Nos archives web

Un programme consacré uniquement à l’humour. Après une longue année d’attente, le festival du rire « Jôkôsô » arrive enfin à sa troisième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations. Pour cette année, l’évènement est programmé du 11 au 14 octobre prochain. Vu le succès des deux éditions précédentes, ce festival du rire s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Comme à l’accoutumée,  il y aura plusieurs  spectacles assurés par une brochette de comédiens dans différents endroits de la Capitale, entre autres IKM Antsahavola, Alliance française d’Antananarivo à Andavamamba, Kudéta Urban Club à Anosy. 

Les gangs ont essuyé un revers à Toamasina, à cause d'une action musclée de la FIP. Car s'ils n'ont pas laissé leur peau, ils ont été capturés vivants. Les faits.

 En deux mois, les attaques à main armée se sont multipliées dans les quartiers de Valpinson et d'Androranga à Toamasina. D'où la décision du procureur de Toamasina, en l'occurrence Vahiny Yvi Sandro de prendre le taureau par les cornes en vue d'y rétablir l'ordre, un pari qu'il s'est d'ailleurs fixé. Aussi, ordre fut donné à la Force d'intervention de la police ou FIP d'en finir avec les gangs qui y sévissent. Le soir du 10 juillet dernier donc, la FIP, qui fut encadrée par le commissaire Jules Rafaliarivo, a déclenché des chasses à l'homme. Cette opération policière a porté ses fruits. Elle s'est soldée par l'élimination de deux agresseurs répondant aux noms de Kaiser et Mika. Ces derniers tombaient sous les balles de la Police. Le prénommé Kaiser venait tout juste de purger une peine de prison. Mais cela ne l'a pas empêché de récidiver.

Le 9 décembre, les citoyens malgaches inscrits sur la liste électorale se rendront aux urnes, pour l’élection de leur Président de la République. En cas de deuxième tour, ils referont ce même trajet le 20 décembre. C’est à la suite du décret convoquant les électeurs adopté hier en Conseil de Gouvernement. Une convocation qui se veut du reste conforme aux dispositions constitutionnelles et légales en vigueur. En effet, entre hier 11 juillet 2023 et le 9 novembre 2023, date prévue pour le premier tour du scrutin, 121 jours se seront écoulées, alors que l’article 51 de la loi organique relative au régime général des élections et des référendums parle d’au moins quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin. 

D’une pierre deux coups. Madagascar est à l’honneur à Londres pour recevoir le prix du concours des meilleurs dirigeants africains et pour vanter ses attractivités économiques auprès des opérateurs européens. En effet, la ministre de l’Economie et des Finances, Madame Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, élue meilleure ministre des Finances africains de l’année par l’African Leadership Magazine, et l’EDBM, élu agence de promotion du commerce et des investissements de l’année, représenté par son président du conseil d’administration sont présents sur les lieux. Ainsi pour cette première journée à Londres, le Grand argentier a été invité à prononcer un discours à la Chambre des lords, durant lequel elle a défendu les intérêts économiques ainsi que les potentiels de l’Afrique, essentiellement de Madagascar.

