Publié dans Société

Pêche illégale - Un réseau bien organisé

Publié le lundi, 19 février 2024
Les pêcheurs excellant dans l’apnée sont très recherchés par les recruteurs au sein du réseau des trafiquants Les pêcheurs excellant dans l’apnée sont très recherchés par les recruteurs au sein du réseau des trafiquants

Les autorités malagasy ont porté devant le Tribunal l'affaire concernant les 164 pêcheurs de concombres de mer capturés dans les eaux seychelloises. Actuellement détenus au Gymnase couvert d'Antsiranana en attendant leur procès, ces individus ont été soumis à des interrogatoires approfondis sur une période d'une journée et demie, mobilisant une vingtaine d'Officiers de police judiciaire (OPJ). Le Gouvernement, soucieux de respecter les droits de l'Homme, assure la fourniture de nourriture et de soins aux détenus, et les surveille étroitement avec l'aide de 70 agents de police. De plus, l'Etat malagasy veille à subvenir aux besoins quotidiens des détenus, notamment en fournissant 2 sacs de riz tous les deux jours pour leur alimentation. Ces mesures visent à garantir un traitement équitable tout au long de leur détention, comme l'a souligné le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue.
Le ministre, Mahatante Paubert Tsimanaoraty, a mis en lumière que l'enquête en cours vise également à identifier les commanditaires de ces activités de pêche. Il a souligné la nécessité de démanteler le réseau bien organisé qui a permis à ces pêcheurs d'opérer dans les eaux seychelloises, situées à 400 km de Madagascar. Selon ses déclarations, cela nécessite une logistique et des fonds conséquents, impliquant probablement des personnes haut placées. « Le coût estimé d'un voyage s'élève à environ 80 millions Fmg, incluant le sel et la nourriture pour le voyage en bateau. Le réseau de recrutement s'étend jusqu’à Toamasina, ciblant en amont des individus capables de plonger en apnée, car l'utilisation de bouteilles d'oxygène risquerait d'alerter les autorités », a précisé le ministre.
Les résultats des investigations en cours seront présentés devant le Tribunal. Actuellement, des étrangers et des propriétaires de bateaux ont été appréhendés, tandis que d'autres individus sont toujours recherchés. Il convient de souligner qu'un accord entre les Seychelles et Madagascar spécifie le renvoi des pêcheurs surpris en train d'opérer sans autorisation dans leurs pays d'origine.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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