La Grande île s'affirme sur la scène mondiale. A travers ses acteurs du secteur biologique, elle est actuellement représentée au salon international des productions biologiques, BIOFACH, qui se déroule en Allemagne du 13 au 16 février 2024. Cet événement offre à Madagascar une opportunité de mettre en lumière ses produits biologiques, connus pour leur qualité et réputation sur le marché international. Le BIOFACH est le plus grand rendez-vous mondial dédié aux produits alimentaires biologiques, attirant chaque année des exposants du monde entier venus présenter leurs innovations. Les produits biologiques malagasy se distinguent particulièrement sur ce marché grâce à leur excellente réputation et position solide. Principalement destinée aux marchés européens et américains, cette tendance s'étend désormais jusqu’en Grande-Bretagne.
Un concert de musique romantique pour la Saint-Valentin. Dans le cadre de la célébration de la fête des amoureux dans le monde entier, le 14 février de chaque année, le chanteur Njakatiana s’apprête à faire un joli cadeau à ses fans. En effet, le chanteur a annoncé depuis le début du mois de janvier qu’il sera à Antananarivo pour célébrer cette fameuse fête. Sauf, que cette année le 14 février est tombé un mercredi. A cet effet, les organisateurs, le chanteur et son équipe ont décidé de célébrer l’événement ce vendredi 16 février au le Pavé Antaninarenina à partir de 20 h et intitulé « Fa ianareo roa ». Les amoureux pourront ainsi fêter la Saint-Valentin au cours d’un « un vendredi joli » bien animé en musique.
Mardi soir, la semaine dernière, un citoyen d'origine Indopakistanaise résident fut enlevé à Andohatapenaka. Le mercredi suivant, il fut retrouvé ligoté dans une clairière à Antehiroka Ambohibao. Hier, un rebondissement dans l'affaire. La Gendarmerie, par le truchement du colonel commandant la section de recherches criminelles, a fait une révélation sur l'aboutissement de ses enquêtes sur cette affaire. Le colonel de la gendarmerie a alors annoncé que 5 suspects ont été arrêtés, depuis. Et pas des moindres. Le chauffeur personnel de la victime figure dans cette liste. "L'homme est un membre de la famille de l'otage et il serait le cerveau de l'enlèvement de son employeur", a déclaré en substance le colonel Tahina de la SRC Fiadanana. Parmi toujours les suspects, un membre des Forces de l'ordre encore en service, enfin une femme.
Un scandale de corruption secoue le ministère du Commerce et de l’Industrialisation à Madagascar. Quatre fonctionnaires, censés protéger l'intégrité du commerce, ont été appréhendés par le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) pour des actes de malversation qui fait honte à la fonction publique.
Les enquêteurs ont découvert que ces agents, chargés de contrôler les activités commerciales, ont systématiquement contourné les procédures établies. Les descentes effectuées chez un concessionnaire d'automobiles en 2023 ont révélé des pratiques indignes. Par exemple, la présentation d'ordres de mission officiels a été ignorée délibérément.
La délégation malgache dirigée par le Président Andry Rajoelina poursuit sa participation au « World Governments Summit » à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Parallèlement, le numéro un malgache enchaîne les rencontres bilatérales qui ont ouvert la voie à des coopérations stratégiques. Hier, le Président a rencontré le Premier ministre de l’Inde, Narendra Modi. Le renforcement de la coopération bilatérale entre la Grande île et le pays de Gandhi était au cœur des discussions. Dans cette optique, le chef du Gouvernement indien a invité le Chef de l’Etat pour une visite d’Etat en Inde. La dernière visite d’un Président malgache en terre indienne remonte aux années 1980. Cette invitation revêt donc un caractère hautement symbolique.
« Tsy miamboho adidy aho Mon Général ! » La célèbre et historique phrase du colonel Richard Ratsimandrava au moment où il recevait les pleins pouvoirs des mains du Général de Division Gabriel Ramanantsoa le 5 février 1975 à Ampahibe.
« Tsy miamboho adidy aho … » Une déclaration mémorable d’un officier supérieur devenue un adage populaire ou maxime pour les générations futures, celles d’aujourd’hui et de demain, ayant une responsabilité à assumer. Un incontestable apophtegme.
Richard Ratsimandrava, Saint-Cyrien de formation, premier officier de la Gendarmerie nationale devenu le premier malagasy commandant de la Gendarmerie nationale, brillait par sa droiture et son sens de la responsabilité. Le Général Ramanantsoa, recevant les pleins pouvoirs directement du Président Philibert Tsiranana sous la pression des manifestants sur la Place du 13 mai, transmettait les pleins pouvoirs au colonel Richard Ratsimandrava, 41 ans, le 5 février 1975 alors ministre de l’Intérieur. Sentant son âge avancé et éventuellement prenant conscience de son incapacité à gérer une situation devenue de plus en complexe, le Général jugeait utile de confier le pouvoir aux jeunes. Son choix portait sur Richard Ratsimandrava, la quarantaine, un officier supérieur de la Gendarmerie nationale, membre de son Gouvernement en charge de l’Intérieur. L’Histoire le jugera s’il a fait un mauvais ou un bon choix !