La une du 11 juillet 2023

Publié le lundi, 10 juillet 2023


SEMIPI (Sekoly miaramilam-pirenena), basée à Fianarantsoa,  figure parmi les six lycées militaires africains invités à défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. La plus ancienne école militaire existante à Madagascar sera représentée à cette occasion par huit éléments dont le commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin, un porte-drapeau et six gardes au drapeau. Ces représentants de Madagascar sont déjà sur place et s’apprêtent à défiler ce vendredi avec les délégués de l’école militaire préparatoire technique de Bingerville (Côte d’Ivoire), de l’école militaire préparatoire Général -Leclerc de Brazzaville  (République du Congo), du Prytanée militaire de Bembèrèkè (Benin) et du Prytanée militaire de Libreville (Gabon).
A l’instar de plusieurs pays dans le monde, Madagascar dispose d’une Ecole militaire, unique en son genre, qui a pour vocation L’Ecole militaire de Fianarantsoa créée en 1923 sous l’ère de l’administration coloniale. A cette époque, elle a porté le nom d’Ecole d’Enfants de Troupe et a vu ses jours au Camp Betongolo à Antananarivo. Deux ans plus tard, l’Ecole a été transférée au palais du Premier ministre à Andafiavaratra en étant dénommée Ecole Préparatoire de Madagascar. En 1940, circonstance l’exige, l’école a été déplacée à Besorohitra Fianarantsoa, sous le nom d’« Ecole supérieure d’éducation physique ». En 1942, l’école a été contrainte de se retrancher dans une grotte se trouvant à Alakamisy Itenina, à 40 km au sud de Fianarantsoa, à cause de la guerre menée par la France contre le débarquement de la troupe britannique sur la Grande île. En 1944, elle est revenue à Fianarantsoa, mais cette fois-ci dans la caserne de Tsaramandroso avec une nouvelle appellation d’« Ecole Militaire Préparatoire Technique de Madagascar ». En 1950, sa dénomination a changé en « Ecole Militaire Technique de Madagascar ». Toujours située à Tsaramandroso, après l’indépendance en 1960, elle a eu son premier nom malgachisé « Sekoly Fiofanana Miaramila ».
C’est depuis 1962 qu’apparaît le nom de « Sekoly Miaramilam-Pirenena » (SEMIPI) qui se trouve dans son actuelle implantation à Beravina, dénommée Camp Lequesne pour être baptisée Toby Général de Brigade Rakotonirainy Lucien 35 ans plus tard, c’est-à-dire en 1997.
La SEMIPI a été sous le commandement des officiers français pendant 17 ans. Le capitaine Ramanantsoa Gabriel fut le premier commandant de l’Ecole malagasy en 1940 et qui a pour vocation  de préparer des jeunes garçons pour intégrer les grandes Ecoles de formation d’officiers plus tard. L’actuel commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin est le 19e officier malagasy à sa tête.
La Rédaction

 



D'ici quelques jours, nous entrerons en pleine période de grandes vacances. Ce sera de nouveau la ruée sur les routes nationales pour regagner le soleil, le grand air, l'océan, du moins pour les vacanciers de la Capitale, ou vice-versa. C'est aussi la période des pélerinages pour les croyants. Qui dit voyage longue distance dit taxi-brousse. Mais pas forcément ! Toutes les catégories d'usagers vont se jeter sur les grands axes qui conduisent vers les destinations privilégiées des vacanciers de Tanà telles que Mahajanga et Toamasina. Comme à l'accoutumée, la RN2, la RN4, mais aussi la RN7 verront donc leurs trafics du coup s'intensifier. Cela suppose l'augmentation des risques d'accidents. Les récents et horribles faits survenus au cours du week-end dernier, d'abord à Antanimbary Maevatanàna où un accident de taxi-brousse a fait deux morts et une dizaine de blessés, mais aussi à Alakamisy Ambohimaha avec les mêmes circonstances d'accident, et le même nombre de victimes, attirent l'attention et doivent servir de leçon, si l'on veut éviter une éventuelle hécatombe sur nos routes nationales, dans les prochains jours.
Ce qui laisse supposer que les transporteurs des zones régionales et nationales devront afficher une vigilance maximale pour un objectif de zéro accident.
Du coup, les exploitants en taxi-brousse devront redoubler de précautions. En cause, l'état des routes, est déplorable, du moins par endroits, notamment sur les RN4 et RN2, les plus accidentogènes. Car l'état de la route est, à n'en pas douter, l'un des principaux facteurs d'accident.
Mais il y a surtout aussi la mauvaise pratique à éviter à tout prix : le tristement célèbre "Dona miverina", qui consiste à un chauffeur de taxi-brousse d'effectuer le long et même trajet de quelques centaines de kilomètres, sans faire un répit ou une halte.
Récemment, la direction générale de la sécurité routière est très ferme sur ce point : deux chauffeurs devront obligatoirement se relayer pour un trajet de 400 km et plus.
De plus, les coopératives vont devoir être très vigilantes sur l'entretien des véhicules, mais surtout les surcharges. Les autorités routières prendront des mesures drastiques envers les taxis-brousse qui ne respectent pas la norme exigée à propos de la charge maximale autorisée, ou surtout la hauteur des bagages à transporter sur les galeries des véhicules.
Enfin, les transporteurs devront imposer l'interdiction de consommation et autres prises d'alcool ou de drogues chez leurs chauffeurs.
Bien entendu, toutes ces précautions et autres recommandations, en vue de garantir un maximum de sécurité pour les passagers, sont aussi valables pour les transporteurs toutes catégories confondues mais qui empruntent les axes nationaux, en cette période de vacances.
Franck R.


