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Les sensibilisations et actions portent leurs fruits. Les acteurs dans la lutte contre le trafic des stupéfiants à Madagascar, dont la Douane, enregistrent des résultats palpables en 2018 si l’on tient compte des chiffres avancés. En fait, plus de 200Kg de stupéfiants, tous genres confondus, ont été saisis l’année dernière. La plus grosse prise jamais réalisé dans la zone Océan Indien et Afrique subsaharienne étant celle des 147 Kg de drogues sur la route de Manjakandriana, lors d’un déplacement entre Toamasina et Antananarivo. Les 3 mauriciens et 6 malgaches interceptés seraient des passeurs puisque la marchandise était destinée pour les îles voisines, à en croire les échanges d’informations entre les douanes malagasy avec celles mauriciennes et réunionnaises. Quelques jours après, 2 autres grosses prises se sont tenus le 17 juin 2018 à l’aéroport d’Ivato. Une ressortissante bolivienne transportant dans son corps des capsules de cocaïne d’une quantité de 790g a été arrêtée à l’occasion. Une semaine après mais toujours à l’aéroport d’Ivato, 730g de cocaïne ont également été découverts dans le corps d’une jeune brésilienne. Parmi les prises figurent, par ailleurs, celle de l’héroïne de 10,395Kg transporté par un béninois le 19 octobre lors du traitement d’un vol de Kenya Airways. Un autre béninois a été appréhendé dans la zone sous-douane avec 11Kg d’héroïne, selon les informations diffusées dans la dernière édition de « les échos des Finances et du Budget ».

Jusqu’à l’heure où nous écrivons cet article, onze personnes ont perdu la vie dans des circonstances tragiques, au cours du week-end. Un glissement de terrain a en effet entraîné, samedi soir, l’effondrement de plusieurs maisons à Tsimialonjafy, sur les hauteurs de la Capitale. Selon les informations recueillies, les infiltrations et le sol gorgé d’eau à cause des fortes pluies sont à l’origine de l’écroulement d’une maison, qui s’écrase à son tour sur trois autres, en contrebas. Des membres de familles ont payé de leur propre vie, des proches sont accablés par la disparition de leurs proches, mais surtout d’autres habitants des mêmes lieux sont anxieux de ce qui pourront leur arriver prochainement, étant donné que leurs maisons sont également menacées par l’effondrement. « Nous habitons ici depuis plusieurs années, nous n’avons pas d’autres chez-nous, ni d’autres endroits qui peuvent nous accueillir. Nous sommes conscients de ce qui pourra arriver mais nous n’avons pas de solution. L’état pourra-t-il nous donner un nouveau logement ? Il faudrait quand-même proposer des solutions avant de faire évacuer les familles vivant dans les zones à risques », confie une mère de famille vivant sur la Haute ville d’Antananarivo.

La cérémonie d’ouverture officielle de l’année d’exercice 2019 pour l’Eglise reformée de Madagascar (FJKM) s’est tenue hier au grand stade de Mahamasina. Cet évènement a été marqué par un culte. Outre la cérémonie, c’était aussi l’occasion de présenter le nouveau président du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), en l’occurrence le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi, actuel président de la FJKM, d’une part, ainsi que la passation de fanion avec son prédécesseur, le pasteur Ranarivelo Samuel Jaona qui préside l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM), de l’autre.

Vision à la fois cauchemardesque et poignante hier ! Sur les civières de la morgue de l’HJRA Ampefiloha reposent les corps de 8 adultes dont 2 entièrement calcinés ! Le plus insoutenable,  c’est la vue de ceux de deux fillettes d’à peine quelques mois et qui sont installés sur les corps de leurs mamans.  Les grosses pluies du samedi soir ont provoqué un drame  sans précédent vers 19h45 dans le quartier de Tsimialonjafy à Mahamasina, précisément  dans un endroit situé à 50 mètres en contrebas de la grande statue de la Sainte-Vierge dominant la ville, sur le flanc ouest de cette colline de la Haute-ville.

« Le Bleu de la République ». Le look de Mialy Rajoelina est toujours aussi attendu et commenté par le public, notamment les adeptes de la mode, à chacune de ses apparitions. Pour la cérémonie d’investiture au stade de Mahamasina, suivie d’une réception au Palais d’Etat d’Iavoloha, la Première Dame de Madagascar s’est vêtue d’une robe cape bleue turquoise, ornée d’un insigne en fleur dorée, avec un petit couvre-chef de couleur rose clair. Une pochette beige et un escarpin à nœud de la même nuance accessoirisent sa tenue classique et monochromatique.

L'IEM en marche !

Publié le lundi, 21 janvier 2019

Voilà, c'est fait ! L'effectivité de l'autorité suprême se voit confier au nouveau Président de la République, Rajoelina Andry Nirina. Après avoir prêté serment solennellement, il exposait magistralement les tenants et aboutissements de l'Initiative pour l'émergence de Madagascar (IEM), particulièrement vue sous l'angle des priorités des priorités. A noter que l'IEM constituera la base ou le point focal de toutes les actions du nouveau régime. Elle s'articulera à travers les « Treize piliers du Velirano ». Nous nous sommes interdits de le traduire à d'autres langues. En fait, cet « acte d'engagement » solennel que le candidat n° 13 avait pris durant la campagne fut déterminant dans le choix des électeurs. Selon le nouveau Chef d'Etat, des initiatives à effets immédiats s'imposent, et cela, pour faire face à certaines urgences qui, en fait, ne peuvent point attendre. Ainsi, des mesures urgentes orientées vers trois axes basiques vont être immédiatement prises.

Améliorer le climat des affaires à Madagascar. Dans cette optique, le Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régionale (PROCOM) de l’Union européenne a ainsi apporté un appui financier d’un montant de 115 millions d’ariary au Centre d’arbitrage et de médiation de Madagascar (CAMM). Le but est de vulgariser les modes alternatifs de règlement des litiges commerciaux (MARL). Signé au mois de novembre 2018, ce projet a officiellement été lancé vendredi dernier à la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo, sise à Antaninarenina.

Samedi Andry Rajoelina est devenu officiellement Président de la République de Madagascar. Lors de son discours d'investiture, il a rappelé ses engagements pour le développement rapide du pays.
« Comme un bateau à voiles, le peuple malagasy vacille, tangue, mais jamais il ne sombre. Vous tous, je vous conduirai à bon port, le port du développement, de l'émergence et de la réussite. Nous allons rétablir la fierté nationale», a indiqué le nouvel homme fort du pays. Andry Rajoelina, 44 ans, a insisté sur ses engagements inscrits dans l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar lors de son discours devant les membres des Institutions et les invités, à Mahamasina, où il est devenu officiellement le 2e Président de la 4è République. « On me surnomme TGV. Seul, je marche vite, mais ensemble nous irons loin.

Certains avaient prédit le pire, une fois l’identité des deux finalistes de la dernière élection présidentielle connue, lesquels n’étaient autres que les principaux  protagonistes de la crise de 2009. Dans tous les cas, les craintes avaient résolument pris le pas sur l’optimisme lorsque les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) commençaient à s’esquisser, et ce, au vu de la réaction de la partie donnée perdante. Contre toute attente cependant, Madagascar donna l’image d’une alternance démocratique réussie, de surcroît dans la plus pure tradition républicaine.

LA UNE du 21 janvier 2018

Publié le lundi, 21 janvier 2019

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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