Le colonel Richard Ratsimandrava prit avec du sérieux la responsabilité que le Général lui a confiée. A l’époque, le département de l’Intérieur s’occupait de l’Administration territoriale et de la Sécurité intérieure du pays. Richard Ratsimandrava l’assume pleinement. Il arpentait monts et vallées pour sensibiliser et mobiliser les concitoyens à prendre en charge de leur avenir par le biais du « fokonolona », la communauté villageoise locale, selon l’esprit hérité de nos ancêtres. Que la communauté ou le fokonolona soit responsable de son propre développement, économique notamment, par la mise en place du « Vatoeka » (Vaomieran’ny toe-karena), de sa propre sécurité à travers le « Andrimasom-pokonolona ». Entièrement convaincu de la notoriété du fokonolona pour garantir la prospérité du pays, Richard Ratsimandrava, affectueusement surnommé le « Père du fokonolona », fonçait à bloc. Au moment où il allait recevoir les pleins pouvoirs du Général Ramanantsoa, février 1975, le pays évoluait déjà sous la dynamique du fokonolona. Le monde rural se mobilisait. Les productions agricoles, le riz par exemple, maintenaient le rythme des performances des années 60, années de prospérité. Le choix de Ramanantsoa tombé sur notre défunt héros national ne fut point le fruit du hasard.
Seulement voilà, l’homme du « Tsy miamboho adidy aho Mon Général », un apophtegme rendu célèbre et qui traverse le temps, dut faire face à certains fronts. Entre autres, les grands capitaux étrangers enracinés à Madagasikara, notamment ceux de l’ancienne puissance coloniale qui virent leurs intérêts menacés par le dynamisme du fokonolona, se préoccupaient de la tournure de la situation. En fait, le colonel Richard Ratsimandrava, nommé à la magistrature suprême de l’Etat faisait peur aux grandes compagnies coloniales installées depuis l’époque coloniale et qui monopolisaient la collecte et la commercialisation des produits locaux. Le commerce voire l’économie en général se trouvait entre les mains des gros capitalistes … étrangers. Une situation générale inacceptable que le tout nouveau chef d’Etat entendait apporter des changements radicaux. On connait la suite !
Ndrianaivo
Les affaires de litige foncier à Nosy-Be sont légion. Dernièrement, une affaire, dont la propriétaire légitime est âgée de plus de 70 ans, défraye la chronique sur l’île aux parfums. Cette dame, nommée M.J. lance un appel aux autorités compétentes, notamment le ministère de la Justice, pour examiner attentive sa situation. Cette propriétaire en titre d’un terrain à Issabhay, situé à Amboanara Nosy-Be depuis 1995, se dit victime d’une injustice.
En effet, une autre femme appelée F. qu’elle a engagée pour s’occuper des cultures sur sa propriété, affirmant avoir mis en valeur pendant trente ans, a acquis une partie du terrain en août 2015 par voie de prescription acquisitive, sur décision du tribunal civil de Nosy-Be. L’obtention de cette prescription acquisitive laisse entendre que M.J. a délaissé sa propriété, ce qui ne tient pas la route car il existe cinq maisons et un bâtiment sur le terrain.
La propriétaire légitime dit par ailleurs que le délai de la prescription acquisitive n’est pas complet, sachant que l’ordonnance autorisant la constatation de la prescription acquisitive a été faite en septembre 2013 soit 03 mois avant l’accomplissement du délai de 20 ans exigé par la loi. M.J. met en avant par ailleurs le doute qui subsiste sur le fait que F. soit vraiment malgache. La condition sine qua non de la prescription acquisitive est que seule une personne de nationalité malgache peut prescrire pour le délai de 20 ans, or F. n’aurait jamais présenté de certificat de nationalité durant toute la procédure.
M.J. soutient en outre que la mise en valeur faite par F. se trouve au nord et au fond de la propriété alors que son ancienne employée réclame aujourd’hui une partie du terrain située devant la voie publique. Face à cette situation, toutes les démarches juridiques possibles ont été faites par les conseils de M.J. sans pour autant aboutir à faire valoir le droit de leur cliente.
Se disant victime de l’injustice et de toutes sortes d’abus, M.J. pointe du doigt l’agissement de certains responsables étatiques malhonnêtes et corrompus. A cause du stress généré par cette affaire, M.J. a été victime d’un accident cardio vasculaire.
La Rédaction
Deuxième jour du Sommet mondial des Gouvernements à Dubaï. Une seconde journée marquée, pour la délégation malgache, par le discours du Président Andry Rajoelina. L’occasion pour le numéro Un malgache, de souligner les efforts de son Gouvernement dans l'amélioration de l'éducation, de la santé, de l'énergie et de la formation professionnelle, mettant particulièrement l'accent sur la jeunesse.
