« Women in digital ». Ce programme de Total Energies se focalise sur l’autonomisation des femmes à travers les métiers du numérique. Mis en œuvre par « STEM for good Madagascar », le programme cible les jeunes femmes vulnérables, dont les survivantes de violences, des mères célibataires ou encore celles sans revenu, au chômage. « Le programme dispense une formation technique, tout en valorisant le développement humain à travers des ateliers durant lesquels on travaille sur la confiance en soi, l’affirmation de soi, l’estime de soi, l’intelligence financière ou encore la communication interpersonnelle », informe Santa Nur, formatrice et coach professionnel. Outre leurs recherches personnelles, des mentors soutiennent et orientent les participantes dans leur formation.
Un choix. Si le mariage précoce est un phénomène inquiétant dans les autres Régions de Madagascar, le célibat tardif en est un à Antananarivo. D'après une étude panafricaine menée par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) concernant les dynamiques familiales, le « célibat tardif » et la « stérilité volontaire » se multiplient dans trois Capitales africaines dont Lomé au Togo, Ouagadougou au Burkina Faso et Antananarivo à Madagascar. Davantage de femmes sont célibataires après 30 ans et celles âgées de plus de 40 ans sont plus nombreuses à ne pas avoir d’enfant volontairement.
Face-à-face entre les agents de la Police municipale et les éboueurs de la Société municipale d'assainissement (SMA), hier dans la Capitale. En effet, à la suite du mécontentement dû au retard de paiement de leur salaire, ces éboueurs ont décidé de boycotter le grand nettoyage prévu par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) en déplaçant des bennes d’ordures en plein milieu de la route dans plusieurs quartiers comme Behoririka ou Ambodifilao. Après l’assainissement, ils n’ont pas eu ce qu’ils ont revendiqué depuis quelque temps, à savoir le déblocage des salaires qu’ils n’ont pas perçus depuis plusieurs mois. « Pendant les dix jours convenus pour le nettoyage à fond de la Capitale, on travaillait sur le terrain presque 24h sur 24.
La date du 29 mai, jour des législatives à Madagasikara, approche à grands pas. Quelque peu perdus dans les labyrinthes des enjeux politiques, les états-majors de grandes formations, prétendant ravir la majorité à l’Assemblée nationale, ont du pain sur la planche. Le cas de la plateforme présidentielle intéresse les observateurs.
Vent d’optimisme. La 7ème édition du « Tsenaben’ny fizahan-tany » qui se déroule depuis hier au Jardin d’Antaninarenina réunit un bon nombre de professionnels du voyage. Presque tous les opérateurs espèrent l’amélioration de la situation à laquelle ils font face dans l’exercice de leurs activités. « Les clients débarquent souvent méfiants et déçus, ayant été préalablement trompés par des offres de qualité douteuse ou carrément arnaqueuses proposées par des organisateurs de voyages travaillant dans l'informel », explique l'un d'entre eux.
Passer les fêtes pascales à la plage.Voilà un programme qui sort de l’ordinaire. Un festival qui se tiendra dans une plage la plus proche de la Capitale, alliant sport, tourisme, culture et bonnes ondes pour petits et grands. En effet, Vatomandry est sans aucun doute la plus proche destination de rêve pour les adeptes du bain de soleil et de la plage. Située seulement 275 km d’Antananarivo, cette ville promet à ses visiteurs des vacances particulièrement inoubliables avec l’accueil de la 12ème édition du « Dola Beach ». Un événement qui s’affiche comme festive et familiale.
Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a récemment tenu une réunion de travail au Palais d’Etat Iavoloha avec une délégation conjointe de l’UNOPS (Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets) et de la Banque mondiale, dirigée par le représentant résident de la Banque mondiale à Madagascar, Atou Seck. Cette rencontre s’est déroulée dans un contexte marqué par l’engagement à réaliser les objectifs de développement du pays.
Antiéconomiques ! Contre-productives ! Honteuses ! Etc.
Très difficile de rester de marbre face à l’état de délabrement très avancé de nos infrastructures routières que même les muets, par la force des choses, crieraient au scandale.
On revient à la charge, pour la énième fois, pour tirer la sonnette d’alarme aux fins de dénoncer, d’interpeller tous les décideurs, tous les responsables de service à toutes les échelles concernées du pays. C’en est trop ! Les dégâts sont tellement inadmissibles que tous les organes de presse nationaux en font état. Tous les véhicules, toutes catégories confondues, poids lourds, taxi-brousse, légers ou particuliers, roulent au pas pour ne pas dire aux arrêts, sur les grands axes nationaux tels que les RN 2, RN 4, RN 5, RN 6, RN 7 etc. N’en parlons plus des Routes d’intérêt provincial (RIP), communal et bien d’autres. Exception faite sur la RN 1 reliant la Capitale à Tsiroanomandidy et pas plus. Mais attention, des nids de poule commencent à apparaitre sur les 242 km d’asphalte de cette route digne desNationales dont les travaux ont été exécutés en 1978, il y a 46 ans, par une entreprise étrangère respectant les normes requises.
