L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île.
Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le « divorce » soit consommé. Date à laquelle de nouveaux « Accords de coopération » ont été actés. En fait, les termes des Accords de coopération de 1960 ont fait l’objet de révision. Et encore … !
Aujourd’hui, le « Mining Business Center » (MBC) d’Ivato accueille la Journée mondiale de l’Artisanat (JMA), orchestrée par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA) et le Centre national de l'artisanat malagasy (CENAM). L’événement met en lumière la richesse culturelle et l’impact économique d’un secteur qui emploie près de 20 % de la population active (plus de 2 millions de personnes) et contribue à environ 10 % du produit intérieur brut (PIB) national. Avec 750 demandes reçues pour une carte professionnelle d’artisan, le ministère a lancé le traitement : 400 cartes seront attribuées dans la première vague, bien que seules 30 soient remises symboliquement ce jour, un choix jugé peu représentatif par plusieurs acteurs du domaine.
Grandiose. C’est ce l’on pourrait qualifier du show effectué par Rossy et son équipe, hier. C’était dans un stade d’Antsonjombe bien enflammé que le chanteur a donné un concert. Dans un décor de bonne ambiance côté lumière, scénique, composé de différentes générations, en majorité de jeunes gens, que Rossy et ses camarades de scène ont accepté le défi et de faire le show. Après plusieurs années de silence radio, l’un des événements les plus populaires, baptisé « Tapôlaka Glady », initié par le chanteur Rossy, a fait un retour triomphal. Un événement qui a marqué durablement la scène artistique locale.
A la tribune du 3e Sommet des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), qui s’est tenu hier à Nice, le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a livré un discours offensif et tourné vers l’action. Face aux Chefs d’Etat et de Gouvernement du monde entier, il a porté la voix des Malgaches et, au-delà, celle de toute la région indianocéanique.
« L’Océan nous unit et nous lie », a-t-il déclaré en introduction, rappelant que Madagascar, plus grande île du continent africain, se trouve au cœur de l’Indianocéanie – une zone où la mer est à la fois un mode de vie et une richesse à préserver. Pour le Président malgache, il ne s’agit pas simplement d’alerter. « Nous ne venons pas ici pour observer, ni pour commenter. Nous venons pour agir. », a-t-il souligné.
Le renforcement des ouvrages vulnérables sur la nationale 2 Antananarivo-Toamasina est en cours. Le marché attribué à l’entreprise privée MMI ne connaît aucun problème. L’intervention concerne treize ponts de façon à permettre le passage des convois exceptionnels pesant chacun plusieurs dizaines de tonnes. Ce, suite à la réquisition de la Direction des études et des normes (DEN) au sein du ministère des Travaux publics, en date du 13 mai dernier.
Depuis des lustres, l'on déconseille formellement de se rendre très tôt le matin, à Andravoahangy et à Besarety, ces deux quartiers infestés de bandits. A commencer par le sort réservé à une mère de famille, agressée vers 5h30 du matin à Besarety, hier. La victime, gargotière de son état, était sur le point de se rendre au marché d'Andravoahangy pour y effectuer un achat lorsque trois malfaiteurs munis d'objets tranchants l'ont suivie discrètement avant qu'ils ne soient passés à l'action. Pendant que l'un d'eux maintenait fermement la dame, les deux autres larrons ont entrepris de la dépouiller de ses objets, de valeur et autres, mais également de l'argent liquide d'un montant de 150 000 ariary.
« Nos ancêtres ont su vivre en harmonie et préserver l’environnement, tout en assurant une bonne gestion des ressources. Ils ont respecté, voire valorisé la notion du “sacré” sur les terres, les arbres, et même les buissons et les bouts de bois ou “tapakazo” », expose la Pr Ramisandrazana Rakotoariseheno, historienne et anthropologue. Mais ces pratiques et croyances ancestrales sont actuellement marginalisées puisque les habitants ne connaissent ni leur signification ni leurs bienfaits. A cela s’ajoutent les impacts de la modernisation. « Les humains sont souvent pointés du doigt en tant qu’auteurs de la destruction de l’environnement.
Première université virtuelle publique à Madagascar. Dorénavant, le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) devient une université numérique. La présentation de ce projet a été annoncée hier.
Ce projet s'inscrit dans le programme du Gouvernement et mis en œuvre par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupReS) en collaboration avec le ministre des Postes, afin d’améliorer d’une part l'accès à l’éducation dans le pays et de l’autre la qualité de l’enseignement.
Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis.
En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur.
Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.