Dans son discours prononcé en français, Rajoelina a annoncé la mise en place d'un programme de formation professionnelle adapté aux jeunes et aux besoins du marché du travail, visant à faire de chaque citoyen un acteur du développement. 75% de la population malgache étant jeune, le Président a souligné l'importance d'investir massivement dans la formation professionnelle pour réduire le taux de chômage.
Dans la lignée de cet engagement, un mémorandum d'entente a été signé entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Le partenariat prévoit l’installation de la "Digital School et Coders initiative » dans la Grande île. Ce projet vise à former un million de jeunes aux nouvelles technologies d'ici 2026. La ministre de l'Education nationale malgache, Sahondrarimalala Marie Michelle, et le ministre d'Etat émirati chargé de l'Intelligence artificielle, de l'économie numérique et des applications de télétravail, Omar Sultan Al Olama, ont officialisé cet accord. Le Président Rajoelina a exprimé sa satisfaction, soulignant la confiance en un partenariat de qualité pour accompagner Madagascar vers un développement rapide et durable.
Le projet "Digital School", initié par la Fondation Mohammed Bin Rashid Al Maktoum Global Initiatives, vise à réformer l'éducation mondiale par l'utilisation des nouvelles technologies. La mise en œuvre du mémorandum signé comporte cinq points, notamment l'échange d'expériences, l'inscription à l'Alliance pour l'avenir de l'apprentissage numérique, la collaboration sur le développement de meilleures pratiques, la mise en œuvre de projets pilotes et de développement, ainsi que le développement du contenu éducatif.
Le Président Rajoelina a souligné que la jeunesse malgache, talentueuse et maîtrisant ces outils, bénéficiera de ces programmes pour accéder au marché du travail, réduisant ainsi le chômage. Il a conclu en appelant les leaders d'aujourd'hui à accompagner les générations futures pour un avenir meilleur, soulignant l'importance de préparer les jeunes aux défis technologiques innovants qui façonneront le monde de demain.
La rédaction
L’intelligence artificielle (IA) pourra-t-elle produire de l’art ? Une interrogation à laquelle, l’exposition « Fractures quantiques », dirigée par Andy Dominique Rak, se propose de nourrir les réflexions sur la validité d’une telle forme d’art, tout en ouvrant les possibilités.
Cet évènement, lequel se déroule à l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely, a levé ses rideaux au grand public, hier. Il s’agit d’une exposition d'art dystopique et avant-gardiste signé Andy Dominique Rak. A cet effet, l’on explore les frontières floues entre humanité et technologie, puisque quelques œuvres sont toutes ou quasiment réalisées avec l’aide de l’IA, promettant une réflexion sur la coexistence artificielle. Cette exposition plonge dans un monde où la distinction entre humain et machine devient abstraite, soulevant ainsi des questions cruciales sur l'essence de la société face à l'intelligence artificielle.
A travers des visions « dystopiques », l'exposition révèle les ravages potentiels d'une réalité alternative, incitant à une réflexion sur les implications profondes de la dépendance de l’homme à la technologie. Les œuvres présentées sur les murs de l’IFM invitent à une réflexion sur notre dépendance à la technologie et ses conséquences potentielles. Celles-ci offrent un voyage temporel vers un « trop tard » inéluctable, ce qui déploie d’une manière artistique des conséquences irréversibles dans le tissu social. Dans cette exploration saisissante, l'art devient le reflet des choix incontournables et des ombres étirées sur notre avenir. L’IA oscille entre une extension raffinée du génie créatif et un tourbillon disruptif, tissant un dialogue poétique entre l'homme et la machine dans un ballet provocateur.
Notons que Andy Dominique Rak, directeur artistique et Motion designer de renom, originaire de Madagascar, fusionne art et design dans des récits dystopiques et des paysages futuristes. Actuellement basé à Londres (Royaume-Uni), il contribue à des projets internationaux pour des marques, des films, des séries télévisées, des jeux vidéo et des événements interactifs, notamment avec Universal Music Records et Xbox / Microsoft, le plaçant parmi les artistes les plus demandés. Inspiré par des œuvres comme « Blade Runner » et « Neuromancer », il repousse les limites, cherchant des moments de beauté inattendus. Sa palette mêle couleurs vibrantes et teintes sombres, créant une immersion totale. Andy, en brouillant les frontières entre art et design, s'engage à explorer de nouvelles formes d'expression visuelle.
Cette exposition, laquelle se déroule depuis hier jusqu’au 24 février, est un lieu de rendez-vous pour ceux qui souhaitent réfléchir aux implications de notre monde qui s’avère de plus en plus interconnecté. L’accès y est gratuit. Il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’IFM pour vous faire votre propre avis.
Si.R