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Au point mort. C’est de cette manière que la cellule dirigeante de Madagascar Oil décrit le contexte de stagnation dans lequel la compagnie s’empêtre jusqu’à présent. « Nous avons atteint le maximum de notre capacité de stockage depuis 2016 avec un peu plus de 157 000 barils disponibles depuis. Ce qui nous a contraint à mettre les processus de production en stand-by jusqu’à présent » a indiqué Scott Andrew Reid, CEO de Madagascar Oil SA (MOSA) à l’occasion d’une présentation des points de situation de la compagnie face aux représentants de la presse hier à Ambatonakanga.
Ainsi, Madagascar Oil est toujours en quête de marché que ce soit local ou international. D’un autre côté, les contrats signés dès 2017 entre la JIRAMA, Madagascar Oil et l’Etat demeurent inutilisés à cause des phases de négociation qui pataugent. « Nous avons mené des tests en 2016 et cette année avec les machines de la JIRAMa avec des résultats concluants. D’ailleurs, la JIRAMA a confirmé l’existence de cet essai probant. La hausse imminente et inévitable du prix du carburant causée par la situation mondiale pousse l’opinion publique à se tourner vers les alternatives de proximité à l’instar de la production locale comme l’huile lourde de Tsimiroro.
Pourquoi la JIRAMA n’utilise-t-elle pas du fuel lourd pour alléger ses dépenses financières dans l’achat de carburant auprès de ses fournisseurs, dont certains lui vendent après de l’électricité à un prix de revient excessif. Pour être revendue à ses abonnés à un prix d’achat en deçà du coût de revient. Plus en détail, le premier responsable de la compagnie pétrolière de Tsimiroro déplore le fait que MOSA enregistre, chaque année, environ cinq à six millions de dollars de manque à gagner à cause du fait que les activités de la compagnie soient encore et toujours au point mort jusqu’à maintenant. Raison pour laquelle la société est présentement en prospection pour de nouveaux actionnaires pour augmenter le capital risque de la compagnie. « C’est uniquement de cette manière que nous pourrons assurer la pérennité des investissements et d’arriver à développer nos activités. Autrement, nous allons continuer à perdre de l’argent si le statu quo reste le même », déplore Scott Andrew Reid.
A rappeler que MOSA est installée dans les Régions de Melaky et Menabe depuis près de deux décennies. Une période durant laquelle, la compagnie a procédé à des phases d’exploration et d’exploitation de l’huile lourde de Tsimiroro sans pour autant pouvoir la commercialiser pour l’instant. « Ces cinq ou six millions de dollars correspondent entre autres à des frais de fonctionnement, de gestion ou encore de stockage. Tant que nous ne vendons pas, on se retrouvera toujours en situation de perte », rajoute le CEO de la compagnie.
Les paramètres de blocage du développement des activités de Madagascar Oil sont nombreux. Notamment sur tout ce qui est infrastructures de transport, que ce soit maritime mais aussi et surtout routier. Comme la localisation de la société se trouve en plein milieu de la Route nationale 1 bis et que cette nationale est certainement une des plus endommagées du réseau routier malagasy, la distribution de la production de MOSA s’en retrouve des plus compliquées. Et encore à condition que le produit trouve preneur.
D’après le CEO de la compagnie, la construction de la route faisait partie des engagements communs des autorités et de la compagnie au tout début des négociations. « En vingt ans, les contextes peuvent changer. Comme la société n’a pas les possibilités d’assurer seule la construction, et que la réhabilitation de la RN1 est quasi inexistante, nous sommes ouverts à toutes propositions de collaboration avec l’Etat pour ces travaux », enchaîne le premier responsable de MOSA. D’un autre côté, l’alternative du pipeline entre Tsimiroro et Maintirano envisagée, il y a quelques années lors de l’aménagement d’un port dans le Chef-lieu du Melaky, ne peut se faire qu’à condition que la production reprenne et ne soit décuplée. Autant dire que Madagascar Oil devra encore déployer beaucoup d’efforts pour passer à la vitesse supérieure.      
Hary Rakoto


