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L’IEM est nationale et sa mise en œuvre a besoin de l’intégration de l’ensemble des acteurs nationaux et de la population. Cette remarque est celle de Haingo Rasolofonjoa qui espère la naissance d’un nouvel élan national dans la mise en œuvre de ce vaste programme qui vient d’être présenté aux deux Chambres parlementaires en tant que PGE. Interview :

Question : La mise en œuvre de l’IEM est définitivement lancée  après la présentation du PGE par le Premier ministre aux Chambres parlementaires. Comment envisagez-vous cette nouvelle perspective ?

Haingo Rasolofonjoa : De prime abord, une perspective qui doit rassembler. C’est peut-être un peu anodin pour quelqu’un qui avait son programme électoral de livrer une remarque pareille à l’endroit de celui de son challenger.

En fait,  nous vivons dans un pays où tout a été géré d’une manière approximative et quelquefois très superficielle. On n’est jamais allé par conviction et en profondeur dans ce qu’on entreprend. Ce comportement est presque généralisé pour gangrener les organes des décisions. Les membres des sociétés civiles et la presse viennent d’émettre des remarques virulentes vis-à-vis des élus du peuple des Chambres parlementaires. Bref, tout est à redresser, à refaire, à organiser et si nous voulons quitter cette image très négative persistante durant des décennies, il faut adopter un nouveau comportement sociétal et un nouveau mode de gouvernance.

D’une part Rajoelina est élu Président de la République, son programme électoral  est devenu un programme national de développement socioéconomique et cela ne doit souffrir d’aucun débat. D’autre part, par extrapolation d’une manière  générale  des résultats, il est élu par la moitié de la population malagasy. Il faut donc combiner sagement ces deux réalités pour que la nouvelle perspective qui se dessine aille dans le sens des intérêts réels de la Nation.

Soucieux d’offrir un centre d’hébergement décent et digne, respectant les règles élémentaires d’hygiène de santé et du logement, les responsables auprès du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, ont effectué samedi dans la matinée une visite auprès des sites d’hébergement des sinistrés des catastrophes naturelles de Tsimialonjafy et d’Ambanin’Ampamarinana. L’objectif est de constater de visu les conditions de vie des sinistrés dans ces deux sites au Village Voara Andohatapenaka et au Fokontany Iharinarivo Ambohidratrimo. Une manière pour le ministère de montrer que l’aide aux sinistrés figure parmi ses priorités. Selon les statistiques fournies, 11 personnes, 4 familles, victimes des glissements de rochers d’Ambanin’Ampamarinana ont été recasées provisoirement à Andohatapenaka. D’après les témoignages des sinistrés relogés dans ce site d’hébergement,  leurs besoins fondamentaux sont satisfaits. Les infrastructures provisoires dédiées à l’accueil des sinistrés sont aux normes, selon les précisions des responsables sur place. 

Le Président de la République de Madagascar a effectué sa première sortie internationale à Addis-Abeba, pour prendre part aux côtés de ses pairs au 32è Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine. Dès son arrivée samedi soir  dans la Capitale «éthiopienne à la tête d’une délégation forte simple, le Président Andry Rajoelina s’est immédiatement rendu au dîner de gala offert par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, à l’hôtel Sky Light.  Hier pour la première journée du 32ème Sommet de l’Union africaine, le Président malagasy a assisté à la session à huis clos des Chefs d'Etat et du Gouvernement dirigée par le Président rwandais, Paul Kagame président en exercice de l'Union africaine pour l'année 2018.  Une séance de travail qui a porté essentiellement sur « la réforme institutionnelle de l'Union africaine », la « zone de libre- échange continentale », « la mise en œuvre de la décision de la conférence sur les négociations Post-Cotonou » et enfin sur « l'élection du bureau de la conférence de l'Union africaine pour 2019 et l'élection du président de l'Union africaine pour 2020 ». Par la suite, le Chef de l’Etat malagasy a été convié à la cérémonie d'inauguration de la statue de sa Majesté l'Empereur Hailé Selassié, ancien Empereur d'Ethiopie de 1930 à 1974, érigée à la devanture du siège de l'Union africaine à Addis-Abeba.   La cérémonie d’ouverture officielle de ce 32ème sommet de l’Union africaine s’est déroulée en fin de matinée. Une séance durant laquelle le Président Andry Rajoelina a exceptionnellement prononcé un discours. 

