires d’un terrain, il est immédiatement procédé à l’acte de vente, selon le DG de l’APIPA. Le paiement sera procédé sous un délai de quatre jours au plus tard. En cas de défaut d’accord à l’amiable, la procédure d’expropriation se poursuivra et l’indemnisation s’effectuera sous un délai de quatre mois environ.

A quelques jours du début de la campagne électorale à la communale, les soutiens envers le candidat Naina Andriantsitohaina affluent. La dernière en date vient d’une association des natifs de Fianarantsoa dénommée Fikambanan’nyZanakin’ny Faritanin’i Fianarantsoa (FIZAFAFI) qui a déclaré officiellement hier son soutien au candidat de l’IRD pour occuper le poste de maire de la Commune urbaine d’Antananarivo. « L’association est convaincue par le programme du candidat dans la revalorisation de la Capitale et ses projets s’alignent aux 13 engagements du Chef de l’Etat Andry Rajoelina. Ces deux raisons nous sont amplement suffisantes pour le soutenir dans cette course à la Mairie d’Antananarivo » explique Razafindramanana Pierrot, Sg de la FIZAFAFI, qui a conduit la délégation avec le rapporteur de l’association Jacquot Randriamampianina. Celui-ci a renchéri que l’association matérialisera son soutien par la descente sur terrain durant la campagne en effectuant du porte-à-porte dans les quartiers de la Capitale.

Coup de théâtre au sein du Gouvernement de Christian Ntsay. Le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga vient d’être limogé hier. Christian Ramarolahy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, assure  l’intérim en attendant une nouvelle nomination. Le ministre Vonjy Andriamanga est le premier membre du Gouvernement à faire l’objet d’un limogeage. Rappelons que ce ministre a été nommé le 24 janvier dernier.Sa difficulté à gérer les foyers de tension de ces derniers jours pourrait être la raison de son éviction. D’autant plus que les trois départements de son ministère ont tous été secoués par la crise. Faut – il rappeler la dernière « fausse » pénurie de carburants qui a semé la panique au sein des usagers de la Capitale. Il a fallu voir monter la grogne des consommateurs pour que le ministère soit sorti de son silence. Le Président de la République a également dû intervenir en convoquant une réunion des pétroliers la semaine dernière.Ce limogeage intervient d’ailleurs 24 heures après la démission du directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures, Laurent Rajaonarivelo.

Trop de frimes !