Des améliorations. Le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat auprès de la Présidence de la République Gérard Andriamanohisoa s’est présenté à la presse hier. L’occasion pour le ministre de présenter les améliorations apportées au nouveau tracé de la ligne Orange du transport par câble. En effet, les emplacements des gares et pylônes ont connu des modifications. Les promoteurs du projet ont pris en considération certaines doléances et les exigences imposées par le cahier de charge élaboré par le comité technique d’évaluation  accompagnant le permis environnemental. L’obtention de ce permis montre que le projet a reçu le feu vert et répond aux critères techniques pour la mise en place du transport par câble à Antananarivo. Ces modifications sont à l’origine du décret, modifiant et complétant certains points du décret du 10 novembre 2021 déclarant d’utilité publique des travaux de construction des infrastructures du transport par câble, pris lors du dernier Conseil des ministres.
Le nouveau tracé doit résoudre les obstacles rencontrés auparavant.  Cette ligne « Orange » permettra toujours de relier Anosy à Ambatobe en passant par Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe. Elle ne devrait cependant plus passer par certains endroits pouvant prêter à polémique. De sa gare à Anosy, la ligne ralliera sa gare à Soarano en passant du côté d’Isoraka. A ce propos, la gare du TPC et celle du train urbain se situeront donc dans le même périmètre, du côté de Petite Vitesse, à l’intérieur de la gare des chemins de fer. 
De Soarano, une bretelle vers Antaninarenina sera mise en place. De cette gare de Soarano, la ligne ira directement du côté de la Chambre de Commerce à Ankorondrano, puis vers une gare implantée du côté de l’ARTEC, ensuite vers le Coliseum d’Analamahitsy. La ligne comptera ainsi 7 gares implantées uniquement sur des terrains étatiques, et 50 pylônes, dont la majorité sera implantée sur des terrains étatiques. Certains pylônes seront placés dans des propriétés privées mais sont néanmoins situées dans des réserves d’emprise de voies publiques telles que celles longeant la route des hydrocarbures. Des discussions seront entreprises avec les propriétaires dont les terrains seront concernés. D’une longueur de 8,8 km, cette ligne sera effectuée en 34 mn. Des enquêtes sur la nature du sol précéderont le début effectif des travaux de construction escomptés à partir du mois de juin. L’objectif sera de rendre opérationnel cette ligne pour les Jeux des iles de l’an prochain. Le décret concernant la ligne verte sera publiée incessamment selon les précisions.
L.A.

 

« Harcèlement sexuel dans les transports publics, parlons-en. Brisons le silence pour ce fléau qui traumatise nos enfants, nos filles, femmes et hommes usagers de taxis et bus ». Les violences et harcèlement au niveau des transports en commun ne cessent de prendre de l’ampleur. Et les nombreuses plaintes sur les réseaux sociaux mais également au niveau de la Police nationale en témoignent. Celles-ci concernent le harcèlement physique à l’égard des femmes enceintes et personnes en situation de handicap, le harcèlement sexuel, psychologique et moral dont les paroles blessantes.

Face aux impacts du changement climatique, les acteurs de la météorologie à Madagascar se mobilisent actuellement pour en définir une politique nationale. La promotion et la prise en considération des informations météorologiques, dans la planification et le processus de prise de décision, demeurent actuellement importantes. Madagascar compte aussi améliorer les observations et les prévisions du temps, du climat et de l’eau. A cela s’ajoute l’amélioration de la diffusion des informations et l’accès du public et des autres usagers aux informations fiables. Sans oublier le financement suffisant et pérenne ou autonome du secteur de la météorologie qui contribue en grande partie au fonctionnement de tous les projets.

L’ovale au firmament !

Publié le mercredi, 11 mai 2022

Les Ladies Makis à VII atteignent le sommet. Fierté nationale, elles porteront encore plus haut le flambeau. Pas plus tard qu’avant-hier, nous avions évoqué le « retour sur terrain » du coach des Barea (hommes) Nicolas Dupuis. Un « retour » auquel les férus du ballon rond osent espérer qu’il soit un « retour gagnant » ! L’avenir nous le dira ! Compte tenu du temps imparti, la tâche ne sera facile ni aisée. En tandem avec Rado Rasoanaivo, on ose espérer de bons résultats. Que le sport en général, et le ballon rond en particulier, avance.

Les appels à candidatures pour la sixième édition du concours « Women in Africa » sont à présent ouverts. Lancée par l’initiative Women in Africa, cette campagne est dirigée par  la Nigériane Hafsat Abiola. Les entrepreneures africaines ont l’opportunité de candidater au programme WIA 54 qui promeut l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Pour cette édition, la gagnante du prix Gold Award recevra un financement de 10 000 € pour la réalisation de ses projets.

L'aventure touche à son terme. Après une longue attente due à la crise sanitaire, les organisateurs du concours de beauté ont été contraints de reporter la finale de Miss et Mister Teen Beauty Fashion ». Une finale qui aurait dû avoir lieu au mois de janvier. Cette semaine, le concours revient pour la grande finale qui se tiendra ce samedi 14 mai dans les enceintes de l'IKM Antsahavola à partir de 14h30.

Le Président Andry Rajoelina a visité la FOFIFA (Centre National de recherche appliquée au développement rural) sis à Ambatobe. C’est la première fois que le FOFIFA accueille un Président de la République dans ses locaux.

Des propos qui font froid dans le dos ! 13 ans après le carnage qui a fait près d’une quarantaine de morts et plus d’une centaine de blessés à Ambohitsorohitra, le 07 février 2009, le Général Raoelina est loin d’éprouver des remords. Pire, l’ancien directeur de la garde présidentielle semble être rattrapé par ses vieux démons. A croire ses propos sur le réseau social Twitter, hier, non moins conseiller militaire de l’ex – Président Marc Ravalomanana a clamé haut et fort qu’il serait prêt à le refaire.

La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ou son éventuel représentant, est prévue rejoindre la capitale sénégalaise, Dakar, où se déroule du 11 au 17 mai la 54e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique (CoM2022).

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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