Selon des techniciens observateurs, la dégradation des routes n’est pas forcément le fait d’insuffisances matérielles, financières surtout, mais elle est plutôt due aux défaillances des exécutions des travaux. Notez que l’Etat, par le biais du Fonds d’entretien routier (FER) dispose d’une certaine capacité financière pour réparer les infrastructures routières nationales notamment les grands axes à forte potentialité économique. Ledit fonds tire sa source à travers des taxes diverses.
Le FER est un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) créé, pour la deuxième version, par l’ordonnance n° 2019 – 001 du 10 mai 2019. En partenariat avec l’AFD et d’autres acteurs nationaux ainsi que des taxes diverses, le FER se concentre à financer les travaux de réparation des infrastructures nationales servant les grands axes d’utilité économique du pays. L’objectif étant d’assurer des routes nationales bien entretenues durant toute l’année. Les dernières grandes retouches des routes nationales (RN 2, RN 4, RN 6, RN 7, …) remontent aux exercices 2021 – 2022. En un an et quelques miettes de mois, les routes redescendent aux enfers ! Aucun véhicule, sur la RN 2, à titre d’exemple n’arrive plus à rouler convenablement. Il faut avancer obligatoirement au pas. Des nids de poule pour les plus chanceux. En général, des nids d’autruche sinon des trous béants capables d’engloutir les véhicules légers sèment le chaos.
Ainsi donc, la responsabilité du délabrement des infrastructures routières incombe à juste titre à la prestationdes travaux des entreprises adjudicataires. Le parfum de manigances, autour de l’octroi des travaux censés être les moins disants, se sent. Inutile de creuser loin pour décortiquer! La corruption, cette tumeur qui infeste le corps de l’administration, dicte la loi.
Le plus grand perdant dans tout cela, c’est toujours le peuple, les contribuables. Les usagers qui paient le plus la facture sont les premières victimes.
On ne supporte point, du moins les hauts dirigeants du pays, les moindres critiques surtout quand elles viennent d’autres cieux, mais nous devons admettre en toute humilité que la gabegie, le laxisme et notamment la corruption règnent en maître chez nous. Corrigeons le mal !
Ndrianaivo
Madagascar est confrontée à une pénurie chronique d’électricité, avec des coupures régulières affectant de nombreuses Régions du pays. Si la situation s’est légèrement améliorée à Antananarivo, de nombreuses autres Régions continuent de souffrir de coupures d’électricité fréquentes, notamment sur la côte Est du pays.
Ces dernières heures, la ville de Toamasina a ainsi été plongée dans l’obscurité en raison d’une panne d’électricité importante. Débutant mercredi en milieu de matinée, le black-out de plus de 24 heures a suscité des mécontentements et même des manifestations dans certains quartiers. L’on rapporte en effet des manifestations spontanées, notamment à Ambolomadinika où des pneus ont été brûlés par des manifestants.
Les explications fournies par les responsables de la compagnie d’électricité, la JIRAMA, ont souvent été perçues comme insatisfaisantes par les usagers et alimentent les tensions sociales. Cette fois-ci par exemple, un retard dans l’approvisionnement de carburant est évoqué, ce qui fait que la production ne peut pas suivre le rythme. Les responsables ne pouvaient-ils pas anticiper ce problème ?
Malgré les promesses du Gouvernement de résoudre la crise énergétique en investissant dans des alternatives telles que les parcs solaires et les énergies renouvelables, force est de constater que la situation reste précaire.
Alarmante
En parallèle, la situation des routes nationales à Madagascar est alarmante, avec une grande majorité d'entre elles dans un état de délabrement avancé. Sur les quelque cinquante routes nationales répertoriées, seule une poignée reste praticable, et même parmi celles-ci, certaines commencent à montrer des signes de détérioration. Par exemple, la Route nationale 1, bien que relativement résistante, commence à présenter des petits nids de poule.
Les routes nationales les plus fréquentées subissent les pires conditions. La RN2 entre Antananarivo et Toamasina, la RN7 entre Antananarivo et Toliara, ainsi que la RN4 entre Antananarivo et Mahajanga sont particulièrement touchées. Des routes moins fréquentées, comme celle entre Tsiroanomandidy et Maintirano, souffrent quant à elles d'un état de délabrement chronique.
La détérioration des routes nationales a des conséquences dévastatrices. Par exemple, il faut désormais environ 10 heures pour parcourir les 365 kilomètres entre Antananarivo et Toamasina en raison de l'état lamentable de la RN2. Cette situation met non seulement en danger la sécurité des voyageurs en raison des conditions dangereuses de la route, mais entrave également le développement économique en entraînant des pertes de temps considérables pour les particuliers, les transporteurs et les opérateurs économiques, et l’État en général. De plus, les coûts d'entretien des véhicules, tels que l'achat de pneus et les réparations, constituent une charge financière supplémentaire pour ceux qui empruntent régulièrement cette route.
La Grande île fait face à des défis majeurs en matière d'infrastructures routières et d'énergie. Des mesures urgentes et des investissements massifs sont nécessaires pour remédier à ces problèmes.
La Rédaction