Publié le mercredi, 30 octobre 2019

Cérémonies d’investiture par ici ! De grandes fêtes de présentation par-là ! Des bla-bla et rien que des bla-bla partout. Députés et gouverneurs ne se privent pas à des pompes festives. On frime trop ! Elus ou hauts responsables de proximité nommés ou autres sont trop enclins à la tentation des « m’as-tu vu ! » Et on ignore l’importance, semble-t-il, des trois mots-phare : « discrétion », « efficacité » et « austérité ». A ce rythme, on va prendre facilement des semaines et des mois pour des prunes. On a la triste impression qu’on ne suit pas trop le Chef de l’Etat Rajoelina Andry. Quand il a annoncé haut et fort lors de son discours d’investiture, à Mahamasina, que « tout est urgent », « il n’y a pas de temps à perdre », « il faut agir vite », etc. il semble que le numéro Un du pays ne soit pas tellement compris, du moins auprès des responsables les plus concernés. Au fait, qu’est-ce que le peuple attend  de ces nouveaux élus ou des ces nouveaux représentants de l’Etat nommés dans les Régions ? En gros, le citoyen lambda espère vivement qu’on se penche immédiatement à l’examen de son cas ou à l’étude de son sort, et de là, faire ressortir le plus rapidement, les « remèdes » à appliquer. Le peuple a trop souffert ! Le temps n’est plus au palabre ! Il faut des actes et des résultats, « Asa fa tsy kabary ». Sitôt élus ou nommés, on retrousse les manches. Enfermé à l’intérieur des quatre murs, dans l’atelier, en cabinet d’étude ou dans le bureau de travail, à l’abri des flashes, on trime dur avec une équipe bien soudée. S’il le faut, on descend sur terrain pour s’enquérir des réalités exactes et discuter avec les paysans, partenaires incontournables, et ce, sans tambour ni tam-tam et loin des caméras et du micro.  On n’a pas de temps à perdre ! Pas de frime !
En effet, le pays a trop perdu du temps. Les crises cycliques détruisirent le peu que l’on disposait. A chaque fois, il fallait revenir à la case départ, à zéro. Le peuple en a trop souffert. La misère envahit tous les ménages. La grande majorité des Malagasy vit sous le seuil de la pauvreté. Démunis et appauvris, les concitoyens n’entendent plus attendre trop longtemps. Les beaux discours ne riment plus avec l’urgence de la situation. On est en droit de réclamer des responsables efficaces, capables de … produire des actes concrets. Finies les belles paroles, on veut des résultats palpables.
La vulnérabilité de la caisse publique (volam-bahoaka) impose à tous, en particulier les dirigeants de quelque niveau que ce soit, un train de vie modeste voire sobre et un ensemble de mesures dictées par la loi de l’austérité dans l’exécution de leurs tâches respectives. Devrait-on rappeler, à tout moment, que le Président Rajoelina évoque la nécessité, chaque fois que l’occasion se présente,  de gérer avec soin sinon correctement l’argent du peuple. Frimes, gaspillage et mise à sac n’ont plus droit de cité avec le régime IEM. Rajoelina a donné des consignes strictes et précises de telle manière qu’on traque  les responsables indélicats qui dilapident et qui détournent les deniers publics.

La une du 31 octobre 2019

Publié le mercredi, 30 octobre 2019

Le Championnat national de football continue de prendre ses droits en fin de cette semaine. La deuxième journée du Pro League débute ce samedi avec un déplacement périlleux du 3FB Atsimo Andrefana sur  le terrain de Mahamasina, en tête d'affiche,  qui sera opposé à l'équipe des militaires, COSFA, à 14h30.Vainqueur brillant du FCA Ilakaka (7-0) en ouverture, la CNaPS Sports se prépare à un déplacement compliqué  au stade d'Ampasambazaha (14h30).

 

Une affaire de proxénétisme, datant de début de l'année en cours, avait été jugée par la Cour criminelle ordinaire (Cco) du Pôle anti-corruption( PAC) des 67ha, hier. Les victimes sont deux jeunes filles mineures. Dans le box des accusés : une entremetteuse prénommée Odette (47 ans) qui est la principale incriminée, un réceptionniste d'hôtel de passe, enfin un troisième qui n'est autre que le fils de la première. A l'issue des débats à l'audience, la présidente de la Cour a prononcé le verdict : 10 ans de travaux forcés pour l'entremetteuse pour avoir profité de la précarité de situation de l'une des jeunes filles en l'obligeant à se prostituer. La présidente de la Cour criminelle la condamne aussi pour avoir hébergé l'autre fille et la forcer également à se prostituer. En revanche, ses co-accusés ont été tous relaxés au bénéfice du doute. Le quatrième et le cinquième accusé de l'affaire ont été condamnés par contumace à 6 mois de prison avec sursis.

 

Plus de 12 000 établissements privés enregistrés dans tout Madagascar. Cette statistique de l’année scolaire 2017-2018 reflète le pullulement des écoles, collèges et privés dans le pays, notamment en milieu urbain. « La Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville recense 960 établissements privés. De plus, 70% des lycées repartis dans toute l’île sont inscrits dans l’enseignement privé », informe Marcellin Tsarasidy, directeur de l’Office national de l’enseignement privé (ONEP). Cet organisme, créé en 1994 et rattaché au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP), note en moyenne 6 demandes d’ouverture d’établissement.

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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