Dans le cadre de la préparation des Jeux des îles, 11ème édition, qui auront lieu à Madagascar du 25 août au 5 septembre, six joueuses des Ankoay U18 ont été envoyées en stage respectivement aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, depuis la semaine dernière.
Kristina Rakotobe, pensionnaire de l’université de Ushburn Virginie, aux États-Unis, a été désignée par la Fédération malagasy de basketball pour participer  au Basketball Without Borders (BWB) de NBA et FIBA global 2023 à Las Vegas. Un programme du NBA et la FIBA pour le développement de la communauté de basketball qui permet d'intégrer à l'Académie. Sur la soixantaine de participants issus de 33 pays, Christina Rakotobe est la seule représentante de la Grande île.
Tiffany Rabeniamina, quant à elle, participera au junior NBA showcase organisé par NBA et WNBA pour réunir les jeunes élites du basketball de 13 et 14 ans du monde entier avec la marque Nike à Las Vegas du 12 au 16 juillet prochains. Un programme ‘‘grassroots’’  pour aider les jeunes prodiges de basketball de cette tranche d’âge.
 Marion Rasolofoson, de son côté, vient de terminer son stage au NBA games du 5 au 7 juillet à Atlanta, aux Etats-Unis.
Trois autres joueuses malagasy participeront à la 19e édition de Basketball Without Borders (BWB) Africa qui se tiendra à l’American International School de Johannesburg, en Afrique du Sud, du vendredi 28 juillet au lundi 31 juillet. Il s’agit de Harena Randriamandimanana, Fitahiana Voary Ratsimason et Joanie Anyssa Rakotonanahary.
BWB Africa 2023 rassemblera 40 garçons et 40 filles de plus de 25 pays africains pour apprendre directement des joueurs, légendes et entraîneurs actuels et anciens de la NBA, de la WNBA et de la FIBA, et pour concourir aux côtés de leurs pairs venant de tout le continent.
Elias Fanomezantsoa


Des employés de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ont effectué une manifestation, hier, dans l'enceinte de l'hôtel de ville pour exprimer leur mécontentement. En effet, ils n'ont pas encore perçu leurs salaires du mois de juin, selon leur explication.
Selon la directrice des ressources humaines (DRH) au sein de la CUA, Rija Ethel Niaina Razafimandimby, le paiement des salaires du mois de juin est en retard. Une situation qui est due à un problème financier au niveau de la Commune.
« La CUA fait face actuellement à un problème de revenus. Cependant, nous ne restons pas les bras croisés. Nous essayons de trouver tous les moyens afin de régler cette situation dans un bref délai », soutient-elle. D'ailleurs, les employés ont reçu dernièrement une prime pour pouvoir célébrer la fête du 26 juin, malgré le retard du paiement des soldes. La DRH de poursuivre qu'en général, les salaires des employés de la CUA sont toujours payés à temps. Quant aux salaires du mois de juin, le virement bancaire a été déjà effectué vendredi dernier, mais le bon de caisse sera envoyé cette semaine.
Après ce conflit qui a failli tourner mal entre la Police municipale et les employés de la Commune, ces derniers ont décidé d'entamer un dialogue avec le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina. D’ailleurs, le premier magistrat de la ville a encouragé les employés à revenir au travail puisque c'est le seul moyen d'aider la CUA à remplir ses caisses et à pouvoir régler ses arriérés.
La recette des Communes dépend de l'assiduité de la population, des entreprises ou encore des autres organisations à payer les impôts et taxes, outre les subventions venant de l’extérieur.
Anatra R.