Enfin !

Publié le dimanche, 10 février 2019

Il a fallu attendre l’accession au pouvoir, par la voie royale, d’un jeune visionnaire et homme de principe, Rajoelina Andry Nirina, pour qu’enfin les choses bougent dans ce pays.  Considéré comme le pays du « mora mora », Madagascar se voit bousculé par un Président jeune qui, jugé à tort ou à raison d’être impatient, enclenche la vitesse supérieure. Pour cause, en l’état actuel des choses dans le pays, tout est urgence et tout est priorité! Rajoelina Andry Nirina ambitionne d’inculquer chez les responsables, de tous les niveaux de l’Etat, le principe révolutionnaire de « travailler vite, sans bâcler ».  La population, prise en étau dans une sévère tourmente, ne peut plus attendre. Les vaines gesticulations sont, d’ores et déjà, révolues. Finies les tergiversations, il faut aller vite de l’avant ! La ponctualité, la vertu d’un prince dit-on, au rendez-vous donné impressionne dans les esprits des gens qui, trop  habitués au ratage, au mensonge ou au rendez-vous manqué du régime précédent, durent se mettre au diapason de la  nouvelle donne. A peine investi, Rajoelina prend son bâton de pèlerin et descend sur terrain pour voir comment va-t-on  procéder pour concrétiser dans les meilleurs délais et dans les meilleures conditions les Velirano qu’il avait scellés avec son peuple. Mais l’une des choses qui incarne, le plus, le nouveau style apporté par Zandry Kely revient à la mise sur rail de la bonne gouvernance touchant essentiellement la gestion des finances publiques. La caisse de l’Etat va obéir désormais à la loi de l’austérité.

La une du 11 février 2019

Publié le dimanche, 10 février 2019

Le premier classement FIFA de l'année 2019 montre très peu de changements. La moitié des Nations asiatiques, portées par la dernière Coupe d'Asie des Nations, ont fait chuter plusieurs sélections africaines. Aucun changement n'est noté ni dans le top 10 mondial ni  dans le top 10 africain dans ce premier classement des nations pour l'année 2019, à part la Belgique et le Sénégal qui continuent respectivement de mener la danse. Rappelons-le que les sélections africaines n'ont disputé aucune rencontre durant ces derniers semaines.

Si Tsaratanàna retient les esprits avec la succession des rapts qui s'y déroulent actuellement, dans la Capitale, la situation est tout autre. Les récentes investigations de la Police l'ont menée sur la piste des commanditaires supposés de ces rapts à Andraisoro. Les Forces de l'ordre enchaînent les coups de filet de certains auteurs d'enlèvements qui ont marqué cette ville l'année dernière. Ainsi, le matin du jeudi 7 février dernier, dans le quartier d'Andraisoro, la Brigade criminelle (BC4) a interpellé trois cerveaux supposés, dont deux femmes, de deux kidnappings de citoyens indo-pakistanais survenus en juillet et en décembre 2018.

Coup dur pour la Mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo et la mairesse en particulier. En effet, son directeur de cabinet vient d’être placé en détention préventive à la prison d’Antanimora. Présentée devant le Pôle anti-corruption (PAC) mercredi, la femme de confiance de Lalao Ravalomanana est accusée d’abus de fonction et de détournement de deniers publics et complicité.

Tanà à plaindre !

Publié le vendredi, 08 février 2019

Les tananariviens seraient-ils les damnés de la Terre ? Les Malagasy ainsi que les diverses nationalités résidant à Antananarivo auraient-ils fait un mauvais choix ou auraient-ils eu la mésaventure d'habiter la Capitale de Madagascar ? Réellement, c'est la galère de tous les jours ! Insécurité et insalubrité dans tous les états sont le pain quotidien des citoyens de la Capitale.

6,6 %. Tel est le taux d’évolution des arrivées de touristes à Madagascar, constaté au niveau des agences de voyages. Les chiffres sont en effet passés de 115 387 en 2017 à 123 018 pour l’année dernière. Un grand pas en avant vu qu’il y a deux années, la hausse a été estimée à seulement 1,6 %. Ces résultats sont ainsi palpables grâce à la contribution de tout un chacun, allant des opérateurs aux promoteurs de la destination, sans oublier le ministère de tutelle. Toutefois, ces efforts doivent encore être renforcés pour que le secteur touristique soit un réel pilier pour le développement économique du pays.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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