Réformes. C’est en ce sens que les représentants ministériels, regroupés au sein du guichet unique de l’organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), ont réalisé récemment à l’île Maurice une mission de partage d’expériences sur la digitalisation avec plusieurs acteurs de la transformation digitale. La délégation conduite par le directeur des réformes et du développement du secteur privé de l’EDBM était composée des collaborateurs au sein du guichet unique. Ces derniers étant dirigés par leur coordinatrice et des représentants du ministère de la Justice à travers le Registre national du commerce et des sociétés (RNCS), du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, du ministère de l’Economie et des Finances, plus précisément la Direction générale des impôts et l’Institut national de la statistique (INSTAT), du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, ainsi que du ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation.

Parallèlement aux réformes, afin d’améliorer continuellement ses services aux usagers, l’EDBM investit dans le renforcement des capacités de ses collaborateurs à travers la collaboration régionale en vue de contribuer davantage à l’amélioration du climat des investissements.  A cet effet, ce renforcement de capacités a été réalisé en collaboration avec EDB Mauritius, Regional Multidisciplinary Centre of Excellence, Africa Rise. Les échanges ont permis aux participants de prendre connaissance des meilleures pratiques à Maurice mais également dans d’autres pays d’intervention du programme « Africa Rise » comme les Seychelles, la Namibie, le Botswana, etc., en matière de transformation digitale, aussi bien au niveau du secteur public que du secteur privé.

« Orinasa »

Pour rappel, l’EDBM a initié la digitalisation de la création des entreprises à travers la plateforme « Orinasa » en 2020 avec l’appui du groupe de la Banque mondiale à travers le projet PRODIGY et de l’Union européenne à travers le projet PRECI. Le site d’information sur la création des sociétés a été opérationnel depuis 2020, la fonctionnalité de soumission des dossiers en ligne en 2021 et la gestion des comptes utilisateurs, l’interopérabilité et l’immatriculation en ligne en janvier 2022. La plateforme en ligne sur la délivrance des autorisations d’emploi est en cours de développement.

« Orinasa » est une plateforme numérique au service de l’écosystème entrepreneurial malagasy qui entre dans le projet d'optimisation des services de l'EDBM dans le cadre de la digitalisation. Avec la collaboration de la Direction générale des impôts, de l'Institut national de la statistique et du Registre national du commerce et des sociétés, l'objectif est de faciliter l'accès aux démarches de formalisation pour les créateurs d'entreprises nationaux et internationaux. Ainsi, les procédures d'immatriculation, de modification et de dissolution des sociétés, ou encore l’obtention des permis-licences-autorisations et visas peuvent être réalisées plus simplement. Tout cela favorise aussi la rapidité du traitement des dossiers. La gestion du projet est dirigée par les besoins et attentes des utilisateurs des services cibles.
La Rédaction

Fil infos

  • Décès de 20 personnes lors d'un anniversaire - L'acte criminel confirmé ! 
  • ACTU-BREVES
  • Sénat – Exécutif - Une communication optimum entre les deux institutions réclamée par les sénateurs
  • Intoxication alimentaire ou empoisonnement à Ambohimalaza - Le traiteur placé en garde à vue
  • Lutte contre la corruption - Le sénateur Ndremanjary Jean André plaide pour la fin des immunités  
  • Ntsay Christian - « Il faut dénoncer toute forme de dérive ! »
  • Actu-brèves
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Une honte pour le pays
  • Rapports entre l’Exécutif et le Parlement - Tokely Justin écarte les rumeurs de tension
  • Région Itasy  - Le parti TGV « redynamise » ses troupes  

La Une

Recherche par date

« June 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
Pub droite 1

Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

A bout portant

AutoDiff